Carnaval de Barranquilla – la “locura” (folie) a commencé…

Avec la “lectura del bando” (la lecture des décrets) par la Reine samedi dernier, le Carnaval de Barranquilla a donc officiellement commencé.

Nous sommes dans la période “pré-carnaval” qui va durer 3 semaines. Elle sera suivie par les 5 jours du carnaval à proprement parler.

Presque un mois de pure folie : chansons, danses, défilés et manifestations culturelle dans chaque quartier de la ville – et ce chaque jour ou presque.

Jusque dans ma maison :

Un gorille dans ma maison...

 <gros soupir>

Le kindle 4

J’ai finalement craqué et j’ai acheté un Kindle (en fait, je l’ai commandé et j’en ai commandé deux – un sera le cadeau de Noël de mon épouse).

Pour les ermites qui ont vécu dans leur cave ces dernières années, le Kindle est la liseuse d’Amazone. Il ressemble à ça :

Le nouveau Kindle 4 d'Amazon

Vous trouverez ici ses spécifications techniques.

Je ne l’avais pas acheté plus tôt pour deux raisons principales :

1) Je n’en avais pas vraiment besoin.
2) Je n’avais jamais été séduit par les caractéristiques techniques des liseuses précédentes : Trop encombrantes (grandes et lourdes), autonomie trop courte, mauvaise condition de lecture (écran rétro-éclairé qui fatigue les yeux), etc.

Mais, apparemment, le dernier Kindle (la version 4) d’Amazone est une petite révolution :

Il est léger et maniable, l’écran n’est plus rétro-éclairé et vous pouvez lire en plein soleil, son autonomie est de plus d’un mois (en lisant 1 heure et demie par jour), il peut contenir 1400 livre en mémoire et, surtout, Amazon a utilisé une nouvelle technologie qui fait que l’écran a l’apparence d’une page de livre !

Beaucoup de farouches adversaires des liseuses ont été enchantés par le Kindle 4. Mais je ne vais pas vraiment entrer ici dans le débat « Liseuses vs. Livres ». En effet, les liseuses n’ont jamais eu l’intention de remplacer les livres. Pour moi, elles sont un appoint et un complément aux livres.

Que faire lorsqu’un livre n’est pas disponible ? Que faire lorsqu’un livre est épuisé ? Que faire quand, comme en Colombie, les livres sont hors de prix (je vais d’ailleurs écrire un billet sur ce sujet. Le prix des livres en Colombie est une vraie honte nationale – en général aux environs de 50000 pesos et souvent beaucoup plus !) ?

Le catalogue des livres gratuits disponibles pour le Kindle 4 se chiffre a plusieurs millions (oui, vous avez bien lu : millions). Je vais pouvoir télécharger gratuitement tous les grands classiques de la littérature, qu’il s’agisse de la littérature française (Dumas, Proust, Hugo, Zola, Beaudelaire, etc.) ou anglaise.

Et, pour les romans plus récents, Amazon propose plus de 800 000 titres à 8 euros ou moins – cela ne devrait pas trop grever mon portefeuille !

Je vous tiendrai au courant !

Pastis en Colombie

Il est vrai que je n’avais pas vraiment cherché et que je suis “tombé” dessus en faisant mes courses à Carrefour :mrgreen:

Du pastis français ! Et du Ricard en plus !

 

 

Vous me direz que, à 52000 pesos (22€) la bouteille de 70 cl, c’est vraiment du luxe ! Mais bon, cette bouteille a quand même traversé l’Océan Atlantique !

A la vôtre ! 😀

Les jours fériés en Colombie

La Colombie possède une excellente loi régissant les jours fériés : La loi Emiliane, du nom du sénateur qui l’a promue.

Selon cette loi, si un jour férié ne tombe pas un lundi, ce jour férié est reporté au lundi suivant.

Un exemple : Cette année, le jour des rois (l’Épiphanie) est tombé le vendredi 6 janvier. L’Épiphanie est un jour férié en Colombie. Donc, les gens ont travaillé le vendredi 6, mais le lundi suivant (lundi 9 janvier) est un jour férié.

Cette loi couvre la plupart des fêtes, à l’exception des fêtes “immuables” telles que Pâques, Noël ou la Fête Nationale du 20 juillet.

A l’origine, cette loi a été votée pour promouvoir le tourisme. En effet, la loi a créé de nombreux, longs week-ends de 3 jours, ce qui permet aux colombiens de prendre quelques jours de vacances.

Cette loi est un franc succès  – trop franc à mon goût. Je ne visite jamais les plages lors d’un long week-end, car voici à quoi elles ressemblent :

 

 

Sur l’influence des bandes criminelles en Colombie

En Colombie, les bandes criminelles sont connues sous l’abréviation Bacrim. Ce sont des organisations de type mafieux, liées au trafic de la drogue, qui terrorisent des villes entières : Enlèvements, extorsions, chantages, services d’assassinat à la demande, etc.

Elles imprègnent toutes les couches de la société colombienne à un degré qu’il est dur d’imaginer. Voici le dernier exemple en date :

L’une des bacrim les plus connues, et les plus redoutées, s’appelle « Los urabeños ». Le 1er janvier de cette année 2012, le gouvernement colombien réussit à tuer son grand chef (máximo líder), Juan de Dios Úsuga, lors d’une opération de police menée dans la municipalité de Acandí (Chocó).

Ce fut naturellement un coup très dur pour les « urabeños ».  Et ils se devaient de réagir de manière spectaculaire pour montrer aux autorités l’étendue de leur pouvoir.

Et ils l’ont fait avec des conséquences tout simplement inimaginables… Mais qu’ont-ils fait exactement ?

Ils ont distribués des tracts dans plusieurs grandes villes de Colombie (surtout dans le nord du pays où leur présence est plus prononcée) appelant à une « grève générale » de 48 heures : Les commerçants devaient fermer boutique, les compagnies de transport devaient arrêter leurs services, les taxis ne devaient pas circuler et même les gens étaient priés de rester chez eux !

Succès total. Des dizaines de villes sont ainsi devenues des villes fantômes. Et pas n’importe quelles villes puisque même Santa Marta, l’une des plus grandes villes touristique de La Côte, est devenue une ville fantôme…

Bien sûr, les gens n’ont pas suivi ces instructions car ils soutiennent cette bacrim. Ils ont tout simplement obéi par terreur. Ainsi, plusieurs taxis qui ont osé défier la « grève » ont été incendiés. Et les commerces qui auraient ouverts auraient été détruit à la grenade…

Cette situation montre l’impuissance totale des autorités colombiennes. Et combien il reste encore beaucoup à faire en Colombie pour revenir à la normalité.

Informations supplémentaires sur ce sujet (en espagnol) : ici