FARC y ELN: ¿Paz por fin?/Enfin la paix?

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¿Y ahora?

Message : # 7513Message Darloup »

Por Alonso Sanchez Baute

"Marvin, ¿y ahora qué hacemos?”, pregunta el personaje de Robert Redford a su jefe de debate luego de haber ganado las elecciones al final de El candidato. Es la pregunta del día aquí también: “¿y ahora qué hacemos?”. Escribo esta columna mucho antes de conocerse los resultados del plebiscito. Si ganó el No, no hay nada que preguntar pues ya sabemos lo que vendrá: lo mismo de hace 52 años. Y el uribismo ahí, convocando el odio, el miedo y el oscurantismo por la pura vanidad de su líder.

Quiero creer que ganó el Sí, lo que no significa que me dejo arrastrar por la ingenuidad de querer creer que por este solo hecho desaparecerán de un tajo, como por ensalmo, todos los problemas del país. El hambre, el desempleo, la desigualdad, el narcotráfico, Viviane Morales. Todo seguirá tal cual. Salvo las Farc, que ya no estarán aquí.

Lo que viene entonces es la implementación del Acuerdo, que no será tarea fácil.

Ahora que el quiste ha sido extirpado el enfermo debe seguir durante un largo tiempo en cuidados intensivos. Durante el tiempo en cama –especialmente, pero después también–, podrán aparecer infecciones resistentes o enfermedades oportunistas que pondrán en serio riesgo la salud del convaleciente. Hay que estar muy atento para que no haya un nuevo brote de esa misma enfermedad, pero también para que las fuerzas malignas no logren implantar su propio mal. Ni un cáncer ni otro le conviene al país.

Colombia siempre ha mutado de un odio a otro. La Violencia se inició por venganza de los godos contra los liberales y empeoró tras el asesinato de Gaitán. Ahí nacieron las guerrillas liberales. Guadalupe Salcedo firmó la paz con el gobierno y cuatro años después fue asesinado. De allí vienen las Farc y el ELN. Para evitar que vuelva a suceder hay que ejecutar el Acuerdo tal cual quedó, con las garantías políticas y jurídicas, y con la debida representatividad de todo el pueblo por igual.

En Retóricas de la intransigencia Albert Hirschman apunta “como una de las mayores deficiencias del funcionamiento de las democracias occidentales la falta de comunicación entre los grupos ciudadanos”. Y pronostica: “Un pueblo que apenas ayer estaba entregado a luchas fratricidas no es probable que se avenga de la noche a la mañana al toma y daca de esas deliberaciones constructivas”. Peor todavía: señala la existencia de un diálogo de sordos que “funcionará mucho tiempo como prolongación de la guerra civil”. Como la guerra verbal que se cuece en las redes sociales, para no ir tan lejos.

El ofrecimiento de perdón, el anuncio de entrega de todos los bienes, el 11% de favorabilidad popular: las Farc están en campaña, tal cual lo demostró Rodrigo Londoño Echeverri (no más Timochenko) en su discurso en Cartagena. Y eso está muy bien. Es mil veces preferible que aspiren al Congreso, no que sigan dando bala en el monte. Y, al igual que el uribismo, que ganen o pierdan. Pero en las urnas. Esa es la democracia.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ora-290023
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La Colombie rejette l'accord de paix avec les Farc

Message : # 7514Message Darloup »

Le «non» au référendum sur l'accord signé il y a une semaine est une surprise car le «oui» était donné largement gagnant. Le président Santos, pour qui c'est une défaite majeure, annonce un maintien du cessez-le-feu.

Contre toute attente, les Colombiens ont rejeté dimanche, de peu, la paix avec la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) lors d'un référendum sur l'accord visant à terminer 52 ans de conflit, mais le président Santos est décidé à ne pas se rendre. «Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix», a déclaré Juan Manuel Santos, affirmant que le cessez-le-feu bilatéral et définitif, observé depuis le 29 août, «reste valide et restera en vigueur».

De son côté, Timochenko, le chef des Farc, a déploré depuis La Havane «que le pouvoir destructeur de ceux qui sèment la haine et la rancoeur ait influé sur l'opinion de la population colombienne». Mais il a réitéré la disposition des guérilleros «à ne faire usage que de la parole comme arme de construction de l'avenir».

Sur 99,98% des bulletins de vote dépouillés, le «Non» s'imposait avec 50,21% devant le «Oui» à 49,78%, cinq heures après la clôture des bureaux de vote de ce scrutin crucial. Près de 34,9 millions d'électeurs étaient appelés à répondre par «Oui» ou par «Non» à la question: «Soutenez-vous l'accord final d'achèvement du conflit et de construction d'une paix stable et durable?», titre du document de 297 pages issu de près de quatre ans de pourparlers, délocalisés à Cuba.

«Je vous ai convoqués pour que vous décidiez de soutenir ou pas ce qui a été accordé pour la fin du conflit avec les Farc, et la majorité, bien que d'une très étroite marge, a dit que Non», a ajouté Juan Manuel Santos Santos à l'adresse des Colombiens, ajoutant: «l'autre moitié du pays à dit que Oui», mais que «tous, sans exception, veulent la paix».

Son prédécesseur, Alvaro Uribe, féroce opposant à l'accord, a affirmé vouloir «contribuer à un grand pacte national». «Il nous semble fondamental qu'au nom de la paix, ne soient pas mises en danger les valeurs qui la rendent possible», a affirmé l'actuel sénateur de droite.

Le «Oui» a recueilli quelque 6,3 millions de voix (6.377.482), bien au-delà du minimum des 4,4 millions voix requis (13% de l'électorat). Pour l'emporter, il devait supplanter le «Non», qui a en fait dépassé les 6,4 millions (6.431.376). La participation n'a été que de 37,28%. Mais depuis 1958, elle s'établit généralement entre 33% et 58,47%, record jamais dépassé depuis 1974. «L'abstention a gagné et le pays a perdu», a réagi auprès de l'Agence France-Presse Kirsty Brimelow, avocate britannique et directrice du Bar Human Rights Committee, facilitatrice dans les pourparlers. «Cela ressemble à un Brexit», a-t-elle ajouté en référence au référendum sur la sortie de l'Union européenne, cause d'une crise politique en Grande-Bretagne.

Le référendum, non obligatoire, avait été voulu par Juan Manuel Santos afin de donner la «plus large légitimité» possible à l'accord qu'il a signé le 26 septembre avec le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie, Rodrigo Londoño, plus connu sous ses noms de guerre Timoleon Jiménez ou Timochenko. Il s'agissait de mettre fin à la plus ancienne confrontation armée de l'hémisphère nord qui, au fil des décennies, a impliqué guérillas d'extrême gauche, paramilitaires d'extrême droite et forces de l'ordre, faisant plus de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés.

Le gouvernement a plusieurs fois déclaré ne pas avoir de plan B en cas d'échec du «Oui» et il a, comme les Farc, écarté toute renégociation. Lors d'un entretien à l'Agence France-Presse en septembre, Juan Manuel Santos avait même averti que si le «Non» l'emportait, les guérilleros «retournent dans la jungle». Après le résultat, il a toutefois annoncé qu'il convoquerait lundi «toutes les forces politiques - et en particulier celles qui se sont manifestées aujourd'hui pour le Non - afin de les écouter, d'ouvrir des espaces de dialogue et décider du chemin à suivre».

Ce rejet était inattendu, la plupart des sondages donnant le «Oui» en tête, avec 55% à 66% des intentions de vote, selon les dernières enquêtes publiées. L'accord visait à ce que les Farc, nées en 1964 d'une insurrection paysanne et qui comptent encore 5765 combattants, se convertissent en parti politique après avoir remis leurs armes à l'ONU, qui a déjà vérifié la destruction samedi de 620 kg d'explosifs.

Mais les opposants ont fait campagne pour le «Non» en dénonçant notamment un «laxisme» des sanctions prévues contre les auteurs des crimes les plus graves et la participation des guérilleros démobilisés à la vie politique, craignant un «castro-chavisme» inspiré des régimes cubain et vénézuélien. Un électeur partisan du «Non», José Gomez, 70 ans, retraité, trouvait ainsi «absurde de récompenser des criminels narco-assassins, qui ont fait de ce pays un désastre».

Source: http://www.lefigaro.fr/international/20 ... s-farc.php
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Colombie : victoire du non à l’accord de paix avec les FARC

Message : # 7515Message Darloup »

Colombie : victoire du non à l’accord de paix avec les FARC.

Le président Santos a assuré que le cessez-le-feu serait maintenu. Le chef des rebelles a annoncé qu’il reste en faveur de la paix.

Les Colombiens ont rejeté, dimanche 2 octobre, l’accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Il s’agit d’une défaite majeure pour le président Juan Manuel Santos, qui avait fait du processus son objectif principal, après un demi-siècle de conflit armé.

M. Santos a reconnu, lors d’une allocution télévisée, la victoire du non et assuré que le cessez-le-feu resterait en vigueur : « Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix. » « Lundi, je convoquerai toutes les forces politiques – et en particulier celles qui se sont manifestées aujourd’hui pour le non – afin de les écouter, d’ouvrir des espaces de dialogue et de décider du chemin à suivre », a-t-il annoncé.

Le chef des FARC, Rodrigo Londono, dit Timochenko, a annoncé qu’il reste en faveur de la paix. « Les FARC déplorent profondément que le pouvoir destructif de ceux qui sèment la haine et la rancœur ait influé sur l’opinion de la population colombienne », a-t-il déclaré, dans une déclaration à la presse, à La Havane.

« Nous voulons contribuer à un grand pacte national. Il nous semble fondamental qu’au nom de la paix, ne soient pas mises en danger les valeurs qui la rendent possible », a affirmé de son côté l’ex-président Alvaro Uribe, l’un des leaders du « non ».

Image
Les partisans du « non » au référendum ont célébré les résultats à Bogota, le 2 octobre.


Moins de 60 000 voix d’écart

Sur la base des résultats de 99,79 % des bureaux de vote, le non l’emporte avec 50,23 % des voix, contre 49,76 % au oui, selon l’autorité électorale colombienne. L’écart représente moins de 60 000 voix sur 13 millions de bulletins. Le taux de participation s’est élevé à 37,28 %.

Les électeurs devaient simplement répondre à la question de savoir si le texte signé lundi 26 septembre à Carthagène par le président et le chef des FARC devait être avalisé. Le oui a recueilli 6,3 millions de voix, soit bien au-delà du minimum de 4,4 millions de voix requis (13 % de l’électorat). Mais pour l’emporter, il devait dépasser le « non ».

Référendum non obligatoire

Le référendum, non obligatoire, avait été voulu par M. Santos afin de donner la « plus large légitimité » possible à l’accord. Les derniers sondages, publiés une semaine avant le scrutin, donnaient le oui gagnant, dans une fourchette allant de 55 % à 66 %.

En cas de victoire du non, l’opposition, qui juge l’accord trop favorable aux rebelles, réclamait un retour à la table des négociations, une option rejetée par le président.

Au total, 240 000 policiers et militaires avaient été déployés pour assurer la sécurité du scrutin, dans près de 82 000 bureaux de vote ouverts de 8 heures à 16 heures.

Fuente: http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
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Mon grain de sel (mon analyse)

Message : # 7516Message Darloup »

Bonjour,

Tout d'abord, j'aimerais préciser que j'ai créé ce fil en août 2012 alors que le gouvernement colombien explorait la possibilité de négociations avec les FARC.

C'est un fil bilingue (messages en espagnol ou en français), mais c'est vrai que la presse francophone a tendance à ne s'intéresser qu'aux résultats définitifs (comme des signatures en fanfare avec roulement de tambours et tirs de canons). C'est pourquoi très peu de journaux français se sont intéressés à ces négociations.

Mais j'ai persévéré en vous informant de tout ce qui se passait au fil de ces 4 dernières années car, au final, la vocation de ce forum est d'être une base de données informatives que vous pouvez consulter à tout moment.

Il est intéressant de constater que ce fil est sans doute le fil le plus populaire du forum : à l'heure où j'écris ce message, vous y trouverez 22 pages contenant plus de 520 messages lus près de 40.000 fois !

Ce fil contient un mélange de deux types d'informations : des informations factuelles et des informations subjectives. Tout ceci pour vous permettre une décision en toute connaissance de cause : Connaissez les faits, puis lisez les opinions qui stimuleront votre entendement !

Vous saurez maintenant que le peuple colombien, appelé à voter sur les accords de paix récemment signés entre le gouvernement colombien et les FARC, n'a pas approuvé ces accords de paix.

Je ne vais pas tomber dans le piège d'essayer de vous expliquer pourquoi, après 52 ans de conflit, les colombiens ont rejeté ces accords.

Pour l'instant, tout le monde est en train d'essayer de gagner des points pour essayer d'expliquer l'inexplicable: c'est la faute du Président Santos pour avoir fait trop de concessions aux FARC, c'est la faute de l'ex-Président Uribe pour s'être systématiquement opposé à ces accords de paix, etc... Tout le monde pourrait pinailler ad-infinitum... (et d'ailleurs, c'est actuellement ce que tout le monde fait, en opposant les deux camps et en prétendant "comprendre").

Donc voici mon analyse totalement subjective :

Tout d'abord, ce résultat est une farce. J'aurais écrit la même chose si le "oui" avait gagné... Pourquoi ?

Près de 34 millions de colombiens étaient éligibles pour voter. Au final, le taux d’abstention a été de 62,5% au niveau national (plus de 80% parfois !) et un camp l'a emporté avec un peu plus de 53.000 votes - sur 34 millions !

C'est pathétique !

Donc, au lieu d'opposer les supporters de Santos contre ceux d'Uribe, pourquoi ne pas être prosaïque et essayer de comprendre les véritables raisons de ce vote ? Cela n'a rien à voir avec le fait que Santos a été trop généreux avec les FARC ou que Uribe a été trop dur avec eux...

J'ai passé la journée d'aujourd'hui (lundi) à arpenter Barranquilla (où je vis) en posant des questions aux personnes que j'ai rencontrées. Des passants dans les rues, des chauffeurs de bus/taxis, mes élèves et leurs parents, des commerçants, etc : "Que pensez-vous du résultat du plébiscite" ? "Avez-vous voté" ? "Pourquoi" ? "Voulez-vous la paix" ? etc...

Au final, leurs réponses sont édifiantes. Et je pense que c'est vraiment sur ces réponses que les politiciens devraient plancher...

Voici les trois réponses principales ( en ordre d'importance) pour lesquelles les colombiens que j'ai interviewés n'ont pas voté (qu'ils auraient voté "oui" ou "non") :

1) "Personne n'e s'est proposé pour acheter mon vote". Il est en effet monnaie courante en Colombie que les votes s'achètent. Le prix actuel est d'environ $50.000 pour votre vote... Pas d'achat de vote donc pas de vote...

2) "Mon bureau de vote est beaucoup trop loin de mon domicile. Je ne vais certainement pas prendre un ou deux bus (ils sont rares le dimanche) pour aller voter à 20 kilomètres de chez moi".

3) "Il a plu toute la journée. Je ne vais pas sortir de chez moi !".

Voici les véritables raisons du résultat du plébiscite ! Il faut comprendre les colombiens pour comprendre les résultats !

Bien naturellement, je vous invite à lire ce fil du forum pour comprendre ce qui va/peut se passer prochainement...
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Accord de paix avec les FARC : la Colombie dans l’incertitude après le « non » au référendum

Message : # 7517Message Darloup »

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Des partisans de l’accord de paix, après la victoire du non au référendum, dimanche 2 octobre, à Bogota.


Par Marie Delcas

Une courte majorité de Colombiens a rejeté l’accord de paix négocié avec la guérilla et signé six jours plus tôt.

Contre tous les pronostics, le non à l’accord de paix négocié avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche) a gagné le référendum du dimanche 2 octobre en Colombie. Appelés aux urnes, les Colombiens ont refusé, par une courte majorité (50,2 %), de valider le texte signé entre le gouvernement et les FARC.

Négocié pendant quatre ans à La Havane, le document avait été paraphé six jours plus tôt, à Carthagène des Indes, par le président Juan Manuel Santos et le chef des FARC, Rodrigo Londoño, alias « Timochenko ». Il prétendait mettre fin à un conflit long d’un demi-siècle.

« J’ai honte de mon pays », sanglotait Patricia, 23 ans, dans la fraîcheur du soir. Drapeaux blancs au bout du bras, les partisans du oui, descendus dans la rue pour fêter la victoire, ont écouté les résultats dans un silence consterné. En province, dans les villages martyrisés par les années de guerre, les gens sont rentrés chez eux, apeurés. « Triste jour pour une nation », a résumé sur Twitter le juriste Rodrigo Uprimny.

En début de soirée, un premier message des FARC est tombé, rassurant. La guérilla fait savoir que la paix reste à l’ordre du jour. « Les FARC réitèrent leur disposition à utiliser les mots comme arme pour construire le futur, a déclaré “Timochenko”. Le peuple colombien qui rêve de paix peut compter sur nous. La paix triomphera. » Deux heures plus tard, le président Santos a confirmé, à la télévision, que le cessez-le-feu bilatéral, entré en vigueur le 29 août, n’est pas remis en question. La guerre ne reprendra pas ses droits. « Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix », a-t-il dit, appelant toutes les forces politiques du pays à un grand dialogue national pour « décider du chemin à suivre ».

L’invitation vise l’ancien président Alvaro Uribe (2002-2010), le grand gagnant de la journée. M. Uribe, qui n’a cessé de critiquer les négociations de paix engagées par son successeur, avait en effet pris la tête de la campagne pour le non, en reprochant au gouvernement d’avoir trop cédé à la guérilla et en exigeant une renégociation de l’accord. Les FARC et le gouvernement la jugeaient « impossible ». Le résultat du scrutin change évidemment la donne. « La paix dépend désormais de ce qui sera négocié entre ces ennemis jurés que sont Alvaro Uribe et les FARC », avance Alvaro Forero, un analyste. Sachant que M. Uribe veut envoyer les chefs des FARC en prison, la renégociation s’annonce difficile.

« Grand pacte national »

Paradoxalement, M. Uribe et les FARC demandaient depuis des années, et pour des raisons différentes, une Assemblée constituante. Elle est désormais à l’ordre du jour. M. Uribe rêve de pouvoir se présenter à un troisième mandat, les FARC voudraient inscrire leurs revendications dans la Constitution. « Nous voulons contribuer à un grand pacte national », a déclaré M. Uribe dimanche soir, sans accepter clairement la main tendue par M. Santos.
L’abstention (62,6 %) a été encore plus forte qu’à l’accoutumée. L’ouragan Matthew et les inondations ont compliqué les déplacements sur la côte caraïbe (acquise au oui). Par ailleurs, les partis politiques et les élus n’ont pas mobilisé leurs électeurs comme ils le font quand leurs intérêts personnels sont en jeu. Il faut, dans certaines régions, payer le bus des électeurs pour qu’ils puissent voter.

« Alvaro Uribe a fait une campagne populiste en jouant de la haine des FARC, qui est vive dans le pays, et de la peur du futur », explique M. Forero. L’ex-président a réussi à convaincre une partie des Colombiens que l’accord ouvrait les portes du pouvoir aux FARC. « Il est pourtant cent fois plus probable de voir les FARC devenir néolibérales que de voir le pays voter communiste », ironisait le professeur de philosophie Luis Gama.

La signature de l’accord de paix, le 26 septembre, avait été l’occasion de montrer le soutien inconditionnel de la communauté internationale. « Mais le discours du chef des FARC, qui s’est posé en vainqueur, a probablement joué contre le oui », estime Hector Rincon, un autre analyste. Deux jours avant le scrutin, le pape François a apporté son soutien au président Santos en déclarant qu’il se rendrait en Colombie « une fois l’accord de paix approuvé ». Mais l’Eglise catholique colombienne, elle, avait refusé de se prononcer en faveur du oui. Et les pasteurs évangéliques ont fait campagne pour le non.

Les gestes de bonne volonté des FARC sont arrivés tardivement. Toute la semaine, les commandants de la guérilla ont multiplié les initiatives sur le terrain, pour demander pardon à leurs victimes. Samedi, ils ont détruit 620 kg d’explosifs, en présence de la mission de l’ONU déployée pour superviser le cessez-le-feu et la mise en application des accords. Ils ont publiquement promis de réparer financièrement leurs victimes et de rendre tous les biens mal acquis. Tout cela n’a pas suffi.

Quelle est la valeur juridique de l’accord de La Havane ? Que va-t-il advenir de la mission de l’ONU ? Quelle est la marge de manœuvre du président Santos, fragilisé par cette défaite ? La Colombie entre dans une période d’incertitude. A la veille du scrutin, l’ex-président Cesar Gaviria déclarait : « Alvaro Uribe ne veut pas de cette paix parce que ce n’est pas lui qui l’a négociée ». Reste à souhaiter qu’il puisse en négocier une autre.


Source: http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
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Arranca negociación ‘post-No’

Message : # 7520Message Darloup »

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El presidente Santos durante la reunión con presidentes y representantes de las colectividades políticas.


Por Ariyuri Amarís y Tomás Betín

El Presidente recibió con beneplácito la designación de tres voceros del Centro Democrático para sentarse a discutir y llevar a feliz término el proceso de paz con Farc.

Dos días después del sorprendente aunque tímido triunfo del No sobre el Sí, pareciera encaminado el propósito de diálogo entre el Gobierno y los partidos que apoyaban el proceso de paz con las Farc y la oposición abanderada de la negativa a los acuerdos, con la conformación de equipos de diálogo y hasta propuestas del uribismo para retomar lo pactado en La Habana.

El presidente Juan Manuel Santos, tras sostener reuniones durante la mañana con los presidentes y representantes de las colectividades políticas aliadas al proceso, anunció que para dialogar con la oposición designó al jefe del equipo negociador del Gobierno, Humberto de la Calle; a la canciller María Ángela Holguín y al ministro de Defensa, Luis Carlos Villegas.

En esa declaración al término de la tarde, dijo el jefe de Estado que recibió “con entusiasmo la designación de tres voceros del Centro Democrático”, partido liderado por el expresidente y senador Álvaro Uribe, líder de la campaña del No, “para sentarse a dialogar y llevar a feliz término el proceso de paz”. Esos tres miembros de la oposición, por otra parte, serán Óscar Iván Zuluaga, que fue rival de Santos en las elecciones presidenciales de 2014; su compañero de fórmula para la Vicepresidencia, Carlos Holmes Trujillo y el senador Iván Duque, una de las nuevas figuras del uribismo. De este modo, Santos anunció de paso la ratificación de De la Calle, quien esta mañana puso su cargo a disposición del presidente para no ser “obstáculo para lo que sigue”.

De La Calle, ratificado

El jefe de Estado ratificó a De la Calle como jefe negociador del Ejecutivo, luego de que horas antes de que empezara la cumbre, el líder que desde hace casi cuatro años viene desempeñándose como jefe del equipo de paz, pusiera a disposición ante el presidente su permanencia en el cargo.

De hecho, De la Calle viajó ayer a eso de la 1 de la tarde, junto al comisionado de paz, Sergio Jaramillo, hacia La Habana, a mantener informados a los jefes de las Farc sobre lo que suceda en Colombia, como lo anunció el domingo pasado el primer mandatario.

Sin embargo, el jefe negociador había advertido: "asumo plenamente mi responsabilidad política. En consecuencia, he venido a decirle al presidente que pongo a su disposición mi cargo de jefe de la delegación porque no seré obstáculo para lo que sigue”.

Uribe y Santos...

Reiteró además el mandatario su llamado a la unidad y pidió “dejar atrás las rencillas, los odios y la polarización”, e indicó que “con la voluntad de paz de todas las partes” se podrá “llegar pronto a soluciones satisfactorias para todos”.

En caso de que sea así, consideró, “el país saldría ganando y el proceso terminaría fortalecido”.

Los del Sí

De la Calle es abogado de la Universidad de Caldas, fue vicepresidente de la República en el gobierno de Ernesto Samper y posteriormente renunció a causa del Proceso 8000. Desde hace casi cuatro años es el abanderado del proceso de paz con las Farc. Es además poeta, columnista y escritor. Ha sido diplomático en varias oportunidades, tiene una firma de abogados que compartía con su hijo José Miguel de La Calle, quien fue Superintendente de Industria y Comercio hasta 2012.

Holguín es una politóloga experta en relaciones internacionales, fue secretaria general de la Cancillería y viceministra de Exteriores durante el Gobierno de Ernesto Samper, embajadora de Colombia ante Venezuela, embajadora de Colombia ante las Naciones Unidas y representante de Colombia ante la Corporación Andina de Fomento durante el gobierno de Uribe.

Villegas es abogado y economista de la Universidad Javeriana, con un Máster en Administración Pública de la Universidad de París, ha sido consejero económico de la embajada Colombiana en París, gobernador de Risaralda, senador, viceministro de Relaciones Exteriores, presidente de la Andi y embajador de Colombia ante los Estados Unidos.

Los del No

Zuluaga es economista, fue ministro de Hacienda en el segundo período de Uribe, ha sido concejal y alcalde de Pensilvania (Caldas), dirigente empresarial y gremial, senador de la República, cofundador del Partido de la U y candidato a la Presidencia.

Trujillo es abogado de la Universidad del Cauca, diplomático, profesor universitario, constituyente de 1991 y ex candidato a la vicepresidencia. Tiene una especialización en derecho penal y criminología y tiene una maestría en negocios internacionales de la Universidad Sofía de Tokio, que realizó mientras era diplomático en Japón.

Duque es abogado, se desempeñó como jefe de la División de Cultura, Creatividad y Solidaridad en el Banco Interamericano de Desarrollo, ha sido consejero principal por Colombia ante el BID y asesor del Ministerio de Hacienda y Crédito Público, consultor de la Corporación Andina de Fomento y senador de la República.

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/santos ... -no-290450
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Claves en los discursos de Uribe y Santos

Message : # 7521Message Darloup »

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Senador Álvaro Uribe, líder del Centro Democrático; El presidente Juan Manuel Santos, durante la alocución del pasado domingo desde la Casa de Nariño.


Por Alianza El Heraldo - Universidad del Norte - Misión Caribe

Las intervenciones del presidente Juan Manuel Santos y del senador Álvaro Uribe, tras conocerse los resultados del plebiscito, fueron esperados con expectativa por la ciudadanía. Aquí dos analistas dan sus impresiones.

El resultado fue inesperado para el CD

Pasada la tempestad, léase conocido el resultado del plebiscito, viene la calma. Con ella los análisis, algunos fríos, otros aún apasionados, que pretenden dar explicación de lo sucedido y de lo que vendrá. Para ello, nada mejor que aproximar una lectura de las declaraciones hechas, pocas horas después de conocerse el resultado final del plebiscito, por el expresidente y senador Álvaro Uribe Vélez, quien desde el inicio de los diálogos, incluso a los que no se tuvo acceso, se mostró en abierta contradicción. Y se erigió como el máximo promotor del No. Algunos apartes de su corto discurso, dadas las circunstancias, nos servirán para el efecto.

¿Por qué fue tan corto el mensaje? ¿Por qué no lo hizo inmediatamente después de conocido el resultado? De poder hacerse, ¿qué rescatar, para el proceso, de su declaración? Sea lo primero detenernos en las declaraciones que desde La Habana, Rodrigo Londoño pronunciará con antelación: “… las Farc-EP, mantienen su voluntad de paz y reiteran su disposición de usar solamente la palabra como arma de construcción hacia el futuro”. Señalo esto pues considero que las declaraciones de Londoño, junto con las del mismo Santos, fueron las que motivaron, en alguna medida, el contenido de su discurso. En segundo lugar, señalar que la brevedad del mensaje -apenas 601 palabras organizadas en diez párrafos- obedece, principalmente, a la inexistencia de un ‘plan B’. No había tal plan, porque el resultado observado era inesperado. Como lo fue también para los promotores del SI.

Leamos algunos apartes de su intervención:

“… Compatriotas, el sentimiento de los colombianos que votaron por el Sí, de quienes se abstuvieron y los sentimientos y razones de los que votamos por el No tienen un elemento común, todos queremos la paz, ninguno quiere la violencia…” Puede interpretarse lo anterior como un desmarque de aquellos que colocan al Centro Democrático como el partido que prefiere las armas a las urnas y las balas a los votos. Del mismo modo, es un sí a la paz y un no rotundo al contenido de los acuerdos.

El apartado del discurso que hace referencia a que no haya violencia, y la mención al gran pacto nacional, es una respuesta a la declaración de Rodrigo Londoño, quien antes, desde La Habana, había manifestado la decisión y voluntad de las Farc-EP de no utilizar un arma distinta a la palabra como medio para la finalización del conflicto. Es, del mismo modo, un mensaje, al mensaje del presidente Santos, que señala que la decisión de mantener el cese bilateral al fuego se mantendrá. Y, es también una respuesta a la invitación que hacen el presidente Santos y Rodrigo Londoño a todas las fuerzas políticas del país para que se escuchen y abran espacios que contribuyan a esclarecer el enrarecido escenario ‘posplebiscito’. No esperado por nadie.

Ratifica lo anterior con otro apartado de su discurso cuando señala que: “…Pedimos una reflexión a la comunidad internacional, queremos contribuir a un acuerdo nacional, que nos escuchen las razones, sabemos que nuestros compatriotas del Sí al recibir el mensaje de nuestra buena voluntad, nos escucharán y los escucharemos, pedimos lo mismo al Gobierno, a los negociadores y la comunidad internacional…”

En su intervención, el senador Uribe hace alusión directa a la inconformidad con el contenido de los acuerdos. En particular a los temas relacionados con la justicia especial para la paz y la participación política. Sin que sean los únicos peros que el Centro Democrático colocó al acuerdo final.

Finalmente, cabe resaltar el mensaje que dirige a la comunidad internacional y a los inversores cuando habla de las dificultades económicas por las que atraviesa el país. Señala el senador Uribe que en materia económica es difícil imaginar una situación peor a la actual. Que la inversión está en riesgo no por la existencia del conflicto sino por el alto endeudamiento público. Que la reforma tributaria estructural no se haría para financiar el costo del posconflicto sino por el agotamiento de las finanzas públicas del Estado. Es un mensaje directo al Gobierno y al Congreso, del cual él hace parte, para que con o sin conflicto se tomen decisiones que den confianza al inversionista nacional o internacional cuando señala: “... Pedimos encarecidamente al Gobierno y al Congreso decisiones de severa austeridad y promoción efectiva de la confianza privada para garantizar el compromiso con la inversión social…”.

Arrancó recordando que es el Presidente

El presidente inició su intervención recordando que es el Jefe de Estado y como tal, “garante de la estabilidad de la nación”. Esta introducción refleja un interés inicial del ejecutivo en reiterar que pese a la cuestionada legitimidad del acuerdo de paz que supone la victoria del No, sigue siendo el líder de la nación.

Seguidamente, al mencionar que garantizará la estabilidad, centra su interés en la seguridad, que es un componente clave del clima emocional ante esta coyuntura. En este mismo sentido, asegura que “el cese al fuego bilateral y definitivo sigue vigente”, afirmación que desvela la idea que el gobierno y las Farc mantienen la voluntad política de buscar rutas hacia la paz, y a su vez, deja la sensación de hablar a nombre de las dos partes.

Posteriormente, desde un marcado corte constructivista, introduce temas vinculados a la búsqueda de la paz, como la escucha de las personas que votaron por el sí y los que votaron por el no. Asegurando que todos sin excepción quieren la paz; sin embargo, no mencionó explícitamente aquellos que no votaron, cuyo porcentaje es considerable.

Finalmente, el presidente cierra su discurso afirmando que no se rendirá porque “ese es el camino para dejarle un mejor país a nuestros hijos”, de este modo, proyecta una imagen altruista y reitera que es el líder del proceso paz.

Algunos temas a resaltar como subyacentes en el discurso del presidente, son: primero, que la necesidad de recordar que es el jefe de Estado evidencia que el resultado del plebiscito descentra el acuerdo de paz del Gobierno. Ello implica que el gobierno entabla un pulso político con sectores y actores políticos que antes no estaban incluidos en el proceso de paz.

El segundo tema a destacar es que ante la incertidumbre que se experimenta como resultado del plebiscito, el Presidente evita un lenguaje polarizante y mantiene un tono moderado. Aunque a excepción de la seguridad, no hizo mención a otros aspectos que pueden contribuir a una atmósfera emocional positiva, como la confianza institucional.

El tercer tema a reflexionar en este nuevo escenario es la delimitación de actores a incluir en la búsqueda de la paz con las Farc, resultaría desacertado no aprovechar la oportunidad para considerar las percepciones de individuos y colectivos que se mantuvieron al margen de la votación para el plebiscito. El papel de las personas no combatientes es fundamental para fomentar salidas constructivas de los conflictos y sin su rol activo, tampoco se puede promover una reconciliación social, que es imprescindible sentar bases de una sostenibilidad pacífica del postconflicto. La reconciliación social va más allá de los tratados con los actores implicados en el conflicto, para trascender a la trasformación de ideas, valores, emociones y actitudes que alimentan el uso de la violencia para afrontar los conflictos que a su vez, son inherentes a la condición humana.

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/claves ... tos-290463
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Una sociedad partida

Message : # 7524Message Darloup »

Por Cecilia López Montaño

Independientemente de que ganara el No por escasos votos, lo realmente grave es que Colombia es un país partido en dos. Peor aún, que hasta ahora esas dos fracciones de nuestro país han tenido posturas irreconciliables. Si la posibilidad de iniciar un proceso de paz buscado durante décadas no fue un motivo de unión sino precisamente de división profunda, no se ve claramente qué podría unirnos para ser realmente una sociedad viable.

Estamos en manos de unos líderes, no solo políticos sino en todas las esferas, que nos llevaron a esta situación en donde nos engañamos unos a otros, donde el odio y la incapacidad de diálogo predomina entre todos. Ahora es el tiempo de la ciudadanía situada en uno u otro lado, porque seremos nosotros, nuestros hijos y nietos los que viviremos las consecuencias de que no se tiendan puentes para acabar con este conflicto armado que produjo tantas víctimas, tantos desplazados y sobre todo, tanta indiferencia de quienes no lograron poner a las víctimas por encima de sus intereses personales. Los resultados del domingo anterior muestran no solo la polarización entre el Sí y el No, sino la profunda grieta que hay entre el país económico, en el centro, y el resto, el país de la periferia.

Los ciudadanos de uno y otro lado debemos retomar la paz, no como una campaña política, como desgraciadamente sucedió con el plebiscito, sino como el derecho humano innegociable de vivir en paz. Fuimos tibios los del Sí y arrogantes los del No. Y con esas dos actitudes, la ciudadanía ha perdido la oportunidad de su vida para acabar con esa política que tanto daño le ha causado a la sociedad colombiana.

Pero estamos a tiempo. Si falla la sensatez de quienes tienen el mando en el país, los ciudadanos de los dos bandos debemos actuar. Ya Santos no cayó en la trampa de dejar sus deberes como Presidente elegido democráticamente, como lo sugirieron algunos de los del No; las Farc, han reiterado su voluntad de continuar el proceso. Solo falta ver si el Centro Democrático, especialmente su líder único, el expresidente Álvaro Uribe Vélez, tiene la grandeza de sentarse a conversar y cumplir su promesa de hacerlo. El No, no esperaba este resultado y estaba acostumbrado a atacar y ahora tiene que demostrar que la paz sí es realmente su objetivo y está dispuesto a sentarse a dialogar. Si esto no sucede, los ciudadanos de este país, todos, tenemos que demostrar que la paz sí es nuestro mayor deseo y que estamos dispuestos a lograrla con acuerdos sensatos entre las partes. La paz no es un tema político, es un derecho ciudadano.

Una gran y dura lección es la profunda debilidad de nuestra democracia: 2/3 de su población se abstiene de participar. Y un mensaje para la Región Caribe: ¿Les vamos a dejar las decisiones del país solo a los paisas? Porque Antioquia fue definitivo en el triunfo del No. Crisis de liderazgo en nuestra Región y un erróneo concepto del voto.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ida-290309
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Más allá de un ‘Sí’ y un ‘No’

Message : # 7522Message Darloup »

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Aspecto de la reunión.


Es una buena noticia la apartente voluntad del Gobierno y el Centro Democrático de buscar una salida al atolladero causado por el rechazo al Acuerdo de paz con las Farc. La situación exige altura de miras y celeridad.

Un día después del trinfo del ‘No’ en el plebiscito sobre el acuerdo con las Farc, los analistas seguían buscando las razones de ese resultado que deja a Colombia ante un escenario de incertidumbre. Elementos de toda índole entran en el coctel interpretativo de los expertos: los efectos del huracán ‘Matthew’, la elevada abstención, la eficacia de la campaña uribista, la falta de movilización de los partidos políticos que apoyaban al presidente Santos en su proyecto, el repudio de muchos ciudadanos a las Farc...

Conocer las causas de un resultado que cogió con el pie cambiado a todas las empresas encuestadoras tiene, sin duda, un elevado valor para el conocimiento de nuestros comportamientos políticos. Máxime cuando lo que estaba en juego en la consulta popular era un asunto de singular trascendencia para nuestro futuro.

En este momento, sin embargo, consideramos más apremiante detenernos en el país que queda tras el plebiscito y colaborar en todos los esfuerzos necesarios para que el trabajo desarrollado durante seis años no se vaya a la basura.

El resultado de la consulta del domingo fue muy ajustado. El ‘No’ ganó con el 50,2% de los votos, frente al 49,8% del ‘Sí’. Es cierto que la campaña en favor del acuerdo con las Farc disponía de muchos más recursos oficiales que sus adversarios, lo cual, indudablemente, da más méritos a la victoria de estos últimos. Pero, más allá de las reflexiones que se puedan hacer al respecto, el hecho es que el país quedó dividido prácticamente por la mitad entre los ciudadanos que ejercieron su derecho de voto (el 37,5% del censo).

Ahora bien: este resultado solo arroja un cuadro de trazo grueso sobre lo sucedido, por la sencilla razón de que el plebiscito solo admitía por respuesta un ‘Sí’ o un ‘No’ sin matices. Estamos convencidos de que la sociedad es mucho más compleja y más abierta a consensos de lo que sugiere ese retrato binario.

Que el Gobierno y el Centro Democrático hayan designado ya sendas delegaciones para buscar una salida al atolladero constituye una buena noticia. En medio de la tormenta causada por el rechazo al Acuerdo con las Farc, alivia saber que, al menos en el plano retórico, existe una voluntad compartida de avanzar hacia la pacificación del país.

Lo que está por ver es cómo se podrán conciliar las posiciones de las partes hasta ahora enfrentadas. Puntos como la aplicación de la justicia a la guerrilla, la participación de los desmovilizados en la vida política o la economía aparecen entre los más espinosos.

A su vez, las Farc deben asumir que el escenario de juego cambió el pasado domingo con el rechazo al Acuerdo de La Habana. Y actuar con inteligencia, y también con humildad, si lo que quieren es que el alcance de ese cambio los afecte en el menor grado posible.

Fuente: http://www.elheraldo.co/editorial/mas-a ... -no-290498
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Mi proceso de paz

Message : # 7525Message Darloup »

Por Alberto Martínez

Nadie lo esperaba.

Ni el presidente Juan Manuel Santos, que aparentemente hizo todo lo que a un demócrata auténtico le competía; ni los ciudadanos que concurrimos a las urnas a votar por el Sí, creyendo que la apuesta por un país en paz iba a ser superior a las tensiones partidistas; ni las víctimas, que habiendo perdonado a sus victimarios y empezado a abrazar la reconciliación, preguntan hoy por qué hubo más dureza en los corazones que no han sangrado como ellos con el conflicto.

El resultado sorprendió a los miembros de la comunidad internacional, que después de pintar con los colores de nuestra bandera sus palacios de gobierno, no entendieron por qué nos dividió una causa tan noble.

El balance ni siquiera estaba en la agenda de los promotores del No que, a juzgar por las reacciones de las últimas horas, probablemente no aguardaban que su posición se impusiera sobre la otra para no tener que recoger el discurso de la resistencia y no les colgaran los muertos que, de revivirse la confrontación, seguiría provocando la guerra.

Por eso la incertidumbre, que además de las caras largas de la Casa de Nariño, provoca debates irreconciliables a la hora del desayuno.

En el escenario de las probabilidades nuestros dirigentes deberán buscar salidas creativas, y seguramente las encontrarán, para sobreponer al país, con la integración de todas las posiciones posibles, a esta interinidad institucional que hoy tiene la esperanza. Pues, independientemente de que el No haya ganado y que el Sí haya estado muy cerca, lo cierto es que el margen que los distancia lo que muestra es una nación que cree en el proceso y otra que tiene serias reservas.

Eso, sin embargo, no resuelve la otra tensión que ha anidado en la relación de los colombianos.

Este debate, que va resultando inmarcesible, nos dejó fisuras muy pronfundas

.Los tonos que adquirió la discusión en las redes sociales y mirándonos a los ojos, volvió irreconciliables inclusive las diferencias en casa. Es increíble que aún en las familias donde la guerra pasó sin dejar huellas, padres, hijos, sobrinos, estén trenzados hoy en una disputa blindada por odios ajenos.

Lo primero que debemos hacer es desarmar nuestra actitud y deponer el ánimo belicoso que nos previene frente a las concepciones de los otros.

No se trata de renunciar a nuestras posturas o someter la de los vecinos, como no lo hicieron, por ejemplo, los irlandeses. Después del conflicto interétnico que duró más de 30 años, unionistas protestantes y católicos republicanos mantuvieron sus diferencias no obstante a la firma del llamado Acuerdo de Viernes Santo de 1998. Pero decidieron no seguir matándose; ni con las balas ni con la palabra.

Asumieron, a la sazón de lo que deberíamos hacer nosotros, que el punto de vista que no compartían era la posibilidad que les brindaba su interlocutor de ocasión para ver la vida de otra manera.

Hoy emulo el ejemplo y despojo mi corazón de prevenciones. En este, mi proceso de paz, ofrezco disculpas a quienes haya podido ofender con el tono de mis escritos y recibo las dispensas por los indultos que recibí de vuelta. Y estrecho la mano de mis contradictores como el comienzo de un gran abrazo sincero y definitivo.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... paz-290311
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¿Nuestro Brexit?: Camino a la incertidumbre

Message : # 7523Message Darloup »

Por Jairo Parada

Cuando el pasado domingo salí a votar, caminando bajo la lluvia, observé que no había ni transporte urbano ni los tradicionales buses que traían electores de otros barrios a mi puesto electoral. Ello me dejó un sabor preocupante y confirmó mis temores de que la capacidad de los partidos de gobierno (La U, Liberal, Conservador y Cambio Radical) es buena para elegir sus concejales, diputados y senadores, así como alcaldes y gobernadores, pero absolutamente incapaz para movilizar a sus electores ante temas tan trascendentes como los acuerdos de La Habana. La abstención en la Costa fue del 75%, y aunque se ganó con el Sí, no se le puede echar la culpa al huracán. Se repite el escenario de la pasada primera vuelta presidencial, donde gracias a la movilización de los sectores sociales y la izquierda en la segunda vuelta, con el apoyo de la Costa, pudo Santos llegar a la presidencia.

El ganador de la jornada fue el Centro Democrático, el cual, sin los recursos propagandísticos, con el uso de las redes, y el tesón de su campaña, derrotó a la maquinaria oficial, en alianza con los sectores conservadores y religiosos del país. Toca ver ahora qué hacen, pues el camino depende de lo que decidan las Farc, pues no queda clara la ruta bajo esta incertidumbre. El perdedor fue el Gobierno y toda la parafernalia montada en Cartagena. ¿Qué pensará la comunidad internacional de un país que niega un acuerdo de paz? ¿Estará la dirigencia de las Farc dispuesta a irse a la cárcel, y que su partido político no tenga tantas ventajas? A pesar de que han manifestado seguir firmes con su voluntad de paz, nadie sabe si aceptarán las condiciones del uribismo. Asimismo, el camino de negociaciones con el ELN se vuelve bien difícil con un gobierno que acaba de perder el respaldo de la mayoría del pueblo colombiano.

Las zonas del conflicto en la Costa Caribe y el Pacífico votaron por la paz, pero la zona Andina votó en contra. Piden una renegociación más dura con las Farc, y nadie sabe si eso es posible.

Los cambios institucionales en una sociedad nos enseñan la teoría del ajuste institucional, no se pueden llevar a cabo con una sociedad tan fracturada. Si la mitad de los colombianos no quiere el acuerdo, ya no es posible seguir con lo mismo. El Gobierno ha manifestado que se mantendrá firme con el proceso de paz, pero el Centro Democrático prácticamente ha planteado la necesidad de aceptar la negociación bajo sus presupuestos muy conservadores, con muchas generalidades. Por ahora, el Gobierno mantendrá el cese bilateral, lo cual es positivo. Sin duda, hemos entrado en un camino de incertidumbre. Con una economía desacelerada, y un Gobierno desprestigiado que tiene que hacer una reforma tributaria inminente, el escenario es bien confuso. Toca seguir analizando el escenario con calma, y que entendamos que mucho está en juego, para decidir qué hacer. Ninguna de las partes parece querer precipitarse a cualquier decisión prematura. La paz está en vilo. Hemos saltado al vacío y a la incertidumbre. Ahora nadie sabe qué pasará.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... bre-290306
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Santos prorroga del cese al fuego bilateral hasta el 31 de octubre

Message : # 7530Message Darloup »

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El presidente Juan Manuel Santos en su alocución del martes en la noche.


Por Jorge Luis Cantillo Barrios

El presidente hizo un llamado a buscar soluciones prontas para continuar en la búsqueda de la paz. El secretariado de las Farc reaccionó preguntando si esto era un ultimátum.

En una alocución sorpresiva desde la casa de Nariño, el presidente Juan Manuel Santos anunció que el cese al fuego bilateral y definitivo iría hasta el 31 de octubre.

“Se decretó que el cese bilateral y definitivo hasta el 31 de octubre y espero que, a ese momento, podamos concretar los acuerdos que nos permitan solucionar este conflicto”, afirmó el presidente.

El pasado 26 de agosto por medio del Decreto 386 y a la luz del culminado proceso con las Farc en La Habana que dio como resultado el Acuerdo Final para la construcción de una paz estable y duradera, el presidente Santos ordenó a toda la Fuerza Pública detener todas las hostilidades y operativos contra esta guerrilla. Sin embargo, dicho decreto solo tenía vigencia hasta que el acuerdo fuera refrendado positivamente mediante el plebiscito por la paz.

Así lo estipulaba la Directiva No. 17 de 2016 expedida por el Ministerio de Defensa, en la cual se determinaban los lineamientos del cese al fuego bilateral y definitivo, hasta el día 2 de octubre.

El Ministerio de Defensa, por medio de un comunicado, precisó que “dados los resultados ya conocidos, y para efectos de seguridad jurídica, se hizo necesario expedir la Directiva No. 27 de 2016”, que establece el plazo del cese hasta el 31 de octubre, el cual puede ser prorrogado de acuerdo con la necesidad.

En su alocución, Santos dijo que se había reunido con varios sectores de los gremios empresariales e iglesias cristianas promotoras del No para escuchar sus propuestas.

“El tiempo es muy importante, no podemos prolongar este proceso y este diálogo por mucho tiempo porque estamos en una zona gris que es muy peligroso y muy riesgoso porque puede echar al traste todo el proceso”, dijo Santos.

El presidente celebró que para este mismo fin se reuniría hoy con los expresidentes Andrés Pastrana y Álvaro Uribe en la Casa de Nariño.

¿Volvemos a la guerra?

La reacción de las Farc no se hizo esperar y por medio de mensajes en Twitter los miembros de su secretariado enviaron mensajes a sus tropas para que empezaran el repliegue a “zonas seguras”.

El primero en reaccionar fue el comandante en jefe de las Farc, Rodrigo Londoño Echeverri, alias Timochenko, quien le preguntó a Santos: “Juan Manuel Santos anuncia que el cese al Fuego con las Farc-Ep va hasta el 31 de octubre ¿De ahí para adelante continúa la guerra?”.

Su trino recibió una respuesta inmediata de alias Carlos Antonio Lozada, jefe por la guerrilla de la subcomisión del fin del conflicto. “¿Ultimátum?”.

Por su parte, ‘Pastor Alape’ afirmó: “Todas nuestras unidades deben empezar a moverse a posiciones seguras para evitar provocaciones”.

Lo cual matizó en otro trino: “Ubicación de nuestras unidades a sitios seguros es para evitar provocaciones de quienes se oponen al acuerdo de paz, pero #LaPazNoSeDetiene”.

Ricardo Téllez, alias Rodrigo Granda también se sumó a los mensajes afirmando que “no es sabio hacer sonar tambores y clarines de guerra para provocar la nueva danza de la muerte. No hay otro camino q la paz defendámosla”.

El anuncio de Santos pone la primera fecha límite a los promotores del No para que aporten a la renegociación con las Farc las cuales ya han sostenido que consideran lo pactado en el Acuerdo Final como algo inmodificable.

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/santos ... bre-290718
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10 preguntas sobre el futuro del proceso de paz

Message : # 7531Message Darloup »

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Juan Manuel Santos y ‘Timochenko’ firmando el acuerdo de paz en Cartagena.


Por Jorge Cantillo Barrios

EL HERALDO preguntó a expertos las principales dudas a raíz del limbo jurídico y político que se desató una vez conocidos los resultados de las urnas.

¿Cuáles son las posiciones de las partes después de ganar el No?

El primero en pronunciarse fue le presidente Juan Manuel Santos, quien llamó a “todas las fuerzas políticas” a un gran “pacto nacional” para avanzar a la consecución de la paz, además mantuvo el cese al fuego bilateral. Las Farc reafirmaron su voluntad de paz y de mantener el cese al fuego pero reiteraron que lo pactado en el Acuerdo Final es inmodificable. El uribismo por su parte expresó su voluntad de ser parte del “pacto nacional” y le garantizaron a las Farc “protección” para continuar negociando. En el Congreso Uribe propuso una ley de amnistía para los guerrilleros rasos y una ley de “alivio judicial” para los militares.

¿Por qué Uribe es ahora la tercera parte de la negociación?

El expresidente Álvaro Uribe se convirtió en la tercera parte de la negociación por ser el líder de la oposición al Gobierno Santos. Y, en ese sentido, representa al 50,21% de los que no están de acuerdo con el contenido de los acuerdos. Su legitimidad se deriva de los 6.431.376 votos obtenidos por el No. Considero que dado el resultado, lo democrático es permitir que quien lideró el No se incluya como otro actor legítimo para la renegociación de los acuerdos.

Carlos Guzmán, doctor en Ciencia Política y docente Uninorte


¿Cuales fueron las otras fuerzas que impulsaron el No?

De acuerdo con el Consejo Nacional Electoral a nivel nacional se inscribieron 16 comités promotores del No, entre los que destacan figuras de la academia como Jaime Castro y miembros de sectores religiosos como el representante legal de Marido y Mujer, Javier Suárez Pascagaza. Además, las figuras del expresidente Andrés Pastrana y la excandidata presidencial Marta Lucía Ramírez también fueron reconocibles por llevar la vocería del No dentro del Partido Conservador. Otro actor político importante fue el exprocurador general, Alejandro Ordóñez, quien se sumó una vez fue separado de su cargo por el Consejo De Estado.

¿Podría Santos implementar el Acuerdo Final tal cual está?

Eso lo podía haber hecho si lo hubiera previsto anteriormente. El sometió esos acuerdos a un Acto Legislativo 01 de 2016 y ahí dijo que esos acuerdos serían acuerdos especiales de conformidad con los protocolos de Ginebra, que haría parte del bloque de constitucionalidad, pero ese mismo Acto Legislativo en su artículo quinto dijo que no entraba en vigor nada de ello hasta que se diera una refrendación popular e incluso se señaló que sería un plebiscito. Esa fue una condición que tanto gobierno como guerrilla se impusieron y ahora ni política ni jurídicamente pueden entrar a desconocerlo. No se podría llevar ningún proyecto de Ley en este momento porque quedaron supeditados a que ese Acto Legislativo entrara en vigor y no lo está porque la respuesta al plebiscito fue No.

Jaime Arrubla, exmagistrado de la Corte Suprema de Justicia


¿Santos podría retocar el Acuerdo y aprobarlos sin otro plebiscito?

De acuerdo a la sentencia de la Corte Constitucional la decisión de los colombianos vincula de manera exclusiva al presidente, por esta razón Santos no podría presentar al Congreso este acuerdo para efectos de implementación. Eso no impide que si el acuerdo es modificado sí pueda hacerlo sin recurrir a la aprobación del pueblo. Esta situación es posible porque el presidente como máxima autoridad administrativamente entre sus funciones constitucionales la de mantener el orden público. Esta función lo faculta para la subscripción de acuerdos de paz.

Viridiana Molinares, constitucionalista y docente Uninorte


¿Es inmodificable el acuerdo a la luz del derecho internacional?

Ese acuerdo como tal murió el domingo. Ahora se va a hablar de la expectativa de un nuevo acuerdo. Las partes podrían ponerse de acuerdo sobre la base de lo firmado, pero en la práctica eso sería un nuevo pacto. El Acuerdo Final suscrito en La Habana sí tiene validez jurídica, como lo señaló ‘Timochenko’, pero en el sentido de que respetó todos los protocolos y estándares del derecho internacional y lo consignado en los convenios de Ginebra. Pero, la implementación partía de la premisa de la refrendación, que fue una de las reglas del juego establecidas, por lo tanto políticamente es inviable. Cabe recordar que para llegar a este acuerdo se tomó dos años en fase acercamiento y cuatro de negociación.

Javier Tous, experto en Derecho Internacional


¿Qué tan cerca estamos de una Asamblea Nacional Constituyente?

Sería el instrumento más adecuado para refrendar lo que se termine acordando con las Farc y para hacer otras grandes reformas institucionales como la de la justicia o el régimen territorial. Pero la convocatoria de una constituyente es dispendiosa porque requiere primero de una ley de dos votaciones, para aprobar la ley y elegir los constituyentes. Entonces, como el Gobierno Santos ya está prácticamente terminado, dirá que no tiene tiempo de cumplir ese proceso relativamente complejo. Pienso que la Constituyente va ser tema de la venidera campaña presidencial, ellos van a mover el tema en uno u otro sentido entonces creo que sería más bien gestión de los comienzos del nuevo Gobierno.

Jaime Castro, abogado constitucionalista


¿Qué responsabilidad política tienen los partidos del Sí?

Si tuviésemos que evaluar la responsabilidad política de los partidos políticos promotores del Si, su evaluación sería negativa, y deberían asumir toda la responsabilidad de los resultados obtenidos el pasado domingo, por cuanto estos tenían la responsabilidad de sacar adelante, la política más importante de este gobierno. No obstante, esto no significa, que no estén legitimados para seguir buscando en el campo de lo político, la mejor salida para finalizar con éxito, el proceso de negociación con las Farc.

Ángel Tuirán Sarmiento, master en Derecho Administrativo y docente Uninorte


¿Cuál será el papel del Congreso en el “pacto nacional” del ‘post-no’?

Será gigante, porque la manera de desempantanar el proceso de paz es con un gran acuerdo nacional y eso solo puede concretarse con normas expedidas por el Congreso. Pero, al no ganar el Sí, ya no se puede implementar el mecanismo ‘fast track’. Entonces el Congreso retoma absolutamente todas las facultades para que a través de un acuerdo político este pueda ser implementado en la medida de que se logre hacer dicho acuerdo político.

Luis Fernando Velasco, senador liberal


¿Cuáles serían ser los tiempos jurídicos y políticos de la renegociación?

En sentido estricto, los tiempos los marca el inicio de la campaña presidencial y eso sucedería en el segundo semestre del próximo año. Lo que debe tenerse en cuenta es que el Centro Democrático no va a impulsar este proceso –porque es de Santos–, van a esperar hasta el 2018, ya que en este momento tienen ventaja en la carrera presidencial y le van a apuntar a ser ellos quienes finalicen el conflicto –por vía negociada– y en este sentido, Las Farc harán todo lo posible por mantener el cese al fuego, ya que durante la fase final de la negociación, lograron acumular un importante capital político que no van a desperdiciar volviendo a la guerra, pero en caso de retorno a la actividad armada, lo harán de forma pasiva-defensiva, esperando el desenlace de las elecciones presidenciales de 2018, con el fin de retomar o iniciar una nueva negociación, teniendo como base lo ya acordado.

Luis Fernando Trejos, doctor en Estudios Americanos


Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/10-pre ... paz-290795
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Huracán electoral

Message : # 7532Message Darloup »

Por Tatiana Dangong

En medio de la conmoción nacional que ha dejado a un país polarizado, enemistado y divido, con una incertidumbre inmensa que aún no termina y que se ha generado por la ausencia de una contrapropuesta seria y correcta por parte del No representado por el uribismo, quedan sinsabores poselectorales que no se pueden dejar pasar. Al Caribe colombiano no solo lo excluyeron de la formulación del Acuerdo Final, que fue definido por líderes del centro del país desde su concepción bogotana de Colombia, sino que además les importó poco que sus ciudadanos, quienes enfrentaban una tremenda calamidad pública por el fenómeno natural del huracán Matthew, no pudieran votar el plebiscito aprobatorio del Acuerdo.

La cifras de abstención lo dicen todo. En el departamento de Magdalena y en Atlántico solo votaron el 24% de los ciudadanos habilitados, en Bolívar solo el 23% y en La Guajira el 19%. Pensarían algunos que fue un acto de apatía política o flojera electoral, pero las noticias locales y el desastre natural provocado demuestran otra cosa. El domingo, día de jornada electoral, el Consejo Departamental de Gestión de Riesgo de Desastres declaró calamidad en el Magdalena por el número de personas damnificadas en seis municipios del departamento y en Santa Marta, el cual ascendía a 73.000 personas. En Sucre alrededor de 400 familias resultaron damnificadas por las inundaciones, en la Alta Guajira se tuvieron que cancelar la jornada electoral en 15 puestos de votación donde podían votar 31.000 ciudadanos, y ni hablar de las emergencias de Barranquilla y Puerto Colombia que impidieron la normalidad de la jornada electoral a muchos de sus ciudadanos.

¿Dónde quedó entonces el voto del Caribe colombiano? Ignorado por las autoridades electorales, por el Gobierno y por la oposición, a la cual fue la que más le resultó conveniente la escasísima participación de la región en las votaciones. El voto es la máxima exteriorización de la voluntad ciudadana dentro de la democracia, su principal herramienta de participación y de control, y en Colombia toda una región se vio gravemente afectada por un fenómeno natural el pasado domingo, y como si no importara la agenda del proceso de paz ahora se define sin tener en cuenta la verdadera voluntad del sur del país. Miles de ciudadanos no pudieron votar, quisieran hacerlo o no, en el plebiscito porque sus puestos de votación estaban inundados, sus casas en peligro y las vías de acceso parecían ríos tomándose las calles de los municipios. Ganara el Sí o el No, lo cierto es que una decisión “popular” donde no se tuvo en cuenta la imposibilidad de votar de miles de ciudadanos, no puede ser legítima a la luz de una democracia moderna. No se puede seguir relegando al Caribe de decisiones que afectan de manera significativa a la región, y menos aún, privar a sus ciudadanos de sus derecho efectivo a votar.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ral-290664
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Pero no le creemos nada

Message : # 7533Message Darloup »

Por Alvaro de la Espriella

Ha ganado el ‘No’ porque no triunfó la lógica, la simple y elemental lógica formal. O porque la gente se hartó, o se terminó de intoxicar, o decidió que más muertos, secuestros y extorsiones no conducen a ningún paraíso de vida, o no porque creyeron que para la vida de las futuras generaciones era mejor ensayar ahora, intentarlo, antes que hundirnos en la incertidumbre, la amargura, ese desconcierto que produce la ceguera mental cuando se deja arrastrar por las pasiones y deja invalido el razonamiento ecuánime.

Pero la gente no le creyó ni le cree ni le va a creer a la Farc nada de lo que dijeron antes, ni en sus discursos, ni en sus promesas, ni en sus determinaciones, ni en sus compromisos con la comisión negociadora del Gobierno, ni el perdón público que piden cada vez que se les antoja, ni en su perdón público a las víctimas. La opinión pública, todo los que se acercaron a depositar el ‘Si’ o ‘No’ nunca podrán asimilar que unos criminales completos en el término semántico más exacto, puedan de la noche a la mañana volverse buenos, apacibles, acondutados, tiernos, serviles, obedientes, sumisos, generosos, sinceros y arrepentidos. No; la condición humana no acepta evoluciones tan rápidas, porque la naturaleza le impone antes un ejercicio de raciocinio, de arrepentimiento, de exorcismo, si se quiere de una valentía extra para integrarse a la vida común.

Los que públicamente votamos por el ‘Si’, o quienes si le apuntamos a la esperanza, le creímos a un Gobierno que se la jugó entre las incertidumbres del destino al grupo ganador, sin importarnos Santos o Uribe porque de ninguno de ellos es la iniciación de la paz. Creímos en Humberto De la Calle. serio, ponderado y coherente, en un Jaramillo o Mora o Naranjo que representan la dignidad de los colombianos, en un esfuerzo de cuatro años con sus desvelos, preocupaciones y vigilias, en la seriedad de unos asesores de una comisión, que sacrificó su comodidad del día a día para internarse en la diatriba de lo incógnito. Por eso votamos por el ‘Sí’ porque representa una alternativa donde se buscará armar una nueva estructura de vida procurando que el Gobierno en vez de invertir tanto presupuesto en una guerra, enfoque muchos más recursos en seguridad, educación, vivienda, salud y en combatir esa plaga de la corrupción que se metió hasta la médula de la sociedad.

Sabemos que el protocolo de la firma de un papel rodeado de dignatarios internacionales y personalidades eximias apenas es un arranque para iniciar un largo camino, muy largo, muy tedioso, muy accidentado, el camino de cambiar la vida precisamente. Esperamos que los mentirosos que firmaron del otro lado y a quienes no creemos nada, por fin resuelvan aportar algo de verdad de su monstruoso pasado, que esa justicia transicional exótica a nuestra manera de ver, les puedan agarrar en las mentiras y entonces los condenen. Nos hemos jugado un destino los colombianos pero estamos con Marco Tulio Cicerón, el Grande, cuando en sus Epístolas afirmó rotundo “Preferiría la paz injusta a la más justa de las guerras”. No nos olvidemos que los unos y los otros, que nuestra decisión del día 2 de octubre no es para buscar frutos pasado mañana que ya nosotros no veremos: Es para construir un mejor país para nuestros hijos. Es para ellos que debemos trabajar, bajar la cabeza y echar para adelante aún cuando a aquellos que ya sabemos no les creamos ni un suspiro.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ada-290668
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Colombia, país sugestionable e indiferente

Message : # 7534Message Darloup »

Por Horacio Brieva

Días antes del plebiscito, a Álvaro Uribe, en Blu Radio, le preguntaron que si creía que Santos había sido un infiltrado de las Farc en su gobierno y dio una respuesta que debió divertir a sus seguidores: “A ver, qué le digo. La historia lo dirá”. Sin afirmarlo, insinuó que era de las Farc. La gente racional sabe que eso es un absurdo. Santos es un señor de la alta clase social santafereña y el único izquierdista que hubo en su núcleo familiar fue su hermano Enrique, pero este nunca hizo del proyecto guerrillero su opción política a pesar de sus cercanías con Bateman y con Gerardo Quevedo Cobos, quien fue gerente de Alternativa y después el comandante ‘Pedro Pacho’, como se le conoció en la guerrilla a este inteligente y preparado hijo de la sociedad bogotana que descuartizaron un día junto a su pareja y que en el M-19 llegó a considerársele el jefe más importante después de Carlos Pizarro.

Uribe ha logrado cualificar el engaño en la política. El sabe que este es un país donde tienen éxito los culebreros y estafadores. David Murcia Guzmán, por ejemplo, tuvo la habilidad de engrupir a miles de incautos que cayeron en su paraíso de dinero rápido. Aquí también cualquiera que se declare enviado de Dios y depositario de la palabra de Jesucristo, monta una iglesia barrial, organiza una congregación de borregos y es capaz de provocar trances, alaridos, desmayos en su feligresía. Aquí, porque decían que había unas cartillas que iban a acabar con la familia monógama heterosexual, fue fácil lanzar a las calles a miles de personas atrapadas por la prédica de clérigos que no reconocen que su iglesia es la que más protege a los gays encubiertos y práctica la impunidad frente a la pedofilia. En los púlpitos, con hipocresía, pregonan la moral. Muchos fueron aliados acérrimos del No.

La falacia que batió los récords fue la del castro-chavismo que simbolizaron en la frase ‘Timochenko presidente’. Ese ‘camión’ se lo tragó mucha gente. Pero yo estoy contento de que hayan ganado. Ahora están obligados a demostrar que quieren la paz. Tendrán que guardar su belicosidad si no quieren que esto se termine de incendiar. El domingo daba risa Pachito Santos pidiéndole “tranquilidad” al secretariado de las Farc.

Desde luego, en la derrota del Sí hay responsabilidad de la recua de políticos que demostraron, una vez más, que ellos solo se mueven cuando el pellejo de sus curules está en juego. De resto, el mundo se puede caer.

Lejos estamos también de una ciudadanía adulta. Era una votación histórica y la mayoría no salió. Una democracia sin ciudadanos activos es una democracia muerta. Gramsci decía: “Quien verdaderamente vive no puede dejar de ser ciudadano ni de tomar posición. La indiferencia es abulia, es parasitismo, es cobardía, no es vida”. ¿O es que acaso a los indiferentes no les afecta la guerra y les beneficia la paz?

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... nte-290672
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ELN dice estar listo para darle sí al diálogo

Message : # 7536Message Darloup »

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El grupo guerrillero del ELN está dispuesto a sentarse en la mesa en Quito.


A través de mensaje difundidos por la red social Twitter, el grupo guerrillero afirma estar “preparado” para asistir a una próxima reunión con el Gobierno.

A pesar de los ‘coletazos’ que deja los resultados del plebiscito, donde salió triunfante el No, el Ejército de Liberación Nacional (ELN) reiteró su voluntad de iniciar formalmente negociaciones de paz con el Gobierno Nacional.

“Con buen ánimo nos preparamos para asistir a una próxima reunión con el gobierno. Esperamos poder brindar buenas nuevas”, expresó este grupo guerrillero a través de la red social Twitter.

El grupo rebelde con 52 años de existencia en el país, señalaron que “los tiempos de la paz no lo dicta ni el gobierno, ni las insurgencias, lo dicta la sociedad colombiana. Y existe un clamor por la paz”.

Dentro de los mensajes difundidos dejaron claro que la construcción de un país con paz y justicia social “requiere de la participación de todas y todos en un Gran Diálogo Nacional”.

Voluntad

La pasado viernes, el máximo comandante del ELN, Nicolás Rodríguez Bautista, alias Gabino, solio al paso de las críticas del presidente Juan Manuel Santos sobre la voluntad de ese grupo guerrillero para iniciar una fase publica de diálogos, y aseguró que “sigue la voluntad” de iniciar conversaciones.

‘Gabino’, afirmó que el grupo guerrillero tiene “intactas las expectativas y decisión de sentarnos a la mesa en Quito como quedó en el ambiente el pasado 30 de marzo, no vamos a cambiar esa decisión. Estamos listos y vamos para la fase pública”

El líder guerrillero se refirió a las condiciones del Gobierno sobre las negociaciones con la liberación de los secuestrados, aseverado que “las retenciones que colocó como obstáculo el presidente Santos es uno de los puntos de la discusión de la agenda”.

El pasado martes, el primer mandatario, durante su visita a Ciénaga, Magdalena, aseveró que “si el ELN libera a los secuestrados, la misma semana entrante podríamos anunciar que comienza la fase pública de las negociaciones, porque ya tenemos con el ELN el 50% de la negociación”.

Alias ‘Gabino’ señaló, que la intención del grupo guerrillero a dialogar “lleva 23 años”, pero tales procesos se han empañado por las posturas sobre la paz.

Este ejército, según registros, cuenta con unos 1.500 combatientes, e informó que mantendrían suspendidas las acciones ofensivas hasta hoy para favorecer “el buen desarrollo” de la jornada pre y post del plebiscito.

El Gobierno y el grupo guerrillero anunciaron el pasado 30 de marzo en Caracas que establecerían una “fase pública” de negociaciones con el ELN, cuyo inicio ha condicionado a la solución de algunos “temas humanitarios”, entre ellos el fin de los secuestros.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/eln-di ... ogo-290788
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“Estamos muy cerca de lograr la paz, con un apoyo más amplio”: Santos

Message : # 7537Message Darloup »

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Aspecto general de la reunión efectuada ayer en la Casa de Nariño entre Santos y los líderes del No.


Por Tomás Betín del Río

El presidente recibió en Palacio al líder del Centro Democrático.

Casi cuatro horas estuvieron reunidos en Palacio el presidente Juan Manuel Santos y el expresidente Álvaro Uribe, junto con sus equipos del Sí y del No, para buscar salidas al acuerdo de paz con las Farc tras el triunfo del No en el Plebiscito. Y aunque en los discursos de ambos al término del encuentro no hubo nada nuevo a lo que se ha venido hablando desde el domingo del plebiscito, el hecho de que se hayan estrechado la mano tras seis años de desencuentros, es un gran paso.

Uribe se bajó antes de las 11:30 de la mañana de una de sus camionetas parqueadas frente al Batallón Presidencial, a un costado de la Presidencia, y allí tuvo que atravesar una manifestación de decenas de personas que gritaban: “¡Queremos paz, ni un muerto más!”.

Luego, llegó caminando a la entrada sur de la Casa de Nariño, sacó su cédula, saludó a la oficial de policía que registra la entrada a Palacio y enfrentó allí a un batallón de al menos medio centenar de periodistas que custodiaba la entrada, por lo que casi que se escabulló hacia dentro, haciendo una mueca hilarante. No quiso hablar en ese momento. “Muchachos, yo no soy grande, déjenme pasar, al final les escribo algo y se los leo”, dijo a los reporteros.

Llegando a Palacio

Una hora antes había llegado y salido ya el expresidente Andrés Pastrana, quien ingresó por el sótano acompañado del excomisionado de paz, Camilo Gómez, pero se reunió solo con el primer mandatario en su despacho.

A quien se le vio llegar por la puerta principal fue al ministro del Interior, Juan Fernando Cristo, quien dijo a los medios que “la expectativa es la esperanza de que estos diálogos permitan construir los caminos de la paz”.

Y agregó el jefe de la cartera política que “hay que acelerar estas conversaciones porque estamos en la incertidumbre”.

A la Presidencia también se le vio llegar al general (r) Jorge Enrique Mora Rangel, negociador de paz del Ejecutivo.

Igualmente, acompañaron al expresidente Uribe los delegados de la comisión de diálogo nacional, Carlos Holmes Trujillo, Óscar Iván Zuluaga e Iván Duque.

Pero estuvieron también Enrique Riveira, secretario privado de Uribe; César Castellanos, Alejandro Ordóñez, Paloma Valencia, Rubén Darío Molano, Martha Lucía Ramírez, general (r) Héctor Fabio Velasco y Diana Sofía Giraldo, de la Fundación Víctimas Visibles.

Y por el lado del Gobierno estuvieron Juan Fernando Cristo, María Ángela Holguín, Ministra de Relaciones Exteriores; Luis Carlos Villegas , Ministro de Defensa; el general Óscar Naranjo; el general Jorge Mora, Gonzalo Restrepo, Frank Pearl; Juan Carlos Henao, Rector Universidad Externado; Roy Barreras, Yesid Reyes, ex Ministro de Justicia; general Juan Pablo Rodríguez, Comandante General FF.MM.; y general Javier Alberto Flórez Aristizabal, Comandante del Comando Estratégico de Transición.

Al término de la primera reunión, Pastrana dijo a periodistas que el No habpia unificado a los colombianos y que “hoy el 99 por ciento de los colombianos estamos con el Sí, vamos a buscar esos mecanismos que nos permitan una buena paz”.

También afirmó que el documento de La Habana es una base buena para la renegociación, al que habría que hacerse algunas modificaciones en el tema de justicia.

“He hablado del tema de la justicia, del narcotráfico, de la representatividad en la política”, precisó.

Cuando terminó el encuentro, el expresidente Uribe se quedó durante más de una hora preparando sus palabras con su equipo del No. Y lo propio hizo el presidente Santos. Aunque se había dicho que podrían hacer declaraciones simultáneas, Uribe desde el patio de Palacio y Santos en la sala de conferencias de la Casa de Nariño, finalmente el expresidente habló primero y minutos después lo hizo el presidente.

Al finalizar la reunión con el expresidente, Santos aseguró en un declaración en el salón de conferencias que “estamos muy cerca de lograr la paz”.

Contó cómo le fue en las reuniones con los expresidentes Uribe y Pastrana: “Esta mañana escuché atentamente al expresidente Pastrana. Quiero agradecerle su generosa actitud y disposición a contribuir a salvaguardar el proceso en este momento histórico”, y agregó que “el punto de contacto será el ex comisionado de paz Camilo Gómez, y por parte del Gobierno, Frank Pearl y el Ministro de Defensa Luis Carlos Villegas”.

Otros comisionados

Aunque no los mencionó en su discurso, en la reunión con los representantes del No también se nombraron comisionados para dialogar con Marta Lucía Ramírez y el exprocurador Alejandro Ordóñez, ambos del Partido Conservador, quienes prefirieron desmarcarse del Centro Democrático.

Para tal fin fueron designados el senador del Partido de La U y delegado plenipotenciario de la mesa de diálogos en La Habana, Roy Barreras, y el empresario Gonzalo Restrepo.

Cabe destacar que para dialogar con el uribismo el presidente Santos ya había escogido a Humberto De La Calle, jefe negociador en La Habana, la canciller María Ángela Holguín y el Ministro de Defensa Luis Carlos Villegas. Uribe por su parte escogió a Carlos Holmes, Iván Duque y Óscar Iván Zuluaga, precandidatos presidenciales de su partido.

Las declaraciones

Sobre la reunión con Uribe y sus acompañantes, Santos dijo que a todos les agradecía su buena disposición.

“Escuchamos por cerca de cuatro horas con mucha atención sus inquietudes. Todas ellas, y otras que no se trataron, se analizarán en el marco de la comisión acordada. Esta interlocución comenzará mañana (hoy)”, dijo el presidente.

Esta reunión se dará a partir de las 3 de la tarde entre los delegados designados de lado y lado, menos el expresidente Uribe.

Y anunció en este sentido Santos que seguirá reuniéndose con otros voceros del No para escucharlos y anunció que la próxima semana habrá otro reencuentro en Palacio, esta vez con su primo, el exvicepresidente Francisco Santos.

Además, advirtió que “todo esto deberá, como es natural, ser tratado con la delegación de las Farc en La Habana”.

Finalmente, manifestó: “Estamos muy cerca de lograr la paz. Una paz estable, duradera y con un apoyo ciudadano más amplio. Si todos tienen esa voluntad y contribuyen con responsabilidad, realismo y celeridad, lo conseguiremos”.

E insistió en el tema de la celeridad, ya que “la administración del cese al fuego y hostilidades en las condiciones de incertidumbre actuales, conlleva muchos riesgos”.

Buscar consenso

Uribe, que habló desde el patio acompañado de todos sus invitados, aseguró que harán “todo el esfuerzo de aportar en la construcción de un buen consenso para nuestra democracia”, y anunció, al igual que el presidente, que las reuniones entre los comisionados continuarían.

Al empezar la lectura, Uribe agradeció “al presidente la cita que nos concedió”, y explicó: “manifestamos ajustes que deberán introducirse a los textos de La Habana para buscar un nuevo acuerdo de paz que vincule a la totalidad de los colombianos”.

Igualmente, indicó: “pedimos a la ONU que acompañe a la democracia colombiana, porque la votación del domingo rechazó los acuerdos pero reafirmó el deseo unánime de paz. Pedimos comprensión y apoyo de la comunidad internacional”.

Insistió “en un alivio judicial sin impunidad a los uniformados. Hemos reiterado las preocupaciones por la impunidad total, la elegibilidad política a personas responsables de delitos de lesa humanidad, por los secuestrados de quiénes nada se sabe, por los miles de niños reclutados que no han regresado a sus hogares, por los valores de familia”.

Y finalmente, señalaron que pidieron al Presidente “reconocer a todas las víctimas de Farc, instituciones como la justicia deben ser mejoradas pero no sustituidas, e insistimos que un acuerdo que ponga en riesgo la iniciativa privada cierra las posibilidades de superación de la pobreza”.

A la reunión entre Santos y Uribe le siguió una gigantesca marcha por la paz de centenares de miles de personas que caminaron desde el Planetario Distrital hasta la Plaza de Bolívar, por la carrera séptima.


Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/despue ... ibe-291153
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“Estamos muy cerca de lograr una paz estable y con un apoyo ciudadano más amplio”: Santos

Message : # 7538Message Darloup »


Declaración del Presidente Juan Manuel Santos - 5 de octubre de 2016.


El encuentro se realizó en la Casa de Nariño y duró más de tres horas.

Después de la reunión que mantuvieron el senador Álvaro Uribe y el presidente Juan Manuel Santos durante más de tres horas en la Casa de Nariño, y cuyo fin fue buscar salidas al acuerdo de paz con las Farc, tras la victoria del ‘No’ en el Plebiscito del pasado domingo 2 de octubre, el presidente de los colombianos se pronunció.

“Es mi obligación como presidente buscar caminos para la unión y la reconciliación de la Nación. Como jefe de Estado, tengo, igualmente, la obligación de preservar el orden público, garantizar la tranquilidad de los ciudadanos y buscar y negociar la paz”.

El Presidente selañó que tiene las facultades que le da la Constitución “para lograr ese mandato, deber de todo gobernante”.

“En el marco de esas facultades y de esas obligaciones, prorrogué el cese al fuego y de hostilidades bilateral, el cual puede ser renovado y extendido para garantizar y preservar el principal avance logrado en la negociación: el fin de la violencia y la tranquilidad de los colombianos”, manifestó el jefe de Estado.

Por otro lado, Santos expresó que, con el propósito de “abrir un nuevo espacio de diálogo nacional y de unión alrededor de la paz anhelada por todos los sectores”, inició desde el pasado lunes contactos con los diferentes sectores que se pronunciaron por el ‘No’.

“Mi propósito ha sido y es escucharlos, atender, en la medida de lo posible, sus observaciones y propuestas de ajustes para encontrar un camino que nos permita, no solo culminar el Acuerdo de Paz con las Farc, sino fortalecerlo”.

"Con los del No, identificamos que muchas de sus preocupaciones están en puntos que requieren aclaraciones o precisiones. Hoy mismo empezamos a trabajar con ellos para concretar esos puntos y resolver sus inquietudes. Esta mañana escuché atentamente al expresidente Pastrana. Quiero agradecerle su generosa actitud y disposición a contribuir a salvaguardar el proceso en este momento histórico", dijo el primer mandatario.


Además, destacó que acordaron que el punto de contacto será el excomisionado de paz Camilo Gómez, y por parte del Gobierno, Frank Pearl y el Ministro de Defensa Luis Carlos Villegas.

Con respecto al encuentro con el líder de la oposición, indicó que "a esa reunión también asistieron otros promotores del No como la Doctora Martha Lucia Ramírez, y el Doctor Alejandro Ordoñez. A todos ellos les agradezco su buena disposición. Escuchamos por cerca de cuatro horas con mucha atención sus inquietudes. Todas ellas, y otras que no se trataron, se analizarán en el marco de la comisión acordada. Esta interlocución comenzará mañana" y añadió que que sostendrá una reunión con Francisco Santos la próxima semana.

Por otra parte, recordó que todo lo que trate con este comité, deberá ser también hablado con las Farc.

“Estamos cerca de lograr una paz más estable y duradera, y con un apoyo ciudadano más amplio. Si todos tienen esa voluntad y contribuyen con responsbilidad, con realismo y serenidad, lo conseguiremos”, expresó.

A continuación, el discuro completo del presidente Santos:

Como lo anuncié el domingo, luego de los resultados del plebiscito, es mi obligación como Presidente buscar caminos para la unión y la reconciliación de la nación.

Como Jefe del Estado tengo igualmente la obligación de preservar el orden público, garantizar la tranquilidad de los colombianos y buscar y negociar la paz. Mantengo todas las facultades que me da la Constitución para lograr ese mandato, deber de todo gobernante.

En el marco de esas facultades y obligaciones, prorrogué el cese al fuego y de hostilidades bilateral, el cual puede ser renovado y extendido para garantizar y preservar el principal avance logrado en la negociación: el fin de la violencia y la tranquilidad de los colombianos.

Por otro lado, para abrir un nuevo espacio de diálogo nacional y de unión alrededor de la paz tan anhelada por todos los sectores, inicié desde el mismo lunes contactos con los diferentes sectores que se pronunciaron por el no.

Mi propósito es escucharlos, atender en la medida de lo posible sus observaciones y propuestas de ajuste para encontrar un camino que nos permita no sólo culminar el acuerdo de paz con las FARC, sino fortalecerlo.

Ayer me reuní y escuché a los dirigentes gremiales, tanto a los que apoyaron el Sí, como a los que promovieron el No. Encontré en todos ellos un ánimo constructivo y una real disposición a aportar su concurso para lograr el acuerdo de paz. Todos quieren la paz.

Igualmente, en el día de ayer, me reuní con voceros representativos de diferentes iglesias cristianas, entre las que se encontraban voceros del Sí y del No.

Con los del No, identificamos que muchas de sus preocupaciones están en puntos que requieren aclaraciones o precisiones. Hoy mismo empezamos a trabajar con ellos para concretar esos puntos y resolver sus inquietudes.

Esta mañana escuché atentamente al Ex presidente Pastrana. Quiero agradecerle su generosa actitud y disposición a contribuir a salvaguardar el proceso en este momento histórico.

Establecimos que el punto de contacto será el ex comisionado de paz Camilo Gómez, y por parte del Gobierno, Frank Pearl y el Ministro de Defensa Luis Carlos Villegas.

Luego nos reunimos con el Ex presidente Uribe y sus acompañantes. A esa reunión también asistieron otros promotores del No como la Doctora Martha Lucia Ramírez, y el Doctor Alejandro Ordoñez. A todos ellos les agradezco su buena disposición.

Escuchamos por cerca de cuatro horas con mucha atención sus inquietudes. Todas ellas, y otras que no se trataron, se analizarán en el marco de la comisión acordada. Esta interlocución comenzará mañana.

Me propongo seguir reuniéndome con otros voceros del No para escucharlos. Con Francisco Santos me reuniré la semana entrante.

Todo esto deberá, como es natural, ser tratado con la delegación de las Farc en La Habana.

Colombianos,

Estamos muy cerca de lograr la paz. Una paz estable, duradera y con un apoyo ciudadano más amplio.

Si todos tienen esa voluntad y contribuyen con responsabilidad, realismo y celeridad, lo conseguiremos.

Quiero insistir en el tema de la celeridad. La administración del cese al fuego y hostilidades en las condiciones de incertidumbre actuales, conlleva muchos riesgos.

Le agradezco a las Naciones Unidas que haya manifestado que continuará con su presencia por un tiempo. Entiendo su llamado a que en la incertidumbre no podrá permanecer indefinidamente.

Quiero agradecer a la comunidad internacional que ha expresado, desde el domingo mismo, su voluntad de seguir apoyando a Colombia en la búsqueda y consolidación de la paz.

En este momento debemos todos deponer los antagonismos, las rencillas y unirnos como nación en aras del bien común.

Consolidar y fortalecer la paz es el camino que debemos recorrer como nación. Es mi obligación constitucional y MI CONVICCIÓN PROFUNDA. Persistiré con todas mis fuerzas, con responsabilidad y con decisión en ese propósito.

A los millones de colombianos que votaron Sí el domingo, a todos los que han reiterado su compromiso y su voluntad de trabajar por la paz, les digo con firmeza y claridad: ¡Perservar! ¡Perservar! ¡Perservar! ¡La paz de Colombia está cerca y la vamos a alcanzar!

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/estamo ... lio-santos
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“Buscaremos un acuerdo que vincule a todos los colombianos”: Uribe

Message : # 7539Message Darloup »

Álvaro Uribe habló luego de la reunión con Santos y señaló que el encuentro entre los partidarios del Sí y el No continuará mañana.

El expresidente Álvaro Uribe Vélez habló a los medios de comunicación luego de la reunión con el presidente Juan Manuel Santos, que se desarrolló en la Casa de Nariño y se extendió por más de tres horas.

De acuerdo con Uribe Vélez, buscan un proceso que sea vinculante para todos los colombianos, algo en lo que el Presidente Santos, dijo, se mostró de acuerdo.

Lea también: “Estamos muy cerca de lograr una paz estable y con un apoyo ciudadano más amplio”: Santos

Destacó que el proceso que empezó el domingo, luego de los resultados del plebiscito debe adelantarse con ausencia de violencia. Añadió que es importante que se tengan en cuenta las dificultades que vienen del problema del narcotráfico.

"Pedimos que cesen los delitos de las Farc y que sus integrantes tengan protección. Que haya soluciones jurídicas y económicas", dijo Uribe.

Solicitó también a las Naciones Unidas que haga un acompañamiento a esta etapa de la democracia de Colombia. "Pedimos comprensión y apoyo a la comunidad internacional. Es mejor la paz para todos los colombianos que un acuerdo débil para la mitad de los ciudadanos".

"Manifestamos que debe haber claridad por parte del Gobierno, que los acuerdos no pueden asimilarse a tratados internacionales", agregó el expresidente.

Uribe insiste que un acuerdo que ponga en riesgo la iniciativa privada cierra las posibilidades de superación de la pobreza y la equidad. "De nuestra parte, todo el esfuerzo para aportar a la construcción de un buen consenso para la democracia".

Dijo también que los diálogos continuarán mañana entre los voceros de Sí y del No, que ya fueron previamente escogidos y anunciados.

Reproducimos a continuación el discurso completo del senador Álvaro Uribe tras su reunión con el presidente Juan Manuel Santos.

“Agradecemos al señor Presidente de la República la cita que nos concedió hoy.

Manifestamos ajustes y proposiciones iniciales, que deberán introducirse a los textos de La Habana para buscar un nuevo acuerdo de paz, que vincule a la totalidad de los colombianos. El Presidente de la República expresó voluntad para lograrlo. El proceso iniciado a partir del domingo debe adelantarse con ausencia de violencia. A las dificultades que se derivan de 200 mil hectáreas de coca, el ELN, los disidentes de Farc, las bandas criminales, el microtráfico, la extorsión, no se debe agregar un nuevo motivo de violencia.

Reiteramos la necesidad de que las Farc cesen todos los delitos y que sus integrantes gocen de efectiva protección. Expresamos al Gobierno soluciones jurídicas y económicas, vinculadas a la eliminación del narcotráfico, que sean inmediatas para los guerrilleros rasos, no incursos en delitos de lesa humanidad.

Pedimos a las Naciones Unidas que acompañe esta nueva etapa de la democracia colombiana, porque el resultado del domingo rechazó los acuerdos pero reafirmó el deseo unánime de paz.

Pedimos comprensión y apoyo a la Comunidad Internacional. Es mejor la paz para todos los colombianos que un acuerdo débil para la mitad de los ciudadanos.

Manifestamos que debe haber claridad, por parte del Gobierno, que los acuerdos no pueden asimilarse a un Tratado Internacional, ni a un Acuerdo Especial, menos después de haber sido rechazados por el pueblo.

Insistimos en la necesidad de un alivio judicial, sin impunidad, por intermedio de nuestras instituciones, a los integrantes de las Fuerzas Armadas.

Hemos reiterado las preocupaciones por la impunidad total, la elegibilidad política de personas responsables de delitos de lesa humanidad, por los secuestrados de quienes nada se sabe, por los miles de niños reclutados que no han regresado a sus hogares. Presentamos nuestras preocupaciones por los valores de familia.

Se pidió al Presidente de la República reconocer a todas las victimas de Farc.

Hemos repetido que instituciones como la justicia deben ser mejoradas pero no sustituidas.

Insistimos ante los colombianos que un acuerdo que ponga en riesgo la iniciativa privada cierra las posibilidades de superación de la pobreza y de construcción de equidad.

Haremos de nuestra parte todo el esfuerzo para aportar en la construcción de un buen consenso para nuestra democracia. Mañana se continuará la reunión a través de comisionados de diferentes sectores representativos de la campaña del No".

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/buscar ... ibe-290962
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Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
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