Guineos bocaditos

Même si, à l’exception des saisons des pluies, il n’y a pas de saisons telles que nous les connaissons en France (la Colombie étant traversée par l’équateur, tous les jours se ressemblent et se suivent), la nature retient ses droits et suit son propre rythme quant aux époques de productions des fruits et légumes.

En ce mois de mai, par exemple, c’est la pleine saison des mangues (omniprésentes !), des avocats et des bananes. Oui. mais pas de n’importe quelles bananes ! Nous sommes inondés par ces toutes petites bananes colombiennes tellement sucrées que l’on a l’impression de manger du miel. Elles sont minuscules, comme vous le constaterez sur cette photo où j’ai placé un billet de 2000 pesos pour que vous puissiez vous rendre compte de leur taille :

 

(cliquer sur l’image pour agrandir)


Guineos bocaditos

 

 

On les appelle ici “Guineos bocaditos” parce qu’elles se mangent en une seule bouchée !

Vol d’électricité

Ceux qui suivent ce blog sauront que les colombiens en général, et les costeños en particulier, volent tout ce qui leur tombent sous la main : couvercles de bouches d’égout, câbles téléphoniques, ampoules des lampadaires, etc.

L’électricité n’échappe pas à cette règle comme en témoignent ces branchements illicites dans le centre de Barranquilla :

 

Système D
Système D

 

Remarquez, ceci pourrait expliquer deux choses :

– Pourquoi tant de personnes meurent électrocutées chaque semaine …

– Pourquoi l’électricité est si chère à Barranquilla (le manque à gagner de Electricaribe est de près de 600 000 € chaque année)

Au pilori, couple infidèle !

Certaines tribus de Colombie punissent l’infidélité d’une façon originale : 3 jours au pilori pour le couple infidèle !

3 jours au pilori !
3 jours au pilori !

 

Je me demande si ça prendrait en France… 😈

 

Voici l’article original paru dans “El Heraldo” du 20 mars 2012 :

Por abandonar a su compañero sentimental y a sus seis hijos, Alfreda Blanco Basilio, una indígena del cabildo menor Panseñor, fue castigada a permanecer 72 horas con las piernas inmovilizadas en un cepo.

La sentencia impuesta por la directiva del cabildo también cobijó a Luis Martínez, el nuevo compañero de la mujer, tras considerar las autoridades indígenas que era causante de la infidelidad que Alfreda cometió a Óscar Pineda Blanco, alguacil de esa comunidad.

Además de las horas de cepo, la mujer tiene que pagarle al ofendido, es decir, su exmarido, 100 mil pesos mensuales para la manutención de los niños, quienes quedaron con su padre. La sentencia también le prohíbe a Alfreda acercarse más a su exmarido y en caso de hacerlo debería pagar una multa de 5 millones de pesos, explicó Manuel Salón, capitán menor del cabildo.

Tanto la mujer como su nuevo compañero sentimental deben pagar, además, varias horas de trabajo comunitario en la comunidad que en la mayoría de las veces consiste en arreglar los caminos, las cercas, cavar pozos, limpiar los sembrados entre otras actividades.

El delito de infidelidad por el cual fueron castigados los dos indígenas tuvo su origen en una historia sentimental cuando la mujer después de vivir 18 años con el aguacil Óscar Pineda Blanco, decidió marcharse de su hogar para vivir con Luis Martínez, un joven de 19 años que era muy allegado a ese hogar. Óscar Pineda dice que se dio cuenta de la infidelidad de su mujer por los cambios que tuvo últimamente. “Ya no me acariciaba como antes, y todo lo mío le molestaba, pero no sospeché que era con el compañero Luis”.

“Hace 15 días se fue con su nuevo amor y me dejó con los seis hijos que tuvimos, entre ellos una niña de solo tres años”, dijo Pineda, quien explicó que la nueva pareja pasaba por el frente de su rancho, “eso es una provocación, y decidí llevar el caso ante las autoridades indígenas para que los castigaran”.

Durante las 72 horas que permaneció la pareja atrapada por el cepo, era Óscar Pineda quien se pasaba por el frente de los dos para recordarles que “así se paga la burla al honor de un hombre”. Los castigados solo se miraban entre sí.

“La journée de l’ami”: une perte de temps…

Les colombiens sont friands des jours spéciaux. Certains sont très utiles comme, par exemple, “El Día de la Mujer” (La Journée de la Femme) qui sert à rappeler le rôle et les droits de la femme dans ce pays machiste qu’est la Colombie.

D’autres frisent le ridicule… La journée du plombier ? La journée de l’hygiène dentaire ? La journée du garçon de café ?

D’autres enfin ne servent strictement à rien. Dans cette catégorie, je place le tout dernier-né : “La journée de l’ami” qui, à partir de cette année, sera célébrée le second samedi du mois de mars. Bien naturellement, les colombiens l’ont totalement ignorée. Pourquoi? Serait-ce parce que nous avons déjà une “Journée de l’Amitié” au mois de septembre et que, comme moi, les colombiens aimeraient qu’on leur explique la différence entre “amitié” et “ami” ?

Carnaval de Barranquilla 2012 : la guacherna

J’ai toujours aimé le défilé de la guacherna. Sans doute parce qu’il se passe en soirée et qu’il est le premier défilé important de l’époque pré-carnaval : j’aime m’asseoir dans la calle 53, bercé par la douce brise des alizés, avec quelques bières bien fraiches à mes pieds, pour regarder pendant 5 heures ce qui fait véritablement le charme de ce défilé : un éclectisme total !

En effet, « guacherna » veut dire « désordre » en costeño. Je m’explique : Les autres défilés sont plutôt bien organisés (du moins, si l’on peut parler d’organisation en  Colombie !) dans la mesure où les participants doivent obéir à des règles plutôt strictes : Pour commencer, ils doivent faire partie d’un groupe officiel pour s’inscrire. Ensuite, en fonction des défilés, ils doivent porter des costumes traditionnels et ils doivent danser sur des airs non moins traditionnels. Ils ne peuvent pas faire marche arrière et doivent suivre un ordre établi. Rien de tout cela dans la guacherna :  chacun peut y participer. Chacun peut porter le costume qu’il veut. Chacun peut faire ce qu’il veut dans le défilé (dans la mesure où ils ne doivent pas gêner les autres, bien naturellement).

La guarcherna est donc un sympathique chaos où chacun peut donner libre expression à sa créativité, à son exubérance et à son enthousiasme. Une macédoine de styles dans un éventail chaotique de costumes, de chorégraphies (ou non) et, bien sûr, de musique aussi bruyante qu’éclectique.

(cliquez sur les photos pour les agrandir)

 

 


La reine du Carnaval 2012

Le Roi Momo


Mon épouse en “politicien corrompu”

Vous trouverez d’autre photos ici dans le forum (section : “Tourisme, photos, vidéos et témoignages de voyage”).

Vol de … cheveux !

On le saura déjà, presque tout à de la valeur en Colombie – et il est essentiel de protéger ses biens…

Même les cheveux ont de la valeur (chevEUX, pas chevAUX), comme peut en témoigner cette femme à qui l’on a “volé” 20 centimètres de ses cheveux !

Elle se promenait tranquillement dans une rue de Barranquilla lorsque deux personnes se sont approchées d’elle en moto et lui ont coupé une partie de ses cheveux avec une paire de ciseaux !!! Pour les revendre !!!

Apparemment, les cheveux ont beaucoup de valeur (jusqu’à 350 euros pour une chevelure entière de bonne longueur), car ils sont utilisés pour faire ces petites queues de cheval (j’en ignore le nom exact) que l’on peut s’attacher sur la nuque.

Voici l’entrefilet tiré du “El Tiempo” :

Arlén Luna, fue despojada de unos 20 centímetros de su cabellera por dos sujetos en moto.

Arlén Luna, de 22 años, iba caminando en la tarde del pasado viernes por la carrera 44 con calle 72, norte de Barranquilla, cuando de repente sintió que la jalaban de la trenza con la que recogía su cabellera. Eran dos sujetos en motocicleta que con tijera alcanzaron a cortar unos 20 centímetros de su cabello, según denunció.

El robo de cabello se dio en frente del CAI de la Policía del parque Luis Carlos Galán Sarmiento.

“Sentí un frío por el cuello seguido de un fuerte tirón que por poco me manda al suelo”, manifestó Arlén, estudiante de Producción de Radio y Televisión en la Universidad Autónoma del Caribe.

El cabello natural es bastante codiciado para venderlo como ‘extensiones’ con un precio que cambia según el largo del mismo.

Permite ser tinturado varias veces, mientras que el artificial se daña con solo intentarlo.

Se pudo conocer que por una cabellera natural, de buen largo, están pagando hasta 800 mil pesos.

Autoridades investigan el caso para dar con los responsables del robo del cabello de esta mujer.

 

Changement de calendrier

Je viens de changer de calendrier universitaire et je suis maintenant sous le régime du calendrier A.

Donc, pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient venir me rendre visite en Colombie, veuillez noter que mes vacances sont maintenant en décembre et en janvier.

Cerise sur le gâteau, c’est le meilleur moment pour venir sur la côte des Caraïbes ! 😛 (voir ce billet)