Les costeños

Drapeau de la Colombie Drapeau de l'Atlántico Drapeau de Barranquilla
 
 
 

On me demande souvent : « Comment sont les colombiens ? ».

C’est une question à laquelle je suis incapable de répondre de la même façon que je ne pas répondre à « Comment sont les français ? » – lorsque mes amis colombiens me posent la question.

En Colombie, comme en France (et comme d’ailleurs dans la plupart des pays), il n’existe pas d’archétype.

Mais je peux vous parler des costeños (littéralement : « les gens de la côte »).

Ce terme géo-sociologique désigne les habitants de la côte caribéenne au nord de la Colombie.

Ils sont issus du métissage (pendant plus de trois siècles) entre les noirs (les esclaves venus d’Afrique), les indiens indigènes (présents sur la côte nord de la Colombie) et les espagnols (qui colonisèrent la Colombie).

Ce creuset  a engendré des gens chaleureux, ouverts, optimistes, souriants, et complètement différents des autres colombiens vivants à l’intérieur du pays.

Les costeños possèdent leur propre dialecte, culture, folklore, musique, danses et gastronomie.

En fait, les costeños sont beaucoup plus proches des cubains et des portoricains que des autres colombiens.

Et comme vous le verrez sur les autres pages de ce blog, ce sont les costeños qui confèrent à Barranquilla son caractère unique, gai, coloré et optimiste :

Dès 7 heures du matin, les magasins ouvrent leurs portes et d’énormes baffles sont placés dans les rues. Commence ainsi une sympathique cacophonie musicale qui durera dans les rues de la ville jusqu’au coucher du soleil  
  Sur les trottoirs, de petits étals sont jonchés de fruits (et légumes) exotiques bizarres, tous plus délicieux les uns que les autres
Des vendeurs ambulants vous proposent des sorbets rafraichissants au jus de fruits, du lait de coco, de délicieux mets caribéens cuits devant vous ainsi qu’une prodigieuse variété d’objets de pacotille  

 

Les costeños s’habillent avec des couleurs gaies et bariolées. Grâce à eux, la ville est un kaléidoscope de couleurs, de bruits, de sensations et d’odeurs.

Ils sont toujours de bonne humeur, ne sont pas racistes, sont prudents mais ouverts à la différence, fiers de leurs origines et, naturellement, très susceptibles.

Et, si vous aviez encore besoin d’être convaincus, je vous donne rendez-vous au mois de février – chaque année. Vous connaîtrez ainsi l’unique Carnaval de Barranquilla, inscrit au patrimoine de l’Unesco, et considéré par beaucoup comme étant le carnaval le plus authentique (parce que le plus spontané) au monde.

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