Juan Manuel Santos : Lauréat du Prix Nobel de la Paix 2016 / Ganador del Premio Nobel de Paz 2016

Règles du forum
Soyez courtois ! / Recuerde ser cortés
Vous pouvez poster vos messages en espagnol / Puede publicar sus mensajes en español
Répondre
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Juan Manuel Santos : Lauréat du Prix Nobel de la Paix 2016 / Ganador del Premio Nobel de Paz 2016

Message : # 7527Message Darloup »

:fr: Le prix Nobel de la paix 2016 décerné au président colombien Juan Manuel Santos

Le chef d'Etat a été récompensé pour ses efforts, malgré l'échec du référendum sur l'accord de paix en Colombie.

Image
Le prix Nobel de la paix 2016 décerné au président colombien Juan Manuel Santos.


Le prix Nobel de la paix 2016 a été décerné au président colombien Juan Manuel Santos, a annoncé le comité Nobel ce vendredi 7 octobre.

Tombés d'accord fin septembre pour enterrer la hache de guerre, le président colombien et le chef de la guérilla marxiste des Farc Rodrigo Londoño (alias Timochenko) tenaient la corde, jusqu'à ce que la population rejette l'accord de paix par une courte majorité par référendum dimanche 2 octobre.

Un "grand encouragement" pour mettre fin au conflit

Finalement, c'est bien la Colombie qui a été choisie, au nez et à la barbe notamment des Casques blancs syriens, soutenus par de nombreuses célébrités à Hollywood. "Le fait qu'une majorité des votants ait dit non à l'accord de paix ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort", a déclaré la présidente du comité, Kaci Kullmann Five.

Image



Announcement of the Nobel Peace Prize 2016 (en anglais - in inglés)


Ce prix Nobel est un signe de soutien à l'effort de paix en Colombie, malgré l'échec surprise du référendum du 2 octobre, comme l'a souligné le comité Nobel en estimant qu'il existait "un vrai danger que le processus de paix s'interrompe".

"Le prix doit aussi être vu comme un hommage au peuple colombien qui n'a pas abandonné l'idée d'une paix juste", a ajouté le comité, tandis que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, déclaré que le processus de paix était "allé trop loin pour reculer maintenant".

"Nous sommes très, très proches de parvenir à la paix", a d'ailleurs assuré le président colombien après l'annonce de son prix. S'exprimant "au nom (...) du peuple colombien qui a tant souffert de cette guerre", il a jugé que le prix était "un grand encouragement" pour parvenir à la paix.

Dans un tweet, il a affirmé: "cette distinction n'est pas pour moi, elle est pour toutes les victimes du conflit. Ensemble, nous allons gagner le prix le plus important de tous: la paix". Le président a reçu de nombreuses félicitations, parmi lesquelles celles du chef des Farc, Timoleon Jimenez

Selon lui, sans lui ainsi que les partenaires des négociations de paix, Cuba, Norvège, Venezuela et Chili", "la paix ne serait pas sérieusement envisageable".

Le prix Nobel de la paix 2016 est décerné, de manière très symbolique, au lendemain du début des discussions entre représentants du gouvernement colombien et de l'opposition en vue de parvenir, malgré l'échec du référendum, à la paix et ainsi en finir avec 52 ans de conflit armé.

Après avoir reçu les opposants à cet accord obtenu après quatre années de pourparlers et salué par la communauté internationale, Juan Manuel Santos a assuré jeudi que la "paix en Colombie" restait tout de même "proche". Il s'est aussi dit prêt à de nouveaux pourparlers avec la guérilla des Farc "afin d'aboutir à un accord et au rêve de toute la Colombie d'en finir avec la guerre".

Malgré le revers du scrutin, marqué par une forte abstention de 62%, les deux parties ont confirmé leur intention d'observer le cessez-le-feu en cours.

"Je continuerai à rechercher la paix jusqu'à la dernière minute de mon mandat parce que c'est le chemin à suivre pour laisser un pays meilleur à nos enfants", déclarait dimanche ce chef d'Etat deux fois élu, en arborant à son revers son éternelle petite colombe blanche.

Santos a du pain sur la planche

Juan Manuel Santos rencontrera mercredi, à huis clos et séparément, ses prédécesseurs Alvaro Uribe et Andres Pastrana, qui ont mené une intense campagne pour le "non" à l'accord avec les Farc. Ces réunions visent, a tweeté le chef de l'Etat, "à dialoguer avec un esprit constructif en faveur de la paix".

Alvaro Uribe, actuel sénateur et patron du Centre démocratique, s'était déclaré disposé à exposer les raisons de son opposition à Juan Manuel Santos, qui a été son ministre de la Défense au moment de la lutte la plus intense contre les Farc, et qu'il considère aujourd'hui comme un "traître" pour avoir négocié avec la guérilla. Les deux hommes ne se sont pas vus publiquement depuis le 10 janvier 2011.

Au fil des décennies, ce conflit complexe a impliqué les Farc, issues en 1964 d'une insurrection paysanne, mais aussi d'autres guérillas d'extrême gauche, des milices paramilitaires d'extrême droite et les forces armées.

Image


Cette guerre fratricide, dont les régions isolées et pauvres portent encore les stigmates, a fait plus de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés par la violence.

Le président Santos, qui a plusieurs fois invité Alvaro Uribe à parler des négociations de paix, avait dit ne pas comprendre pourquoi ses prédécesseurs, de surcroît jusque-là adversaires en politique, s'étaient unis pour s'opposer à l'accord avec les Farc.

Alvaro Uribe était allé jusqu'à appeler à la "résistance civile" contre les pourparlers de La Havane et a participé à une chaîne humaine contre l'accord le jour même de sa signature.

Selon lui, les guérilleros démobilisés ne devraient pas participer à la vie politique mais aller tous en prison au lieu de bénéficier de peines alternatives comme le prévoyait l'accord de paix pour ceux ayant reconnu leurs crimes.

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/07 ... prix-nobel
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Juan Manuel Santos, Président colombien et prix Nobel paradoxal

Message : # 7528Message Darloup »

Image
Juan Manuel Santos, Président colombien et sa femme.


La Colombie n'est-elle pas en situation de guerre intérieure depuis 1948? Petit rappel, pour ceux qui l'auraient oublié.

L'attribution du prix Nobel de la paix au président colombien, Juan Manuel Santos est paradoxale à plus d'un titre.

La maison mère Nobel, spécialiste en poudres et explosifs, aurait un marché de choix en Colombie. La Colombie n'est-elle pas en situation de guerre intérieure depuis 1948? Petit rappel, pour ceux qui l'auraient oublié. Les 20 années d'après-guerre (mondiale) ont été en Colombie celles d'un conflit civil meurtrier entre parts traditionnels, conservateurs et libéraux. Ce conflit aurait causé la mort de 2 à 300 000 personnes. Faute de mieux, on lui a donné le nom générique de la Violence, avec un grand "V". A peine éteint, le relais a été pris par des batailles tout aussi sanglantes. Avec d'autres acteurs, les guérillas, les groupes paramilitaires, les cartels de délinquants. Le bilan humain de ces affrontements commencés dans les années 1960 est tout aussi lourd. Plusieurs centaines de milliers de victimes. Des millions de personnes déplacées des campagnes vers les villes. Les forces de sécurité colombiennes, armée et police, sont sur le pont depuis des années. Pourtant Juan Manuel Santos n'a rien à voir avec les activités historiques de poudre et canon de la société Nobel. Paradoxe.

Juan Manuel Santos a conduit dans les années 2002-2010, comme ministre de la défense d'Alvaro Uribe, la bataille contre les guérillas. Et donc contre les FARC. Il a plusieurs hauts responsables des FARC à son tableau de chasse. Président depuis 2010 il a poursuivi ce combat. Et ajouté à son palmarès les dépouilles d'autres grands chefs des FARC. Il a tout au long de ses deux mandats présidentiels caressé les militaires dans le sens du poil. Il a même signé un accord de coopération liant son pays, la Colombie, à l'Alliance atlantique. Initiative, sans doute bien perçue dans les casernes colombiennes, mais qui avait soulevé le haut le cœur des voisins de Bogota. Un homme à poigne donc, ce Juan Manuel Santos. Profil accusé d'une personnalité forte. Mais qui cadre assez mal avec celui d'un récipiendaire du Prix Nobel de la paix. Paradoxe ici encore.

Et pourtant ce prix Nobel, Nobel de la paix, est sans doute dans de bonnes mains. Homme de guerre, Juan Manuel Santos en a mesuré le prix et les risques. Il a au terme sans doute d'un bilan de conscience personnel, et d'une réflexion sur les avantages et inconvénients de la guerre, décidé en assumant son premier mandat présidentiel, de faire le pari de la paix. Deux ans de contacts discrets, et quatre autres années de dialogue public avec le mouvement guérillero principal, les FARC, sans que les affrontements aient été suspendus, un compromis a été trouvé entre combattants. Il pèse au sens le plus littéral du mot ce que peser un document de plus de 300 pages, divisé en six chapitres. Toutes les questions qui fâchent ont été abordées, l'accaparement des terres, le trafic de stupéfiants, les conditions de reconversion en parti politique des FARC, la portée d'un pardon accordé aux combattants, les garanties de sécurité personnelles données aux guérilleros, la vérification de l'application de ce qui a été signé. Tout cela a été bouclé le 24 août et solennellement paraphé le 26 septembre. Mais, patatras, consultés par référendum (ou plébiscite dans la terminologie colombienne), les électeurs ont dit "Non". Le non n'a pas été un non raz de marée. Mais les chiffres sont là, 50,8% des Colombiens ont refusé la paix. Alors paradoxe, pourquoi attribuer le Nobel à un président qui a in fine perdu son pari?

Sans doute pour essayer de sauver ce qui peut l'être. En donnant un aura moral international à un responsable politique qui a sans relâche depuis six ans œuvré pour donner à son successeur les clefs d'un pays apaisé. Peut-être. Mais il s'agit là aussi d'un soutien diplomatique extérieur à un Juan Manuel Santos qui n'a pas l'intention d'abandonner sa bataille pour la paix. Dès l'annonce des résultats, on ne peut plus décevants, il a fait une déclaration signalant qu'il entendait ferrailler pour la paix jusqu'au bout de son mandat. Il a successivement annoncé la poursuite du cessez le feu, l'organisation d'une réunion avec les partisans du non, l'envoi d'un émissaire auprès des FARC. Cette main tendue a été acceptée. Les FARC ont annoncé qu'elles aussi maintenaient la non belligérance. Tout en suspendant la démobilisation en cours. Quant au chef du camp du non, Alvaro Uribe, sans doute satisfait d'avoir brouillé les cartes et de s'être réintroduit dans le jeu politico-électoral, a proposé un pacte national, garantissant amnistie et sécurité pour les FARC. Propos bien loin des diatribes de guerre froide tenues pendant la campagne, assimilant Santos à un suppôt du castro-communisme et à un ennemi de la famille traditionnelle. Le paradoxe ici est dans cette convergence retrouvée, à l'issue d'un pari perdu en faveur de la paix.

Le Nobel manifestement répond au défi posé par le dernier de ces paradoxes. La communauté internationale a depuis six ans encouragé le processus. Cuba et la Norvège ont été au premier rang, soutenus par le Chili et le Venezuela. Le jour de la signature, le 26 septembre, 15 chefs d'Etat latino-américains, 27 ministres des affaires étrangères et assimilés, dont ceux des Etats-Unis et du Saint-Siège, les Secrétaires de l'ONU, de l'OEA, du Système ibéro-américain, les directeurs de la Banque mondiale, de la Banque interaméricaine du développement, du FMI avaient tenu à être présents. Pour une fois en effet, un conflit semblait trouver sa solution par la voie diplomatique. Et pouvait donc montrer une voie susceptible d'être suivie, ailleurs, en Afrique, au Proche et au Moyen-Orient. La Norvège, partie prenante aux accords, et lieu d'attribution du Nobel, a sans doute en dotant Juan Manuel Santos, souhaité signaler à ceux qui pouvaient en douter que la communauté internationale restait aux côtés du parti de la paix. Parti dont les cartes maitresses sont dans les mains de Juan Manuel Santos.

Il lui reste maintenant à en faire bon usage. A trouver les arguments permettant d'apaiser les craintes des opposants, les initiatives qui sans soumettre les accords à révision permettent des compromis consensuels. Il lui reste aussi à expliquer, accords en mains, avec le soutien effectif des partisans de la paix, le contenu de ce qui a été signé. Et qu'ignorent aujourd'hui encore l'écrasante majorité des Colombiens, qu'ils aient voté, oui, non, ou se soient abstenus.

Fuente: http://www.huffingtonpost.fr/jeanjacque ... r-homepage
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Le prix Nobel de la paix attribué au président colombien Juan Manuel Santos

Message : # 7529Message Darloup »

Le prix Nobel de la paix 2016 a été attribué, vendredi 7 octobre, au président colombien, Juan Manuel Santos, pour ses efforts en faveur du processus de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Au pouvoir depuis 2010, le président de centre-droit Juan Manuel Santos a tout misé sur la paix avec la guérilla. Même si la paix en Colombie a du plomb dans l’aile avec la victoire du non au référendum de dimanche 2 octobre, et que M. Santos apparaît fragilisé face à son principal adversaire et prédécesseur de droite Alvaro Uribe, la fondation Nobel a voulu couronner les efforts d’un homme qui a risqué tout son capital politique pour mettre fin à un demi-siècle de guerre fratricide, un rêve qu’il s’est engagé à ne jamais abandonner.

« Je continuerai à rechercher la paix jusqu’à la dernière minute de mon mandat parce que c’est le chemin à suivre pour laisser un pays meilleur à nos enfants », déclarait encore dimanche ce chef d’Etat deux fois élu, en arborant à son revers son éternelle petite colombe blanche. Une déclaration alors que les Colombiens venaient de rejeter majoritairement par référendum l’accord de paix avec la guérilla des FARC, le jugeant trop favorable aux guérilleros.

« Nous espérons que cela encouragera toutes les bonnes initiatives et tous les acteurs qui pourraient jouer un rôle décisif dans le processus de paix et apporter enfin la paix à la Colombie après des décennies de guerre », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Kaci Kullmann Five. « Il y a un vrai danger pour que le processus de paix s’interrompe et que la guerre civile reprenne », a mis en garde Mme Kullmann Five.

L’échec du référendum a obligé Bogota et la guérilla à relancer leurs pourparlers. Il avait aussi poussé les experts du prix Nobel de la Paix, qui avaient fait de la Colombie leur grand favori, à revoir leurs pronostics. Mais, en apportant tout le poids symbolique du Nobel, le comité dit vouloir remettre les partenaires du processus de paix en selle. « Le fait qu’une majorité des votants ait dit non à l’accord de paix ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort », a fait valoir Mme Kullmann Five. « Le référendum n’était pas un vote pour ou contre la paix. » Conformément à la tradition, le comité n’a pas voulu expliquer pourquoi ce prix Nobel n’était pas partagé conjointement avec les FARC.

« Les grands leaders travaillent pour la paix »

« Le président a fait preuve d’un leadership courageux. Courageux car il a préféré la paix à l’inertie de la guerre. Courageux parce qu’il s’est soumis à la décision des citoyens », soulignait en début de semaine Humberto de la Calle, chef des négociateurs avec les FARC.

Image
Juan Manuel Santos le 5 octobre.


L’accord historique qu’il a obtenu est le résultat de près de quatre années de pourparlers délocalisés à Cuba avec la plus ancienne et plus importante guérilla du pays. Il a été signé à La Havane le 24 août, une réussite saluée par la communauté internationale. Le cessez-le-feu bilatéral n’a pas été rompu après le référendum. Mais l’accord de La Havane se retrouve, lui, dans les limbes juridiques et politiques. Aucune issue à la crise ne se dessine à court terme.

Mercredi, après avoir rencontré les opposants à l’accord, parmi lesquels Alvaro Uribe, le président Santos a estimé que la paix était « proche ». « Nous allons l’atteindre », a-t-il affirmé. Le chef des FARC, Timochenko, qui avait convaincu la rébellion née d’une insurrection paysanne d’engager des discussions avec le pouvoir, garde lui aussi espoir. « Cela ne signifie pas que la bataille pour la paix a été perdue », a déclaré le guérillero de 57 ans après l’échec du référendum.

Faire la paix avec les FARC « demandait courage, audace, persévérance et beaucoup de stratégie : qualités et points forts de Santos », a déclaré Mauricio Rodriguez, son beau-frère et conseiller depuis plus de vingt ans. Dimanche, il avait tweeté : « Les grands leaders travaillent pour la paix, contre vents et marées, jusqu’au dernier jour de leur vie ! »

Juan Manuel Santos, 65 ans, issu d’une famille de la haute société de Bogota, a débuté en politique en 1991. D’abord journaliste, il avait remporté le prix du roi d’Espagne pour ses chroniques sur la révolution sandiniste au Nicaragua. Ce travail « nous a profondément marqués », a-t-il dit un jour à propos de cette investigation menée avec son frère Enrique, autre acteur clé du processus de paix entamé officiellement avec les FARC en 2012, mais secrètement dès l’accession au pouvoir de M. Santos en 2010.

« Je veux faire ce qui est correct »

Lorsqu’il a fait son entrée au palais présidentiel Casa de Nariño, ce politique qui se définit comme d’« extrême centre » avait déjà poursuivi la guérilla, lors d’une implacable croisade menée alors qu’il était ministre de la défense d’Alvaro Uribe. Le but : affaiblir les FARC pour les contraindre à négocier. Il a ainsi fait la guerre pour parvenir à la paix, notaient des analystes.

Le président a toujours affirmé qu’il ne cherchait pas une récompense pour son combat pour la réconciliation de la Colombie, déchirée par des décennies d’une confrontation entre guérillas d’extrême gauche, paramilitaires d’extrême droite et forces armées, qui a fait plus de 260 000 morts, 45 000 disparus et 6,9 millions de déplacés. « Je ne cherche pas les applaudissements. Je veux faire ce qui est correct », déclarait lors d’une interview à l’AFP cet homme décrit comme très rationnel et parfois critiqué pour sa froideur apparente. L’attribution du Nobel vendredi lui apporte toutefois un soutien personnel de premier plan pour la suite de ses efforts.

Source : http://www.lemonde.fr/prix-nobel/articl ... 72031.html
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Nobel a la esperanza de paz

Message : # 7549Message Darloup »


Declaración del Presidente Santos al recibir el Premio Nobel de Paz 2016 - 7 de octubre de 2016.


Por Jorge Luis Cantillo Barrios

El presidente colombiano fue anunciado ayer desde Oslo, Noruega, como el ganador del Premio Nobel de Paz, en reconocimiento a su labor por ponerle fin a 52 años de conflicto.

No había amanecido en Colombia cuando desde el otro lado del mundo una llamada hacía madrugar al Presidente de la República.

“Estoy hablando con el Presidente” – dijo una voz en inglés-. “Sí, estás hablando con Juan Manuel Santos, sí” –respondió el mandatario también en inglés. “Que bien, estoy muy complacido de haber podido comunicarme. Mi nombre es Olav Njoelstad y lo llamo en nombre del Comité Noruego del Nobel. Me gustaría decirle que hace pocos minutos fue anunciado que usted es el ganador del Premio Nobel de Paz de este año”. Eran las 4:15 a.m. hora local.

Tan solo 15 minutos antes, desde Oslo, Noruega, donde el reloj indicaba las 10 a.m., la presidenta del Comité Noruego del Nobel, Kaci Kullmann Five, anunciaba que el premio de Paz del 2016 era para el Presidente colombiano. En su discurso, Kullmann reconoció el esfuerzo de Santos para alcanzar una salida negociada a un “guerra civil” que ha dejado 220.000 muertos, aproximadamente, y más de seis millones de desplazados.

El comité Noruego, país que ha sido garante de los diálogos de paz desde su inicio formal en 2012, hizo especial énfasis en la voluntad del presidente para convocar un plebiscito nacional que permitiera a los ciudadanos decidir si aceptaban o no el acuerdo firmado entre él y Rodrigo Londoño Echeverri, ‘Timochenko’, comandante en jefe de las Farc, el pasado 26 de septiembre en Cartagena.

El plebiscito, en el que el 50.2% de los 13 millones de votantes que acudieron a las urnas dijeron ‘No’ al Acuerdo Final de Paz, representa a día de hoy una amenaza para el reinicio del conflicto armado. Sin embargo, destacó el comité, el mandato del ‘No’ dista de ser un llamado a la guerra, “simplemente constituye un rechazo a un acuerdo puntual”. Por lo tanto, el Nobel entregado a Santos pretende ser un incentivo para traer reconciliación al país y llevar a feliz término el proceso de negociación con la guerrilla.

Bajo este panorama, que se enmarca en la fotografía de un país dividido entre síes y noes que al final de cuentas buscan la paz como fin único, el primer mandatario recibe el mentado galardón, el sexto en esta categoría para un latinoamericano. Uno que además se le entrega como reconocimiento a la valentía de las víctimas del conflicto y a la esperanza de paz de una Nación entera.

“Este es un momento muy importante para mi país, para las víctimas de esta guerra. Este un compromiso para seguir tratando de traer la paz para mi país”, le dijo el presidente a Njoelstad, su interlocutor noruego durante la histórica llamada que rápidamente inundó las redes sociales y los medios de comunicación nacionales e internacionales.

La dedicatoria a las víctimas sería reafirmada horas después en una alocución televisa en la que el presidente, acompañado de su esposa, María Clemencia Rodríguez de Santos, anunciaba al país la noticia de su galardón, aquel que para muchos críticos era la motivación que lo impulsaba a continuar con el proceso de paz durante incontables momentos difíciles que pudieron dar al traste con las negociaciones.

“Lo recibo no a nombre mío sino de todos los colombianos que hemos sufrido este conflicto a lo largo de más de 50 años (…) Este premio es por las víctimas y para que no haya ni un muerto más”, le dijo Santos a los colombianos, con quienes compartió que fue su hijo Martín el que muy temprano le contó la decisión del Comité Noruego.

Muy emocionado aseguró que a la causa de la paz dedicaría todos sus esfuerzos, “por el resto de mis días”, una causa “posible” que “está cerca”.

“Es la hora de la paz. Juntos como nación lograremos construirla”, afirmó, e hizo un llamado a “juntar nuestras mentes y corazones en este gran propósito nacional para que así juntos todos ganemos el más importante premio: la paz de Colombia”.

Tras un fraternal abrazo con su esposa, el presidente se despidió y continuó su agenda del día, en la que sostendría distintas reuniones dentro del gran diálogo nacional que convocó después de conocerse los resultados del plebiscito. Un encuentro con las organizaciones promotoras del ‘Sí’ y otro con los gobernadores del país estaban entre sus planes.

En la mente de Santos no hay mucho espacio para las celebraciones, la paz todavía no se ha alcanzado y como lo dijo él mismo lo dijo el pasado domingo, rendirse en ese propósito no es una opción.

Sin embargo, al salir de las reuniones en Palacio, cientos de funcionarios públicos lo esperaban en la Plaza de Armas de la Casa de Nariño para homenajearlo con pancartas y arengas de ‘sí se puede’, en reconocimiento a sus esfuerzos en pro de la paz.

Desde el exterior, los mandatarios del mundo y los otros nobeles de paz del continente, saludaron al presidente y reiteraron su respaldo al proceso que adelanta Colombia, el cual es visto como una esperanza en medio de los múltiples conflictos que lo aquejan.

Incluso, el presidente estadounidense Barack Obama, sostuvo una conversación telefónica de 10 minutos con su homólogo colombiano para reiterarle su respaldo en la nueva etapa de diálogo nacional que adelanta.

“El Comité del Nobel tomó la decisión correcta en acoger sus esfuerzos incansables para conseguir una paz justa y duradera en Colombia”, afirmó Obama al enterarse de la noticia.

El reconocimiento de los adversarios

Rodrigo Londoño Echeverri, ‘Timochenko’, su contraparte en estos cuatro años de proceso de paz, fue el primero en felicitarle. El líder guerrillero también había sido nominado al Nobel, así como las víctimas Leyner Palacios, Luz Marina Bernal, Constanza Turbay, Jineth Bedoya y José Antequera.

“Felicito al presidente Juan Manuel Santos, a los garantes Cuba y Noruega, a los acompañantes Venezuela y Chile, sin los cuales sería imposible la Paz”, afirmó vía Twitter.

Para ‘Timochenko’, como para la mayoría de los expertos, el Nobel que recibió Santos es un espaldarazo de la comunidad internacional al proceso de paz y también una reivindicación a los propios esfuerzos de la guerrilla que derivaron en el Acuerdo Final que fue derrotado en el plebiscito.

Así lo también lo reconoció Luciano Marín Arango, ‘Iván Márquez’, quien sirve como jefe negociador de las Farc en La Habana.

Al tiempo que el país conocía la noticia del Nobel para Santos, desde la capital cubana Márquez y Humberto De La Calle, jefe negociador del Gobierno, firmaban un acuerdo para mantener el cese al fuego bilateral y definían los protocolos en pro de evitar una nueva confrontación en las zonas donde se encuentra la guerrilla.

“Sin contraparte no hay Nobel de Paz; por eso nuestra satisfacción de haber aportado un granito de arena al logro de tan alta distinción. Que Santos brinde un homenaje a las víctimas del conflicto materializando la paz por encima de la adversidad. Tiene para ello facultades”, trinó Márquez.

El mantenimiento del cese al fuego bilateral, que después del plebiscito quedó en un limbo, es una de las principales preocupaciones de todos los actores políticos en el país. Hasta ahora hay una fecha límite, el 31 de octubre, que puede ser prorrogada por el presidente de darse las condiciones.

El gran diálogo nacional que abrió Santos tras la derrota en el plebiscito tiene sentados en varias mesas de concertación con el Gobierno a los distintos líderes políticos que impulsaron el ‘No’ el pasado domingo 2 de octubre. A la cabeza de todos ellos está Álvaro Uribe Vélez, su principal contradictor desde que inició su mandato.

Uribe, gobernante de Colombia hasta la llegada al poder de Santos en 2010, también reconoció el galardón otorgado a su sucesor, con quien el pasado lunes se reencontró en la Casa de Nariño después de seis años de enemistad.

“Felicito el Nobel para el Presidente Santos, deseo que conduzca a cambiar acuerdos dañinos para la democracia”, dijo por Twitter Uribe, un anuncio de que a pesar del premio la negociación con los del ‘No’ será otra dura prueba para el presidente.

En el mismo sentido se pronunció Óscar Iván Zuluaga, su rival en las pasadas elecciones y uno de los precandidatos del Centro Democrático para las presidenciales de 2018: “Felicito el Nobel para Juan Manuel Santos. Un mayor compromiso para lograr una paz estable y duradera que una a todos los colombianos”.

El expresidente Andrés Pastrana, el exprocurador Alejandro Ordóñez, y la excandidata presidencial Marta Lucía Ramírez, todos partidarios del ‘No’, también tuvieron palabras de felicitación por el Nobel de Paz.

Una segunda oportunidad

Hace 34 años el país también celebraba un anuncio hecho desde Estocolmo, Suecia, el Nobel a Gabriel García Márquez, el primero y único premio de esta categoría para Colombia, hasta ayer.

Gabo, que enfundado en una guayabera blanca sin precedentes para el estricto protocolo de la solemne ceremonia en la que recibió su galardón, pronunció esa noche sueca de 1982 su célebre discurso “La soledad de América Latina”.

En él parafraseó el final de su obra cumbre “Cien Años de Soledad”, la cual narra el trágico destino de la estirpe de los Buendía y de su pueblo natal, Macondo, un lugar mágico en el que lo inverosímil es cotidiano y en el que la historia de un presidente que luchó por años desde el Ministerio de Defensa con la misma guerrilla con la que, una vez como mandatario, firmaría la paz tan solo para perderla una semana después en un plebiscito, sería una anécdota de medio capítulo.

“Una nueva y arrasadora utopía de la vida, donde nadie pueda decidir por otros hasta la forma de morir, donde de veras sea cierto el amor y sea posible la felicidad, y donde las estirpes condenadas a cien años de soledad tengan por fin y para siempre una segunda oportunidad sobre la tierra”. Con esas palabras García Márquez pondría el punto final a aquella noche.

34 años después, el Nobel serviría de inspiración mutua para las partes del conflicto, para los líderes de la negociación, quienes en los momentos determinantes de este largo proceso de paz que en total ha durado seis años desde sus diálogos exploratorios, recurrieron a la esperanza de esa segunda oportunidad para empezar a escribir la página de una Colombia en paz.

“Premio Nobel es una pimpina de oxígeno”: Alejo Vargas

Para Alejo Vargas Velásquez, director del Centro de Pensamiento y Seguimiento al Proceso de Paz de la Universidad Nacional, el Premio Nobel de Paz otorgado ayer al presidente Santos por el Comité Nobel de Noruega, “es una pimpina de oxígeno” para la etapa de negociaciones que se está dando con los promotores del ‘No’.

Vargas afirmó que con este premio, se reconoce un esfuerzo muy importante del presidente Santos pero, asimismo, se estimula a que Colombia sea capaz de terminar lo que ya empezó en materia de resolución del conflicto armado.

“Este reconocimiento tendrá un fuerte impacto en los diálogos entre el ‘Sí’ y el ‘No’ y luego con las Farc porque hay que tener claro que en la jornada plebiscitaría del pasado 2 de octubre, la opinión estuvo dividida por mitades”, resaltó.

Por tanto, según Vargas, el enfoque debe estar en “encontrar mecanismos de concertación que reflejen un verdadero acuerdo entre las partes y, luego, que se logre construir eso también con las Farc”.

Finalmente, explicó que con la entrega de este Nobel, “se ratifica que, más allá de los resultados del plebiscito, ante los ojos de la comunidad internacional Colombia es un caso esperanzador en términos de solución de conflictos”.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/este-p ... tos-291577
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Es importante que las partes continúen con el cese al fuego: Comité del Nobel

Message : # 7550Message Darloup »


Announcement of the Nobel Peace Prize 2016 (en inglés).


El premio de paz a Santos fue anunciado como un reconocimiento a sus “decididos esfuerzos” para llevar a su fin más de 50 años de guerra en el país.

Este es el anuncio que hizo al mundo la presidenta del Comité Nobel de Noruega, Kaci Kullmann.

El Comité Noruego del Nobel ha decidido galardonar con el Premio Nobel de Paz 2016 al presidente colombiano, Juan Manuel Santos, por su decidido esfuerzo de alcanzar para el país el fin de una guerra civil de más de 50 años; una guerra que ha costado la vida de, por lo menos, 220.000 colombianos y el desplazamiento de cerca de 6.000.000 de personas. El galardón también debe ser visto como un tributo para el pueblo colombiano que, a pesar de las grandes dificultades y abusos, no ha perdido la esperanza de una paz justa, y para todas las partes que han contribuido al proceso de paz. Este tributo es también, en no menos medida, para los representantes de las incontables víctimas de la guerra civil.

El presidente Juan Manuel Santos inició las negociaciones que culminaron en el Acuerdo de Paz entre el Gobierno colombiano y la guerrilla de las Farc, y él ha buscado consistentemente hacer avanzar este proceso. A sabiendas de que el Acuerdo era controversial, fue fundamental en asegurar que los electores colombianos pudieran expresar sus opiniones acerca del Acuerdo de Paz en un referendo. El resultado de la votación no fue el que el presidente Santos quería: una estrecha mayoría, de poco más de 13 millones de colombianos que emitieron su voto, le dijo no al Acuerdo. Este resultado ha creado una gran incertidumbre para el futuro de Colombia. Hay un peligro real de que el proceso de paz llegue a su fin y que la guerra civil estalle de nuevo. Esto hace aún más importante que para las partes, lideradas por el presidente Santos y el líder de la guerrilla de las Farc Rodrigo Londoño, continúen respetando el cese al fuego.

El hecho de que la mayoría de los votantes le dijera no al Acuerdo de Paz no necesariamente significa que el proceso esté muerto. El referendo no fue un voto a favor o en contra de la paz. Lo que el lado del ‘No’ rechazó no fue el deseo de paz, sino un acuerdo de paz específico. El Comité Noruego del Nobel enfatiza la importancia del hecho de que el presidente Santos esté ahora invitando a todas las partes a participar en un amplio diálogo nacional dirigido a avanzar en el proceso de paz. Incluso, aquellos que se opusieron al Acuerdo han sido bienvenidos a dicho diálogo. El Comité del Nobel espera que todas las partes asuman su grado de responsabilidad y participen constructivamente en la construcción de paz.

Lograr un equilibrio entre la necesidad de la reconciliación nacional y la garantía de justicia para las víctimas será un reto particularmente difícil. No existen respuestas simples sobre cómo esto debe llevarse a cabo. Una característica importante del proceso de paz en Colombia, hasta ahora, ha sido la participación de representantes de las víctimas en la guerra civil. Ser testigo de la valentía y la voluntad de los representantes de las víctimas al declarar sobre atrocidades, y confrontarse con los perpetradores de cada lado del conflicto, ha causado una profunda impresión.

Al entregarle el Premio de la Paz de este año al presidente Juan Manuel Santos, el Comité Nobel Noruego desea animar a todos aquellos que se esfuerzan por lograr la paz, la reconciliación y la justicia en Colombia. El presidente mismo ha dejado claro que seguirá trabajando por la paz hasta su último día en el cargo. El Comité espera que el Premio de Paz le dé fuerza para tener éxito en esta tarea exigente. Por otra parte, es la esperanza del Comité que en los próximos años los colombianos puedan cosechar los frutos del proceso de paz y reconciliación en curso. Solo entonces el país será capaz de hacer frente con eficacia a grandes desafíos como la pobreza, la injusticia social y la delincuencia relacionada con las drogas.

La guerra civil en Colombia es una de las más largas en los tiempos modernos y el único conflicto armado que queda en las Américas. Es la firme creencia del Comité Nobel Noruego de que el presidente Santos, a pesar del ‘No’ mayoritario en la votación del referendo, ha llevado el sangriento conflicto significativamente cerca de una solución pacífica, y gran parte de los cimientos han sido construidos tanto para el desarme verificable de la guerrilla de las Farc como para un proceso histórico de fraternidad nacional y reconciliación. Sus esfuerzos para promover la paz cumplen los criterios y el espíritu de la voluntad de Alfred Nobel.

Oslo, 7 de octubre de 2016


Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/es-imp ... bel-291540
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Perfil | Santos: El periodista y político detrás del Nobel de Paz

Message : # 7551Message Darloup »

Image
El Presidente cuando era felicitado ayer por su esposa.


Como ministro de Defensa Santos dirigió los operativos contra líderes de las Farc. Después, como presidente, lideró el proceso de paz.
Periodista, político y ahora Nobel de Paz. A partir de la fecha al presidente Juan Manuel Santos entrará a la honrosa lista de galardonados con el máximo reconocimiento internacional que año tras año anhelan líderes, investigadores, científicos y forjadores de paz.


El premio recompensa sus esfuerzos en pos de la paz, pese al resultado del plebiscito del 2 de octubre, en el que el No venció en las urnas al Sí a los Acuerdos con las Farc. Se impuso con el 50,21% de los votos, mientras el Sí alcanzó el 49,78%.

Image
Vea aquí el ascenso de Santos (formato PDF).


Pese al revés, Santos ha mantenido el alto el fuego y ha reiterado su voluntad de incluir en el acuerdo a quienes políticamente se oponen, liderados por los ex presidentes Álvaro Uribe y Andrés Pastrana.

Con la habilidad de un experto jugador de póquer —como sus amigos dicen que es— se jugó su capital político y su credibilidad al aportarle a un proceso de paz que ha sido duramente cuestionado desde hace cuatro años, cuando se anunció el inicio de la negociación con el grupo guerrillero, en La Habana.

Juan Manuel Santos nació y creció en los círculos del poder, el destino parece haber tenido reservado un papel más allá de la jefatura de Estado como el principal impulsor de un acuerdo para acabar un conflicto armado que hace 52 años desangra al país.

Su familia fue durante décadas propietaria de El Tiempo, el diario más influyente del país, donde comenzó su actividad como periodista y que alternó con una larga carrera en la administración pública coronada en 2010 al llegar a la Presidencia, siendo reelegido en 2014 para un segundo periodo que culminará en 2018.

El presidente está casado con María Clemencia Rodríguez, con quien tiene tres hijos: Martín, María Antonia y Esteban. El primogénito dirige la Fundación Buen Gobierno.

Graduado en Economía y Administración de Empresas en la Universidad de Kansas (EEUU) y con postgrados de la Escuela de Economía de Londres, la Universidad de Harvard y la Escuela Fletcher de Leyes y Diplomacia, también en EEUU, Santos tiene un brillante currículo que lo preparó para llegar al poder.

En los años 70 trabajó en Londres como jefe de la Delegación de Colombia ante la Organización Internacional del Café (OIC) y luego regresó al país como columnista y subdirector de El Tiempo.

En su dilatada vida pública ha sido también ministro de Comercio Exterior (1991-1994) en el Gobierno de César Gaviria, y Designado Presidencial (1993-1994), cargo ya abolido y cuya función era la de asumir la jefatura del Estado en caso de ausencia del presidente.

Fue además titular de Hacienda entre 2000 y 2002, en el Gobierno de Andrés Pastrana, y ministro de Defensa de Uribe, cargo en el que lideró la aplicación de la política de Seguridad Democrática de su jefe y que le catapultó a la Presidencia.

“La historia nos mira. No nos perdonará si no intentamos acabar de una vez por todas con este desangre inútil”, manifestó en la inauguración de las sesiones del Congreso Nacional el 20 de julio de 2013, cuando la negociación con las Farc en Cuba ya llevaba ocho meses de los 45 que finalmente duró.

Pero la paz, “el bien supremo de toda sociedad”, según ha dicho numerosas veces, no fue siempre su prioridad porque también subraya que “nadie le ha dado más duro a las Farc que este servidor”, refiriéndose a su gestión como ministro de Defensa (2006-2009), en la segunda Presidencia de Álvaro Uribe, y luego como jefe de Estado.

En sus cuentas está que, como ministro o como presidente, tuvo que ver con operaciones en las que murieron los que en su momento eran el número uno de las Farc, alias Alfonso Cano (2011); el número dos, alias Raúl Reyes (2008); el considerado jefe militar de esa guerrilla, alias Mono Jojoy (2010), así como 63 cabecillas de frentes rebeldes.

Por eso, después de debilitar con golpes militares a las Farc, Santos consideró llegado el momento de plantear la negociación.

La “osadía” provocó la ruptura con Uribe y con un sector importante de la sociedad que no le perdona que haya cambiado el fusil por el ramo de olivo y lo acusa de “entregar el país a la Farc”.

Santos, que tiene una fuerte identificación con los militares, como quiera que en su juventud fue miembro de la Armada Nacional, algo que recuerda cada vez que puede, ignora las críticas que se le han hecho por sus acercamientos al grupo guerrillero para la firma del Acuerdo.

Con el olfato político que lo caracteriza, percibió que el péndulo de la historia se movía en dirección a la negociación y se embarcó en el viaje de la búsqueda de la paz que finalmente firmó en Cartagena donde se hizo marino en su juventud.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/perfil ... paz-291541
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Santos dona a las víctimas los casi $3.000 millones del Nobel de la Paz

Message : # 7565Message Darloup »

Así lo sostuvo el mandatario, quien asistió este domingo a la eucaristía dominical que se celebró en la iglesia San Pablo Apóstol, en Bojayá.

El presidente Juan Manuel Santos anunció que donará los ocho millones de coronas suecas (unos 2.700 millones de pesos) que recibirá como parte del Premio Nobel de Paz que obtuvo el pasado viernes.

“Vamos a donar ocho millones de coronas suecas para que las víctimas sean reparadas”, dijo Santos durante la liturgia dominical en el municipio de Bojayá, en el departamento del Chocó. La misa se realizó en la iglesia San Pablo Apóstol, en la cabecera municipal de la localidad de Bellavista, donde hace 14 años ocurrieron los hechos que enlutaron a la región.

En la celebración eucarística, el mandatario estuvo con los habitantes y sobrevivientes de la masacre del 2 de mayo del 2002, entre ellos el padre Antún Ramos Cuesta, actual administrador de la Diócesis de Quibdó. Asimismo, al acto asistieron también los sacerdotes Sterlin Londoño, vicario de la pastoral de la Diócesis de Quibdó y el párroco del templo San Juan Apóstol, Álvaro Mosquera.

Durante el desarrollo de la eucaristía, el presidente Santos sostuvo las manos, de lado y lado, de niñas bojayaseñas quienes estrecharon en un abrazo al mandatario y a la primera dama María Clemencia Rodríguez al momento de la paz. Durante el acto litúrgico, el mandatario de la república recibió, de las manos de una víctima del municipio, el cristo mutilado, imagen que se ha convertido en el símbolo de la guerra y el perdón en Bojayá.

El Premio. El próximo 10 de diciembre en la capital de Noruega será la entrega oficial del premio. Santos recibirá un diploma que lo incluye en la historia de la premiación. Se convierte en el segundo colombiano en ganar un Nobel, luego del escritor Gabriel García Márquez, que lo recibió en 1982.

Con Santos son 26 los jefes de Estado o Gobierno mundiales que han recibido esta distinción.

Junto con el diploma, Juan Manuel Santos se colgará una medalla de oro y guardará en sus arcas una interesante suma de dinero. Desde 2012 hasta la fecha el dinero que reciben los ganadores del Premio Nobel se ha mantenido constante en 8 millones de coronas suecas. Estos son 832.000 euros o a alrededor de 975.000 dólares.

Convertido a pesos colombianos, en diciembre de este año el presidente recibirá unos $2.700 millones.

En términos de logros económicos, es como si Santos recibiera el dinero por haber ganado 16 medallas olímpicas de oro.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/santos ... paz-292069
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

El hombre que asumió el riesgo

Message : # 7680Message Darloup »

La ceremonia de ayer en Oslo, en la que Santos recibió el Nobel de Paz, marca un hito en la historia de Colombia. Por su excepcionalidad –es el segundo colombiano que recibe el premio– y por su profundo significado político.

La solemne ceremonia celebrada ayer en Oslo, en la que el presidente Santos recibió el Nobel de la Paz, marca indudablemente un hito en la historia de Colombia. Al menos por dos razones. Por su excepcionalidad, que no es poca cosa, ya que se trata del segundo Nobel que obtiene un colombiano en los 115 años de existencia del galardón. Y por su profundo significado político.

El premio más prestigioso del mundo simboliza el reconocimiento internacional a una difícil aventura en la que Santos arriesgó todo su capital político: lograr la paz con las Farc y allanar el camino a un proceso similar con el ELN, con el fin de acabar con un conflicto armado que dura casi seis décadas y ha causado cientos de miles de muertos y millones de desplazados.

Tras la derrota del primer acuerdo de paz en el plebiscito del 2 de octubre, el presidente se empeñó en sacar adelante un nuevo acuerdo mediante ajustes del anterior, para lo que se instituyeron mesas de diálogo con los voceros del ‘No’. El texto resultante no fue sometido esta vez a una azarosa consulta popular, sino que se tramitó y aprobó en el Congreso de manera expedita, lo que provocó las naturales críticas de los detractores.

El hecho es que Santos pudo acudir a Oslo con un acuerdo bajo el brazo, lo cual, sin duda, fue para él mucho mejor que llegar con las manos vacías y una situación de incertidumbre en su país por el limbo en que estaba el proceso de paz tras la victoria del ‘No’.

Apagados los focos del Palacio Municipal de Oslo, ahora viene lo más difícil para todos en Colombia. Para el Gobierno, porque deberá proceder a la implementación del acuerdo. Ello requerirá ingentes cantidades de dinero, en un escenario de frenazo económico y de escasa popularidad del presidente, circunstancias que previsiblemente aprovecharán como ariete sus adversarios, con Uribe a la cabeza.

Pero estos, a su vez, tampoco lo tendrán fácil. El acuerdo de paz, por controvertibles que puedan ser aspectos de su contenido y la forma en que finalmente se aprobó, ya es un hecho y cuenta con el aval democrático de la Corte Constitucional. El debate, pues, se ceñirá ahora a su implementación, que tendrá su primer gran capítulo con la inminente decisión de la Corte sobre si el Congreso puede tramitar o no las iniciativas por la vía rápida, o ‘fast track’.

​Vendrá, previsiblemente, una dura pugna política. Y cabe suponer además, por desgracia, que arreciará la guerra sucia de extremistas para torpedear el acuerdo. Pero hoy, con la recepción del Nobel por un colombiano, lo que se impone es destacar la apuesta trascendental que hizo Santos. Un hombre que pudo ahorrarse el formidable berenjenal que implicaba un proceso de paz con un grupo tan odiado como las Farc. Pero que decidió asumir el riesgo.

Fuente: http://www.elheraldo.co/editoriales/el- ... sgo-310211
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

“Hay una guerra menos en el mundo”: Santos

Message : # 7677Message Darloup »

Image
El presidente Santos agradece el premio ante el auditorio del Ayuntamiento de Oslo.


Por Brillith Obregón Rolón

El mandatario fue condecorado en Oslo, Noruega. Con procesión de antorchas, cientos de personas lo ovacionaron.

Luego de esperar 63 días, ayer el presidente Juan Manuel Santos recibió el premio a su búsqueda de paz y terminación de más de 50 años de conflicto armado en Colombia: el premio Nobel de Paz 2016.

Con este galardón, el mandatario se convierte en el segundo premio Nobel de Colombia (Gabriel García Márquez ganó el de literatura en 1982) y el sexto de Latinoamérica.

“Hoy, luego de seis años de serias y a menudo intensas, difíciles negociaciones, puedo anunciar a ustedes y al mundo, con profunda humildad y gratitud, que el pueblo de Colombia –con el apoyo de nuestros amigos de todo el planeta– está haciendo posible lo imposible”, aseguró el presidente cuando subió al estrado y se dirigió a los asistentes del acto que tuvo lugar en la sede del ayuntamiento de Oslo, Noruega.

En la ceremonia, ante los Reyes de Noruega, Harald V y Sonia, y acompañado por su esposa, sus hijos, los negociadores del Gobierno en el proceso de paz con las Farc y representantes de las víctimas, el Mandatario recibió la medalla, hecha en oro ciento por ciento colombiano, y el diploma del galardón de manos de Kaci Kullmann Five, presidenta del Comité Noruego del Nobel.

Para el mandatario, lo que se celebró en ayer en el país que “acogió el inicio de la fase pública de conversaciones con las Farc, en 2012” es que “hay una guerra menos en el mundo, ¡y es la de Colombia!”, dijo el mandatario sin titubear.

Homenaje a las víctimas

Como lo había manifestado desde que se le notificó la decisión, Santos recibió el galardón “en nombre de las víctimas” y de “cerca de 50 millones de colombianos”.

Y, a manera de reconocimiento público y rompiendo el protocolo que rige este tipo de ceremonias, pidió a un grupo de sus invitados (los representantes de las víctimas) que se pusieran de pie para ser homenajeados. La solicitud fue acogida por Pastora Mira García, Leyner Palacios, Liliana Pechené, Fabiola Perdomo,Ingrid Betancourt, Clara Rojas y Héctor Abad Faciolince, quienes recibieron los aplausos del resto de invitados al magno evento. Los homenajeados se tomaron de las manos e hicieron una venia en agradecimiento a la ovación.

​Acto seguido, tomaron su lugar seis de los invitados, mientras que el presidente se refería a uno en partícular, al chocoano Leyner Palacios quien se quedó de pie.

​Leyner, resaltó el jefe de Estado, es una de las víctimas de la masacre de Bojayá. “Leyner perdió a 32 familiares, incluidos sus padres y tres hermanos menores. Las Farc han pedido perdón por este hecho atroz, y Leyner, que ahora es un líder comunitario, los ha perdonado”, anotó.

​Asimismo, aprovechó la oportunidad para dirigirse a los opositores al proceso de paz que ha llevado a cabo el Ejecutivo. “Esta es la gran paradoja con la que me he encontrado: mientras muchos que no han sufrido en carne propia el conflicto se resisten a la paz, son las víctimas las más dispuestas a perdonar, a reconciliarse, y a enfrentar el futuro con un corazón libre de odio”, afirmó.

“Llegamos a puerto”

Al agradecer al Comité Noruego del Nobel, el jefe de Gobierno “confesó” que la noticia del Nobel llegó como “un regalo del cielo”, en un momento en el que “nuestro barco parecía ir a la deriva”. “Hoy vengo a decirles a ustedes que lo logramos. Llegamos a puerto seguro”, dijo.

Habían pasado 63 días desde el pasado 7 de octubre cuando Santos recibió, a las 4:15 de la mañana, una llamada en la que el Comité le anunciaba de su escogencia como merecedor del galardón.

El premio, sin duda alguna, llegó como un espaldarazo de la comunidad internacional al proceso de paz del Gobierno Nacional, tras los resultados del pasado 2 de octubre en los que el ‘No’ venció en las urnas al ‘Sí’ a la refredanción del texto acordado con las Farc.

Y así lo confirmó Kaci Kullmann Five en la entrega del galardón al Mandatario. “Cuando se conoció el resultado del plebiscito, muchos observadores opinaron que sería demasiado temprano darle el Premio Nobel de la Paz este año” y “recomendaron más bien al Comité del Nobel esperar un año para ver si el proceso de paz realmente logra crear la paz”.

Sin embargo, el comité lo vio de manera diferente. “En nuestra opinión no teníamos ningún tiempo para perder. Todo lo contrario, el proceso de la paz se encontraba en un peligro inminente de fracasar y necesitaba todo el apoyo internacional que podía recibir”, expresó.

Procesión de antorchas

Horas después de haber recibido el galardón, cientos de colombianos y simpatizantes se congregaron para participar en la tradicional procesión de antorchas en homenaje al presidente Santos.

Tras una pancarta con el lema “Juntos por la paz en Colombia” y a ritmo de percusión, la procesión -organizada este año por el Consejo por la Paz de Noruega y el Foro de Colombia- recorrió un breve trayecto de la calle peatonal Karl Johan para acabar delante de la sede del Parlamento, frente al Grand Hotel.

Santos hizo gestos de agradecimiento con las manos y pasado un rato pidió a su esposa y a sus hijos que salieran también al balcón a saludar a los cientos de personas concentradas, antes de regresar de nuevo al interior del hotel.

Allí asistió luego a un banquete en su honor, al que también acudieron, entre otras autoridades, la familia real noruega y los miembros del Comité Nobel noruego.

Encuentro con niños

“La paz tiene que comenzar por uno mismo, por nuestros propios corazones, nuestra propia mente y eso se hace a través de la educación y por eso la educación en este momento es lo más importante que tenemos en Colombia”.

Este fue el mensaje que les entregó Santos a más de cien niños noruegos en el Palacio Real de Oslo, momentos antes de recibir el Nobel.

“Debemos aprender la actitud que ustedes tienen de superarse, la actitud que han mantenido siempre de darse la mano, de reconciliarse, y eso es lo que los adultos tenemos que aprender de los niños”, manifestó el Jefe de Estado.

El encuentro fue organizado por la entidad no gubernamental Save the Children de una manera informal con menores de las escuelas Ruseløkka y Lindeberg, quienes entrevistaron al Mandatario. En el grupo participaron como invitados dos adolescentes colombianos.

Encuentro con la primera ministra

Hoy, el jefe de Estado se reunirá con la Primera Ministra de Noruega, Erna Solberg; con el Canciller de ese país europeo, Borge Brende y con el Presidente del Parlamento, Olemic Thommessen.

Los encuentros tendrán lugar en Oslo, luego visitará el Parlamento de Noruega, donde será recibido por el Presidente del legislativo, Olemic Thommessen.

Al mediodía visitará al Canciller Borge Brende en la casa de huéspedes del gobierno y una hora más tarde a la Primera Ministra, Erna Solberg, con quien ofrecerá luego una rueda de prensa.

Por la tarde el Mandatario asistirá a la apertura de la exposición del Centro Nobel para la Paz sobre Colombia. Allí pronunciará un breve saludo en compañía del director del centro cultural, Liv Torres.

Finalmente irá al escenario de Telenor Arena para el concierto de homenaje al Premio Nobel de Paz 2016, en el que actuarán grandes artistas musicales, entre ellos Sting, Juanes, la banda noruega Highasakite, la estadounidense Halsey, el dúo sueco Icona Pop y el noruego Marcus & Martinus.

Con estas actividades, el gobernante colombiano concluye su estancia en Noruega para dirigirse luego a Suecia, Bélgica, Vaticano y España.

Voceros del No criticaron el reconocimiento

El director del Centro Democrático y excandidato a la Presidencia de Colombia, Óscar Iván Zuluaga, publicó ayer un video en el que cuestionó la entrega del premio Nobel de Paz a Santos. Zuluaga, como uno de los voceros del No al Acuerdo de Paz, publicó en su cuenta de Twitter: “¿Para qué un Nobel cuando se desconoce la voluntad de la mayoría y quienes cometieron crímenes atroces serán elegidos sin pagar penas?”.

También aseguró, en el video publicado, que el Nobel “premia un acuerdo que divide a la sociedad colombiana y afecta los principios fundamentales de nuestra Constitución”. Del expresidente Álvaro Uribe no se conoció pronunciamiento sobre la entrega del reconocimiento. Otro vocero del No, el exprocurador Alejandro Ordóñez, afirmó a la revista Semana que “este es un premio político”.

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/hay-un ... tos-310221
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Avatar de l’utilisateur
Darloup
 
Administrateur/Administrador
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Grand Maitre Gourou/Gran Maestro Gurú
Messages : 7080
Inscription : 20 sept. 2008, 01:39
Prénom : Henry
Sexe : Masculin
Emplacement : Barranquilla (Colombie)
Contact :

Vea aquí el discurso completo de Santos al recibir el Nobel de Paz

Message : # 7678Message Darloup »


Nobel lecture: Juan Manuel Santos, Nobel Laureate in Peace 2016.


El presidente Santos recibió el premio Nobel de Paz en el Ayuntamiento de Oslo, Noruega, en una ceremonia a la que asistió el Rey Harald V de Noruega.

Tras recibir el premio Nobel de Paz de manos de la vicepresidenta del comité del Nobel, el mandatario colombiano se refirió a la guerra en Colombia y al proceso que hace años empezó a construirse con la guerrilla de las Farc.

“Hace tan solo seis años los colombianos no nos atrevíamos a imaginar el final de una guerra que habíamos padecido por medio siglo”, afirmó Santos, tras saludar a los asistentes al comienzo de su discurso.

Gabriel García Márquez, el primer premio Nobel que recibió el país, sirvió de inspiración al discurso del presidente, quien recitó parte de su obra cumbre, ‘Cien Años de Soledad’.

“Los colombianos nos sentíamos como habitantes de Macondo: un lugar no solo mágico sino también contradictorio”, comentó Santos tras recitar una parte de la obra de García Márquez.

Así mismo, Santos afirmó que el premio es para todos los colombianos en especial a las víctimas de las más de cinco décadas de violencia a quienes les dedicó el premio recibido.

“Las víctimas quieren la justicia, pero más que nada quieren la verdad”, dijo el mandatario y agregó:

“Y quieren –con espíritu generoso– que no haya nuevas víctimas que sufran lo que ellas sufrieron”.

El mandatario pidió a las víctimas que lo acompañaron a la ceremonia a colocarse de pie. Luego, fueron aplaudidas por todo el público asistente en un homenaje al sufrimiento que han padecido por la violencia en Colombia.

Image
Las víctimas que acompañaron al presidente a la ceremonia son aplaudidas por los asistentes.


A continuación lea el discurso completo del presidente Santos al recibir el premio Nobel de Paz:

Sus Majestades; Sus Altezas Reales; distinguidos miembros del Comité Noruego del Nobel; queridos ciudadanos de Colombia; ciudadanos del mundo; señoras y señores:

Hace tan solo seis años los colombianos NO nos atrevíamos a imaginar el final de una guerra que habíamos padecido por medio siglo.

Para la gran mayoría de nosotros, la paz parecía un sueño imposible, y era así por razones obvias, pues muy pocos –¡casi nadie!– recordaban cómo era vivir en un país en paz.

Hoy, luego de seis años de serias y a menudo intensas, difíciles negociaciones, puedo anunciar a ustedes y al mundo, con profunda humildad y gratitud, que el pueblo de Colombia –con el apoyo de nuestros amigos de todo el planeta– ¡está haciendo posible lo imposible!

La guerra que causó tanto sufrimiento y angustia a nuestra población, a lo largo y ancho de nuestro bello país, HA TERMINADO.

Al igual que la vida, la paz es un proceso que nos depara muchas sorpresas.

Tan solo hace dos meses, los colombianos –y de hecho el mundo entero– quedamos impactados cuando, en un plebiscito convocado para refrendar el acuerdo de paz con las FARC, los votos del “No” superaron por estrecho margen a los votos del “Sí”.

Fue un resultado que nadie imaginaba.

Una semana antes, en Cartagena, habíamos encendido una llama de esperanza al firmar el acuerdo en presencia de los líderes del mundo.

Y ahora, de repente, esta llama parecía extinguirse.

Muchos recordamos entonces un pasaje de Cien Años de Soledad, la obra maestra de nuestro Premio Nobel, Gabriel García Márquez, que de alguna manera reflejaba lo que estaba pasando:

“Era como si Dios hubiera resuelto poner a prueba toda capacidad de asombro, y mantuviera a los habitantes de Macondo en un permanente vaivén entre el alborozo y el desencanto, la duda y la revelación, hasta el extremo de que ya nadie podía saber a ciencia cierta dónde estaban los límites de la realidad”.

Los colombianos nos sentíamos como habitantes de Macondo: un lugar no solo mágico sino también contradictorio.

Como Jefe de Estado, entendí la trascendencia de este resultado adverso, y convoqué de inmediato a un gran diálogo nacional por la unión y la reconciliación.

Me propuse convertir este revés en una oportunidad para alcanzar el más amplio consenso que hiciera posible un nuevo acuerdo.

Me dediqué a escuchar las inquietudes y sugerencias de quienes votaron “No”, de quienes votaron “Sí”, y también de los que no votaron –que eran la mayoría–, para lograr un nuevo y mejor acuerdo, un acuerdo que toda Colombia pudiera apoyar.

No habían pasado cuatro días desde el sorprendente plebiscito, cuando el Comité Noruego anunció una decisión igualmente sorprendente sobre la concesión del Premio Nobel de Paz.

Y debo confesar que esta noticia llegó como un regalo del cielo.

En un momento en que nuestro barco parecía ir a la deriva, el Premio Nobel fue el viento de popa que nos impulsó para llegar a nuestro destino: ¡el puerto de la paz!

Gracias, muchas gracias, por este voto de confianza y de fe en el futuro de mi país.

Hoy, distinguidos miembros del Comité Noruego del Nobel, vengo a decirles a ustedes –y, a través suyo, a la comunidad internacional– que lo logramos: ¡LLEGAMOS A PUERTO!

Hoy tenemos en Colombia un nuevo acuerdo para la terminación del conflicto armado con las FARC, que acoge la mayoría de las propuestas que nos hicieron.

Este nuevo acuerdo se firmó hace dos semanas y fue refrendado la semana pasada por el Congreso de la República, por una abrumadora mayoría, para que comience a incorporarse a nuestra normatividad.

El largamente esperado proceso de implementación ya comenzó, con el aporte invaluable de las Naciones Unidas.

Con este nuevo acuerdo termina el conflicto armado más antiguo, y el último, del Hemisferio Occidental.

Con este acuerdo –como dispuso Alfred Nobel en su testamento– comienza el desmantelamiento de un ejército –en este caso un ejército irregular– y su conversión en un movimiento político legal.

Con este acuerdo podemos decir que América –desde Alaska hasta la Patagonia– ES UNA ZONA DE PAZ.

Y podemos hacernos ahora una pregunta audaz:

Si la guerra puede terminar en un hemisferio, ¿por qué no pueden algún día los dos hemisferios estar libres de ella?

Tal vez, hoy más que nunca, podemos atrevernos a imaginar un mundo sin guerra.

LO IMPOSIBLE… ¡PUEDE SER POSIBLE!

Alfred Nobel, el gran visionario cuyo legado nos reúne hoy, en el día exacto en que se cumplen 120 años desde su muerte, escribió alguna vez que la guerra es “el horror de los horrores, el más grande de los crímenes”.

La guerra no puede ser de ninguna manera un fin en sí misma.

Es tan solo un medio, y un medio que siempre debemos tratar de evitar.

He sido líder en tiempos de guerra –para defender la libertad y los derechos de los colombianos– y he sido líder para hacer la paz.

Por eso puedo decirles, por experiencia propia, que es mucho más difícil hacer la paz que hacer la guerra.

Cuando es necesario, debemos estar preparados para luchar, y a mí me correspondió –como ministro de Defensa y como presidente– combatir a los grupos armados ilegales en mi país.

Lo hice con efectividad y contundencia, cuando los caminos de la paz estaban cerrados.

Sin embargo, es insensato pensar que el fin de los conflictos sea el exterminio de la contraparte.

La victoria final por las armas –cuando existen alternativas no violentas– no es otra cosa que la derrota del espíritu humano.

Vencer por las armas, aniquilar al enemigo, llevar la guerra hasta sus últimas consecuencias, es renunciar a ver en el contrario a otro ser humano, a alguien con quien se puede hablar.

Dialogar… respetando la dignidad de todos. ¡Eso es lo que hicimos en Colombia!

Y por eso tengo el honor de estar hoy aquí, compartiendo lo que aprendimos en nuestra ardua experiencia.

El primer paso, uno crucial, fue dejar de ver a los guerrilleros como enemigos, para considerarlos simplemente como adversarios.

El general Álvaro Valencia Tovar –quien fuera comandante del Ejército de Colombia, historiador y humanista– me enseñó esta diferencia.

Él decía que la palabra “enemigo” tiene una connotación de lucha pasional y de odio que no corresponde al honor militar.

Humanizar la guerra no es solo limitar su crueldad, sino también reconocer en el contrincante a un semejante, a un ser humano.

Los historiadores calculan que durante el siglo XX murieron hasta 187 millones de personas por causa de las guerras. ¡187 millones!

Cada una de ellas era una vida humana invaluable, alguien amado por su familia y sus seres queridos.

Trágicamente, la cuenta sigue creciendo en este nuevo siglo.

Es bueno recordar ahora la incisiva pregunta de Bob Dylan, mi colega en la recepción del Premio Nobel este año, que tanto nos conmovió en los años sesenta a quienes fuimos jóvenes entonces:

“¡Cuántas muertes más serán necesarias hasta que comprendamos que han muerto demasiados! La respuesta, mi amigo, va volando con el viento”.

(The answer, mi friend, is blowin’ in the wind!)

Cuando me preguntaban si yo aspiraba al premio Nobel, siempre respondía que para mí el verdadero premio era la paz de Colombia.

Porque ese es el verdadero premio: ¡la paz de mi país!

Y esa paz no es de un presidente ni de un gobierno, sino de todo el pueblo colombiano, pues la tenemos que construir entre todos.

Por eso este premio lo recibo en nombre de cerca de 50 millones de colombianos –mis compatriotas– que ven, por fin, terminar una pesadilla de más de medio siglo que solo trajo dolor, miseria y atraso a nuestra nación.

Y lo recibo –sobre todo– en nombre de las víctimas; de más de 8 millones de víctimas y desplazados cuyas vidas han sido devastadas por el conflicto armado, y más de 220 mil mujeres, hombres y niños que, para nuestra vergüenza, han sido asesinados en esta guerra.

Los expertos me dicen que el proceso de paz en Colombia es el primero en el mundo que ha puesto en el centro de su solución a las víctimas y sus derechos.

Adelantamos esta negociación haciendo un gran énfasis en los derechos humanos. Y de esto nos sentimos muy orgullosos.

Las víctimas quieren la justicia, pero más que nada quieren la verdad, y quieren –con espíritu generoso– que no haya nuevas víctimas que sufran lo que ellas sufrieron.

El profesor Ronald Heifetz, fundador del Centro de Liderazgo de la Escuela Kennedy de Gobierno de la Universidad de Harvard, de donde me gradué, me dio un sabio consejo:

“Cuando se sienta desanimado, cansado, pesimista, hable siempre con las víctimas. Son ellas las que le darán ánimo y fuerzas para continuar”.

Y así ha sido. Siempre que pude, hablé con las víctimas de esta guerra y escuché sus desgarradoras historias.

Algunas de ellas están aquí hoy, recordándonos por qué es tan importante que construyamos una paz estable y duradera.

(Yo quisiera pedirles a las víctimas aquí presentes –en representación de las víctimas del conflicto armado en Colombia– que se pongan de pie para que reciban el homenaje que merecen)

Leyner Palacios es una de estas víctimas.

El 2 de mayo de 2002, un mortero rudimentario lanzado por las FARC, en medio de un combate con los paramilitares, cayó en la iglesia de su pueblo –Bojayá–, donde sus habitantes habían buscado refugio.

Murieron cerca de 80 hombres, mujeres y niños, ¡la mayoría niños!

En cuestión de segundos, Leyner perdió a 32 familiares, incluidos sus padres y tres hermanos menores.

Las Farc han pedido perdón por este hecho atroz, y Leyner, que ahora es un líder comunitario, los ha perdonado.

Y ésta es la gran paradoja con la que me he encontrado: mientras muchos que no han sufrido en carne propia el conflicto se resisten a la paz, son las víctimas las más dispuestas a perdonar, a reconciliarse, y a enfrentar el futuro con un corazón libre de odio.

Este premio pertenece también a los hombres y mujeres que, con enorme paciencia y fortaleza, negociaron en La Habana durante todos estos años.

Ellos lograron un acuerdo que hoy podemos ofrecer como modelo para la solución de los conflictos armados que subsisten en el planeta.

Y me refiero tanto a los negociadores del Gobierno como a los de las FARC –mis adversarios–, que demostraron una gran voluntad de paz.

Yo quiero exaltar esa voluntad de abrazar, de alcanzar la paz, porque sin ella el proceso hubiera fracasado.

Dedico, igualmente, este premio a los héroes de las Fuerzas Armadas de Colombia.

Ellos nunca han dejado de proteger al pueblo colombiano, y entendieron muy bien que la verdadera victoria del soldado y del policía es la paz.

Y quiero hacer un reconocimiento especial –con toda la gratitud de mi corazón– a mi familia: a mi esposa y mis hijos, sin cuyo apoyo y amor esta tarea hubiera sido mucho más pesada.

Comparto, finalmente, este premio con la comunidad internacional que, con generoso y unánime entusiasmo, respaldó el proceso de paz desde sus inicios.

Y permítanme aprovechar esta ocasión para agradecer muy especialmente al pueblo noruego por su carácter pacífico y su espíritu solidario.

Fue por estas virtudes que Alfred Nobel les confió la promoción de la paz en el mundo.

Y debo decir que, en el caso de mi país, cumplieron su trabajo con gran efectividad.

Noruega y Cuba, en su rol como garantes; Chile y Venezuela, como acompañantes; Estados Unidos y la Unión Europea, con enviados especiales; todos los países de América Latina y el Caribe; incluso China y Rusia… todos tienen razones para participar del orgullo por este logro.

El Instituto Kroc de Estudios Internacionales de Paz, de la Universidad de Notre Dame, en Estados Unidos, concluyó –luego de un estudio detallado de los 34 acuerdos firmados en el mundo en las últimas tres décadas para poner fin a conflictos armados– que el acuerdo de paz en Colombia es el más completo e integral de todos.

El acuerdo de paz en Colombia es un rayo de esperanza en un mundo afectado por muchos conflictos y demasiada intolerancia.

Es una demostración de que lo que en un principio parece imposible –si se persevera– se puede volver posible, incluso en Siria… o en Yemen… o en Sudán del Sur.

La clave –en palabras del poeta inglés Tennyson– es “ESFORZARSE, BUSCAR, ENCONTRAR Y NO RENDIRSE”.

Varias lecciones se pueden derivar del proceso de paz en Colombia, que quisiera compartir con el mundo:

Hay que prepararse y asesorarse debidamente, analizando qué falló en previos intentos de paz en el propio país, y aprendiendo de los éxitos y fracasos de otros procesos de paz.

Hay que fijar una agenda de negociación realista y concreta que resuelva los asuntos directamente relacionados con el conflicto, y que no pretenda abarcar todos los problemas de la nación.

Hay que adelantar las negociaciones con discreción y confidencialidad, para que no se conviertan en un circo mediático.

Algunas veces, para llegar a la paz, es necesario combatir y dialogar al mismo tiempo, una lección que aprendí de otro ganador del Premio Nobel, Yitzhak Rabin.

Hay que estar dispuestos a tomar decisiones difíciles, audaces, muchas veces impopulares, para lograr el objetivo final de la paz.

Esto significó, en mi caso, acercarme a gobiernos de países vecinos con quienes tenía, y aún tengo, profundas diferencias ideológicas.

El apoyo regional es indispensable para la solución política de cualquier guerra asimétrica.

Hoy, por fortuna, todos los países de la región son firmes aliados en la búsqueda de la paz, que es el propósito más noble de cualquier sociedad.

También logramos algo muy importante, que fue convenir un modelo de justicia transicional que nos permite obtener el máximo de justicia sin sacrificar la paz.

No me cabe duda de que este modelo será uno de los grandes legados del proceso de paz de Colombia.

Señoras y señores:

Hay una guerra menos en el mundo, ¡Y ES LA DE COLOMBIA!

Esto –precisamente– es lo que celebramos hoy en Oslo, la misma ciudad que acogió el inicio de la fase pública de conversaciones con las FARC en octubre del año 2012.

Y debo decir que me siento honrado y al mismo tiempo humilde al unirme a la línea de valientes e inspiradores hombres y mujeres que, desde 1901, han recibido el más prestigioso de los premios.

El proceso de paz en Colombia –lo digo con profunda gratitud– es una síntesis afortunada de lo que hemos aprendido de ellos.

Los esfuerzos de paz en el Medio Oriente, en Centroamérica, en Sudáfrica, en Irlanda del Norte –cuyos artífices han recibido este galardón–, nos mostraron el camino para avanzar en un proceso a la medida de Colombia.

También recogimos el legado de Jody Williams y la Campaña Internacional para la Prohibición de las Minas Antipersonal, igualmente ganadoras del Nobel.

Después de Afganistán, Colombia ostenta el vergonzoso record de ser el país con más minas y más víctimas de minas en el mundo.

Nuestro compromiso es tener nuestro territorio libre de minas para el año 2021.

Hemos recibido, asimismo, el respaldo de otros galardonados, como la Unión Europea y el presidente Barack Obama, que han comprometido a sus países a apoyar el crucial proceso de implementación del acuerdo de paz en Colombia.

Y no puedo dejar pasar la oportunidad de reiterar hoy un llamado que he hecho al mundo desde la Cumbre de las Américas de Cartagena en el año 2012, y que condujo a una sesión especial de la Asamblea General de las Naciones Unidas en abril del presente año.

Me refiero a la urgente necesidad de replantear la Guerra mundial contra las Drogas, una guerra en la que Colombia ha sido el país que más muertos y sacrificios ha puesto.

Tenemos autoridad moral para afirmar que, luego de décadas de lucha contra el narcotráfico, el mundo no ha logrado controlar este flagelo que alimenta la violencia y la corrupción en toda nuestra comunidad global.

El Acuerdo con las FARC incluye el compromiso de este grupo de romper cualquier vínculo con el negocio de las drogas, y de contribuir a combatirlo.

Pero el narcotráfico es un problema global y requiere una solución global que parta de una realidad inocultable: la Guerra contra las Drogas NO SE HA GANADO, ni se está ganando.

No tiene sentido encarcelar a un campesino que siembra marihuana, cuando –por ejemplo– hoy es legal producirla y consumirla en 8 estados de los Estados Unidos.

La forma como se está adelantando la guerra contra las drogas es igual o incluso más dañina que todas las guerras juntas que hoy se libran en el mundo.

ES HORA DE CAMBIAR NUESTRA ESTRATEGIA.

En Colombia, también nos han inspirado las iniciativas de Malala, la más joven receptora del Premio Nobel, pues sabemos que solo formando las mentes, a través de la educación, podemos transformar la realidad.

Somos el resultado de nuestros pensamientos; pensamientos que crean nuestras palabras; palabras que crean nuestras acciones.

Por eso tenemos que cambiar desde adentro.

Tenemos que cambiar la cultura de la violencia por una cultura de paz y convivencia; tenemos que cambiar la cultura de la exclusión por una cultura de inclusión y tolerancia.

Y, hablando de coexistencia, también hemos aprendido del exvicepresidente de Estados Unidos Al Gore y del Panel Intergubernamental sobre el Cambio Climático, en su empeño por preservar el planeta.

Qué bueno poder decir que el fin del conflicto en Colombia –el país más biodiverso del mundo por kilómetro cuadrado– traerá importantes dividendos ambientales.

Al reemplazar los cultivos ilícitos por cultivos legales, la deforestación generada para sembrar coca disminuirá.

Además, ya no se verterán millones de barriles de petróleo a nuestros ríos y mares por causa de atentados a la infraestructura petrolera.

En conclusión: el proceso de paz de Colombia que se premia hoy en Oslo es la síntesis y el resultado de muchos esfuerzos positivos que se han realizado a través de la historia y alrededor del mundo, y que han sido valorados y exaltados por este Comité del Nobel.

Apreciados amigos:

En un mundo en que los ciudadanos toman las decisiones más cruciales –para ellos y para sus naciones– empujados por el miedo y la desesperación, tenemos que hacer posible la certeza de la esperanza.

En un mundo en que las guerras y los conflictos se alimentan por el odio y los prejuicios, tenemos que encontrar el camino del perdón y la reconciliación.

En un mundo en que se cierran las fronteras a los inmigrantes, se ataca a las minorías y se excluye a los diferentes, tenemos que ser capaces de convivir con la diversidad y apreciar la forma en que enriquece nuestras sociedades.

A fin de cuentas, somos todos seres humanos.

Para quienes somos creyentes, somos todos hijos de Dios.

Somos parte de esta aventura magnífica que significa estar vivos y poblar este planeta.

Nada nos diferencia en la esencia: ni el color de la piel, ni los credos religiosos, ni las ideologías políticas, ni las preferencias sexuales.

Son apenas facetas de la rica diversidad del ser humano.

Despertemos la capacidad creadora para el bien, para la construcción de la paz, que reside en cada alma.

Al final, somos un solo pueblo y una sola raza, de todos los colores, de todas las creencias, de todas las preferencias.

NUESTRO PUEBLO SE LLAMA… EL MUNDO.

Y NUESTRA RAZA SE LLAMA… HUMANIDAD.

Si entendemos esto, si lo hacemos parte de nuestra conciencia individual y colectiva, entonces podremos cortar la raíz misma de los conflictos y de las guerras.

En 1982 –hace 34 años– comenzaron los esfuerzos para alcanzar la paz de Colombia mediante el diálogo.

Ese mismo año, en Estocolmo, Gabriel García Márquez –quien fue mi aliado en la búsqueda de la paz– recibió el Premio Nobel de Literatura, y habló de (---CITA 2---) “una nueva y arrasadora utopía de la vida (…) donde las estirpes condenadas a cien años de soledad tengan por fin y para siempre una segunda oportunidad sobre la tierra”.

Hoy Colombia –mi amado país– está disfrutando de esa segunda oportunidad, y les doy las gracias, miembros del Comité Noruego del Nobel, porque en esta ocasión no solo premiaron un esfuerzo por la paz…

¡Ustedes ayudaron a hacerla posible!

El sol de la paz brilla –por fin– en el cielo de Colombia.

¡QUE SU LUZ ILUMINE AL MUNDO ENTERO!


Fuente: http://www.elheraldo.co/colombia/vea-aq ... paz-310053
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
Répondre