Le Honduras est désormais plus dangereux que la Colombie
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Le Honduras est désormais plus dangereux que la Colombie
http://www.facebook.com/note.php?note_id=407492432995 Vu sur le lien de notre ami Yannick qui est un homme plein de ressources.
par Yannick Porhel Pff, vendredi 4 juin 2010, 17:20
Publié 3 juin 2010
The Morning Star, Jeudi 27 Mai, 2010
Traduit de l’anglais par Marc Harpon pour Changement de Société
Des organisations de défense des droits de l’homme rapportent qu’un an après le coup d’état qui a déposé le président Manuel Zelaya, la répression par les forces de sécurité rend le pays « plus dangereux que la Colombie ».
Une délégation de la Commission Inter américaine des Droits de l’Homme (IACHR) a confirmé que le meurtre, le harcèlement et l’intimidation de partisans de l’opposition, de journalistes, de paysans et d’organisateur du mouvement ouvrier ont continué « dans l’impunité » depuis que le régime putschiste a donné le pouvoir à l’actuel président Porfirio Lobo.
« La Commission exprime sa profonde inquiétude face aux violations continues des droits de l’homme qui ont suivi le coup d’Etat qui a eu lieu au Honduras le 28 Juin 2009 » a déclaré le Président de l’IACHR, Felipe Gonzalez, dans la capitale, Tegucigalpa.
L’IACHR a découvert que des enseignants, des syndicalistes et des ouvriers agricoles -plus au moins sept journalistes- occupant des terres inutilisées appartenant à des membres de la riche élite hondurienne ont été assassinés depuis que monsieur Lobo est arrivé au pouvoir, ce qui rend le Honduras « plus dangereux que la Colombie pour cette profession ».
M.Gonzalez a insisté sur le fait qu’on ne pourra considérer que la démocratie est pleinement rétablie dans le pays tant que M. Zelaya resterait en exil en République Dominicaine, et a signalé que l’ancien dirigeant ne serait pas assuré de sa sécurité personnelle s’il revenait.
La militante des organisations populaires et indigènes Bertha Caceres a ajouté que la commission de vérité mise en place par M. Lobo, qui est arrivé au pouvoir après le terme constitutionnel du mandat de Zelaya en janvier, était simplement une « Commission des mensonges » conçue pour blanchir la répression qui a suivi le coup d’état.
Le coordinateur du Front National pour la Résistance Populaire Juan Barahona a souligné que la commission visait « seulement à encourager les pays étranger à reconnaître le gouvernement illégitime de Lobo ».
Fournissant des preuves à l’IACHR, le médecin et militant des droits de l’homme Juan Almendares a signalé que « au Honduras, nous n’avons pas de processus démocratique- nous avons une oligarchie qui dirige le pays avec l’armée.»
En dépit de la répression, toutefois, M. Almendares a rapporté que les partisans de l’opposition préparaient des manifestations massives pour le premier anniversaire du coup d’état, afin de demander une Assemblée Constituante.
par Yannick Porhel Pff, vendredi 4 juin 2010, 17:20
Publié 3 juin 2010
The Morning Star, Jeudi 27 Mai, 2010
Traduit de l’anglais par Marc Harpon pour Changement de Société
Des organisations de défense des droits de l’homme rapportent qu’un an après le coup d’état qui a déposé le président Manuel Zelaya, la répression par les forces de sécurité rend le pays « plus dangereux que la Colombie ».
Une délégation de la Commission Inter américaine des Droits de l’Homme (IACHR) a confirmé que le meurtre, le harcèlement et l’intimidation de partisans de l’opposition, de journalistes, de paysans et d’organisateur du mouvement ouvrier ont continué « dans l’impunité » depuis que le régime putschiste a donné le pouvoir à l’actuel président Porfirio Lobo.
« La Commission exprime sa profonde inquiétude face aux violations continues des droits de l’homme qui ont suivi le coup d’Etat qui a eu lieu au Honduras le 28 Juin 2009 » a déclaré le Président de l’IACHR, Felipe Gonzalez, dans la capitale, Tegucigalpa.
L’IACHR a découvert que des enseignants, des syndicalistes et des ouvriers agricoles -plus au moins sept journalistes- occupant des terres inutilisées appartenant à des membres de la riche élite hondurienne ont été assassinés depuis que monsieur Lobo est arrivé au pouvoir, ce qui rend le Honduras « plus dangereux que la Colombie pour cette profession ».
M.Gonzalez a insisté sur le fait qu’on ne pourra considérer que la démocratie est pleinement rétablie dans le pays tant que M. Zelaya resterait en exil en République Dominicaine, et a signalé que l’ancien dirigeant ne serait pas assuré de sa sécurité personnelle s’il revenait.
La militante des organisations populaires et indigènes Bertha Caceres a ajouté que la commission de vérité mise en place par M. Lobo, qui est arrivé au pouvoir après le terme constitutionnel du mandat de Zelaya en janvier, était simplement une « Commission des mensonges » conçue pour blanchir la répression qui a suivi le coup d’état.
Le coordinateur du Front National pour la Résistance Populaire Juan Barahona a souligné que la commission visait « seulement à encourager les pays étranger à reconnaître le gouvernement illégitime de Lobo ».
Fournissant des preuves à l’IACHR, le médecin et militant des droits de l’homme Juan Almendares a signalé que « au Honduras, nous n’avons pas de processus démocratique- nous avons une oligarchie qui dirige le pays avec l’armée.»
En dépit de la répression, toutefois, M. Almendares a rapporté que les partisans de l’opposition préparaient des manifestations massives pour le premier anniversaire du coup d’état, afin de demander une Assemblée Constituante.
Il n'importera pas de se dire quelque chose de précis, mais seulement de se parler. Le langage étant un moyen de communication exclusif de l’homme, «tout refus du langage est une mort» Citation de Roland Barthes