Ouiiiiii ! Les panettones sont maintenant arrivés en Colombie !

J’ai toujours adoré le panettone, cette confiserie italienne synonyme de Noël. Un gros morceau trempé dans mon café au lait du matin et la journée commence bien !

La bonne nouvelle est que, une fois par an, le panettone est disponible en Colombie (à l’époque de Noël) dans la plupart des grandes chaînes.

Je ne sais pas pourquoi les colombiens ont adopté cette confiserie 100% italienne. Mais bon, ils l’ont fait !

La mauvaise nouvelle est que, par rapport à l’année dernière, les prix ont augmenté de plus de 50 %. Comptez maintenant $20.000 pour un panettone de 450 grammes.

L’autre mauvaise nouvelle est que ces panettones ont de moins en moins de fruits confits. Cela devient vraiment ridicule…

Pourtant, la seule marque actuellement disponible est Bimbo qui a toujours eu l’air d’être une marque sérieuse…

Panettone Bimbo
Panettone Bimbo

Crème chantilly en Colombie – enfin, presque !

Crème chantilly en Colombie – enfin, presque !

J’aime la crème chantilly. Je l’aime sur les fraises colombiennes, même si ces fraises (pourtant très rouges) n’ont absolument aucune saveur (ou plutôt, elles ont un goût de carton. J’ai d’ailleurs écrit un billet sur les fraises colombiennes ici )

J’aime la crème chantilly sur la glace (dont je suis très friand – Glaces – mon péché mignon en Colombie)

Je l’aime également sur certains fruits, y compris les pêches en conserve ! Oui, je sais, je sais…

Comme je n’ai pas de fouets culinaires pour faire ma propre crème chantilly (à partir de crème fraîche), ma solution de simplicité en Colombie a toujours été d’acheter cette crème en bombe/aérosol. L’entreprise Alquería, une grande entreprise laitière colombienne, a toujours été mon premier choix :

Crème chantilly Alquería
Crème chantilly Alquería

Elle est vraiment délicieuse !

Le problème est que le prix de cette crème a plus que doublé cette dernière année : de $8.000 à $20.000. Elle est donc devenue un luxe… (même si tout est relatif)

Vous pouvez donc imaginez ma surprise, et surtout ma joie, lorsque j’ai récemment découvert dans mon magasin local D1 qu’il vendait de la crème chantilly en aérosol ! À moins de $9.000 ! Marque : Külfi.

Je l‘ai bien sûr achetée et elle m’a paru délicieuse !

Crème chantilly Külfi
Crème chantilly Külfi

Puis, un jour, en regardant de près l’aérosol de cette nouvelle crème, je me suis aperçu que cette crème chantilly bon marché était en fait une crème végétale ! Pas un seul gramme de produit laitier dans le produit ! Seulement de l’huile végétale émulsionnée !

Je ne sais toujours pas ce qui m’a vexé le plus : savoir que cette crème chantilly était fabriquée à partir d’huile végétale ou bien le fait que je la trouvais très savoureuse…

J’avoue cependant que, même si j’ai beaucoup aimé cette crème chantilly au départ, elle me semble maintenant beaucoup moins bonne sachant actuellement sa composition…

Jules Verne

Après avoir dépensé 1 euro sur Amazon, je viens maintenant de lire les œuvres complètes de Jules Verne sur mon kindle.

Cela m’a pris plus de 6 mois pour lire la totalité de son œuvre…

Il est intéressant de constater que Jules Verne, sans jamais avoir visité les pays/continents qu’il décrit, a écrit beaucoup de romans sur l’Afrique, les États-Unis, l’Australie et l’Asie – sans oublier les pôles nord et sud…

Il se base principalement sur des guides qui avaient déjà été publiés par ses pairs lors de sa vie pour nous décrire des aventures dans ces pays et continents. La trame de la plupart de ses romans est tout simplement une « excuse » pour nous décrire ces pays et, surtout, leur topographie, leur faune et leur flore.

Ses romans sont descriptifs avant tout et s’efforcent de nous faire découvrir des pays et continents que, au 19ème siècle, la plupart de ses lecteurs ne connaissaient pas et n’auraient jamais pu connaître.

Ce n’est qu’à partir du 20ème siècle que Jules Verne s’est concentré plus sur la trame intrinsèque de ses romans plutôt que sur leur contenu descriptif.

Pour ne citer qu’un exemple, son roman « Un drame en Livonie » publié en 1904, un an avant sa mort, est un excellent exemple de son imagination fertile et de comment il s’est concentré plus sur la trame de son histoire plutôt que sur les éléments descriptifs et géographiques de ses romans qui ont toujours été sa signature durant la plupart de ses œuvres…

Au final un seul euro m’a permis de découvrir un grand auteur de la littérature française dont la grammaire impeccable m’a permis de redécouvrir en français la concordance des temps entre les verbes et les prépositions subordonnées…

Que l’on aime ou pas Jules Verne, le français châtié de ses romans est tout à fait impeccable et est un exemple à suivre ! Et son étonnante imagination et sa vision vous permettront de voyager vers des mondes inconnus et fascinants.

« Le thon c’est bon ! » Guide d’achat en Colombie

« Le thon c’est bon ! » 

C’est vrai, même si vous l’achetez en boite de conserve !

Thon
Thon

 

Le thon est considéré comme un « poisson gras » à l’instar du saumon, du maquereau, du hareng ou bien de la sardine… Ils ne sont pas si gras que ça d’ailleurs. On les appelle ainsi car leurs teneurs en lipides dépassent les 5% ce qui les différencie des poissons maigres qui sont eux inférieurs à 1%.

Le thon est un poisson particulièrement riche en oméga 3. Il est en effet une excellente source d’acide eicosapentaénoïque (AEP) et d’acide docosahexaénoïque (ADH), deux acides gras qui permettent un bon fonctionnement des systèmes immunitaires, circulatoires et hormonaux. Ces acides gras polyinsaturés sont réputés améliorer la santé cardiovasculaire en diminuant le taux de mauvais cholestérol, et auraient un effet bénéfique sur les yeux, le cerveau et le système nerveux.

Le thon est aussi très riche en phosphore. Ce minéral joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang.

Autre atout du thon : il contient du sélénium, un minéral qui permet de prévenir la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

Enfin, le thon est par ailleurs une excellente source de vitamines : B2, B6, B12, A (aussi appelé rétinol), et D. Il contient aussi du magnésium et du fer.

En Colombie, comme en France, vous n’aurez que l’embarras du choix.

En boite, vous aurez le choix entre l’acheter dans de l’huile (« aceite ») ou bien dans de l’eau (« agua »). Privilégier le thon dans de l’eau qui est beaucoup plus naturel.

En Colombie, vous aurez le choix entre 5 différentes sortes de thon :

P.S. Le thon se traduit par le mot « atún » en espagnol.

1) « Atún rallado » (Thon en miettes). Compter $3.000 par boite.

2) « Atún en trocitos » (Thon en petits morceaux). Compter $4.000 par boite.

3) « Atún en trozos » (Thon en morceaux). Compter $4.500 par boite.

4) « Atún en lomitos » (Thon en petits filets). Compter $5.500 par boite.

5) « Atún en lomos » (Thon en filets). Compter à partir de $6.500 par boite. Et jusqu’à beaucoup plus !

Je sais, je sais, c’est un peu compliqué ! Mais, au final, que vous achetiez des miettes de thon ou bien des filets de thon, vous obtiendrez les mêmes bénéfices pour votre santé !

Amabilité en Colombie

J’ai vécu (longtemps) dans plusieurs pays (France, Royaume-Uni, Grèce, Colombie).

Dans tous ces pays, j’ai dû souvent avoir à faire à des interlocuteurs(trices) « officiel(les) » pour résoudre mes problèmes. Comme cela arrive/arrivera à tout le monde

Je parle de personnes que j’ai dû contacter, soit de façon présentielle soit par téléphone pour pouvoir résoudre certain de mes problèmes spécifiques. Qu’il s’agisse d’obtenir des rendez-vous ou, le plus souvent, de résoudre des problèmes ponctuels.

Et une chose qui m’a frappé est que je n’ai jamais reçu un meilleur service qu’en Colombie.

Bien sûr, je parle de façon totalement générale, car j’ai eu souvent d’excellents rapports dans ces trois autres pays.

Mais disons que les meilleurs rapports que j’ai jamais eu en cas de problèmes ont toujours été en Colombie.

La plupart du temps, j’ai toujours trouvé que mes interlocuteurs(trices) en Colombie étaient plaisant(e)s, avaient du temps pour moi et s’efforçaient véritablement d’être à mon écoute afin de résoudre mes problèmes.

Et c’est véritablement quelque chose que j’apprécie en Colombie : À savoir que, lorsque vous avez un problème qui doit être résolu, votre interlocuteur(trice) sera le plus souvent une personne aimable, serviable, compétente, polie et toujours à votre écoute.

Le Varsol (en Colombie)

J’ai découvert un nouveau produit ménager en Colombie : il s’appelle le Varsol.

Varsol
Varsol

J’ai essayé de rechercher comment on appelle ce produit en français, mais je n’ai pas véritablement trouvé…

Plusieurs sites de traductions fiables le traduisent comme étant du « Varsol » (même en français), c’est-à-dire un diluant pour peintures.

En Colombie, un diluant pour peinture s’appelle « thinner » (comme en anglais). Le Varsol est donc un produit totalement/assez différent.

En fait, c’est un dégraissant. Il est utilisé dans la plupart des foyers colombiens pour enlever des taches de graisse sur les sols/murs (ou ailleurs) et surtout sur certains de vos habits (coton, synthétique, cuir, etc.).

Je ne connais pas un seul foyer colombien qui n’ait pas une bouteille de Varsol chez eux.

Il est disponible dans tous les supermarchés colombiens.

La version de base a véritablement une très mauvaise odeur. C’est pourquoi la plupart des fabricants offrent également une version « sin olor » (sans odeur).

Varsol (sans odeur)
Varsol (sans odeur)

Films (en Colombie et ailleurs)

J’ai toujours adoré regarder des films. À ce jour, j’en ai regardé des milliers (sans aucune exagération de ma part).

Pendant 2 heures, chaque film me permet de m’échapper dans un monde (le plus souvent) imaginaire que, presque toujours, je chéris. Parfois, mais c’est hélas plutôt rare, ces films m’offrent des pistes de réflexions sur des sujets qui m’intéressent.

Mon amour pour les films a véritablement commencé en 1975, lorsque j’avais 20 ans, et que je suis allé vivre en Angleterre. Je vivais dans le quartier londonien de Notting Hill, tout près de Portello Road où se trouvait le mythique « Electric Cinema ».

Electric Cinema
Electric Cinema

Ce légendaire cinéma de quartier offrait chaque après-midi une double séance de films à très bas prix.

Il m’a fallu 4 mois pour trouver un travail stable dans ce pays et, en attendant de le trouver, mon épouse et moi allions chaque après-midi dans ce cinéma voir notre double affiche – soit un minimum de 14 films par semaine car, parfois, nous allions également aux séances de nuit !

C´étaient principalement des films dits « classiques » ou bien « cultes ». C’était la bien heureuse époque où, dans la salle-même, le cinéma servait un excellent café à ses clients et où il m’était permis de fumer ma pipe tout en regardant ces films (tout en sirotant mon café) !

Lorsque j’ai finalement trouvé un travail stable, nous avons continué notre parcours de cinéphiles en allant toujours au cinéma plusieurs fois par semaine. Cette fois-ci, notre cinéma local se trouvait à « Hampstead Heath ». Il s’appelle maintenant le « Everyman Hampstead» et c’est toujours une salle classique de Londres.

Everyman Hampstead
Everyman Hampstead

Cette salle de cinéma offrait un mélange de films récents et de films classiques. Nous y allions 3 à 4 fois par semaine.

Lorsque je retourna en France en 1998, je vécu dans un petit village dans le centre de la France et plutôt éloigné d’une ville où j’aurais pu aller régulièrement au cinéma.

Qu’importe ! Mon appétit pour les films n’était pas éteint et je décidai alors de passer au plan B !

J’acquis un téléviseur grand écran pour le petit salon de ma maison. J’acquis également ce que l’on appelle un système « Home Cinéma ».

Un système « Home Cinema » consiste d’un lecteur DVD associé à un système audio performant : 6 haut-parleurs ! 1 devant, 2 derrières, et 2 latéraux (y compris un caisson de basse). L’effet était époustouflant ! Le son de chaque film voyageait à travers de mon salon, de droite à gauche et de devant à derrière !

Système Home Cinema
Système Home Cinema

Ce fut ma solution « maison » pour essayer de recréer l’ambiance d’une salle de cinéma et, avouons-le, ce fut une expérience très agréable durant mon « exil » dans ce petit village d’Auvergne.

En ce qui concerne les films auxquels j’avais accès, je décidai d’avoir une double approche :

1) Souscrire aux chaînes cinéma spécialisées de mon fournisseur de TV (à l’époque, TPS et Canal+).

2) M’acheter des DVD récents sur l’internet (le plus souvent par/sur ebay).

Cette stratégie me permit d’assouvir ma soif de films en France tout n’en ayant pas accès à des salles de cinéma (et donc à des films récents).

Ce qui me mène à la Colombie où j’émigrai en 2010.

Barranquilla, où je vis actuellement, possède naturellement des salles de cinéma, mais il faut avouer que l’offre de films est plutôt limitée dans cette ville. De plus, sans être snob, je préfère regarder les films en V.O. et non pas doublés en espagnol !

Ma priorité fut donc de faire exactement ce que j’avais fait en France, à savoir acquérir un système de « Home Cinema » pour pouvoir regarder des films dans le confort de ma maison – avec l’ambiance audio d’une salle de cinéma sur un téléviseur grand écran.

Je trouvai un « fournisseur » de DVDs – un vendeur dans la rue qui avait des DVDs très récents et de bonne qualité.

DVDs
DVDs

Les prix étaient imbattables :

– 1 DVD = $2.000 (40 centimes)
– 3 DVDs = $5.000 (1 euro)
– 7 DVDs = $10.000 (2 euros)

Je dois avouer que c’étaient des films « piratés », mais bon !

Au fil des années, je me construis donc une vidéothèque de plusieurs centaines de titres.

Puis, en 2020, la pandémie du Covid-19 changea la donne : mon vendeur attitré de DVDs disparut de son poste !

Quelle était alors la solution pour pouvoir continuer de regarder les films que j’aimais tant ?

La solution fut simple : souscrire un abonnement à Netflix !

Pour celles et ceux qui vivent sur la face cachée de la lune, Netflix est une plateforme de « streaming » de films et de séries, c’est-à-dire que vous choisissez votre film et vous pouvez le regarder quand vous vous voulez. Vous pouvez bien sûr le mettre en pause et continue de le visionner le jour suivant. En résumé, ce sont des films « à la demande ».

Netflix
Netflix

Netflix possède également une pléthore d’options concernant les langues des films et les sous-titres.

L’abonnement mensuel me coûte actuellement €6 par mois et, cerise sur le gâteau, ceci inclut l’option de pouvoir les visionner en Ultra-Haute-Définition (4K) sur mon téléviseur.

Leur catalogue de titres est vraiment impressionnant : des films « classiques », des titres récents et des centaines de séries. Au final, plusieurs milliers de titres sont disponibles.

Vous pouvez noter les films que vous visionnez (« J’aime », « J’adore » « Pas pour moi ») et Netflix possède surtout un excellent algorithme qui vous recommande des films en fonction de ce que vous avez aimé (ou non).

Avec Netflix, j’ai également découvert le concept des séries (que je ne connaissais pas trop).

Une série consiste d’une vingtaine d’épisodes (d’un peu moins d’une heure chacun). Si la série a du succès, elle est reconduite pour la saison suivante (c’est-à-dire l’année suivante). Mes séries favorites sur Netflix sont « Breaking Bad » (5 saisons), « The Walking Dead » (11 saisons), « Stranger Things » (4 saisons), « Bridgerton » (3 saisons), « Outlander » (6 saisons), « Vikings » (6 saisons), « The Crown » (5 saisons), « Downton Abbey » (6 saisons) – et j’en passe !

The Walking Dead
The Walking Dead
Downton Abbey
Downton Abbey

Comme vous le constaterez, j’ai des goûts très éclectiques !

Le grand intérêt de ces séries est que, de par leur longueur intrinsèque, les réalisateurs peuvent développer en profondeur leurs personnages et la trame de leurs scénarios.

Ce qui est beaucoup plus difficile à faire dans un film de 2 heures. Pour preuve, Quentin Tarantino eu besoin de réaliser trois « Kill Bill » afin de pouvoir raconter proprement son histoire… Idem pour Peter Jackson et son « Le Seigneur des Anneaux »…