J’ai toujours adoré regarder des films. À ce jour, j’en ai regardé des milliers (sans aucune exagération de ma part).
Pendant 2 heures, chaque film me permet de m’échapper dans un monde (le plus souvent) imaginaire que, presque toujours, je chéris. Parfois, mais c’est hélas plutôt rare, ces films m’offrent des pistes de réflexions sur des sujets qui m’intéressent.
Mon amour pour les films a véritablement commencé en 1975, lorsque j’avais 20 ans, et que je suis allé vivre en Angleterre. Je vivais dans le quartier londonien de Notting Hill, tout près de Portello Road où se trouvait le mythique « Electric Cinema ».
Ce légendaire cinéma de quartier offrait chaque après-midi une double séance de films à très bas prix.
Il m’a fallu 4 mois pour trouver un travail stable dans ce pays et, en attendant de le trouver, mon épouse et moi allions chaque après-midi dans ce cinéma voir notre double affiche – soit un minimum de 14 films par semaine car, parfois, nous allions également aux séances de nuit !
C´étaient principalement des films dits « classiques » ou bien « cultes ». C’était la bien heureuse époque où, dans la salle-même, le cinéma servait un excellent café à ses clients et où il m’était permis de fumer ma pipe tout en regardant ces films (tout en sirotant mon café) !
Lorsque j’ai finalement trouvé un travail stable, nous avons continué notre parcours de cinéphiles en allant toujours au cinéma plusieurs fois par semaine. Cette fois-ci, notre cinéma local se trouvait à « Hampstead Heath ». Il s’appelle maintenant le « Everyman Hampstead» et c’est toujours une salle classique de Londres.
Cette salle de cinéma offrait un mélange de films récents et de films classiques. Nous y allions 3 à 4 fois par semaine.
Lorsque je retourna en France en 1998, je vécu dans un petit village dans le centre de la France et plutôt éloigné d’une ville où j’aurais pu aller régulièrement au cinéma.
Qu’importe ! Mon appétit pour les films n’était pas éteint et je décidai alors de passer au plan B !
J’acquis un téléviseur grand écran pour le petit salon de ma maison. J’acquis également ce que l’on appelle un système « Home Cinéma ».
Un système « Home Cinema » consiste d’un lecteur DVD associé à un système audio performant : 6 haut-parleurs ! 1 devant, 2 derrières, et 2 latéraux (y compris un caisson de basse). L’effet était époustouflant ! Le son de chaque film voyageait à travers de mon salon, de droite à gauche et de devant à derrière !
Ce fut ma solution « maison » pour essayer de recréer l’ambiance d’une salle de cinéma et, avouons-le, ce fut une expérience très agréable durant mon « exil » dans ce petit village d’Auvergne.
En ce qui concerne les films auxquels j’avais accès, je décidai d’avoir une double approche :
1) Souscrire aux chaînes cinéma spécialisées de mon fournisseur de TV (à l’époque, TPS et Canal+).
2) M’acheter des DVD récents sur l’internet (le plus souvent par/sur ebay).
Cette stratégie me permit d’assouvir ma soif de films en France tout n’en ayant pas accès à des salles de cinéma (et donc à des films récents).
Ce qui me mène à la Colombie où j’émigrai en 2010.
Barranquilla, où je vis actuellement, possède naturellement des salles de cinéma, mais il faut avouer que l’offre de films est plutôt limitée dans cette ville. De plus, sans être snob, je préfère regarder les films en V.O. et non pas doublés en espagnol !
Ma priorité fut donc de faire exactement ce que j’avais fait en France, à savoir acquérir un système de « Home Cinema » pour pouvoir regarder des films dans le confort de ma maison – avec l’ambiance audio d’une salle de cinéma sur un téléviseur grand écran.
Je trouvai un « fournisseur » de DVDs – un vendeur dans la rue qui avait des DVDs très récents et de bonne qualité.
Les prix étaient imbattables :
– 1 DVD = $2.000 (40 centimes)
– 3 DVDs = $5.000 (1 euro)
– 7 DVDs = $10.000 (2 euros)
Je dois avouer que c’étaient des films « piratés », mais bon !
Au fil des années, je me construis donc une vidéothèque de plusieurs centaines de titres.
Puis, en 2020, la pandémie du Covid-19 changea la donne : mon vendeur attitré de DVDs disparut de son poste !
Quelle était alors la solution pour pouvoir continuer de regarder les films que j’aimais tant ?
La solution fut simple : souscrire un abonnement à Netflix !
Pour celles et ceux qui vivent sur la face cachée de la lune, Netflix est une plateforme de « streaming » de films et de séries, c’est-à-dire que vous choisissez votre film et vous pouvez le regarder quand vous vous voulez. Vous pouvez bien sûr le mettre en pause et continue de le visionner le jour suivant. En résumé, ce sont des films « à la demande ».
Netflix possède également une pléthore d’options concernant les langues des films et les sous-titres.
L’abonnement mensuel me coûte actuellement €6 par mois et, cerise sur le gâteau, ceci inclut l’option de pouvoir les visionner en Ultra-Haute-Définition (4K) sur mon téléviseur.
Leur catalogue de titres est vraiment impressionnant : des films « classiques », des titres récents et des centaines de séries. Au final, plusieurs milliers de titres sont disponibles.
Vous pouvez noter les films que vous visionnez (« J’aime », « J’adore » « Pas pour moi ») et Netflix possède surtout un excellent algorithme qui vous recommande des films en fonction de ce que vous avez aimé (ou non).
Avec Netflix, j’ai également découvert le concept des séries (que je ne connaissais pas trop).
Une série consiste d’une vingtaine d’épisodes (d’un peu moins d’une heure chacun). Si la série a du succès, elle est reconduite pour la saison suivante (c’est-à-dire l’année suivante). Mes séries favorites sur Netflix sont « Breaking Bad » (5 saisons), « The Walking Dead » (11 saisons), « Stranger Things » (4 saisons), « Bridgerton » (3 saisons), « Outlander » (6 saisons), « Vikings » (6 saisons), « The Crown » (5 saisons), « Downton Abbey » (6 saisons) – et j’en passe !
Comme vous le constaterez, j’ai des goûts très éclectiques !
Le grand intérêt de ces séries est que, de par leur longueur intrinsèque, les réalisateurs peuvent développer en profondeur leurs personnages et la trame de leurs scénarios.
Ce qui est beaucoup plus difficile à faire dans un film de 2 heures. Pour preuve, Quentin Tarantino eu besoin de réaliser trois « Kill Bill » afin de pouvoir raconter proprement son histoire… Idem pour Peter Jackson et son « Le Seigneur des Anneaux »…