Le Varsol (en Colombie)

J’ai découvert un nouveau produit ménager en Colombie : il s’appelle le Varsol.

Varsol
Varsol

J’ai essayé de rechercher comment on appelle ce produit en français, mais je n’ai pas véritablement trouvé…

Plusieurs sites de traductions fiables le traduisent comme étant du « Varsol » (même en français), c’est-à-dire un diluant pour peintures.

En Colombie, un diluant pour peinture s’appelle « thinner » (comme en anglais). Le Varsol est donc un produit totalement/assez différent.

En fait, c’est un dégraissant. Il est utilisé dans la plupart des foyers colombiens pour enlever des taches de graisse sur les sols/murs (ou ailleurs) et surtout sur certains de vos habits (coton, synthétique, cuir, etc.).

Je ne connais pas un seul foyer colombien qui n’ait pas une bouteille de Varsol chez eux.

Il est disponible dans tous les supermarchés colombiens.

La version de base a véritablement une très mauvaise odeur. C’est pourquoi la plupart des fabricants offrent également une version « sin olor » (sans odeur).

Varsol (sans odeur)
Varsol (sans odeur)

Films (en Colombie et ailleurs)

J’ai toujours adoré regarder des films. À ce jour, j’en ai regardé des milliers (sans aucune exagération de ma part).

Pendant 2 heures, chaque film me permet de m’échapper dans un monde (le plus souvent) imaginaire que, presque toujours, je chéris. Parfois, mais c’est hélas plutôt rare, ces films m’offrent des pistes de réflexions sur des sujets qui m’intéressent.

Mon amour pour les films a véritablement commencé en 1975, lorsque j’avais 20 ans, et que je suis allé vivre en Angleterre. Je vivais dans le quartier londonien de Notting Hill, tout près de Portello Road où se trouvait le mythique « Electric Cinema ».

Electric Cinema
Electric Cinema

Ce légendaire cinéma de quartier offrait chaque après-midi une double séance de films à très bas prix.

Il m’a fallu 4 mois pour trouver un travail stable dans ce pays et, en attendant de le trouver, mon épouse et moi allions chaque après-midi dans ce cinéma voir notre double affiche – soit un minimum de 14 films par semaine car, parfois, nous allions également aux séances de nuit !

C´étaient principalement des films dits « classiques » ou bien « cultes ». C’était la bien heureuse époque où, dans la salle-même, le cinéma servait un excellent café à ses clients et où il m’était permis de fumer ma pipe tout en regardant ces films (tout en sirotant mon café) !

Lorsque j’ai finalement trouvé un travail stable, nous avons continué notre parcours de cinéphiles en allant toujours au cinéma plusieurs fois par semaine. Cette fois-ci, notre cinéma local se trouvait à « Hampstead Heath ». Il s’appelle maintenant le « Everyman Hampstead» et c’est toujours une salle classique de Londres.

Everyman Hampstead
Everyman Hampstead

Cette salle de cinéma offrait un mélange de films récents et de films classiques. Nous y allions 3 à 4 fois par semaine.

Lorsque je retourna en France en 1998, je vécu dans un petit village dans le centre de la France et plutôt éloigné d’une ville où j’aurais pu aller régulièrement au cinéma.

Qu’importe ! Mon appétit pour les films n’était pas éteint et je décidai alors de passer au plan B !

J’acquis un téléviseur grand écran pour le petit salon de ma maison. J’acquis également ce que l’on appelle un système « Home Cinéma ».

Un système « Home Cinema » consiste d’un lecteur DVD associé à un système audio performant : 6 haut-parleurs ! 1 devant, 2 derrières, et 2 latéraux (y compris un caisson de basse). L’effet était époustouflant ! Le son de chaque film voyageait à travers de mon salon, de droite à gauche et de devant à derrière !

Système Home Cinema
Système Home Cinema

Ce fut ma solution « maison » pour essayer de recréer l’ambiance d’une salle de cinéma et, avouons-le, ce fut une expérience très agréable durant mon « exil » dans ce petit village d’Auvergne.

En ce qui concerne les films auxquels j’avais accès, je décidai d’avoir une double approche :

1) Souscrire aux chaînes cinéma spécialisées de mon fournisseur de TV (à l’époque, TPS et Canal+).

2) M’acheter des DVD récents sur l’internet (le plus souvent par/sur ebay).

Cette stratégie me permit d’assouvir ma soif de films en France tout n’en ayant pas accès à des salles de cinéma (et donc à des films récents).

Ce qui me mène à la Colombie où j’émigrai en 2010.

Barranquilla, où je vis actuellement, possède naturellement des salles de cinéma, mais il faut avouer que l’offre de films est plutôt limitée dans cette ville. De plus, sans être snob, je préfère regarder les films en V.O. et non pas doublés en espagnol !

Ma priorité fut donc de faire exactement ce que j’avais fait en France, à savoir acquérir un système de « Home Cinema » pour pouvoir regarder des films dans le confort de ma maison – avec l’ambiance audio d’une salle de cinéma sur un téléviseur grand écran.

Je trouvai un « fournisseur » de DVDs – un vendeur dans la rue qui avait des DVDs très récents et de bonne qualité.

DVDs
DVDs

Les prix étaient imbattables :

– 1 DVD = $2.000 (40 centimes)
– 3 DVDs = $5.000 (1 euro)
– 7 DVDs = $10.000 (2 euros)

Je dois avouer que c’étaient des films « piratés », mais bon !

Au fil des années, je me construis donc une vidéothèque de plusieurs centaines de titres.

Puis, en 2020, la pandémie du Covid-19 changea la donne : mon vendeur attitré de DVDs disparut de son poste !

Quelle était alors la solution pour pouvoir continuer de regarder les films que j’aimais tant ?

La solution fut simple : souscrire un abonnement à Netflix !

Pour celles et ceux qui vivent sur la face cachée de la lune, Netflix est une plateforme de « streaming » de films et de séries, c’est-à-dire que vous choisissez votre film et vous pouvez le regarder quand vous vous voulez. Vous pouvez bien sûr le mettre en pause et continue de le visionner le jour suivant. En résumé, ce sont des films « à la demande ».

Netflix
Netflix

Netflix possède également une pléthore d’options concernant les langues des films et les sous-titres.

L’abonnement mensuel me coûte actuellement €6 par mois et, cerise sur le gâteau, ceci inclut l’option de pouvoir les visionner en Ultra-Haute-Définition (4K) sur mon téléviseur.

Leur catalogue de titres est vraiment impressionnant : des films « classiques », des titres récents et des centaines de séries. Au final, plusieurs milliers de titres sont disponibles.

Vous pouvez noter les films que vous visionnez (« J’aime », « J’adore » « Pas pour moi ») et Netflix possède surtout un excellent algorithme qui vous recommande des films en fonction de ce que vous avez aimé (ou non).

Avec Netflix, j’ai également découvert le concept des séries (que je ne connaissais pas trop).

Une série consiste d’une vingtaine d’épisodes (d’un peu moins d’une heure chacun). Si la série a du succès, elle est reconduite pour la saison suivante (c’est-à-dire l’année suivante). Mes séries favorites sur Netflix sont « Breaking Bad » (5 saisons), « The Walking Dead » (11 saisons), « Stranger Things » (4 saisons), « Bridgerton » (3 saisons), « Outlander » (6 saisons), « Vikings » (6 saisons), « The Crown » (5 saisons), « Downton Abbey » (6 saisons) – et j’en passe !

The Walking Dead
The Walking Dead
Downton Abbey
Downton Abbey

Comme vous le constaterez, j’ai des goûts très éclectiques !

Le grand intérêt de ces séries est que, de par leur longueur intrinsèque, les réalisateurs peuvent développer en profondeur leurs personnages et la trame de leurs scénarios.

Ce qui est beaucoup plus difficile à faire dans un film de 2 heures. Pour preuve, Quentin Tarantino eu besoin de réaliser trois « Kill Bill » afin de pouvoir raconter proprement son histoire… Idem pour Peter Jackson et son « Le Seigneur des Anneaux »…

Ketchup en Colombie – et introduction aux doypacks !

J’avoue utiliser de temps en temps du ketchup (ce que beaucoup de gourmets élitistes critiqueraient sans fin !).

Je l’utilise le plus souvent dans ces trois cas de figures assez spécifiques :

1) Lorsque, une fois par mois, je me prépare par nostalgie un « English breakfast », c’est-à-dire un petit-déjeuner « classique » anglais : saucisses, bacon, œufs et pain frit. Le tout frit dans la graisse du bacon, bien naturellement ! Miam-miam !

Ceci ressemble en gros à :

Petit-déjeuner anglais "classique"
Petit-déjeuner anglais “classique”

Moins les haricots blancs à la sauce tomate que je n’ai pas encore trouvés en Colombie, la seule marque vaillant véritablement la peine d’être achetée étant la marque Heinz (ils sont délicieux !).

Mais ce petit-déjeuner anglais se doit impérativement d’être accompagné de ketchup !

2) Lorsque, également une fois par mois, je me prépare un « hamburger maison » : un quart de livre de viande de bœuf hachée dûment assaisonnée, une (ou deux) tranche de fromage Cheddar fondu, quelques tranches d’oignons, une tranche de tomate et un peu de laitue – le tout dans un petit pain à hamburger aux graines de sésames.

En option : un œuf frit dans le hamburger.

Ceci ressemble en gros à :

Hamburger "maison"
Hamburger “maison”

Ici également, un peu de ketchup dans ce hamburger est véritablement indispensable !

3) Lorsque, environ une fois par semaine, je me prépare des frites. Des frites « maison », bien naturellement, puisque j’ai la chance de posséder une friteuse.

J’aime les déguster avec du ketchup bien que, parfois, je les mange également « à la belge », c’est à dire avec une bonne mayonnaise !

Tout ceci pour vous dire, après cette longue introduction, que j’achète du ketchup en Colombie.

Les colombiens s’accordent généralement sur le fait que le meilleur ketchup disponible en rayons est celui de la marque colombienne Fruco. C’est également mon avis – et j’en ai essayé beaucoup !

Il ne contient que 5 ingrédients : tomates, épices, sucre, sel et vinaigre. Aucun colorant et aucun additif.

Mon emballage favori a toujours été leur bouteille de verre (650 gammes) :

Ketchup Fruco en bouteille de verre
Ketchup Fruco en bouteille de verre

Mais cela fait maintenant plus de 13 ans que je me bats avec cette bouteille de verre !

Leur ketchup est tellement épais que, tout simplement, il ne sort pas de la bouteille !

Je vous assure que j’ai absolument tout essayé : Secouer vigoureusement la bouteille, taper tout aussi vigoureusement dessus (et sur les côtés), introduire un long couteau pointu dans la bouteille pour essayer de faire sortir le ketchup. RIEN NE MARCHE !

J’ai donc finalement jeté l’éponge.

Aujourd’hui, j’ai choisi d’acheter la version en « doypack ».

Le « doypack » est tout simplement un sachet en plastique dont les colombiens sont plutôt friands.

On trouve à peu près de tout en Colombie en conditionnement « doypack » : sauces (ketchup, mayonnaise, etc.), confitures, crèmes fraîche, chocolat en poudre, compotes, sucre en poudre, lait condensé, etc – sans oublier les produits non comestibles tels que la Soupline, la lessive liquide, l’eau de javel, etc.

Mon « nouveau » ketchup Fruco ressemble donc à ceci :

Ketchup Fruco en doypack
Ketchup Fruco en doypack

J’aime à croire que, même si le conditionnement est différent, ce sera la même délicieuse recette originale ! Réponse lors de mon prochain petit-déjeuner anglais !

Glaces – mon péché mignon en Colombie

Bon, je l’avoue sans réserve, les glaces sont mon péché mignon en Colombie.

Je n’ai jamais eu envie de manger autant de glaces que en Colombie.

Peut-être est-ce dû à la chaleur omniprésente de Barranquilla (où je vis actuellement) avec ses systématiques 35 degrés à l’ombre la plupart de l’année.

Cela va faire maintenant plus de 13 ans que je vis à Barranquilla et j’avoue avoir essayé toutes les marques de glaces disponibles à la vente dans les supermarchés de la ville pour déterminer celle qui était ma favorite.

Pendant de nombreuses années, le grand gagnant indiscutable a été les glaces de la marque Popsy.

Comme « véritables » glaces auxquelles on s’attend (donc élaborées à base de crème fraiche), ma préférée a indiscutablement toujours été celle qui s’appelle « Chocolate Belga Gourmet », une riche glace au chocolat Belge.

Glace Popsy au chocolat belge
Glace Popsy au chocolat belge

Popsy propose également une gamme de sorbets (donc à l’eau). Mon sorbet préféré a toujours été « Mandarina Nieve » – (« Neige de Mandarine »).

Sorbet Popsy "Neige de mandarine"
Sorbet Popsy “Neige de mandarine”

 

Laissez-moi déclarer tout de suite que je ne devrais pas manger des glaces.

Les vraies glaces (à base de crème fraîche) sont une source importante de cholestérol – dont je souffre, même s’il est actuellement sous contrôle.

Les sorbets ne contiennent pas de cholestérol, mais sont une source extrême de sucre. Comme je souffre également de diabète (type 2) (même s’il est également sous contrôle), je ne devrais pas non plus manger ces sorbets…

En gros, je ne devrais manger aucun type de glaces ! Même si j’ai averti tous mes médecins traitants qu’elle sont mon péché mignon et que je continue de le faire.

Donc, Popsy a été longtemps ma marque de prédilection jusqu’à ce que je découvre récemment une autre marque de glaces… Ce sont celles de « Crepes & Waffles » !

Ce sont des glaces artisanales qui sont absolument divines et sans aucune  comparaison avec les autres marques!

Glaces artisanales de la chaine "Crepes & Waffles
Glaces artisanales de la chaine “Crepes & Waffles
Glaces artisanales de la chaine "Crepes & Waffles
Glaces artisanales de la chaine “Crepes & Waffles

Les meilleures que j’ai jamais véritablement dégustées !

Ma favorite est « Chocolate/Cacao Nib », une glace élaborée à partie de cacao et de lait d’amande et de coco – avec des morceaux entiers d’amandes.

Glace au cacao avec lait d'amande et de coco
Glace au cacao avec lait d’amande et de coco

Ma seconde favorite est le sorbet de « maracuya » (« fruits de la passion »).

Sorbet aux fruits de la passion
Sorbet aux fruits de la passion

 

Mais, pour un véritable orgasme gustatif, je vous conseille de déguster les deux en même temps ! L’amertume et la richesse du cacao et du lait d’amande associées à l’acidité du fruit de la passion dans une même bouchée sont tout simplement incomparables !

Je ne sais pas encore combien de temps mes médecins traitants me laisseront me faire plaisir avec ces glaces, mais tant que cela durera, moins je me plaindrai !

Tutoiement en Colombie

J’avoue que j’ai eu beaucoup de problèmes pour décider qui tutoyer ou bien qui vouvoyer en Colombie – et ceci tout en garantissant la meilleure réponse possible de la part de mon interlocuteur.

En France le problème ne se pose pas véritablement. On sait tout de suite qui vouvoyer et qui tutoyer. C’est sans doute basé sur la culture intrinsèque que nous avons reçue dès notre naissance.

Au Royaume-Uni, où l’ai vécu 20 ans, le problème ne se pose pas non plus. On utilise simplement « you » dans tous les cas de figures.

Les choses se compliquent en Colombie…

Le tutoiement est effectivement la norme, même dans des situations qui me dérangent beaucoup…

En effet, j’ai toujours cru comprendre que le vouvoiement impliquait une certaine forme de respect.

Donc, de part ma culture française, j’aurais tendance à respecter les dépositaires de l’autorité (tels que les policiers), même si beaucoup de colombiens auraient/ont tendance à les tutoyer (ce qui m’a toujours choqué).

En Colombie, mon âge avancé me permet également de tutoyer la plupart de mes interlocuteurs alors que ceci ont tendance à utiliser la formule « Don Henry » (par forme de respect) lorsqu’ils communiquent avec moi.

Au final, et après avoir vécu plus de 13 ans en Colombie, j’ai donc maintenant décidé d’utiliser les règles suivantes :

1) Toute personne dépositaire d’une autorité quelconque (policier, juge, etc.) obtiendra un vouvoiement de ma part – afin de montrer mon respect envers cette personne et par respect envers sa fonction.

2) J’utilise également le vouvoiement avec les personnes qui ont le “pouvoir” de faire quelque chose pour moi et dont j’ai donc besoin de leur coopération pour régler certains problèmes. Une fois de plus, c’est pour montrer mon respect envers les fonctions que ces personnes  remplissent.

3) Toute autre personne en Colombie aura systématiquement droit à un tutoiement de ma part, même si cette personne me vouvoie.

Pour l’instant, ma décision a l’air de marcher et ne m’a jamais créé de problèmes envers mes divers interlocuteurs !

Les vins en Colombie

À l’encontre de la France et de la plupart des pays d’Europe – sans oublier moult autres pays non-européens (USA, Australie, Chili, etc.), la culture du vin est plutôt inconnue en Colombie.

Très peu de colombiens que je connais (et que je connais pas) apprécient le vin (et donc, n’en achètent pas et/ou n’en consomment pas).

Pourtant, il est avéré que vous verrez plutôt de grandes sélections de vin disponibles dans la plupart des supermarchés en Colombie.

Une sélection de vins disponibles en Colombie.
Une sélection de vins disponibles en Colombie.

 

Donc, pourquoi ?

Je l’ignore…

La plupart des vins disponibles en rayons de ces supermarchés sont d’horribles picrates embouteillés en 2022 et qui ne sont certainement pas prêts à être consommés. Surtout les vins rouges.

Laissez-moi cependant partager avec vous un secret de polichinelle : je ne suis certes pas un grand connaisseur de vins (ni même un petit connaisseur). Je n’y connais absolument rien sur ce sujet !

Par contre, et c’est important de le mentionner, j’aime boire du vin de temps en temps et je sais surtout ce que j’aime boire.

Avec les vins rouges, j’ai une sainte horreur des vins tanniques et âpres qui me restent sur la langue et me donnent l’envie de déglutir. Du genre la plupart des vins rouges que je peux acheter en Colombie qui n’ont pas eu véritablement le temps de « mûrir ».

Avec les vins blancs, j’ai une sainte horreur des vins acides tel que la plupart des Muscadets (pour ne donner qu’un exemple).

Mais ce n’est pas parce que je ne suis pas un véritable connaisseur de vins que je n’ai pas le droit d’en boire et, surtout, de décider ce qui me plaît ou non lorsque je le fais.

La plupart des vins rouges que je peux acheter en Colombie dans les supermarchés sont tout simplement imbuvables. Des cépages « lourds » comme le cabernet-sauvignon ou le malbec de vendanges 2022 qui auraient besoin de rester en bouteille pendant plusieurs années avant d’être « consommables » pour ne pas dire « buvables » – et, surtout, « vendables ».

C’est un peu plus facile pour les vins blancs. Par exemple, on trouve d’excellent sauvignon blancs du Chili (un cépage plutôt « neutre » qui sont tout à fait excellents – et à des prix en dessous de $20.000 la bouteille.

Les « experts » s’accordent à dire que, en Colombie, si vous avez le choix entre un vin du Chili et un vin de l’Argentine (ce sont les vins de ces deux pays que vous trouverez le plus souvent dans les rayons), il est préférable de choisir ceux du Chili de par la constance de leur qualité. Je n’y connais rien, mais je préfère me fier à leurs avis !

Il n’y a plus de beurre en Colombie !

J’ai essayé tous les supermarchés de Barranquilla (différentes enseignes) – mais absolument rien… Que des montagnes de margarine dans les rayons !

J’avais lu il y a quelques semaines que cela risquait d’arriver mais, pour être franc, je pensais que c’était plutôt des excuses de la part des compagnies laitières afin de justifier l’augmentation de plus de 200 % du beurre durant ces derniers mois.

Beurre de la marque Alpina
Beurre de la marque Alpina

Alpina, l’une des plus grosses compagnies laitières de la Colombie (et également l’une des plus sérieuses) a essayé d’expliquer comment nous sommes finalement arrivés dans cette situation totalement absurde (voir article en espagnol ici ).

Donc, selon eux, il faut 20 litres de lait pour produire 1 kilogramme de beurre. Et il y a apparemment une pénurie de lait (à cause du climat selon eux).

Pourtant, il n’y a aucune pénurie de lait dans les magasins… Ni de fromage… Ni de yaourts…

Et, surtout, il n’y a absolument aucune pénurie de crème fraîche (qui est la véritable matière première pour produire du beurre).

Les colombiens achètent beaucoup de lait écrémé ou bien semi-écrémé, c’est à dire du lait dans lequel on a retiré la crème fraîche. Pourquoi cette crème fraîche n’est-elle pas utilisée pour produire du beurre ?

Je ne suis certes pas un spécialiste de l’industrie laitière, mais tout ceci me semble dû à un gigantesque manque d’organisation de la part de responsables qui pas pu/su administrer leurs productions en fonction de la demande des consommateurs.

Quand vous y pensez bien, est-il même concevable qu’un produit de base comme le beurre ait totalement disparu d’un pays ???

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