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Oh, ce qu’on mange bien à Barranquilla !
(Les mots espagnols ont été écrits en rouge – vous en aurez certainement besoin lors de votre séjour)
Bon, c’est vrai que la Colombie n’a pas une réputation mondiale pour sa cuisine mais, une fois de plus, les costeños se démarquent.
Et, à l’instar de la musique, la richesse et la variété de la cuisine costeña résultent du métissage entre trois cultures : La culture noire (avec l’apport des esclaves), la culture indigène des indiens (présents en Colombie), et la culture des espagnols (qui colonisèrent la Colombie).(cliquez sur les images pour les agrandir)
Où manger ?
Ce n’est pas le choix qui manque :
Il existe de nombreux restaurants : Cuisine colombienne ou bien cuisines ethniques (chinoise, libanaise, etc.)
Barranquilla a également des centaines de asadas (des grills/rôtisseries) (à ne pas confondre avec les cantinas où l’on ne sert que des boissons). Vous reconnaîtrez sans problèmes ces asadas : Les tables sont en général dehors, il y a un coin barbecue/plancha où un cuisiner s’affaire à griller des poulets, de la viande et des saucisses. Et, le plus souvent, il y a un éventaire donnant sur la rue pour permettre la vente de plats à emporter.
Ils sont à chaque coin de rue et vous proposent une incroyable diversité de plats tous plus délicieux les uns que les autres.
Que manger ?
L’ingrédient de base est le riz – les costeños en mangent chaque jour. Soit en accompagnement (i.e. riz à la noix de coco) avec un autre plat, soit en plat principal mélangé à de la viande, poisson ou légumes.
Les costeños sont également des inconditionnels des soupes, du barbecue ( al carbón) et de a la plancha (une grille chauffante sur laquelle sont cuits les ingrédients sans ajout de matière grasse).
Il n’existe pas de « plat national » colombien. Chaque région (et même chaque ville) possède son propre plat – et en est très fier !
C’est un potage/pot-au-feu dont la base est soit de la pomme de terre, de la banane plantain (plátano), de l’ambrevade (guandú), du potiron (ahuyama), du manioc (yuca) ou de l’igname (ñame) à laquelle est ajoutée de la viande (poulet, bœuf, porc), des tripes (mondongo) ou du poisson. Enfin, on ajoute des légumes : Soit des haricots (frijoles), lentilles (lentejas) ou des pois d’Angole (guandules).
Les costeños sont très friands d’en-cas frits – que vous trouverez partout (voir la page sur les plats frits).
Privilégier le pollo asado (poulet rôti) et, surtout, la pechuga de pollo a la plancha (filets de blancs de poulet grillés – attention, les portions sont énormes !).
Poissons, crustacés et fruits de mer :
Un choix qui vous donnera le vertige : Crevettes, moules, langoustines, langoustes, huîtres et, bien sûr, les poissons (choisir plutôt des poissons de mer, car les rivières sont hélas très polluées).
A déguster : Coctel de camarón (cocktail de crevettes), langosta al coco (langouste à la noix de coco) et cazuela de mariscos (cassolette de fruits de mer).
Les trois meilleurs poissons de mer sont: Le lebranche (mulet lebranche), le pargo (daurade) et le robalo (bar/loup). | ![]() |
Bien qu’originaire de d’état d’Antioche, ce plat se trouve dans tous les restaurants et rôtisseries/grills de l’Atlántico. Je vous mets au défi de terminer votre assiette, car il est traditionellement composé de 11 ingrédients ! : Des haricots rouge en sauce, du riz blanc, un steack, un patacón, un oeuf au plat, du chorizo, une tranche d’avocat, un morceau de boudin, de l’hogao (sauce colombienne à la tomate et aux oignons), des petits pois et de la salade. (voir image ci-dessus)
(Voir égalements les pages sur les fruits et sur les boissons)