Les premiers employeurs étranger en Colombie

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DomYLuz
 
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Les premiers employeurs étranger en Colombie

Message : # 2579Message DomYLuz »

Source : http://www.france-colombie.com/approche ... caise.html


Hola,

Pour ceux qui cherchent des opportunités en Colombie, voici des pistes sur les entreprises françaises qui doivent bien embaucher sur ce pays.

Si tout ce qui est dit sur la Colombie correspondait à la réalité, comment expliquer une présence française si forte dans ce pays ?

En effet, le pays compte une centaine d’entreprises françaises de toutes tailles et de tous secteurs. Les investissements français en Colombie se sont élevés à plus de 800 MUSD en 2005 ce qui représentait près de 8 % du total des investissements et jusqu’à 14,5 % si l’on ne prend pas en compte l’opération la plus importante de l’année effectuée par le Britannique Sabmiller lors de son rachat du brasseur national Bavaria.

De nombreuses entreprises, et notamment des PME, ont bien compris les nombreuses opportunités qu’offre le marché colombien : Dinac dans le secteur du mobilier et du petit équipement, Signature SA dans le secteur de la signalisation routière, Tecsen professionnel du traitement de déchets urbains, ou encore SPF dans l’alimentation animale, Ecocert pour la certification qualité et Sersia dans le secteur de l’exportation de génétique animale en Colombie.

La forte implication des grands groupes français, particulièrement dans les secteurs de la distribution, du pétrole et de l’environnement, ne fait que confirmer les choix de ceux qui se sont déjà ouvert au marché colombien.

Ainsi, dans le secteur de la distribution, le groupe Casino a investit 300 MUSD dans le groupe local Almacenes Exito afin de passer de 38 % à 63,4 % de participation et a acheté pour 110 MUSD, via ce même groupe, l’enseigne Carulla Vivero, leader de la distribution alimentaire en 2006 et 2007. Pour sa part, son concurrent français direct, Carrefour, fort de ses 46 points de vente ouverts en seulement 9 ans depuis son arrivée en Colombie (dont 15 pour les seules années 2005 et 2006 représentant un investissement de plus de 100 MUSD), vient de désigner la Colombie comme l’un de ses 5 pays prioritaires au niveau mondial.

Les sceptiques seront heureux d’apprendre que la France est le deuxième investisseur étranger du secteur du pétrole, que Total, a investi plus d’1 milliard USD depuis son arrivée dans le pays ; que le groupe Morel et Prom a absorbé Hocol grâce à un investissement de 460 MUSD en 2005, que cette filiale est la 3e entreprise du pays en ce qui concerne la marge opérationnelle (52,4%) et la 9e en ce qui concerne la rentabilité des actifs ; ou encore que Perenco produit 6% du pétrole colombien.
Par ailleurs, Renault, 2e vendeur automobile colombien (16,8 % de parts de marché sans compter Nissan), a investi 28 MUSD dans le développement d’une chaîne de production, alors que Michelin a investi 30 MUSD dans une chaîne de production de pneus de camions et que Saint-Gobain ne cesse de se développer depuis l’implantation de ses deux premières usines en 1974. De son côté, le groupe AGF avait racheté fin 1999 l’assureur local Colseguros à 60 %. Cette participation s’est désormais étendue à près de 100 %, Colseguros est numéro 1 du secteur et emploie environ 1000 personnes. La joint venture de Danone avec Alqueria, leader local sur le marché des produits laitiers, l’installation d’Ipsos à Bogota et tant d’autres exemples ne font que s’ajouter sur une liste déjà longue.

Cet intérêt, chaque année plus marqué, se traduit également par le renforcement constant du commerce extérieur entre la Colombie et la France. La Colombie est la 6e destination des exportations françaises vers la zone Amérique Latine. En 2006, elles ont atteint 458 MUSD et ont ainsi dépassé le seuil historique de 2003 qui avait été atteint avec la vente ponctuelle d’avions Airbus A320. Comme pour les IDE français, les exportations sont en régulière augmentation depuis 2004 : +16,85% en 2005 et +35,14% en 2006.
Depuis 2005, la France est devenu le 2e partenaire européen de la Colombie derrière l’Allemagne (909 MUSD) et devant l’Italie et l’Espagne.

En 2006, les exportations directes françaises vers la Colombie de «machinisme électrique» atteignaient 72 MUSD, celles de «véhicules hors chemin de fer» s’élevaient à hauteur de 70 MUSD et celles de «machinisme» à 47,5 MUSD. Pour un total affichant une augmentation de 35,14% en 2006, ces trois premières familles de produits représentent chacune plus de 10 % du total des exportations et confirment leurs performances en terme de croissance avec respectivement +58,12 % (4e plus forte augmentation), +55,44 % (5e) et +51,90 % (6e). Elles sont suivies par les « produits chimiques organiques » qui avec la troisième meilleure progression en 2006 (+65,18 %) place ce groupe de quatre familles à plus de 50 % du total des exportations.
Les familles de produits «poissons et fruits de mer» et «teintes et peintures» exportées pour des montant de 21 MUSD et 7 MUSD se sont également distinguées en 2006 en affichant respectivement des progressions de 101,89 % et 73,31 % par rapport à 2005 et confirment une fois de plus que l’ensemble des acteurs de l’économie française ont de nombreuses cartes à jouer en Colombie.

La France est le premier employeur étranger avec 50 000 emplois directs, 100 000 emplois indirects, faisant ainsi vivre entre 600 000 et 1 000 000 de colombiens.
Ce constat élogieux de la présence française en Colombie recèle encore de quelques atouts qui rendent l’investissement des entreprises françaises véritablement hors du commun. Ces investissements, loin de se réduire à de simples jeux financiers, sont réalisés dans des systèmes productifs, montrant la confiance des entrepreneurs français dans la Colombie et le souci d’inscrire la présence française dans une relation durable et responsable produisant une véritable valeur ajoutée pour le tissu économique et social colombien.
De plus, les résultats du classement réalisé par le Great Place to Work Institute et qui a pour but de reconnaître les entreprises où l’environnement professionnel est le meilleur pour les travailleurs révèle que deux des trois premières places sont occupées depuis maintenant deux ans par deux filiales françaises : Sofasa, filiale de Renault, qui est particulièrement salué et reconnu pour ses performances en terme de reconnaissance grâce à une forte philosophie d’amélioration continue, et Almacenes Exito (Groupe Casino) félicité pour sa capacité à s’adapter et à s’organiser tout en respectant l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle de ses employés.

Source : Mission Economique de Bogotá
Il n'importera pas de se dire quelque chose de précis, mais seulement de se parler. Le langage étant un moyen de communication exclusif de l’homme, «tout refus du langage est une mort» Citation de Roland Barthes
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