Crise entre le Venezuela et la Colombie/Crisis entre Venezuela y Colombia

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Crise entre le Venezuela et la Colombie/Crisis entre Venezuela y Colombia

Message : # 6350Message Darloup »

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Des Colombiens quittent le Venezuela en traversant la rivière Tachira avec leurs biens, mardi 25 août.


Par Marie Delcas

Bogota craint une crise humanitaire. Selon le recensement officiel, 861 Colombiens ont été expulsés du Venezuela depuis que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé, samedi 22 août, la fermeture indéfinie de la frontière entre les deux pays. La mesure porte sur un tronçon long de 100 kilomètres à la hauteur des villes frontières de Cucuta, en Colombie, et de San Antonio, au Venezuela.

Nicolas Maduro, qui entend « lutter contre les paramilitaires colombiens » et le crime organisé, a également déclaré l’état d’urgence dans six municipalités de l’Etat frontalier du Tachira, pour une durée prorogeable de soixante jours. Une vaste « opération de libération du peuple » (la nouvelle dénomination des opérations de police au Venezuela) a été déployée dans la zone. Les Colombiens qui, à Cucuta, s’entassent dans les centres d’accueil mis en place, disent avoir été expulsés sans ménagement. Certains d’entre eux ont vu les forces de l’ordre vénézuéliennes détruire leur maison.

C’est la première fois, depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 1999 promulguée par Hugo Chavez (1999-2013), que le gouvernement vénézuélien a recours à l’état d’urgence. L’opposition accuse M. Maduro de chercher à faire diversion alors que démarre la campagne électorale pour les législatives du 6 décembre. Le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) a des raisons de craindre pour sa majorité, alors que le pays s’enfonce dans la récession et que les prix du pétrole – la principale ressource du pays – continuent de baisser.

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A San Antonio, à la frontière avec la Colombie, le 29 juillet, lors d'affrontements entre la Garde nationale du Venezuela et des manifestants après la mort d'un contrebandier.


Nicolas Maduro accuse les criminels colombiens de contribuer à la « guerre économique » menée par l’opposition pour déstabiliser son gouvernement. Lundi, le président vénézuélien s’en est pris une fois encore à l’ex-président colombien, Alvaro Uribe (2002-2010), qualifié de « très assassin chef des paramilitaires ».

Corruption généralisée

La Colombie et le Venezuela partagent une frontière de 2 219 kilomètres. Groupes armés, guérillas, paramilitaires, trafiquants de drogue et contrebandiers y sévissent depuis des années. La tension n’est pas nouvelle. Mais le problème de la contrebande a pris une ampleur inégalée depuis que le contrôle des prix et celui des changes instaurés au Venezuela stimulent un marché noir phénoménal, sur fond de corruption généralisée des deux côtés de la frontière. De l’avis des économistes, la contrebande est désormais plus rentable que le trafic de drogue. Elle contribue à aggraver la pénurie de produits de base que connaît le Venezuela.

Selon M. Maduro, quelque 120 000 Colombiens auraient immigré depuis le début de l’année, et « le Venezuela a atteint la limite ». Le chiffre est peu crédible, étant donné la crise que vit le pays pétrolier. Plus de cinq millions de Colombiens – ou de descendants de Colombiens – vivent au Venezuela (qui compte 30 millions d’habitants). La plupart sont arrivés après le choc pétrolier de 1973, les autres autour des années 2000, au plus fort du conflit colombien. Hugo Chavez avait favorisé leur nationalisation.

M. Maduro a encore répété qu’il n’est pas « anticolombien, mais antiparamilitaire ». D’aucuns craignent pourtant les conséquences de ses propos. L’organisation de défense des droits de l’homme Provea a ainsi dénoncé « une dangereuse escalade xénophobe ». La lecture des réseaux sociaux vénézuéliens semble lui donner raison.

A Bogota, le président Juan Manuel Santos a condamné, mardi 25 août, pour la première fois, les expulsions en cours, après avoir joué l’apaisement dans un premier temps. « Effectuer des descentes dans les maisons, sortir de force les habitants, séparer les familles, ne pas leur permettre de sortir leurs maigres biens et marquer les maisons pour ensuite les démolir, ce sont des procédés absolument inacceptables et cela nous rappelle des épisodes amers dans l’histoire qui ne doivent pas se répéter », a-t-il lancé, alors que l’opposition « uribiste » et une partie de l’opinion publique critiquent l’attitude de M. Santos, jugé trop conciliant.
La ministre des affaires étrangères colombienne, Maria Angela Holguin, doit rencontrer son homologue vénézuélienne, Delcy Rodriguez, mercredi 26 août, afin « de chercher le moyen de rétablir la normalité, la paix et la légalité » à la frontière. L’espoir de voir la crise se résoudre rapidement est mince.

Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... 3222.html#
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Malgré les tensions, le Venezuela ferme une autre partie de sa frontière avec la Colombie

Message : # 6351Message Darloup »

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Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé vendredi 28 août la fermeture d’un deuxième secteur de la frontière avec la Colombie, au lendemain du rappel des ambassadeurs des deux pays.


Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé vendredi 28 août la fermeture d’un deuxième secteur de la frontière avec la Colombie, au lendemain du rappel des ambassadeurs des deux pays.

« Pour la nettoyer du paramilitarisme, de la criminalité, de la contrebande, des enlèvements, du trafic de drogue, j’ai décidé de fermer la frontière de la zone numéro 2 dans l’Etat de Tachira », dans le nord-ouest du Venezuela, a déclaré le président Maduro devant des milliers de partisans à Caracas. Au cours d’un discours enflammé, le chef de l’Etat a expliqué que la fermeture interviendrait à partir de 5 heures (11 h 30 en France) samedi et qu’il allait mobiliser « 3 000 hommes pour débusquer les paramilitaires jusque sous les pierres »
.
Il s’agit du deuxième secteur frontalier de cet Etat qu’il ferme depuis qu’il a décrété la semaine dernière l’état d’exception pour 60 jours et expulsé un millier de Colombiens installés au Venezuela. Cette décision est intervenue après une embuscade à la frontière, dans laquelle trois militaires et un civil ont été blessés, et attribuée par le Venezuela à « des paramilitaires » colombiens. Les deux pays ont depuis rappelé leurs ambassadeurs respectifs pour consultations.

Rencontre en vue ?

M. Maduro a pressé vendredi son homologue colombien Juan Manuel Santos de venir à sa rencontre pour trouver une solution à la crise. « Je suis prêt à rencontrer le président Santos pour parler de ces sujets quand il veut, où il veut et comme il veut. (…) Le temps est venu de nous voir en face à face vous et moi et de résoudre cette affaire », a affirmé M. Maduro.

A Bogotá, la ministre colombienne des affaires étrangères Maria Angela Holguin avait dit peu avant que « le président Santos a appelé pendant le week-end le président Maduro et le président Maduro n’a pas répondu ».

Le président colombien a demandé que ses compatriotes expulsés soient traités avec dignité et appelé à une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l’UNASUR (Union des nations sud-américaines). Une réunion de l’organisation est prévue le 3 septembre à Quito, a annoncé Mme Holguin. Les Colombiens disent avoir été expulsés sans ménagement, certains d’entre eux ont vu les forces de l’ordre vénézuéliennes détruire leur maison.

Source : http://www.lemonde.fr/international/art ... _3210.html
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Santos y Maduro llaman a consultas a sus embajadores

Message : # 6352Message Darloup »

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Foto izquierda: El presidente Santos cuestionó la negativa de Venezuela frente a una solución. Foto derecha: Nicolás Maduro llamó al embajador en Bogotá tras la decisión de Colombia.


El presidente Nicolás Maduro dio esta orden luego de que el presidente Santos lo hiciera con su embajador en Venezuela.
Anoche estalló una crisis diplomática entre Colombia y Venezuela como consecuencia del llamado a consultas de los embajadores de ambos países.

El primero en llamar a su delegado, Ricardo Lozano, fue el presidente de Colombia, Juan Manuel Santos, ante la negativa del Gobierno de Nicolás Maduro de permitir la entrada al defensor del Pueblo, Jorge Armando Otálora, a ese país para tratar el tema de los deportados.

“Yo he privilegiado el diálogo y la diplomacia y lo seguiré haciendo, pero no puedo permitir que Venezuela trate a los colombianos y trate al Gobierno colombiano de esa forma”, declaró Santos.

El gobernante indicó que dio instrucciones a su canciller, María Ángela Holguín, para que llame a Lozano y convoque a una reunión de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur), cuyo secretario general es el expresidente colombiano Ernesto Samper, blanco de fuertes críticas en su país, donde le censuran por su supuesto alineamiento con Maduro.

“Queremos contarle al mundo, comenzando con Unasur, lo que está sucediendo, mostrarles lo que está sucediendo porque eso es totalmente inaceptable”, subrayó el jefe de Estado.

La molestia del presidente

Santos hizo el anuncio horas después de que se frustrara un encuentro en la frontera del defensor del Pueblo con el gobernador del estado venezolano del Táchira, José Vielma Mora, para “iniciar un proceso de verificación” de las propiedades que los deportados dejaron en ese país, según explicó Otálora a Efe en el puente que une las dos naciones.

Según la Defensoría, “después de varias de llamadas a los números directos que proporcionaron funcionarios del vecino país, no fue posible realizar esta gestión pues no hubo respuesta ni presencia física de los mismos en el paso fronterizo”.

Esa visita fue acordada ayer en la reunión que mantuvo en Cartagena de Indias la canciller Holguín con su homóloga venezolana, Delcy Rodríguez, en la que no se resolvió el cierre de la frontera más dinámica entre los dos países.

La frontera está cerrada desde el pasado jueves en el puente internacional Simón Bolívar, que comunica a las ciudades de Cúcuta (Colombia) con San Antonio del Táchira (Venezuela) por orden de Maduro como parte de una campaña contra el contrabando y supuestos paramilitares.

La decisión de Venezuela

Esa medida fue tomada después de un ataque de presuntos contrabandistas contra militares de ese país que dejó tres uniformados y un civil heridos, y fue complementada el pasado viernes con la declaración del estado de excepción en seis municipios del Táchira.

Al amparo de esas disposiciones, al menos 1.100 colombianos de esa zona fueron deportados en los últimos días a Cúcuta.

Otros 4.260 colombianos han abandonado Venezuela por temor a correr la misma suerte de sus compatriotas, según la Oficina de las Naciones Unidas para la Coordinación de Asuntos Humanitarios (OCHA).

Santos señaló que Colombia “privilegia el diálogo y la diplomacia” y dijo esperar que Venezuela “tenga esa misma actitud”.

El presidente colombiano agregó que llamó a consultas a su embajador porque no ve disposición en la parte venezolana a llegar a un acuerdo en el tema de la frontera y de los deportados.

El llamado de Maduro

Minutos después de conocerse la decisión de Santos, el presidente de Venezuela, Nicolás Maduro, llamó a consultas a su embajador en Colombia, Iván Rincón, por las “agresiones” causadas por el “paramilitarismo” y la “guerra económica”, informó la canciller venezolana, Delcy Rodríguez.

“Revisaremos integralmente relaciones con Colombia, en razón de las agresiones que sufre nuestro pueblo por el paramilitarismo y guerra económica”, dijo la canciller en su cuenta de Twitter, donde también lamentó que los “avances” de la reunión bilateral del miércoles se vieran “frustrados” por la “soberbia” de las autoridades colombianas.

“Ratificamos al hermano pueblo de Colombia nuestros lazos de amistad y unión basados en una historia común de libertad e independencia!”, añadió Rodríguez tras el anuncio.

El gobernador del estado venezolano del Táchira, José Vielma Mora, declaró ayer al canal estatal venezolano VTV que las deportaciones de colombianos que habitaban de manera ilegal en la zona concluyeron sin que se haya producido “ninguna violación de los derechos humanos”.

Escasez y comercios cerrados en el lado venezolano de la frontera

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El comercio permanece con las puertas cerradas.


La ciudad de San Antonio, al borde de la frontera con Colombia, supera una semana desde que se ordenó el cierre del puente que une a ambos países con una agravada escasez y la mayoría de sus comercios cerrados, según constató Efe.

La ciudad que fue hasta hace poco un corredor por el que circulaban libremente de forma ilegal mercancías destinadas al contrabando, se ha quedado paralizada con el cierre de un tramo de la frontera ordenado por el Gobierno de Venezuela.

Muchos de los comercios en esta zona del oeste de Venezuela permanecen cerrados en parte porque, según los habitantes, sus dueños son colombianos y quedaron varados al otro lado de la frontera.

Pocas tiendas se mantienen abiertas, la mayoría de ellas de alimentos o medicinas ante las que aguardan largas filas de venezolanos que desde la madrugada se forman para comprar los productos que estén disponibles.

Artículos de higiene personal, y algunos alimentos como el arroz, pastas, leche, o café, solo pueden encontrarse a través de revendedores clandestinos que ofertan el producto incluso por 30 veces su valor.

“Ya uno no encuentra ni un granito de arroz, yo he tenido que salir a comer en la calle, porque en mi casa no tengo comida y si me pongo a hacer cola entonces no trabajo”, explicó Nelson Benítez García, un taxista que vive en la zona desde hace más de 10 años.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/santos ... res-214117
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Echados dos veces

Message : # 6354Message Darloup »

Por Jorge Muñoz Cepeda

Históricamente las deportaciones masivas, desde los israelitas caminando hacia la esclavitud en Babilonia, hasta los 13 millones de alemanes que fueron expulsados de los antiguos territorios germanos de Polonia y Rusia, luego de la derrota nazi, han tenido un componente étnico que, como es sabido, resulta útil para justificar las razones de siempre: tierra y dinero. Cuando la expulsión implica a un número significativo de personas casi siempre se echa a la gente por judía o por dalmacia o por celta o por armenia o por alemana o, sí, aunque no se crea, por colombiana.

Un poco más de mil colombianos han sido deportados de Venezuela, país en el que viven alrededor de 4 millones, en una cruzada paranoica y torpe del paranoico y torpe gobierno de Nicolás Maduro. Ahora (y no antes) nos damos cuenta de las necesidades que padecen las familias de emigrantes; ahora (y no antes) los arropamos en discursos de hermandad y solidaridad de sangre; ahora (y no antes) derramamos lágrimas patriotas al desafinar las marciales notas del Himno Nacional que les ponemos como banda sonora de bienvenida a los desterrados que cargan en los hombros sus cajas de miseria. Ahora, y no antes.

Pero es una farsa, una pantomima vergonzosa. Una vez más, ignorando con la indolencia propia de los culpables, cualquier migaja de respeto que nos quede por los que están jodidos, utilizamos su sufrimiento y su tragedia para amolar las armas con las que pretendemos conseguir nuestros más mundanos objetivos. Allá, en la frontera, están acampando el procurador general, el senador acusado de asesino y el Presidente de la República; y cuando el sol abrasador de Norte de Santander se aplaca, salen al puente y abren sus brazos en cruz para recibir a sus hermanos humillados y decirles que su país los quiere, los recibe, sufre su sufrimiento, come sus desperdicios, llora sus lágrimas de ignominia. En este triste escenario, en el que las cámaras de televisión difunden las imágenes más horrorosas de gente pobre con la esperanza hecha jirones y las posesiones reducidas a un par de baldes, nadie se ha hecho la pregunta fundamental: ¿Por qué tuvieron que irse esos colombianos para Venezuela?

La respuesta, después de pasar por los análisis socioeconómicos de pacotilla que nos sirven para justificar nuestra mediocridad y nuestra crueldad, es muy clara: esa gente que hoy compadecemos se tuvo que ir a un país extraño porque el suyo los echó a patadas. No hizo falta un decreto presidencial de ningún mandatario delirante, no fue necesario señalar sus casas con las letras de la segregación; a estas personas que vemos arrastrando su incertidumbre por las trochas de la frontera los expulsó de su país, por primera vez, la pobreza, la desigualdad, la ignorancia, la desilusión. Por eso es inmoral nuestra rabia por la deportación de mil de nuestros compatriotas, por eso es irrespetuosa y cínica e hipócrita.

Deberíamos hacer un sano ejercicio de pedagogía social, una terapia que busque impedir estas manifestaciones de demagogia oportunista; deberíamos desterrar a Venezuela al procurador general, al senador tildado de asesino y al Presidente de la República, para que cuando los deporten de vuelta y mientras atraviesan el puente Simón Bolívar escuchando las notas del Himno Nacional, sufran en carne propia lo que significa ser echados dos veces de alguna parte.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ces-214021
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Maduro y su cortina de humo

Message : # 6355Message Darloup »

Por Humberto Mendieta

Es reiterada la perversa costumbre de mandatarios venezolanos de crear conflictos distractores con Colombia cuando tienen problemas internos, pero ya las cosas han cambiado mucho y la gente en ese hermano país no traga entero.

Como en el caso de Maduro, quien no es criticado y burlado porque funja ser de izquierda. Es que su burdo talante no obedece a los cánones del hombre nuevo, ni a un intelectual forjado en el marxismo. Mucho menos a alguien honesto y contestatario con fundamentos y formación política.

Nadie que sea humanista, como se presume es la izquierda pura, democrática y razonable, propicia un éxodo deplorable nunca antes visto entre estas dos naciones que nacieron siamesas con el nombre de Nueva Granada y que ayudó a procrear el mismo padre: Simón Bolívar.

Pero por encima de la soberanía y de la noble idiosincrasia venezolana ha estado el poder con sus astutas cortinas de humo para distraer problemas internos. Ese poder ha estado representado en las últimas décadas por Carlos Andrés Pérez, Rafael Caldera, Jaime Lusinchi, Luis Herrera Campins, Hugo Chávez y Nicolás Maduro, el más cercano y obseso discípulo del último de los tiranos de ese país, que ha sido a través de su historia una nación demócrata por antonomasia, pero qué paradoja, proclive a las dictaduras.

Esos gobiernos, unos más que otros, se caracterizaron por crear crisis a partir de las crisis. Cada vez que comenzaba un voraz incendio interno, desataban fogatas y voces de guerra en las fronteras con Colombia. Se apoyaban en la vieja disputa limítrofe por el Golfo, un pleito de delimitación marítima que comenzó en 1939, resultado de un viejo conflicto fronterizo terrestre iniciado entre la Colonia y la Independencia.

O se basaban en hechos judiciales protagonizados individualmente por colombianos, ya fuera por contrabando, robo de carros o delitos comunes. En muchas ocasiones con la complicidad de algunos miembros corruptos de la temida PTJ, que por un lado apretaba y por otro cobraba.

Pero hay una gran realidad inocultable. En nuestros países la gente es igualita por regiones. Somos caribes, andinos y llaneros. De todo hay en ambos territorios.

Hemos tenido una gran diferencia económica gracias a la bonanza petrolera que han vivido los venezolanos desde comienzos del siglo pasado. Por esa razón millares de nuestros compatriotas se fueron allá a buscar mejor destino, y si hubo gestos xenofóbicos en algunos casos, la cálida gente de Maracaibo, Caracas, Valencia, San Antonio del Táchira y muchas otras ciudades les abrieron generosamente sus brazos, les dieron empleo y hasta los introdujeron facilito en sus vidas, sus amores y sus familias.

Tengo amigos venezolanos. ¿Qué digo? Tengo buenos amigos venezolanos. Y sé cuánta vergüenza y dolor les produce una situación como esta.

Si algo ha tenido la buena gente de Venezuela es su inveterada y sincera tendencia a la casa abierta, a la mesa servida, al tibio lecho dispuesto para el visitante. En el Caribe nos parecemos mucho a ellos, pero creo que nos llevan una ligera ventaja en la franca calidez de la hospitalidad.

Ahora circula un meme afirmando que Maduro nació en Ocaña, que no es oriundo del país que preside y por lo tanto está inhabilitado para hacerlo. Por lo pronto actúa como esos gobiernos de Oriente Medio que él critica. Expulsando gente de manera infame. Creo que Maduro no es venezolano ni colombiano. Se comporta como un apátrida.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... umo-214019
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Maduro militariza frontera y cierra paso en siete municipios más

Message : # 6359Message Darloup »

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Maduro ayer durante su alocución.


El presidente venezolano incluye cuatro municipios del estado Táchira y anunció el envío de otros 3 mil soldados a la zona.

El presidente de Venezuela, Nicolás Maduro, amplió el cierre del paso fronterizo a otros siete municipios del estado del Táchira e informó del envío de tres mil soldados para “limpiar de paramilitarismo, de criminalidad, de bachaquerismo (contrabando), de secuestro, de narcotráfico”.

Se trata de los municipios de Lobatera, Ayacucho, García de Hevia, Panamericano, San Juan de Colón, La Fría y Colonsito.

Con esta decisión, toda la frontera con Colombia a lo largo del estado de Táchira permanecerá cerrada, lo que supondrá cerca de 160 kilómetros de límite fronterizo de los casi 2.300 kilómetros totales entre ambas naciones.

En la nueva zona cerrada por Maduro no existen, sin embargo, pasos internacionales importantes, aunque sí puntos de cruce que podían estar siendo utilizados como alternativa en los últimos días.

Asimismo, explicó que se ha visto “obligado a tomar decisiones impostergables con el cierre de la frontera para defender al pueblo del paramilitarismo y de los contrabandistas”.

“He decidido tomar medias estructurales y radicales y no me va a parar nadie, no me va a parar nada... voy con todo, medidas estructurales y radicales para sanar de raíz”, recalcó.

El mandatario volvió a reiterar que no reabrirá la frontera hasta que Colombia prohíba la venta en su territorio de los productos de contrabando procedentes de Venezuela y hasta que acaben “los ataques” a la moneda venezolana desde Cúcuta y otras partes del país vecino.

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Reunión con Unasur

Maduro anunció además que propondrá a la Unasur la creación de una ‘Comisión Suramericana de la Verdad’ sobre la situación de “contrabando, narcotráfico y paramilitarismo” en la frontera.

“Yo le voy a proponer a Unasur, en acuerdo con el Gobierno de Colombia, porque aquí nadie puede imponer su posición, porque es un asunto soberano binacional, que se establezca una Comisión Suramericana de la Verdad que venga a ver la situación fronteriza”, dijo.

El presidente pidió buscar “una personalidad de confianza representativa de Suramérica” para que presida esa comisión paritaria y “venga a ayudarnos a la paz ante tanta mentira, tanto complot y conspiración”.

“Como hay tanta manipulación, voy a proponer que se establezca una comisión de la verdad que venga a ver la situación del narcotráfico, del paramilitarismo, de la guerra económica, de la economía criminal”, dijo.

Protesta de deportados

Por otra parte, al menos un centenar de colombianos, la mayoría de ellos deportados de Venezuela, se manifestaron en la frontera pidiendo que los dejen reunir con sus familias, acto en el que sus arengas fueron dirigidas contra el presidente de ese país, Nicolás Maduro.

La protesta tuvo lugar en el puente internacional Simón Bolívar, que une a la ciudad colombiana de Cúcuta con la venezolana de San Antonio.

Los manifestantes llevaban pancartas con frases como “Venezuela, despierta”, un mensaje a los habitantes del país vecino para que tomen conciencia de la situación de su país.

El grupo, muchos de ellos vistiendo camisetas amarillas de la selección de fútbol, pidió además que varias personas que fueron detenidas en los últimos días por las autoridades venezolanas, como el colombiano Alexis Correa, sean liberadas.

“Yo soy colombiano, vivo en Villa del Rosario, pero estoy aquí apoyando a mis compatriotas de la frontera porque lo único que hacemos es trabajar y nada más”, dijo a Efe Alexander González.

La frontera está cerrada desde el pasado 20 de agosto por orden de Maduro como parte de una campaña contra el contrabando y supuestos paramilitares.

La solución para arreglar esta crisis, dice González, es que los presidentes de Colombia, Juan Manuel Santos, y de Venezuela “se sienten a una mesa y hablen porque la situación está perjudicando a colombianos y venezolanos que son hermanos y no debe haber polémica”.

Asimismo dijo que “Maduro no piensa con la cabeza, sino con los pies” porque no de otra manera se puede explicar el cierre de la frontera y la deportación de colombianos.

Por su lado, Jeneris Julio, de 20 años, dijo a Efe que fue sacada el domingo de Venezuela “con engaños” porque las autoridades le pidieron la cédula para, supuestamente, verificar sus antecedentes y “luego me separaron de mi familia y me deportaron”.

Sobre reunión con Santos

El presidente Maduro, afirmó estar dispuesto a reunirse con su homólogo Juan Manuel Santos, “donde él quiera, cuando quiera y como quiera” para buscar una solución a la crisis humanitaria fronteriza.

“Estoy dispuesto a reunirme con el presidente Santos a hablar de estos temas donde él quiera, cuando quiera y como quiera. Él y yo, solitos, y le pongamos el cascabel al gato, presidente Santos y hagamos historia usted y yo, si usted quiere”, anunció Maduro en el cierre de la marcha por el centro de Caracas en apoyo del cierre fronterizo a la que acudieron miles de personas.

“Le digo presidente Santos, acomodemos nuestras agendas y llegó la hora de vernos la cara usted y yo y resolver este asunto”, agregó.

Aseguró respetar a Santos “a pesar de las tensiones y las diferencias” que mantienen y le pidió “con el mayor respeto” que “no se preste a una guerra contra el pueblo de Venezuela” que, señaló, mantienen los medios colombianos en su contra.

http://www.youtube.com/watch?v=lY6fY21LtuE[/video]


Estas declaraciones del presidente Maduro se concen luego de la Corte Interamericana de Derechos Humanos le ordena a su gobierno, de manera inmediata, suspender las deportaciones de colombianos, así como exhortaba a que diera garantias a los ciudadanos antes de sacarlos de ese país. Las declaraciones de Maduro son previas a un viaje a Vietnam y China.

Seguiremos por la vía diplomática: Santos

http://www.youtube.com/watch?v=7tKBLbP3E0c[/video]


Pese al aumento sistemático del todo del presidente Maduro, el presidente Juan Manuel Santos reiteró este viernes que la crisis se seguirá sobrellevando por las vías diplomáticas.

"Frente a Venezuela –con firmeza y dignidad– hemos privilegiado y seguiremos privilegiando los canales diplomáticos", dijo el mandatario al término de un consejo extraordinario de ministros donde se trató la crisis.

El jefe de Estado colombiano llamó a la canciller María Ángela Holguín a que volviera a solicitar una reunión extraordinaria de Unasur, par contar la verdad sobre la crisis en la frontera de colombo-venezolana.

Congreso respalda a Santos y rechaza actuar de Maduro

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Este viernes el Congreso de la República se unió a las voces de rechazo al actuar del presidente Maduro y, a través de una carta, respaldaron al presidente Santos.

“Gracias a todos los partidos unidad y oposición, al Polo y al Centro Democrático, a los independientes Verdes, Opción, Mira, Maíz, por el apoyo al Presidente”, trino el senador de La U, Roy Barreras.

Momentos de crisis con Venezuela

La que se vive hace diez días es quizás una de las más largas crisis entre Colombia y Venezuela en los últimos tiempos.

Sin embargo, las naciones hermanas han vivido un sube y baja y las tensiones se han logrado solucionar siempre por las vías diplomáticas.

Fuente: http://www.elheraldo.co/internacional/m ... era-214189

Sin embargo, las naciones hermanas han vivido un sube y baja y las tensiones se han logrado solucionar siempre por las vías diplomáticas.
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Firmes, sin caer en la provocación

Message : # 6360Message Darloup »

Las crisis bilaterales, en este caso provocada por Maduro, deben intentar atajarse por los canales diplomáticos. Colombia debe actuar con toda la firmeza, sin dejarse arrastrar por las provocaciones de un Maduro abrumado por sus líos internos.

El presidente Nicolás Maduro bailó ayer la cumbia La pollera colorá frente a miles de venezolanos que se concentraron en Caracas en una manifestación de respaldo al cierre fronterizo y a la deportación masiva de colombianos que comenzó el pasado 19 de agosto. La escena fue jocosa, pero ilustra sobre los códigos comunicativos y acaso diplomáticos que usa el chavismo como movimiento, desde su fallecido líder hasta el actual mandatario.

Desde aquel episodio en el que Hugo Chávez ordenó movilizar tanques a la frontera en 2008 durante una alocución televisiva, hasta ayer cuando Maduro intentó bailar una cumbia colombiana en plena crisis bilateral, queda evidenciado que en los últimos gobiernos venezolanos las decisiones sobre los temas fronterizos con Colombia se toman al vaivén de los estados de ánimo de los presidentes y con tono patriotero y populista.

No de otra manera se pueden entender los argumentos del presidente Maduro. La hipótesis de que hay estructuras paramilitares a lo largo de la frontera entre los dos países no se sustenta en ninguna investigación judicial que individualice responsables y que le haya sido entregada el Gobierno colombiano a través de los canales diplomáticos.

El argumento de que hay contrabando y delincuencia en los pasos fronterizos legales y clandestinos no avala a un gobierno para hacer deportaciones masivas que fragmentan familias y ponen en peligro a miles de personas en condición de vulnerabilidad.

Cada gobierno tiene derecho a proteger a su población y su soberanía, pero la diplomacia ha establecido protocolos que no se soslayan a menos de que un país quiera aprovechar situaciones para lograr fines determinados.

Pese a que el presidente Maduro anunció ayer que extenderá el cierre de la frontera a las poblaciones de Ayacucho, Lobatera, Colón, La Fría y Coloncito, dijo que está dispuesto a reunirse con el presidente Juan Manuel Santos para buscar salidas a la crisis. Eso es un anuncio positivo, aunque cabe dudar de su fiabilidad, a la luz del comportamiento del presidente venezolano.

Ayer también se conoció que pese a las diferencias hasta ahora irreconciliables entre el expresidente Álvaro Uribe y el actual jefe del Estado colombiano, el primero le expresó su apoyo al Gobierno ante las decisiones tomadas por Venezuela, al igual que lo hizo el Congreso de la República.

La diplomacia, que ha sido el mecanismo idóneo para evitar guerras, no es un artículo desechable que pueda usarse cuando conviene. Colombia ha sido un país presto a usar la diplomacia en todos los conflictos que han surgido a lo largo de las décadas, situación que no debe cambiar ahora que surge un nuevo desafío.

Colombia y Venezuela son países con lazos estrechos, historia común, costumbres compartidas y afecto mutuo construido por el libre tránsito de su población. Ver enemigos de una frontera a otra es una posición ridícula, a la que no podemos dejarnos llevar sean cuales sean los argumentos.

Fuente: http://www.elheraldo.co/editorial/firme ... ion-214255
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Cuestión de principios

Message : # 6361Message Darloup »

Por Thierry Ways

La política colombiana hacia Venezuela fracasó. Fracasó en lo económico, pues aunque hicimos la vista gorda ante los desafueros del chavismo, los negocios nunca despegaron y hay millones de dólares en deudas pendientes. Fracasó en lo político, pues el presidente Maduro goza insultando a nuestros exmandatarios y acusa al actual de ser un títere de la oligarquía. Fracasó en el apaciguamiento, pues a nuestra docilidad responden con amenazas e improperios. Fracasó en seguridad, pues la frontera es un intercambio frenético de contrabando y coca. Y fracasó en lo moral, pues el chavismo es una doctrina despótica y antiliberal a la que había que oponerse por principio, antes de cualquier interés político o comercial.

Lo único peor que este fracaso compuesto sería un conflicto militar. Nadie en su sano juicio puede desear una guerra que no sería sino ridícula y atroz. Hay que agotar los recursos diplomáticos y jurídicos, aunque al final sirvan para muy poco. Y no se puede esperar mucho apoyo del vecindario. La mayoría de los mandatarios de la región, como ciertos dirigentes de la izquierda local, son paniaguados del chavismo a los que no les hace ascos el olor a colaboracionismo que despiden.

Frente a ese panorama Colombia tiene dos opciones. Puede elegir ser un colaboracionista más, seguir callada y consentir que el chavismo pisotee la libertad de los suyos y los nuestros. O puede hacer lo correcto: ponerse del lado de la libertad y oponerse, con firmeza pero sin belicismo, a la tiranía. Puede recoger esa bandera que fue de los Estados Unidos –con aciertos y desaciertos, idealismo e hipocresía– hasta que Obama la abandonó. No importa que estemos solos o que no tengamos el apoyo de nuestros vecinos. En todo el continente hay millones de personas esperando que alguien lidere la defensa de las libertades políticas y económicas que el castrismo y el chavismo destrozaron, mientras los gobernantes de la región cerraban los ojos o se frotaban las manos.

Por eso tienen razón los expresidentes Uribe, Pastrana y Gaviria al reclamar airadamente por los atropellos y vejaciones de Maduro contra Colombia. Ya basta. Alguien tenía que levantar la voz. ¿A los deportados no podían enviarlos en buses o darles un plazo para dejar el país? ¿Tenían que obligarlos a cruzar a pie el río Táchira con sus enseres a cuestas? La humillación de los colombianos es parte de un teatro nacionalista con el que Maduro busca culpar a otros de su pésimo gobierno, violando la unidad étnica y cultural de las dos naciones. Su política de migración forzada es equiparable a las que han dado pie a los peores crímenes de la humanidad.

La última bravuconada del gobierno venezolano es la oportunidad perfecta para que el presidente Santos desacople su futuro político de la barca ebria del chavismo. Debe exponer a Maduro y sus secuaces como la satrapía que son, como lo hacía, en otras épocas, con Hugo Chávez. Si decide ser el líder que se plantó seria y serenamente contra el despotismo del siglo XXI, tendrá un puesto en la historia más seguro y más honorable que el que le depara el turbio proceso de paz con las Farc. Pero aunque no fuera así, hay posiciones que deben tomarse sin cálculos políticos o biográficos. Hay cosas que son simple cuestión de principios.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ios-214228
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Escalade de tensions entre Venezuela et Colombie

Message : # 6362Message Darloup »

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Le gouvernement «révolutionnaire» du Venezuela a fermé indéfiniment une partie de sa frontière avec la Colombie.


Bruit de bottes : Colombiens expulsés, soldats aux frontières… Depuis dix jours, rien ne va plus.

«Les soldats sont arrivés à 5 h du matin. Ils nous ont volés, nous ont jetés dans un bus et dit qu’ils allaient détruire nos maisons.» Les témoignages d’illégaux colombiens expulsés du Venezuela manu militari tournent en boucle depuis dix jours sur les chaînes colombiennes. Entre les deux capitales, la tension est si forte que les ambassadeurs ont été rappelés jeudi dans leurs nations respectives. Même Washington a affiché, samedi, son «inquiétude».

Furieux, le président colombien Juan Manuel Santos vient d’appeler à une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UNASUR (Union des nations sud-américaines), qui se retrouvent jeudi en Equateur.

Comment en est-on arrivé là? Tout a commencé le 21 août. Suite à une attaque contre trois de ses militaires à un poste de contrôle frontalier, le gouvernement «révolutionnaire» du Venezuela a fermé indéfiniment une partie de sa frontière avec la Colombie et y a envoyé 3000 militaires «pour la nettoyer du paramilitarisme, de la criminalité, de la contrebande, des enlèvements, du trafic de drogue». Les zones andines qui départagent les deux pays sont en effet devenues de véritables autoroutes du crime ces dernières années.

Les pays se renvoient la faute

La Colombie y voit une conséquence du «système» vénézuélien, fondé sur un taux de change fixe qui créé des distorsions économiques phénoménales avec son voisin. De son côté, Caracas assure souffrir de l’exportation des maux colombiens et critique «l’inaction» et les «mensonges publics» de Santos. Le gouvernement vénézuélien vient d’arrêter d’anciens paramilitaires colombiens accusés de contrebande et d’extorsion des deux côtés de la frontière. Vendredi, le président vénézuélien Nicolas Maduro a d’ailleurs décidé d’en fermer un deuxième tronçon.

La télévision d’Etat vénézuélienne met en cause l’extrême pauvreté en Colombie, le président Maduro évoquant un «exode» massif de Colombiens vers son pays pourtant en crise. «De Colombie vient tout un peuple fuyant les problèmes sociaux et économiques de la guerre, amenant avec eux de graves problèmes de misère et de pauvreté.»

La déclaration a valu au président d’être comparé à Donald Trump, le candidat républicain à la Maison-Blanche, aux dérapages jugés racistes. L’association vénézuélienne Provea a dénoncé une «dangereuse campagne de xénophobie» et critiqué l’amalgame entre Colombien et contrebandier.

Certes, Nicolas Maduro assure être prêt à rencontrer son homologue colombien «quand il veut, où il veut», mais Bogotá affirme de son côté qu’il aurait rejeté l’appel de Juan Manuel Santos ce week-end. Selon le dernier rapport officiel, 1097 Colombiens ont été expulsés du Venezuela depuis le début de la crise et on compterait plusieurs milliers de réfugiés «volontaires».

Source : http://www.24heures.ch/monde/ameriques/ ... y/20090991
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El desplome de las relaciones con Venezuela

Message : # 6363Message Darloup »

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Bajo el actual gobierno de Caracas, el intercambio comercial y turístico ha caído a niveles más bajos de los últimos años- Exportaciones descendieron 37% en el primer semestre.

Los rostros de los colombianos que han pasado la frontera con Venezuela en los últimos 12 días son solo el resultado de una crisis bilateral de largo aliento. Detrás de los padecimientos de estas personas se teje una historia de tensiones diplomáticas que pone a perder a los dos países en materia económica.

EL HERALDO consultó lo que está sucediendo con expertos de los países, quienes analizaron cuáles son los principales efectos y qué se pierde con los altibajos en las relaciones.

El impacto más claro puede observarse en la balanza comercial, pues las exportaciones e importaciones de Colombia hacia y desde Venezuela han venido cayendo. El turismo y el empleo también pierden, por la falta de oportunidades y las tensiones sociales.

Alfredo López Núñez, doctor en Comportamiento Político y fundador del Centro de Pensamiento Primero Colombia, analiza que hay una gran pérdida en el intercambio comercial y un ejemplo de ello son los trabajadores colombianos. “Nosotros los colombo-venezolanos nos consideramos uno solo. El peso negativo es igual para todos, porque esto significa una frontera viva”, señala.

¿Qué pierde Colombia?

En 2008, antes de que el presidente Hugo Chávez rompiera relaciones con el gobierno de Álvaro Uribe Vélez, las ventas a ese país fueron de US$6.092 millones. En 2011, luego de la crisis, la cifra descendió a US$1.423 millones, esto significó una caída de 72%.

Para frenar esta situación los presidentes Juan Manuel Santos y Hugo Chávez firmaron un Acuerdo de Alcance Parcial (AAP) en 2011, que entró en vigencia en octubre de 2012. Los indicadores comerciales mejoraron: las exportaciones crecieron a US$2.556 millones ese año.

Sin embargo, la administración de Nicolás Maduro volvió a generar perdidas a las empresas colombianas, pues las exportaciones cayeron en 2013 y 2014 (12% cada año). Y la situación no tiende a mejorar: entre enero y junio de 2015, las ventas externas han caído 37%, ante el mismo periodo de 2014, según cifras del Dane.

Uno de los sectores más afectados por esta crisis es el carbonero, porque por la frontera con Cúcuta salen unas 6.000 toneladas diarias del mineral que van al Lago de Maracaibo. Esto se traduce en que a Norte de Santander han dejado de entrar unos US$345.000 por día. Adicionalmente, la minería emplea a unas 7.000 personas en ese Departamento, explicó Jaime Rodríguez, presidente ejecutivo de Asocarbón.

En otra región, Eternit Atlántico también ha sentido los efectos del cierre fronterizo. La empresa dedicada a la producción y venta de productos en fibrocemento, polietileno, tanques, pinturas para la industria de la construcción, solía exportar a Venezuela. Vanessa Viaña, coordinadora de exportaciones de Eternit, precisa que Venezuela demandaba 80% de sus ventas hace tres años, pero en lo que va de 2015 aún no les han vendido.

Esta inestabilidad llevó a que la Asociación Nacional de Comercio Exterior (Analdex) les pidiera a los empresarios colombianos que vean a Venezuela como un mercado de ocasión y que diversifiquen sus mercados. Por eso Eternit ha mirado a otros países del Caribe. También los sectores textilero, cárnico y de lácteos han reorientados la búsqueda, afirma Javier Díaz, presidente de Analdex. “Veo el comercio de Venezuela de oportunidad, porque los márgenes siguen siendo altos. Pero también está el riesgo”.

Para Asdrúbal Oliveros, director de Econanalítica, consultora venezolana, “este es un problema más grande. Venezuela ha reducido sus importaciones de todos los países debido a la caída de los precios del petróleo por una caía de sus divisas”.

Hay que decir que a Colombia no le conviene esta crisis y la caída de sus exportaciones, especialmente este año en el que se estima que la economía crecerá 2,8% y los precios internacionales de los commodities que exporta (petróleo, oro, carbón y ferroníquel, principalmente) aún no se recuperan.

La Cámara de Comercio de Cúcuta estima que si se proyectan las posibles pérdidas que se generan cada día por el cierre del intercambio comercial, las pérdidas alcanzarían unos US$3 millones, si la clausura es de 15 días.

Guajira, a su vez, también vive los efectos. “Hay un impacto negativo y se ha disminuido el comercio de productos locales, debido a la informalidad de venezolanos que hacen un mercado y ahora están vendiendo puerta a puerta. La mano de obra venezolana, mucho más económica, también está desplazando la de La Guajira. Son herreros y carpinteros. Médicos especialistas que vienen de Venezuela y alquilan consultorios y ofrecen sus servicios a menor costo”, dice Álvaro Romero Guerrero, presidente ejecutivo de la Cámara de Comercio de la Guajira.

Para evitar que se profundice la situación, Ronderos propone que se elimine el IVA en Cúcuta como una medida de choque. Durante la crisis de julio de 2010, cuando se rompieron las relaciones de los dos países, se utilizó la exención de los productos para no impactar el comercio en esa zona.

¿Qué les vendemos?

De acuerdo con los registros del Dane, los principales productos vendidos a Venezuela son el gas (de petróleo y otros hidrocarburos), artículos de confitería, medicamentos y abonos minerales o químicos.

Es por ello que el ministro de Hacienda, Mauricio Cárdenas, reiteró esta semana que el país debe mantener la producción del millón de barriles diarios, pues los hidrocarburos han representado tradicionalmente más de 50% de las exportaciones. De igual forma, el Gobierno y el Emisor han permitido la fuerte devaluación del peso, para compensar la caída de los precios internacionales. Es decir que cualquier peso que el país deje de recibir desde otro mercado, es significativo para la economía.

El exministro de Comercio Exterior Carlos Ronderos subraya que Cúcuta sufrirá el mayor efecto de la situación actual. “Este puede ser un golpe severo a una población que estaba afectada por todos los males del país: guerrilla, desempleo, inseguridad, desplazamiento y los pocos pesos que recibían de una actividad de la frontera”.

Pero ya se cuestiona si estaría en vilo el envío de gas a esa Nación, como resultado de esta nueva crisis. Por el momento, Eduardo Pizano, presidente de Naturgas, destaca que el contrato entre las petroleras Ecopetrol y PDVSA, sigue en pie. “Desde la Guajira se ha exportado gas y partir de enero de 2016, Venezuela lo hará hacía el país. La relación entre PDVSA y Ecopetrol es buena. Es uno de los frentes de relación que funciona bien. Ellos pagan el gas, así que no hay problema”, agregó Pizano.

¿Qué pierde Venezuela?

Cuando estalló la crisis en 2010, las importaciones de Colombia desde Venezuela tampoco se salvaron: en 2008, las compras ascendieron a US$1.007 millones, mientras que en 2011 solo llegaron a US$507 millones. La caída fue de 50%.

A esto se suma que la deuda externa de Venezuela con las empresas en Colombia ascendía a más de US$1.000 millones en 2011, según cifras oficiales del gobierno vecino. Sin embargo, Analdex precisa que la deuda que tenía ese país con el sector textil y de carnes y lácteos llegó a unos US$1.500 millones, pero se redondeó a US$1.000 millones. “Dijeron que no se iba a pagar, porque argumentaron operaciones ficticias y sobrefacturadas”, señaló Díaz.

Esto repercutió en la caída de la confianza empresarial para hacer negocios con empresas venezolanas.

En el primer periodo de Juan Manuel Santos se restablecieron los diálogos para pagar las deudas a los exportadores colombianos e intentar levantar el comercio binacional. La firma del Acuerdo de Alcance Parcial también ayudó a la reducción de aranceles, así que hubo más compras de productos venezolanos que se entregaban a contrapago.

Sin embargo, el panorama ha vuelto a ser negativo desde que Maduro fue elegido presidente en abril de 2013. Las compras a ese país cayeron 20% ese año. Solo entre enero y junio de 2015, la caída fue de 49% frente al mismo periodo de 2014.

Esta caída es significativa para un país que ha basado su economía en el petróleo, por dos razones: la primera, porque el precio del crudo ha bajado más de 60% en el último año, así que Venezuela necesita obtener ingresos desde otros frentes; y la segunda, porque su mercado local sufre de un desabastecimiento que Colombia cubría parcialmente.

Si se analiza la falta de confianza que las empresas tienen en la economía venezolana y que el país ya no cuenta con cupo para créditos internacionales, ¿quién atenderá el mercado que las compañías colombianas no cubrirán?

“La dependencia es más fuerte de Venezuela hacia Colombia, que de Colombia a Venezuela. La balanza comercial es deficitaria para Venezuela. El volumen de importaciones del vecino país es mucho menor de lo que nosotros importamos desde allá. Para nosotros, el nivel de vulnerabilidad externa es mucho mayor, que el que puede sufrir Colombia”, analizó Asdrúbal Oliveros.

El peso del turismo

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De acuerdo con las cifras de Migración Colombia, en lo que va de 2015, a Colombia han ingresado 183.096 personas provenientes de Venezuela. 78% de ellos lo han hecho por motivos turísticos y viajes de placer. El segundo motivo de desplazamientos han sido ingresos temporales, con un 8%, seguido de motivos labores, con un 6%.

La proporción de viajeros venezolanos a nuestro país ha venido en aumento en los últimos cinco años: para el 2010 ingresaron 202.624 personas y para 2014 lo hicieron 291.539. En contrapartida, han sido más los colombianos que han visitado el vecino país: 315.423 personas solo este año. 85% de estos han viajado por turismo y placer, porque la devaluación del bolívar les beneficia.

¿Cómo lo hacen?

Para ingresar a Venezuela, un colombiano puede entrar en un juego de divisas para beneficiar el rendimiento de su dinero. Con un salario mínimo colombiano ($644.350) se pueden adquirir US$207. En el mercado negro venezolano se llegan a pagar 700 bolívares por dólar. Al hacer un cálculo rápido se obtienen 140.000 bolívares que equivalen a 20 salarios mínimos venezolanos.

Ese dinero puede rendirse en varios lujos. Los vuelos de la aerolínea Venezolana de Aviación con destino a Isla Margarita salen dos veces por semana desde el aeropuerto Rafael Núñez de Cartagena. Las agencias ofrecen paquetes turísticos para dos personas por cinco días y cuatro noches en las playas venezolanas a $2,5 millones, incluyendo aéreos. Pero también se puede optar por el viaje por carretera, que es menos costoso en pesos colombianos.

Una carrera mínima de un taxi en Isla Margarita desde el centro hasta la playa cuesta unos 1.000 bolívares, las tres comidas, 2.000 y una noche de hotel dos estrellas, 5.000, precisa Maurizio González, agente turístico venezolano. “Esos costos muestran que para un colombiano puede resultar más rentable viajar a este destino”.

Turismo entre paises

Según Nelsy Buelvas, colombiana que viajó en los últimos seis meses a Venezuela, el gasto máximo de su viaje fue de $400.000. “Viaje por carretera. Me di todos los lujos conociendo Isla Margarita. Me hospedé en un hotel cinco estrellas y tuve un servicio excelente”, argumentó.

La Cámara de Comercio de Cúcuta precisó que desde la capital del Norte de Santander se han reservado unos 6.200 paquetes turísticos para viajar hasta noviembre de 2015 a Isla Margarita.

Sin embargo, las decisiones que ha tomado el presidente Nicolás Maduro han desestimulado a muchos colombianos que tenían planes de viajar hacia allá.

La Asociación Colombiana de Agencias de Viajes y Turismo (Anato), Fenalco y representantes de 60 agencias de viajes, se reunieron el pasado miércoles con la Cámara de Comercio, porque unas 2.083 personas pidieron que se les devuelva el dinero. Los viajeros temen por su seguridad y que los puedan tratar mal en Venezuela.

Anato señaló que enviarán una carta a la canciller María Ángela Holguín en la que pedirán al Gobierno de Venezuela que se garantice a estos turistas su ingreso y buen trato en ese país. Pero la reducción de los turistas colombianos interesados en ir a Venezuela tampoco es de ahora. En 2013, 623.221 nacionales visitaron ese país, mientras que en 2014 fueron 522.627, según Migración. La caída es de 16%.

Luis Carlos Montañez, gerente de la agencia LMS, precisa que hasta hace cinco meses un promedio de 2.400 pasajeros partían semanalmente desde un barco de Pulmantour Cruises, en Cartagena hacia la Guaira, Venezuela, donde después conectan con la Isla. Por la situación política de ese país, suspendieron hace tres meses, afirma Montañez.

Este panorama también ha afectado a las familias venezolanas que por años se han dedicado a sacarle provecho al turismo. Milton Soto Pérez tiene 10 años en el negocio de cambiar bolívares en Maicao y desde la terminal de transporte de la ciudad fronteriza cuenta que la tensión en la frontera se siente por el escaso movimiento de pasajeros.

Recuerda que hace tres años el cambio de cada peso estaba entre 15 y 30 bolívares, así que ganaba unos $100.000 cada día. “Era más fuerte y pasaba más gente. Hoy gano unos $50.000 por día. Está mala la moneda para trabajar. Además, no están entrando ni saliendo venezolanos ni colombianos”, explica.

Como Soto, son miles los colombianos y venezolanos que están sufriendo por las decisiones de Maduro, quien con sus medidas también ha hundido las relaciones económicas entre los dos países.

Fuente: http://www.elheraldo.co/local/lo-que-es ... ela-214448
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Crisis con Venezuela: ¿qué hacer con Maduro?

Message : # 6364Message Darloup »

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Con sus enseres al hombro, un grupo de colombianos cruza la frontera a través del río Táchira.


Por Óscar Montes

La ofensiva del presidente de Venezuela contra los colombianos en la frontera y sus ataques al Gobierno Nacional obligaron al presidente Santos a pasar de las buenas maneras a un tono confrontacional.

“Con Venezuela son más las cosas que nos unen que las que nos separan”. Esta frase ha sido históricamente una de las más utilizadas por la diplomacia colombiana para hacerle frente a los múltiples impases que se presentan entre dos países que comparten 2.219 kilómetros de frontera activa. Gracias a esa premisa diplomática, Colombia ha podido sortear con éxito los desencuentros fronterizos, los malos entendidos o inclusive las agresiones abiertas por parte de autoridades del vecino país, como ocurrió en tiempos de Hugo Chávez y de Álvaro Uribe, gobiernos que sostuvieron relaciones poco cordiales y hasta inamistosas. Y aunque Chávez amenazó en más de una oportunidad con movilizar los “tanques de guerra hasta la frontera”, lo cierto es que los dos mandatarios siempre encontraron una salida política y diplomática a las crisis que vivieron.

Lo mismo sucedió en 1987 con los presidentes Virgilio Barco y Jaime Lusinchi, por cuenta del ingreso de la Corbeta ARC Caldas a aguas territoriales venezolanas. En esa oportunidad los dos presidentes ordenaron el despliegue de tropas, así como de submarinos y aviones caza-bombarderos a lado y lado de la frontera. A la postre, todo se solucionó por la única vía posible entre dos países hermanos: la diplomática, gracias a la mediación de la OEA y el gobierno de Argentina.

Y aunque es evidente que con Venezuela son más las cosas que nos unen que las que nos separan, lo cierto es que la brutal arremetida de Nicolás Maduro contra miles de colombianos que residen en la frontera –y que fueron deportados después de ser atropellados y humillados por las autoridades– obligó al presidente Juan Manuel Santos a subir el tono de sus declaraciones con respecto a Maduro y a llamar a consultas al embajador, Ricardo Lozano. “He privilegiado el diálogo y seguiré haciéndolo, pero no puedo permitir irrespeto de Venezuela a colombianos y violación de sus derechos humanos”, escribió Santos en su cuenta Twitter.

La canciller, María Ángela Holguín, por su parte, también debió ser más categórica y contundente, luego de que su reunión con su homóloga venezolana –Delcy Rodríguez, el miércoles en Cartagena– fuera considerada demasiado “amistosa y blanda”. En esa oportunidad Holguín fue blanco de todo tipo de cuestionamientos por el tono demasiado amable que imperó en el encuentro, así como sus declaraciones en el sentido de que Colombia haría más en la lucha contra el contrabando, flagelo que afecta a ambos países.

“Los venezolanos están llevando un procedimiento completamente equivocado. Así no se comporta un país. Nosotros tuvimos las mejores intenciones. De hecho, muchos medios nos criticaron por tratar de tener una comunicación cordial y respetuosa con los venezolanos. Pero ya nos dimos cuenta de que no hay interés de cooperación”, dijo Holguín, luego de cumplir la orden de Santos de llamar a consultas al embajador Lozano, así como citar una reunión extraordinaria de Unasur, para ese organismo “conozca lo que está pasando en la frontera”.

Mientras Santos y Holguín tratan de manejar el delicado asunto fronterizo con guantes de seda y se han visto obligados a tomar drásticas medidas, ante una opinión pública colombiana que los ve demasiado “blandos” con Venezuela, del otro lado de la mesa Maduro se empecina en seguir jugando su peligroso juego, que no es otro que el de “incendiar” la frontera para tratar de evitar que los venezolanos no se ocupen de los verdaderos problemas que los agobian, situación que pondría en peligro la hegemonía del chavismo en las elecciones de Diciembre.

Al declarar el estado de excepción por sesenta días en cinco municipios de la zona fronteriza y cerrar los pasos hacia Colombia, Maduro les cobra a sus habitantes su supuesta falta de compromisos con la revolución bolivariana, despierta el “anticolombianismo” en un sector recalcitrante de la población y obliga a Colombia a ocuparse de un asunto que no es marginal para Venezuela: la lucha contra el contrabando.

Para cumplir con esos propósitos, Maduro decidió ponerse la capa de Donald Trump y no la de Superman. Es decir, decidió hacer de malo de la película y no de héroe. Punto. Por esa razón vocifera todo el día contra Colombia, contra Álvaro Uribe y hasta contra el propio Santos, a quien recientemente llamó “mentiroso”. Al presidente venezolano solo le ha faltado decir –como Trump contra los mexicanos– que levantará un muro en la frontera para evitar el paso de colombianos.

En esa ofensiva calculada contra Colombia, Maduro ha tenido pocos aliados, que no sean los chavistas pura sangre. Paradójicamente las pocas voces de respaldo que ha recibido en su demencial postura contra los colombianos que viven en la frontera han sido colombianas: la del secretario de Unasur, el ex presidente Ernesto Samper, que sigue vendiendo la tesis de la exportación del paramilitarismo por parte de Colombia, y las de dirigentes de izquierda, como Piedad Córdoba e Iván Cepeda, quienes consideran que Maduro tiene razón y que lo que hay es un plan paramilitar para desestabilizar su gobierno. Ni siquiera la tragedia humanitaria que viven miles de personas despertó la solidaridad de estos dirigentes, quienes parecen más preocupados por el bienestar de Maduro que por el de nuestros compatriotas.

Las declaraciones de Maduro contra el ex presidente Álvaro Uribe, a quien llamó “criminal”, –que debido a su investidura, debieron ser rechazadas de forma categórica por parte del gobierno colombiano, algo que no ha ocurrido– terminaron por alinear a los ex presidentes César Gaviria y Andrés Pastrana, quienes criticaron no solo a Maduro, sino al ex presidente Samper. El primero llamó “fascista” a Maduro y afirmó que “nunca antes un presidente de Venezuela había ofendido tanto a Colombia”. Sostuvo, además, que “Samper se apresuró al darle la razón a Venezuela, puesto que él no ha ido a Cúcuta y no ha visto la humillación que han sufrido los colombianos”. Pastrana, por su parte, también cuestionó a Maduro y a Samper y pidió que Colombia se retire de Unasur.

Las violaciones al Derecho Internacional Humanitario, el desplazamiento de miles de compatriotas, la humillación por parte de las autoridades del vecino país a mujeres y niños, que se vieron obligados a abandonar sus casas, no podían dejarse pasar por alto por parte del gobierno colombiano. Todo tiene un límite. Y Maduro está vez fue demasiado lejos, al pretender ocultar su incompetencia como gobernante con un ataque a una población vulnerable que poco o nada tiene que ver con la crisis que atraviesa el chavismo. Ni siquiera la condición de “garante de los diálogos de paz con las Farc” faculta a Maduro para abusar de esa condición y pretender justificar sus agresiones sistemáticas a los colombianos que viven en la frontera. Todo lo contrario: precisamente por ser garante de paz, Maduro debe asumir una postura pacífica con quien –como ocurre con Santos– pagó un alto precio político a la hora de definirlo como “su nuevo mejor amigo”.

Maduro se quedó con lo peor del chavismo

La llamada Revolución Bolivariana del Siglo XXI hace agua por todos los costados. Y uno de los grandes responsables de que ello ocurra es Nicolás Maduro, heredero de Hugo Chávez, quien ha tenido que administrar las vacas flacas, provenientes del desplome de los precios del petróleo. Las vacas gordas las disfrutó Chávez, quien regaló petróleo a manos llenas a los gobiernos amigos, empezando por Cuba. Maduro no es Chávez. No tiene su carisma, ni su liderazgo. Sus limitaciones como gobernante son evidentes y ello lo ha obligado a transar con lo peor del chavismo, buscando tener mayor gobernabilidad. Hoy Maduro se quedó con la fracción más corrupta que lideraba su desaparecido jefe, empezando por el cuestionado Diosdado Cabello, en la mira de Estados Unidos, por sus presuntos vínculos con organizaciones criminales, según agencias de inteligencia de ese país. Lo mejor del chavismo se fue de Venezuela o está preso por órdenes de Maduro y sus aliados. Los carteles que mueven la droga y el contrabando de gasolina en la frontera con Colombia están integrados por altos oficiales de la Guardia Nacional de Venezuela. Punto. De hecho, según el diario español ABC, la crisis de la frontera se desató por un enfrentamiento entre carteles venezolanos, el llamado “Cartel de los Soles” y el “Cartel de la Goajira”. Esa es la crisis que Maduro pretende tapar con la desmedida agresión a los compatriotas en la frontera.

Samper e izquierda colombiana, una vergüenza

La posición que asumió Ernesto Samper, secretario general de Unasur, luego del cierre de la frontera por parte de Maduro, le valió todo tipo de cuestionamientos y señalamientos. Y con toda razón. Para empezar, una vez se conoció la medida de Maduro, Samper se apresuró a escribir en Twitter: “Hace un año denunciamos la intromisión de paramilitares colombianos en Venezuela. Hoy se confirma que es una realidad”. Los hechos demostraron lo errado que estaba, puesto que los deportados son humildes compatriotas –hombres, mujeres y niños- que nada tienen que ver con organizaciones criminales de extrema derecha. A la tragedia humanitaria que viven se suma la estigmatización y la criminalización por parte del ex presidente. “Estoy indignado porque el ex presidente Samper haya corrido a darle la razón a Maduro sin consultar con ningún gobierno ni con nadie”, dijo Gaviria. En términos similares se pronunció el ex presidente Andrés Pastrana. Los voceros tradicionales de la izquierda colombiana también pelaron el cobre con la crisis fronteriza. Piedad Córdoba, Iván Cepeda, Carlos Lozano y Gloria Cuartas, entre otros, se mostraron no solo solidarios con Maduro, sino indolentes con la tragedia de nuestros compatriotas. Una cosa es tener diferencias políticas con el gobierno colombiano y otra muy distinta es pretender ignorar la violación de los Derechos Humanos por parte del gobierno venezolano.

¿Tiene sentido seguir en Unasur?

La Unión de Naciones Suramericanas (Unasur), organismo creado por iniciativa y bajo el liderazgo de Hugo Chávez, demostró que no puede servir de garante para superar la actual crisis entre Colombia y Venezuela. Y la razón es muy simple: Unasur no es imparcial. Es un organismo al servicio de Venezuela, como lo demostró el ex presidente Samper al apresurarse a tomar una posición favorable al gobierno del vecino país. El ex presidente Gaviria fue mucho más allá al afirmar que “Samper recibe instrucciones de Maduro”. El procurador, Alejandro Ordóñez, también fue muy crítico con el papel de ese organismo: “Unasur trata de legitimar la política del Estado venezolano contra los colombianos y eso deslegitima a Unasur”. Acudir a Unasur –como pretende Santos– para que conozca de la situación y sirva de garante para superar la crisis, no es el camino más apropiado, pues está visto que no brinda garantías. Hay que acudir a otras instancias internacionales, como la OEA o la propia Naciones Unidas, que han hecho llamados a ambos países para que busquen salidas a la grave situación. En esas circunstancias la pregunta que surge es, ¿qué sentido tiene que Colombia pertenezca a un organismo que no le garantiza las mínimas condiciones de imparcialidad para dirimir conflictos con otros países miembros?

Maduro, un extremista de derecha

Contrario a lo que piensan los líderes de izquierda, que se solidarizan con sus acciones criminales contra los colombianos, Nicolás Maduro es un fiel representante de la extrema derecha suramericana. Así lo está demostrando en la frontera con Colombia, donde las casas que habitan nuestros compatriotas, que serán deportados, son marcadas con la letra “D”, para luego ser demolidas, como ocurría en los tiempos del fascismo italiano o alemán. Maduro no es un líder de izquierda. Todo lo contrario: representa la extrema derecha radical. El suyo es un gobierno que viola los Derechos Humanos y atenta contra la libertad de expresión, como lo demostró la canciller Delcy Rodríguez, al decir que la tragedia humanitaria de la frontera era una invención de los medios de comunicación de Colombia y sugerir un mayor control a la información. El gobierno de Maduro persigue a los opositores políticos y no les garantiza juicios justos, como sucede con Leopoldo López y decenas de líderes estudiantiles, presos por pensar distinto a los chavistas. Maduro y sus aliados no respetan las libertades individuales, ni la libertad de empresa. Todo lo contrario: las ataca con saña, porque ellas son el dique de contención que les impide a los chavistas imponer su régimen totalitario en Venezuela.

Fuente: http://www.elheraldo.co/politica/analis ... uro-214365
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¡Que se pudra Maduro!

Message : # 6365Message Darloup »

Por Abelardo de la Espriella

Tratar de razonar con un ignorante, absolutamente primario, carente de formación académica y condición humana, imbuido por una ideología trastocada y mal interpretada, es un imposible. Nicolás Maduro es un resentido, acomplejado, incapaz y fracasado, que ha sumido a su propio pueblo en una crisis sin antecedentes de la cual Venezuela no podrá salir en décadas.

Quebrar un país millonario no es tarea fácil, pero Maduro lo logró con sobrado éxito. Hoy, un salario mínimo venezolano solo alcanza para comprar siete arepas,la inflación se disparó a niveles surreales. El control de cambio introducido, la nacionalización de empresas, las medidas socialistas mal aplicadas y un populismo ramplón y patológico son las claves del desastre. Al margen de lo económico, el problema social es aún mayor: dividir, por cuenta del odio a una sociedad, es el peor legado del chavismo.

El desastre empezó con Chávez y terminará con Maduro, ese régimen criminal tiene sus días contados. Se dan el ‘lujo’, incluso, de haber montado un cartel de narcotraficantes, comandados por el mismísimo presidente de la Asamblea Nacional, el inefable Diosdado Cabello. No se conformaron con saquear PDVSA y las demás entidades del Estado; también hacen mucho dinero con las drogas ilícitas.

Me parte el alma ver a mis compatriotas más humildes humillados y vejados por un gobierno que dice defender a los débiles, está visto que, la coherencia no es el fuerte de Maduro. Con la pueril excusa de que hay presencia de paramilitares colombianos en Venezuela, el régimen de los imbéciles desplaza forzosamente a miles de connacionales, violentando flagrantemente normas internacionales –que prohíben expresamente ese tipo de procederes–, ante el silencio cómplice de otros gobernantes de la región y hasta de Ernesto Samper, quienes sienten gran temor hacia el gigantón de Maduro y sus secuaces.

Claro que hay paramilitares en Venezuela, pero no son colombianos, son venezolanos, y fueron inventados por Chávez para patrocinar sus excesos antidemocráticos. Y ahora resulta que los colombianos somos indeseables en el vecino país, cuando Chávez nacionalizó a cientos de miles. Ahí sí eran útiles para votar por el dictadorzuelo y su camarilla. Infame y miserable, no puede haber mejores calificativos para esa banda criminal que se asentó en Miraflores y que nada dice de los guerrilleros, esos sí colombianos, que hace años veranean tranquilos allá.

El gobierno colombiano ha venido haciendo lo que hay que hacer: la diplomacia se inventó para evitar los insultos y los conflictos bélicos. La indignación no puede estar dirigida al presidente Santos, justo es reconocer que le ha tocado duro con el sicópata de Maduro, no es fácil lidiar con tan errático y poco inteligente individuo. El Presidente de la República no puede actuar aceleradamente y llevado por los impulsos; trató de arreglar por las buenas, pero Maduro es como un marido abusador que jura no volver a golpear a su mujer, y a la primera borrachera, la muele a trompadas. La gente así nunca cambia.

No se trata de declararle la guerra a Venezuela, basta con cortar relaciones diplomáticas y comerciales, hace años dejaron de ser unos buenos socios, pues no pagan sus deudas, maltratan y amenazan al gobierno de Colombia cuando les da la gana, y, para colmo de males, expolian a paisanos indefensos. Si nos ‘divorciamos’ de Venezuela no hay que temer por el proceso de paz, las negociaciones tomaron vuelo propio, y, si no es así, bien pueden los guerrilleros de las Farc irse a vivir con Maduro.

La tal ‘Revolución Bolivariana’ es una farsa que llevó al poder a una chusma indeseable, que prevalida de un control omnímodo ha saqueado las arcas públicas en beneficio propio.
Eso es problema de ellos, pero, si se meten con los nuestros, debe ser asunto de todos los colombianos.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... uro-214371
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Colombia y Venezuela ¿podremos vivir juntos?

Message : # 6370Message Darloup »

Por José Amar

La imagen del noticiero de televisión no podía ser más dramática. Un niño, sentado sobre una piedra, en medio del río: su rostro, con una mirada llena de angustia. Las aguas — que dividen las fronteras entre Colombia y Venezuela— eran las principales testigos de la zozobra de este niño. Atrapado en medio de la nada, sin otro destino inmediato que caer de la piedra, para que el caudal lo devore. Aparece un soldado que lo toma en sus brazos y lo traslada a territorio colombiano.

Cuando se ve esta escena, y la de los otros colombianos que fueron expulsados por el Gobierno de Venezuela, uno no deja de sentir un profundo acceso de miedo, ira y desencanto. Percibimos una sociedad disociada: por un lado, el universo de la técnica, los mercados, los flujos y otros signos del progreso; mientras, por otro, vemos a cientos de miles de personas a las que los beneficios de ese progreso no los incluye.

No hay derecho a que el Gobierno de un país hermano se ensañe contra los más débiles, los más desprotegidos; destruyéndoles sus vidas, arrancándolos de sus humildes viviendas, desintegrándoles su familia. Este es un acto del peor totalitarismo: cuando se descarga todo el poder sobre los que no pueden defenderse, personas humildes que en un momento cruzaron la frontera, buscando mejor vida en el hermano país.

No basta ser elegido por voluntad popular para autoproclamarse democrático. La democracia tiene por principal característica el respeto a los derechos humanos. Cuando el Estado se vuelve tutor de la sociedad civil, la destruye imponiendo su poder autoritario; ejerciendo control en todos los aspectos de la sociedad. Como el rey que se apropiaba del poder de Dios, el déspota se apropia del poder del pueblo, para someter a los actores económicos, políticos y culturales a su voluntad hegemónica.

Quienes hemos conocido la frontera colombo-venezolana sabemos que es como otro país. Los colombianos en fronteras parecen ser los más abandonados por su Gobierno: la informalidad, el desgreño gubernamental, la escasez de oportunidades tejen un paisaje de desamparo, que hace que algunos busquen —en el comercio de fronteras o en la migración— una oportunidad para mejorar sus condiciones materiales de existencia.

Colombia y Venezuela son dos realidades políticas que se presentan como distintas y a veces antagónicas. Pero asimismo se necesitan. Ambas se benefician de la circulación de capitales, bienes y servicios. Y juntas pueden enfrentar en mejores condiciones la globalización mundial. El aislamiento y la exclusión del otro es un imposible histórico.

Los vínculos de hermandad entre los pueblos tienen que ser más fuertes que las coyunturas políticas. Por esto, considero muy sabia la posición del gobierno del presidente Santos: es a través de los canales diplomáticos —pero con firmeza—, como se deben encontrar salidas al conflicto. Y a la restitución de la dignidad a los ciudadanos colombianos que fueron víctimas de este abuso de poder.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... tos-214496
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Civilización en quiebra

Message : # 6371Message Darloup »

Por Javier Darío Restrepo

Será difícil de olvidar la ofensa hecha a los colombianos en los compatriotas expulsados ignominiosamente desde Venezuela.

Esas imágenes de la destrucción de sus casas, de las filas de gentes humildes salvando lo que podían de sus pertenencias, por asociación llevan a esas embarcaciones repletas hasta los topes de africanos en fuga y en busca de un sitio para vivir. Al lado de los relatos de esas dos tragedias, las noticias me recuerdan que se han cumplido 500 días del secuestro de más de 200 niñas en el norte de África.

Son dramas que hacen parecer poca cosa el asesinato de dos periodistas, frente a las cámaras de TV por parte de un colega suyo, periodista. La noticia aparece en la misma página en que se relata la obstinación del presidente hondureño en permanecer en su cargo, repudiado por sus compatriotas que lo acusan de corrupción.

Leídas en el mismo día, estas noticias me plantean una pregunta que más bien parece acertijo de concurso: ¿cuál es su elemento común?

Pero en la respuesta encuentro una clave para descifrar uno de los elementos del malestar de nuestro tiempo, que no es solo esa inquietud de cambio de época que se ha comparado con el baile de las serpientes cuando cambian de piel. Es algo más profundo que eso.

Aparece con la reflexión sobre lo que representa para el presidente venezolano cualquiera de esos colombianos expulsados. ¿Puede él, o alguno de sus cortesanos que aplauden el cierre de la frontera, ponerse en el lugar de ese hombre que se ha echado al hombro una alacena de madera para atravesar el río limítrofe y depositarla en el sitio seguro de la orilla colombiana? ¿Tiene en cuenta este presidente el valor y la dignidad de estos miles de personas que, de la noche a la mañana, lo han perdido todo por una medida tomada desde su escritorio presidencial?

¿Se han puesto en el lugar de los desesperados migrantes africanos los que ahora deciden si los aceptarán o no en algún país europeo? Ni qué preguntar sobre los gobernantes de sus países de origen.

Esos migrantes, los que acaban de encontrar muertos en un camión transportador de alimentos, o los que llegaron, también muertos, en la bodega de un barco; o los que rechaza, como si fueran una peste, el aspirante a candidato, Trump, esos seres humanos, ¿le importan a alguien?

Es el ser humano en proceso de devaluación como cualquiera moneda en crisis.

Al presidente hondureño parece importarle más su puesto que sus compatriotas avergonzados e indignados; y al asesino de los dos periodistas, lo mismo que a los asesinos en escuelas y lugares públicos de Estados Unidos los favorece un orden legal en que importa más el negocio de las armas que la vida de la gente.

Sumo estos hechos y encuentro que siglos de civilización, o sea de progreso en el respeto del ser humano, que pareció culminar en la revolución francesa y confirmarse en 1948 en las Naciones Unidas con la proclamación de los derechos humanos, todo eso parece estarse borrando ante la acometida de los nuevos bárbaros producidos por la influencia deshumanizante de la globalización, que hizo del mundo un supermercado, de los sistemas económicos y de la cultura de la levedad creada por los mercaderes unidos a los comunicadores al servicio del dinero.

Tal vez sea útil comprobar que hechos ocurridos en sitios tan alejados unos de otros tienen un nexo que interpela con el mismo énfasis de la vieja pregunta: ¿qué has hecho de tu hermano?

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... bra-214498
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Santos desiste de ir a Unasur y contempla denunciar a cúpula venezolana ante CPI

Message : # 6379Message Darloup »

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El presidente Juan Manuel Santos, durante la alocución de anoche.


Por Tomás Betín del Río

Los señala de crímenes de lesa humanidad por deportación masiva. Maduro extiende a 4 municipios más estado de excepción.

El presidente Juan Manuel Santos, en su alocución de anoche, anunció que el fiscal Eduardo Montealegre “está considerando seriamente” denunciar ante la Corte Penal Internacional, CPI, a miembros de la cúpula del gobierno venezolano por “crímenes de lesa humanidad” que se habrían cometido en medio de la decisión unilateral de Caracas de cerrar la frontera y deportar a más de mil colombianos.

Advirtió el jefe de Estado que el jefe del ente de investigación penal, “en el marco de su autonomía”, podría poner en conocimiento de la CPI los hechos por los que integrantes civiles y militares de la cúpula del presidente Nicolás Maduro habrían violado el Estatuto de Roma, y que se refieren, concretamente, a “la deportación o traslado forzoso de población de colombianos, quienes fueron objeto de expulsión y otros actos violatorios del derecho internacional”.

Agregó Santos que “la Fiscalía General de la Nación considera que hay bases para probar que se ha configurado un posible ataque generalizado y sistemático contra la población civil colombiana”.

Las otras cartas

El mandatario se dirigió a los colombianos un día después que la Organización de Estados Americanos, OEA, hubiera rechazado tratar en su seno la crisis humanitaria de la frontera, luego de que no se hubiera logrado la mayoría de votos requeridos, que era de 18, para avalar la sesión. Bogotá obtuvo en la reunión 17 votos del hemisferio, aunque contaba con el de Panamá, que finalmente se abstuvo y se ofreció como mediador.

En la CIDH

Sin embargo, no haber logrado los resultados esperados en la OEA, el presidente anunció: “seguiremos denunciando y reclamando por la dignidad y los derechos de los colombianos en cuantos escenarios sea posible”.

El primero es la Comisión Interamericana de Derechos Humanos, CIDH, al cual acudirá la canciller María Ángela Holguín.

Luego, “lo hará ante el secretario general de Naciones Unidas, ante el alto comisionado de Derechos Humanos en Ginebra, y ante la Organización Internacional de Migraciones”.

Sobre la Unasur, que decidió aplazar la cita inicialmente pactada para este jueves y sobre la cual Venezuela ejerce gran influencia, dijo Santos: “habíamos pedido una reunión de urgencia que nunca se dio y, por lo tanto, desistimos de esa reunión”.

Los derechos humanos

Inició el jefe de Estado su discurso haciendo énfasis en la necesidad de que todas las naciones respeten los derechos humanos: “esos principios universales que están por encima de cualquier norma, porque se refieren a lo más sagrado del ser humano, que son su vida, su libertad y su dignidad”.

Reiteró que Bogotá disiente con Caracas en las miradas sobre “el concepto de democracia y el modelo económico”, pero, subrayó, “una cosa es eso y otra, muy diferente, que el país vecino viole los derechos humanos de sus ciudadanos y, lo que es más grave para nosotros, los derechos de nuestros compatriotas que viven en su suelo”.

Explicó al respecto que aunque Venezuela tiene derecho a cerrar su frontera o a expulsar personas por razones de seguridad, “no puede violar el derecho internacional: las deportaciones no pueden ser discriminatorias por razones de nacionalidad; las deportaciones no pueden ser masivas ni arbitrarias. Deben ser individuales previa la garantía de un debido proceso y la posibilidad de interponer recursos ante las autoridades. No pueden afectar los derechos de los menores, ni separar familias. Y tampoco puede darse un trato indigno o inhumano a los deportados”.

Y concluyó en este sentido que “queda claro que ninguno de estos requisitos se ha cumplido en las recientes deportaciones de colombianos por parte de Venezuela”.

¿Dónde está la región?

Repudió el mandatario que en territorio del vecino país, haciendo una clara alusión nuevamente a la fallida reunión de la OEA, "al igual que en los guetos nazis, se han marcado las casas de las familias con una 'D', para luego demolerlas. Cuando se conoció esta infamia, la pregunta universal fue: ¡Dónde estaba el mundo cuando ocurrió todo esto! Pues bien, hoy, guardadas proporciones, la pregunta que nos hacemos es: ¡Dónde está la región!".

Señaló que los organismos de la ONU y la OEA "se conformaron para preservar una paz basada en el respeto a los derechos humanos", por lo que, recalcó, Colombia pidió al Consejo Permanente de la OEA que convocara una reunión de cancilleres: "infortunadamente, pudieron más la ideología y los intereses monetarios que las razones humanitarias. ¡Es triste constatarlo, pero fue así!".

Y sentenció: "cuando la razón nos acompaña, cuando se obra con la verdad en la mano, cuando se trata de defender la dignidad de nuestros compatriotas, ¡lo que hay es motivos para continuar!", agradeciendo "el apoyo de 16 países del hemisferio (...), países serios, países democráticos, países que creen en las bondades del diálogo y la diplomacia, países que no le hacen el quite a un debate sobre derechos humanos".

Ancianos y niños

Manifestó Santos que él mismo ha podido comprobar que en los límites con el vecino país "han maltratado a colombianos humildes y trabajadores. Personas que lo único que buscaban eran oportunidades para salir adelante. Como lo hacen muchos venezolanos que han venido a Colombia".

Y citó el caso de una mujer de más de 70 años, recién operada de un carcinoma en un ojo, quien fue expulsada por la guardia venezolana, y de una niña de 5 años, quien le dijo que la Guardia la había golpeado con un fusil: "¡a quién se le ocurre que está señora o esta niña sean paramilitares o hagan parte de una mafia del contrabando!".

Así mismo, advirtió que hay más de 2 mil niños que viven en Venezuela, que no han podido asistir a sus clases en Norte de Santander porque no pueden cruzar la frontera, sobre lo que critico: "¡otro derecho que se está violando: el derecho a la educación de los niños!".

La razón se explica por sí misma

Reclamó santos que las acusaciones de Maduro son "absurdas" y "fuera de la realidad", y que "se caen de su propio peso".

Criticó el hecho de culpar a una anciana deportada de "la tremenda escasez de productos básicos que sufre el pueblo venezolano" o a los niños expulsados "de la altísima tasa de cambio o la inflación que se ha disparado allá".

Se preguntó quién puede considerar que "con la anuencia y la vista gorda de mi Gobierno, se planee atentar contra la vida del presidente Maduro".

Tras negarlo una vez más, afirmó: "Colombia es una nación decente, civilizada, democrática", y anunció que convocará para hoy un Consejo de Ministros en Cúcuta, al que invitará al cuerpo diplomático y a los representantes de los organismos internacionales, "para que constaten directamente lo que está sucediendo".

Por último, reiteró que "el que tiene la razón no necesita gritar para que lo oigan. La razón se explica por sí misma, y los hechos lo confirman".

Manejo equivocado

El Partido Conservador señaló que la “derrota” en la OEA es “el resultado del manejo equivocado de la política exterior” que ha dejado al país sin apoyos internacionales.

“Es inconcebible que nuestra labor diplomática no haya logrado obtener los 18 votos que eran necesarios para que la OEA abordara el debate sobre DDHH frente a la crítica situación que viven nuestros compatriotas en la frontera”, manifestó el presidente del Partido Conservador, David Barguil, en un comunicado.

Según el dirigente, la Cancillería “evidenció que hubo falta de conversaciones previas que garantizaran la realización de dicha cumbre”.

Lo de la OEA “es otro fracaso”

El partido Centro Democrático dijo ayer que el rechazo de la OEA a convocar una reunión de cancilleres para debatir la crisis con Venezuela es “otro fracaso” de la política exterior del presidente Juan Manuel Santos.

“Santos y la canciller (María Ángela Holguín) nos hablaban de su exitosa política internacional; hoy, los ‘mejores amigos’ de Santos nos derrotaron en la OEA. La política internacional de Colombia es un fracaso”, dijo el senador Ernesto Macías Tovar en un comunicado.

Para el Centro Democrático, el “balance de gestión de la canciller Holguín es un desastre para Colombia”, ya que, a su juicio, tampoco fue satisfactoria la forma en que se manejó el litigio con Nicaragua por una porción de mar en el Caribe, cerca del archipiélago de San Andrés.

“Fracasamos en La Haya frente a Nicaragua y hoy (ayer) fracasamos en la OEA frente a Venezuela”, dijo.

Maduro amplía estado de excepción

El Gobierno venezolano informó de la ampliación del estado de excepción a otros cuatro municipios fronterizos con Colombia por el occidental estado Táchira, en los que el presidente Nicolás Maduro ordenó el cierre de los pasos el viernes pasado.

En el artículo 1 del Decreto 1969, publicado hoy en la ‘Gaceta Oficial’, se dicta “el estado de excepción en los municipios Lobatera, Panamericano, García de Hevia y Ayacucho (...) a fin de que el Estado disponga de las medidas oportunas que permitan atender eficazmente la situación coyuntural”.

En el decreto de 19 artículos se informa de que el estado de excepción se mantendrá por 60 días con la posibilidad de que se amplíen a 60 más y de que, para entrar en vigor, necesita de la aprobación tanto de la Asamblea Nacional como del Tribunal Supremo de Justicia.

El texto es casi idéntico al que informó hace dos semanas sobre esta misma medida en seis municipios de ese estado.

En las cuatro entidades en las que se decreta el estado de excepción se ordenó el pasado viernes el cierre de los pasos fronterizos, dentro de la lucha que el Ejecutivo venezolano mantiene contra el hampa y el contrabando en esta zona del país.

Maduro ordenó clausurar esa faja de la frontera con Colombia el 19 de agosto, inicialmente en seis municipios del estado Táchira, después de un ataque de supuestos contrabandistas que dejó tres militares y un civil heridos en la zona.

A esa decisión se sumó, dos días después, el decreto de estado de excepción en estos municipios.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/santos ... cpi-215028
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Tension et crise humanitaire entre le Venezuela et la Colombie

Message : # 6380Message Darloup »

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Depuis dix jours, une partie de la frontière entre la Colombie et le Venezuela est fermée.

Plus d’un millier de Colombiens ont été expulsés du Venezuela.

Matelas sur le dos, téléviseurs sanglés sur la bicyclette, accompagnés d’enfants et d’animaux, ils traversent le cours d’eau qui sépare la Colombie du Venezuela. Officiellement, 1 100 immigrés colombiens en situation irrégulière auraient été expulsés ces dix derniers jours par les autorités vénézuéliennes.

Mais ils seraient dix fois plus à avoir décidé d’eux-mêmes de quitter le pays, pour sauver leurs biens, avant l’arrivée de la Garde nationale. Des familles entassées dans des gymnases, dont les images passent en boucle sur les télévisions colombiennes, sont devenues le symbole de la tension qui règne entre Bogotá et Caracas.

La crise a débuté le 19 août. Ce jour-là, trois militaires vénézuéliens sont blessés au cours d’une opération anti-contrebande, près de la Colombie. Le président Nicolas Maduro accuse des paramilitaires colombiens d’avoir tiré, ordonne la fermeture des postes frontières et décrète l’état d’urgence.

LES DEUX PAYS ONT RAPPELÉ LEURS AMBASSADEURS

Les premières familles colombiennes sont alors expulsées. Leurs maisons, construites sans permis dans les bidonvilles, sont marquées de la lettre D, comme démolition, par l’armée. Certains ont vu les bulldozers arriver.

Depuis, une partie de la frontière reste fermée. Les deux pays ont rappelé jeudi 27 août leurs ambassadeurs, et des Colombiens continuent à quitter le pays qui les avait accueillis parfois aux pires moments de leur guerre civile.

Le Venezuela attribue à ses voisins la pénurie qui règne dans ses magasins. Chaque jour, aliments, bétail, médicaments, essence, subventionnés par le régime socialiste, traversent la frontière illégalement pour être vendus beaucoup plus cher en Colombie.

LE PRÉSIDENT MADURO CHERCHERAIT UN BOUC ÉMISSAIRE

Ces produits « fabriqués en révolution », comme le dit leur étiquette, ont enrichi des familles binationales et nourri une importante mafia, greffée sur la présence plus ancienne de guérillas et de groupes paramilitaires.

L’ampleur du phénomène, qui générerait plus de gains que le trafic de drogue dans les régions voisines du Venezuela, n’explique pas pour autant la crise économique du pays. Mais Caracas en a fait son nouveau cheval de bataille.

Tactique politique, assurent les opposants. Le président Maduro, lâché par l’opinion, chercherait un bouc émissaire, en vue des élections législatives du 6 décembre.

Une offensive anti-contrebande, lancée début juillet sous le nom de « Liberté du peuple », a pris pour cible ces immigrés colombiens qui vivent parfois depuis des années au Venezuela sans papiers.

L’EXODE, VOLONTAIRE ET FORCÉ, N’EST PAS NOUVEAU

L’ONG vénézuélienne Provea parle d’arrestations arbitraires. L’exode, volontaire et forcé, n’est pas nouveau. Le nombre d’expulsions et de départs pour fuir l’insécurité et les rationnements augmente depuis 2014. « Nous faisons environ dix trajets par jour. Et nos bus sont pleins de familles qui disent rentrer définitivement », explique un chauffeur.

Une femme arrivée avec ses trois enfants « et rien d’autre qu’un petit sac d’habits » raconte avoir été détenue et emprisonnée durant trois semaines avant d’être reconduite en Colombie. D’autres passagers affirment qu’ils ne voulaient plus vivre dans ces conditions au Venezuela.

L’Organisation des États américains, qui a annoncé une réunion d’urgence pour lundi 31 juillet, aura fort à faire pour résoudre cette crise.

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/Monde ... 31-1350267
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Tras de corneados, apaleados

Message : # 6381Message Darloup »

Por Horacio Brieva

La salvaje expulsión de más de un millar de colombianos que vivían indocumentados en un área de invasión cerca al río Táchira es otra desgracia que se suma a las tantas que ha soportado este país durante varias décadas. El Gobierno venezolano le echó la Guardia encima a un grupo de mujeres, niños y ancianos, con el argumento de que se dedicaban al paramilitarismo, el contrabando y la prostitución. Los sacaron a los coñazos.

La mayor de nuestras desgracias históricas –causada por la violencia que ha alimentado el narcotráfico– ha sido la catástrofe del desplazamiento forzado, una de las calamidades humanitarias más grandes del mundo. En esa condición, según datos oficiales, están hoy 6.360.302 compatriotas. Solo nos supera Siria, que es centro de un conflicto internacional, con 7.632.500 desplazados. Sin embargo, parece que ya estuviésemos anestesiados: la deportación en el Táchira nos indignará por unos días, porque el atroz desplazamiento de nacionales lo hemos terminado asumiendo como un componente de nuestras rutinas. Además, en buena medida por el conflicto interno, decenas de miles de colombianos han salido del país: en 2007 –durante la segunda presidencia de Álvaro Uribe Vélez– fue cuando más salieron: 478.948, de los cuales 200.183 se marcharon para Venezuela, donde los colombianos siempre habían encontrado hospitalidad y trabajo. Por eso, no se entiende la brutalidad del Táchira. Proviene la agresión de una nación hermana con la cual nos une una común historia bolivariana.

Por todas estas desgracias nos referencian en el mundo. Prueba de ello es que un actor como Tom Cruise viene a Colombia, pero no precisamente con la intención exclusiva de contemplar nuestras bellezas naturales y conocer nuestra cultura, sino a protagonizar una película sobre Pablo Escobar, el hombre que hizo del narcotráfico una impresionante máquina del horror, y el principal responsable de que a los colombianos nos impusieran, cuando viajábamos por el mundo, las requisas más humillantes bajo la sospecha de que podíamos ser traficantes de cocaína.

Yo escribí en Facebook: El gobierno de Maduro dice que todo el despliegue de fuerza en la frontera del estado Táchira es contra paramilitares y contrabandistas colombianos, pero lo que han mostrado las fotografías e imágenes de televisión es una legión de gente humillada y llorosa con sus enseres en la cabeza. ¿Esos son los paramilitares y contrabandistas que Maduro quería mostrar al mundo? Me parece una triste y vergonzosa victoria.

No se hizo esperar la intolerancia de algunos colombianos chavistas. Uno me dijo que con él perdía un amigo en Facebook y que yo estaba “alineado con los que huelen a azufre”. Otro me trató de “disociado psicótico con artritis mental”. Luego, en la radio, escuché a un alto vocero del chavismo que no hablaba, gritaba. Es lo que ocurre cuando la gente se fanatiza y no razona. Cuando reemplaza los argumentos con los insultos. Lo mismo ha pasado en Colombia con muchos uribistas. Arremeten en un lenguaje irrespetuoso y brutal. Transpiran intransigencia. Los extremismos siempre se terminan pareciendo.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... dos-214933
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Venezuela deporta los primeros colombianos desde Caracas

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La Cancillería de Colombia informó de la llegada de 32 personas al departamento de Arauca. Secretario de Unasur propone reunión entre Santos y Maduro para la próxima semana.

La canciller colombiana, María Ángela Holguín, dijo ayer que Venezuela comenzó a deportar ciudadanos de este país desde Caracas, 32 de los cuales llegaron al departamento de Arauca.

Así lo aseguró Holguín durante un consejo extraordinario de ministros celebrado en Cúcuta al que asisten embajadores de 17 países acreditados en Bogotá en el que divulgó cifras sobre las deportaciones de colombianos desde Venezuela.

“Me acaban de avisar que acaban de llegar por Arauca 32 deportados que vienen de Caracas. Dicen que el tema en Caracas ya empezó. Así que están entrando los primeros deportados que vienen de la ciudad de Caracas”, dijo la funcionaria.

Hasta ahora los más de mil colombianos deportados de Venezuela, y los cerca de 10.000 que salieron de ese país de manera apresurada en los últimos días para no correr la misma suerte procedían del estado fronterizo de Táchira.

De otro lado, la canciller señaló que el Gobierno otorgará la nacionalidad colombiana a 158 venezolanos que han llegado al país en medio de la crisis fronteriza.

Según la canciller, desde que el presidente de Venezuela, Nicolás Maduro, cerró la frontera con Colombia el 19 de agosto pasado, han sido deportados 1.326 colombianos. De esa cifra 1.097 están en Cúcuta. Otros 59 llegaron a Arauca y los restantes 170 a Maicao, en La Guajira

Tragedia humanitaria

Por su parte el presidente Juan Manuel Santos definió como “tragedia humanitaria” la situación de los deportados de Venezuela, al instalar en Cúcuta el consejo extraordinario de ministros al que asisten embajadores acreditados en Bogotá.

Santos dijo que quiere “que los señores embajadores puedan ver con sus propios ojos no solamente la tragedia humanitaria, sino el trabajo que el Gobierno esta haciendo” para atender a los más de mil deportados y a unos 10.000 que dejaron Venezuela para no correr la misma suerte.

“Eso no es invento de los medios de comunicación, esto no es un invento de nadie, esta es una realidad que el mundo debe conocer, que la región debe conocer y que nosotros estamos manejando de la mejor forma posible”, subrayó Santos.

Horas antes de la reunión de ministros, 18 embajadores acreditados en Colombia visitaron en compañía de la viceministra de Relaciones Exteriores, Patti Londoño, y del viceministro de Asuntos Multilaterales, Francisco Javier Echeverri, dos albergues de Cúcuta donde permanecen alrededor de 340 personas, según la Presidencia.

“Allí pudieron conversar con algunos de los damnificados y conocieron de primera mano las acciones que ha tomado el Gobierno Nacional para ayudar a las personas que se han visto afectadas por esta situación”, agregó la información.

Reunión Santos-Maduro

De otro lado, el secretario general de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur), Ernesto Samper, propuso a los presidentes de Colombia y Venezuela que “se reúnan en un sitio emblemático para poner fin a las diferencias” entre sus gobiernos.

Samper formuló su propuesta una vez que, afirmó, “los escenarios hemisféricos” parecen haberse “descartado” para solucionar el contencioso por el cierre parcial de la frontera entre ambos países, ordenada por Maduro, y la deportación de más de un millar de colombianos de ese país.

Samper consideró en su comunicado que la conmemoración del bicentenario de la publicación de la Carta de Jamaica, al que llamó “el documento político más importante” de la independencia de Latinoamérica, “podría ser una buena oportunidad para construir esta nueva etapa de relaciones entre Colombia y Venezuela”.

Resolver crisis en familia

Entre tanto, el embajador de Venezuela ante la Organización de Estados Americanos (OEA), Roy Chaderton, pidió a Colombia resolver la crisis fronteriza “en familia” y no en instancias internacionales.

“Tenemos dudas de que la satisfacción (que Bogotá no consiguió el lunes en la OEA) venga con un recorrido de 100 organismos internacionales. Siempre lo hemos resuelto en familia y directamente, esa es la vía racional”, consideró Chaderton en la reunión semanal del Consejo permanente de la OEA, en su sede de Washington.

“Hacer un recorrido burocrático, ir a Europa, regresar de Europa, ir a unas instituciones de Estados Unidos, quizás Canadá, o no sé si también quieran hacer un recorrido por América Latina, es un desgaste, yo creo que es preferible que hablen nuestros presidentes”, añadió el diplomático. Efe y AP

OEA visitará la frontera

El secretario general de la Organización de Estados Americanos (OEA), Luis Almagro, visitará la frontera de Colombia y Venezuela el próximo sábado, tras aceptar la invitación del alcalde de la ciudad colombiana de Cúcuta, Donamaris Ramírez Lobo, ante la crisis migratoria. En un comunicado emitido en Washington, Almagro se refirió a la zona fronteriza como un lugar “donde se concentran miles de colombianos que han debido dejar sus hogares en Venezuela y que viven en extrema y penosas condiciones humanitarias”. Almagro efectuará esta visita “sin prejuicio” de las acciones que tome la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH), organismo al que pertenece la OEA.

Fuente: http://www.elheraldo.co/nacional/venezu ... cas-215235
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Venezuela-Colombie: les dessous d’une crise

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Par Jean-Baptiste Mouttet

FRONTIERE FERMEE • Violence et pénuries ont eu raison des relations privilégiées entre Caracas et les Colombiens. Contre les groupes paramilitaires et contrebandiers, le Venezuela a clos une partie de sa frontière.

Une longue file d’attente de véhicules en tout genre qui se forme immédiatement à l’ouverture d’une station essence qui fermera dans à peine quelques heures. Des rayons vides dans les épiceries appartenant à l’Etat, des bakchichs à payer aux forces de l’ordre, des camions remplis de marchandises et des voitures aux coffres bondés au poste-frontière... Voilà ce qu’était San Antonio de Táchira, petite ville vénézuélienne limitrophe de la Colombie. Depuis que le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro a décidé de fermer environ 160 km de frontière sur les 2219 qui séparent les deux pays, d’expulser des Colombiens et d’instaurer l’état d’exception dans des municipalités frontalières, l’image mentale de la frontière n’est plus la même. Elle est celle de ces photographies parues dans la presse, de ces familles qui fuient le Venezuela, transportant tous leurs biens sur leurs dos, des habits bourrés dans des sacs plastiques jusqu’aux lits et armoires.

Ces décisions du gouvernement vénézuélien ont été prises le 21 août, alors que deux jours plus tôt trois militaires et un civil ont été blessés lors d’une opération contre les contrebandes. Le président Nicolas Maduro déclarait alors qu’elles permettraient d’«extirper les tumeurs malignes du paramilitarisme colombien, les bandes criminelles de Colombie qui ont été apportées» au Venezuela.

Xénophobie?

Accusés de ne pas être en règle, environ un millier de Colombiens ont été expulsés du Venezuela. Dans les municipalités concernées, la garde nationale marquait les maisons d’une lettre: «R» pour vérifiée, «D» pour à «démolir». Pris de panique, ils sont nombreux à avoir d’eux-mêmes traversé la frontière. D’après le représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Stéphane Jacquemet, environ 15 000 Colombiens ont fui en une semaine. Des refuges où de la nourriture et des couchages leur sont prodigués ont été dressés. «La situation est difficile. Nous avons du mal à répondre à tous les besoins», assure Francesca Fontanini de l’UNHCR de Bogota.
L’organisation de défense des droits humains vénézuélienne PROVEA, proche de l’opposition, dénonce une campagne qui nourrit la xénophobie. Pour le coordinateur général, Rafael Uzcategui: «Les valeurs révolutionnaires qui existaient avec Chávez ont été remplacées par des valeurs conservatrices.»

Le gouvernement vénézuélien tente, tant bien que mal, de rassurer les 5,6 millions de Colombiens vivant au Venezuela, qui compte 30 millions d’habitants. «Frères colombiens qui vivez au Venezuela (...), personne n’est en train de vous chasser aujourd’hui, ni demain ni jamais. Cela fait partie de la guerre médiatique qu’utilisent le gouvernement colombien et les agents du paramilitarisme», a ainsi déclaré le président de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello, mercredi. Les élections législatives du 6 décembre approchent et de nombreux Colombiens votent et soutiennent la révolution bolivarienne, qui s’est longtemps montrée généreuse avec eux. Mais sur les réseaux sociaux les militants ne font pas la distinction entre lutte contre les paramilitaires et les Colombiens. Il est facile de le constater sur Twitter (#YoApoyoElCierreDeLaFrontera y #yoapoyoelestadodeexcepcion.)

Maduro, le Colombien

A Bogota, Esperanza Sierra, ancienne des FARC, défend toujours la révolution bolivarienne. Elle vient d’avoir des nouvelles de son époux qui vit avec ses enfants à San Antonio de Tachira. Il ne compte pas rentrer en Colombie: «D’après lui, la situation est exagérée par les médias. Ma famille est bien mieux au Venezuela. Mes enfants ont le droit à une éducation là-bas», dit-elle alors qu’elle attend l’envoi d’argent par son mari.
La lutte contre le paramilitarisme infiltré au Venezuela, notamment via l’opération policière «de libération du peuple», ne se focalise d’ailleurs pas seulement sur les Colombiens. Le gouverneur de l’Etat de Tachira, José Gregorio Vielma Mora, informait ainsi lundi que cinquante membres de la Garde nationale bolivarienne (GNB) avaient été arrêtés. On se souvient aussi que l’opposition vénézuélienne, qui accuse le gouvernement de racisme, avait remis en cause la nationalité vénézuélienne de Nicolas Maduro en assurant qu’il était en fait Colombien.

Contrebande subventionnée

Depuis des années, un intense trafic s’est mis en place entre les deux pays, notamment sous l’impulsion de paramilitaires colombiens démobilisés. L’essence et les produits alimentaires subventionnés par le gouvernement vénézuélien transitent sans difficulté vers la Colombie, tant la frontière est poreuse et gangrenée par la corruption. Le Venezuela voit ses biens s’échapper alors que le pays fait face à une crise sans précédent avec des pénuries qui affectent la distribution des biens de première nécessité. L’inflation a atteint 68,5% en 2014 et pourrait dépasser les 100% selon certaines analyses (le gouvernement ne divulgue plus ses statistiques).

Appel au calme

Au-delà des invectives lancées actuellement des deux côtés de la frontière, la délicate situation du Venezuela est comprise par certains secteurs de gauche colombien. Dans une tribune parue sur le site colombien Las 2 Orillas, Andrès Gil, un des porte-parole de Marcha Patriotica – organisation politique issue du mouvement social – avertit contre la tentation à «simplifier la très complexe problématique frontalière» à «une folie de Maduro». Après avoir relevé que la contrebande coûte «3650 millions de dollars» au Venezuela, il soutient la décision tout en critiquant les expulsions d’illégaux.

De son côté, Rafael Uzcategui, de PROVEA, affirme que «c’est une exagération d’affirmer que le paramilitarisme explique par lui seul les pénuries, l’augmentation des prix et les autres situations relatives à ce que le gouvernement nomme «la guerre économique». I


Surenchère diplomatique

La fermeture de la frontière a créé une crise diplomatique sans précédent entre les deux pays à l’histoire commune pourtant mouvementée. Les deux présidents se répondent avec violence. Mardi, alors que Nicolas Maduro déclarait que le Venezuela «a été victime d’un acte de déstabilisation de la part de la Colombie», le président colombien Juan Manuel Santos osait la comparaison avec Hitler: «Tous les droits universel ont été violés, comme dans les ghettos nazis», disait-il, allant dans la surenchère afin de ne pas être dépassé à sa droite par l’ancien président Alvaro Uribe, bien décidé à récupérer l’événement.

Devant cette escalade, le sénateur colombien proche du mouvement social Ivan Cepeda a tenté de mettre le gouvernement colombien face à ses responsabilités. S’il condamne «les décisions du président du Venezuela qui violent les droits de l’homme» comme il nous l’écrit, il dénonçait au Sénat le 27 août le «sépulcral silence du gouvernement» sur «l’exportation du paramilitarisme dans d’autres pays».

Dans ce bras de fer diplomatique, c’est le Venezuela qui marque des points grâce à l’appui de fidèles pays comme l’Equateur et la Bolivie. L’Organisation des Etats Américains (OEA) a refusé de convoquer une réunion des ministres des Affaires étrangères pour traiter de la crise. Il faut tout de même noter que des pays perçus comme amis du Venezuela, comme le Brésil et l’Argentine, se sont abstenus. Les Etats d’Amérique du sud, parfois embourbés dans des crises économiques et politiques, sont mal à l’aise avec ce conflit entre deux de leurs partenaires.

Source : http://www.lecourrier.ch/132423/venezue ... _une_crise
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A ver si mejora

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Por Roberto Zabarain

En circunstancias normales, una agresión o cualquier conflicto fronterizo puede convertirse en elemento que, aprovechando que ello exacerba el patriotismo, dispare la solidaridad de la gente con su gobernante, y por ende la favorabilidad del mismo. Algunos aseguran que es precisamente lo que busca Maduro con las agresivas actitudes asumidas frente a los colombianos, buscando apoyo ante la relativa proximidad de unas elecciones que no pintan nada claras para su gobierno. Otros en Colombia pronosticaron que Santos aprovecharía para obtener mayor favorabilidad, que muy baja se encuentra.

Pero aquí parece ser la excepción que confirma la regla: ni los venezolanos aprueban los desmanes de Maduro, ni los colombianos mejoran su favorabilidad hacia Santos. En Venezuela, la oposición, más de la mitad del país, implacable critica la violación a los derechos humanos, devela los abusos como absurda maniobra politiquera, acusa a Maduro de lanzar cortinas de humo para tapar la pésima situación que por culpa del Gobierno atraviesa el país, vocifera que la pugna obedece a una pelea interna por el dominio del narcotráfico, asegura que se cobra a los deportados por dejar pasar sus enseres, señala sus desmanes como peligrosa intención de promover un conflicto militar, y la favorabilidad de la gente por el Gobierno se disparó, pero hacia abajo. No le funcionó la cosa.

A Santos tampoco. En Colombia hay unanimidad, pero en contra del gobierno venezolano, de Maduro y su combo. Y solidaridad con los nacionales atropellados. Se rodea, claro, al Gobierno. Pero se acusa a Santos de estar pagando las consecuencias de sus debilidades. Ni siquiera nuestros izquierdosos chavistas han salido a defenderlo. Volvió a la memoria que nada hizo cuando con fotografías satelitales se demostró que lo que hay allende las fronteras son campamentos de guerrilleros que allí se refugiaban y acampaban. Se recordó que, en contra del sentir nacional, nos vinculó a Unasur, combo de países desafectos, y nombró como representante a quien representando al narcotráfico fungió como presidente de Colombia en un período de vergüenza internacional. Hoy la gente rememora las actitudes blandengues que, en equivocada protección a las conversaciones de Cuba, asumió frente a las agresiones de los gobiernos de Nicaragua y de la misma Venezuela. Lo que se percibe es que perdimos respeto ante la comunidad internacional.

Lo de la OEA es una muestra. No se alcanzaron los votos necesarios para aprobar, no un rechazo a las estupideces de Maduro, sino simplemente que se debatiera el tema de los derechos humanos violentados en la frontera. Hasta Panamá se abstuvo. Las declaraciones recordaron el perder es ganar un poco de aquel técnico: “No fue una derrota porque recibimos apoyo de muchos países”. Una bobera. Aunque unidos, lucimos inermes, erráticos. Por supuesto que no se trata de plantear una guerra, sino de adoptar posiciones diplomáticas firmes. A ver si la favorabilidad mejora.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ora-215134
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