Roméo Langlois : nouvel otage des FARC/ ultimo rehén de las FARC
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Colombie: espoir prudent pour le journaliste français capturé par les Farc
A pied d'oeuvre depuis la capture du journaliste, le 28 avril, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est montré "très optimiste", tout en exhortant la rébellion marxiste à passer rapidement aux actes.
"Nous insistons pour que ce processus se déroule le plus tôt et le plus rapidement possible", a déclaré à l'AFP Daniel Muñoz, le chef de la délégation du CICR dans le département de Caqueta..
C'est dans ce fief des Farc, situé à la lisière de la forêt amazonienne, que le correspondant de la chaîne France 24 a été enlevé au milieu d'un combat avec une brigade militaire qu'il filmait lors d'une opération anti-drogue. Blessé à un bras, il s'est rendu aux assaillants en se présentant comme civil.
M. Muñoz a souligné qu'afin d'accélérer la libération, le CICR ne demandait pas de "preuve de vie". Il a aussi estimé que l'opération serait plus rapide par "voie fluviale ou terrestre" que par hélicoptère, un moyen de transport fréquemment utilisé pour des remises d'otages.
Dans un message annonçant son intention de relâcher M. Langlois, la principale guérilla colombienne n'a toutefois fixé aucune date.
Pour la libération en avril des derniers policiers et militaires retenus en captivité, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient mis quatre mois avant de tenir leur promesse, invoquant la présence persistante de patrouilles militaires.
Depuis l'enlèvement de Roméo Langlois, les autorités militaires assurent avoir suspendu les opérations de nature offensive et ne pas tenter la moindre intervention, afin de ne pas mettre en péril la vie du journaliste.
"Les Farc ne réagissent pas à la presse. Elles ont leur propre temps, agissent avec calme", a expliqué à l'AFP Ariel Avila, expert de la fondation Nuevo Arco Iris, spécialiste du conflit colombien.
Fondée en 1964 après une révolte paysanne, la guérilla qui compte encore 9.200 combattant repliés dans les régions de montagne et de forêt, s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
Un engagement défendu par la direction des Farc mais qui passerait plus difficilement auprès de la base. Selon cet expert, le cas du journaliste a suscité un "débat à l'intérieur de l'organisation".
Le groupe rebelle a seulement précisé les modalités de la libération du journaliste initialement qualifié de "prisonnier de guerre" au motif qu'il portait un gilet pare-balles et un casque fournis par l'armée. Un argument rejeté par les autorités et les associations de défense de la presse.
Outre le CICR, les Farc ont réclamé la participation de Piedad Cordoba, responsable de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix", et d'un émissaire du président français élu François Hollande, dont l'investiture est prévue mardi.
La médiation de Mme Cordoba, ancienne sénatrice destituée de son mandat pour ses liens présumés avec les rebelles, a déjà permis d'obtenir la libération d'une trentaine d'otages depuis quatre ans.
"Je ne peux refuser une mission humanitaire. Attendons de voir ce que dit le gouvernement", a affirmé lundi Mme Cordoba à la presse. "Si cela se passe comme lors des précédentes libérations, c'est impossible que cela se déroule demain", a-t-elle ajouté.
Du côté français, le ministère des Affaires étrangères s'est refusé lundi à commenter les dernières déclarations des Farc. "La discrétion est notre règle de conduite permanente", a fait savoir le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-es ... 00290.html
"Nous insistons pour que ce processus se déroule le plus tôt et le plus rapidement possible", a déclaré à l'AFP Daniel Muñoz, le chef de la délégation du CICR dans le département de Caqueta..
C'est dans ce fief des Farc, situé à la lisière de la forêt amazonienne, que le correspondant de la chaîne France 24 a été enlevé au milieu d'un combat avec une brigade militaire qu'il filmait lors d'une opération anti-drogue. Blessé à un bras, il s'est rendu aux assaillants en se présentant comme civil.
M. Muñoz a souligné qu'afin d'accélérer la libération, le CICR ne demandait pas de "preuve de vie". Il a aussi estimé que l'opération serait plus rapide par "voie fluviale ou terrestre" que par hélicoptère, un moyen de transport fréquemment utilisé pour des remises d'otages.
Dans un message annonçant son intention de relâcher M. Langlois, la principale guérilla colombienne n'a toutefois fixé aucune date.
Pour la libération en avril des derniers policiers et militaires retenus en captivité, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient mis quatre mois avant de tenir leur promesse, invoquant la présence persistante de patrouilles militaires.
Depuis l'enlèvement de Roméo Langlois, les autorités militaires assurent avoir suspendu les opérations de nature offensive et ne pas tenter la moindre intervention, afin de ne pas mettre en péril la vie du journaliste.
"Les Farc ne réagissent pas à la presse. Elles ont leur propre temps, agissent avec calme", a expliqué à l'AFP Ariel Avila, expert de la fondation Nuevo Arco Iris, spécialiste du conflit colombien.
Fondée en 1964 après une révolte paysanne, la guérilla qui compte encore 9.200 combattant repliés dans les régions de montagne et de forêt, s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
Un engagement défendu par la direction des Farc mais qui passerait plus difficilement auprès de la base. Selon cet expert, le cas du journaliste a suscité un "débat à l'intérieur de l'organisation".
Le groupe rebelle a seulement précisé les modalités de la libération du journaliste initialement qualifié de "prisonnier de guerre" au motif qu'il portait un gilet pare-balles et un casque fournis par l'armée. Un argument rejeté par les autorités et les associations de défense de la presse.
Outre le CICR, les Farc ont réclamé la participation de Piedad Cordoba, responsable de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix", et d'un émissaire du président français élu François Hollande, dont l'investiture est prévue mardi.
La médiation de Mme Cordoba, ancienne sénatrice destituée de son mandat pour ses liens présumés avec les rebelles, a déjà permis d'obtenir la libération d'une trentaine d'otages depuis quatre ans.
"Je ne peux refuser une mission humanitaire. Attendons de voir ce que dit le gouvernement", a affirmé lundi Mme Cordoba à la presse. "Si cela se passe comme lors des précédentes libérations, c'est impossible que cela se déroule demain", a-t-elle ajouté.
Du côté français, le ministère des Affaires étrangères s'est refusé lundi à commenter les dernières déclarations des Farc. "La discrétion est notre règle de conduite permanente", a fait savoir le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-es ... 00290.html
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Farc piden delegado de Francia para liberar al periodista Langlois

Roméo Langlois, a la izquierda con la cámara de video, en uno de sus documentales con indígenas del Cauca.
Las Farc pidieron la presencia de un delegado del nuevo Gobierno francés, que presidirá François Hollande, de la exsenadora Piedad Córdoba y del Comité Internacional de la Cruz Roja, CICR, para liberar al periodista galo Roméo Langlois, informó ayer a Efe una fuente de este organismo humanitario.
“El pedido lo recibió un delegado del CICR”, señaló la fuente que pidió no mencionar su nombre aunque reiteró que “ese pedido ya se hizo”.
El organismos humanitario agregó que hoy seguirá trabajando sobre esta solicitud y reiteró que siempre ha estado dispuesto a colaborar en la liberación.
Langlois está en poder de las Farc desde el pasado 28 de abril cuando la guerrilla atacó a un grupo de policías y militares que adelantaban una operación antidrogas en el departamento del Caquetá. El corresponsal de la cadena de televisión France 24 y el diario Le Figaro estaba con los uniformados realizando un documental sobre la lucha contra el narcotráfico.
El corresponsal europeo está en manos de guerrilleros del frente 15 que lo ha declarado “prisionero de guerra” porque, según ellos, vestía casco y chaleco militar en el momento de los combates.
Con base en testimonio de soldados que estuvieron en los enfrentamientos, el ministerio de Defensa y el Comando de las Fuerzas Militares han desmentido esa afirmación y sostienen que tras ser herido en el brazo izquierdo, el periodista se quitó el casco y el chaleco que le dieron para su protección y se identificó como “población civil”, pero aún así fue hecho cautivo.
El secuestro de Langlois ha sido condenado tanto por el gobierno colombiano como por otros de Europa y América, así como por organismos internacionales, que pidieron liberarlo a la mayor brevedad y sin condicionamientos.
El viernes pasado, las Farc reiteraron que no tienen secuestrados con fines de extorsión e insistieron en una salida política para ponerle fin al conflicto de hace medio siglo.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-67275
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Silencio de Colombia y Francia sobre caso Langlois

Roméo Langlois cuando realizaba un documental sobre la Guardia indígena caucana.
La exsenadora Piedad Córdoba y el Comité Internacional de la Cruz Roja, CICR, aceptaron ayer formar parte de una comisión que se encargue de recibir de las Farc al periodista francés Romeo Langlois, pero los gobiernos de Francia y Colombia guardaron silencio ante esta última exigencia.
Si bien un portavoz oficial declaró en París que las autoridades francesas “están plenamente movilizadas y en contacto permanente con las colombianas para obtener la liberación” de Langlois, François Hollande, quien hoy asume la Presidencia de Francia, no comentó nada respecto a que un enviado suyo forme parte de la comisión.
“No deseamos hacer comentarios (sobre esta petición) ya que la discreción es nuestra regla de conducta permanente”, manifestó a periodistas el portavoz de la Cancillería gala, Bernard Valero.
La presencia de un delegado de Francia está planteada en un comunicado divulgado el domingo por el grupo guerrillero para entregar a Langlois, secuestrado el 28 de abril pasado en La Unión Peneya, Caquetá, cuando acompañaba al Ejército en una operación antidrogas.
Córdoba, quien desde 2008 ha facilitado la entrega de una veintena de rehenes en poder de la guerrilla, comentó a periodistas que está dispuesta a ayudar en la liberación. “Es imposible que Colombianos y colombianas por la paz se pueda negar a la solicitud de una tarea humanitaria, porque no estaría en concordancia con lo que nosotros hacemos y por lo que nosotros peleamos”, indicó la dirigente política.
Aunque aclaró, seguidamente, que la liberación del corresponsal del canal France 24 y del diario Le Figaro tardará unos días, porque hay que esperar que el gobierno colombiano y su homólogo francés den una respuesta a lo planteado por el grupo guerrillero.
El gobierno del presidente Juan Manuel Santos no ha dicho una palabra respecto al último comunicado de las Farc, pero sí ha subrayado que Langlois debe ser liberado sin condiciones y cuanto antes.
“Esta organización criminal no puede, de ninguna manera, venir a imponer condiciones de ningún tipo, el Gobierno no puede polemizar con criminales, no se puede aceptar discusión alguna sobre esta situación”, dijo el ministro de Defensa, Juan Carlos Pinzón, la semana pasada en Bogotá.
Se refería a una previa condición planteada por la organización guerrillera para entregar al periodista: la apertura de un debate respecto a “la libertad de informar” sobre el conflicto armado, al considerar que los reporteros que lo cubren del lado de los militares están sometidos a la manipulación del Gobierno.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-67358
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Francia designó su delegado para ir por Langlois

Roméo Langlois, periodista.
El embajador de Francia en Colombia, Pierre Jean Vardoorne, dijo ayer que su país ya nombró un delegado para el proceso de liberación del periodista Roméo Langlois, quien se encuentra en poder de las Farc, pero no divulgó su nombre por discreción.
“Lo que le puedo confirmar es que uno de los primeros actos del Presidente (François Hollande) ha sido precisamente designar a su enviado personal para que participe en esa comisión encargada de recoger a mi compatriota Roméo Langlois”, dijo a Caracol Radio.
Fuentes de la Embajada dijeron a Efe que el Gobierno que Hollande asumió este martes prefiere mantener una política de discreción y reserva por tratarse de un caso delicado, y agregaron que esperan “la señal (de liberación por parte) de las personas que lo retienen”.
“El enviado personal está en la capacidad de llegar a primera hora apenas tengamos una señal positiva de parte de los que tienen a Roméo Langlois”, dijo Vandoorne. Esta decisión surge en respuesta a un comunicado de las Farc en el que solicitaban la presencia de un delegado del Gobierno francés, de la exsenadora Piedad Córdoba y de la Cruz Roja para entregar al periodista.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-67839
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“Lo que sigue es liberar a Langlois en un lugar seguro”, dicen las Farc
A través de un comunicado difundido ayer por internet, el grupo guerrillero de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, Farc, reiteraron que liberarán al periodista francés Roméo Langlois, secuestrado desde el pasado 28 de abril.
En el documento, el grupo armado ilegal asegura que tienen “pleno derecho a detener e investigar, trátese de un nacional o un extranjero” y más, señalan, cuando Langlois estaba “vestido” con prendas militares.
“Lo que sigue es liberar a Roméo Langlois. (...) En aras de garantizar aún más su vida e integridad lo entregaremos en un lugar seguro a una comisión integrada por la Cruz Roja Internacional, la senadora e integrante de Colombianos y Colombianas por la Paz, Piedad Córdoba y un delegado del nuevo Presidente francés Francois Hollande“.
Las Farc aseveraron, además, que no han roto su compromiso de no volver a secuestrar: “el pasado 27 de febrero las Farc comunicamos oficialmente que nunca volveríamos a realizar retenciones de personas con fines financieros. Aprehender en medio de un combate a quien en una operación militar viste uniforme del enemigo y lo acompaña, en nada lesiona nuestro preciso compromiso. Sólo una visión francamente sesgada puede considerarlo un secuestro”.
Añade el grupo subversivo que están “investigando” al corresponsal galo: “cada vez es mayor el número de personal militar y paramilitar norteamericano o a su servicio que interviene en la guerra civil colombiana. Los mandos militares se ufanan de usar infiltrados y espías para propinarnos golpes severos. Es evidente que en casos como este, las Farc tenemos derecho a investigar”.
Continúan las Farc señalando que “una vez libre, Langlois podrá terminar de cumplir con el papel esperado por el gobierno de Colombia, sus fuerzas militares y los grandes medios. O podrá permanecer fiel a su conciencia y referir la verdad”.
Finalmente, critican el que no se haya abierto “un debate sobre la libertad de informar”.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... farc-68191
En el documento, el grupo armado ilegal asegura que tienen “pleno derecho a detener e investigar, trátese de un nacional o un extranjero” y más, señalan, cuando Langlois estaba “vestido” con prendas militares.
“Lo que sigue es liberar a Roméo Langlois. (...) En aras de garantizar aún más su vida e integridad lo entregaremos en un lugar seguro a una comisión integrada por la Cruz Roja Internacional, la senadora e integrante de Colombianos y Colombianas por la Paz, Piedad Córdoba y un delegado del nuevo Presidente francés Francois Hollande“.
Las Farc aseveraron, además, que no han roto su compromiso de no volver a secuestrar: “el pasado 27 de febrero las Farc comunicamos oficialmente que nunca volveríamos a realizar retenciones de personas con fines financieros. Aprehender en medio de un combate a quien en una operación militar viste uniforme del enemigo y lo acompaña, en nada lesiona nuestro preciso compromiso. Sólo una visión francamente sesgada puede considerarlo un secuestro”.
Añade el grupo subversivo que están “investigando” al corresponsal galo: “cada vez es mayor el número de personal militar y paramilitar norteamericano o a su servicio que interviene en la guerra civil colombiana. Los mandos militares se ufanan de usar infiltrados y espías para propinarnos golpes severos. Es evidente que en casos como este, las Farc tenemos derecho a investigar”.
Continúan las Farc señalando que “una vez libre, Langlois podrá terminar de cumplir con el papel esperado por el gobierno de Colombia, sus fuerzas militares y los grandes medios. O podrá permanecer fiel a su conciencia y referir la verdad”.
Finalmente, critican el que no se haya abierto “un debate sobre la libertad de informar”.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... farc-68191
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Colombie: un mois de captivité pour le journaliste français enlevé
Détenu par les Farc dans le sud de la Colombie, le journaliste français Roméo Langlois en sera lundi à un mois de captivité, malgré une pression croissante sur la guérilla qui a affiché l'intention de le libérer.
La disparition du correspondant de la chaîne de télévision France 24 remonte au 28 avril, quand une brigade militaire qu'il accompagnait pour filmer le démantèlement d'un laboratoire de drogue dans le département de Caqueta, un fief des insurgés marxistes, a été attaquée.
Principal groupe rebelle de ce pays en proie à un conflit depuis un demi-siècle, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) l'ont qualifié de "prisonnier de guerre" et réclamé un débat sur le rôle des médias avant de s'engager à le relâcher, dans un message diffusé mi-mai.
Faute de nouvelles, l'ambassadeur de France à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne, a espéré que cette capture, unanimement dénoncée par la communauté internationale et les associations de défense des droits de l'homme, ne "se transforme pas en véritable enlèvement".
Des déclarations qui ravivent le souvenir de l'ancienne otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, séquestrée entre 2002 et 2008 dans cette même région située à la lisière de la forêt amazonienne.
Un tel scénario demeure toutefois très improbable, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ayant même manifesté son "optimisme".
Sur place, l'organisme humanitaire international, auquel les Farc ont remis une trentaine d'otages en quatre ans, n'attend plus que leur signal pour partir chercher le journaliste, qui a été blessé au bras par un tir.
Les autres médiateurs réclamés par la guérilla sont également sur le qui-vive : l'ex sénatrice d'opposition Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix", ainsi qu'un émissaire spécial du président français François Hollande, prêt à quitter Paris à tout moment.
"Si les Farc ont dit qu'elles le relâcheraient, a priori c'est ce qu'elles vont faire", a confié à l'AFP un diplomate européen en poste à Bogota.
Mais les desseins de la plus vieille guérilla d'Amérique latine, qui s'est engagée en février à renoncer aux enlèvements contre rançon avant de libérer en avril les derniers policiers et militaires retenus en otage, sont difficiles à déchiffrer.
"Le discrédit que leur vaut l'enlèvement de Langlois est moins important pour eux (les guérilleros des Farc, ndlr) que la possibilité de retrouver une place sur la scène internationale", a affirmé Roman Ortiz, spécialiste de la guérilla, professeur à l'Université des Andes de Bogota, dans un entretien avec l'AFP.
Depuis la libération de Mme Betancourt, les Farc "avaient disparu de la scène à l'étranger", poursuit M. Ortiz, selon lequel les rebelles se livrent à des "manipulations" autour de "l'enlèvement" de Roméo Langlois et risquent de "retarder sa libération afin d'attirer au maximum l'attention, notamment en Europe et en France".
"Il n'est pas sûr qu'ils le relâchent gratuitement, sans demander quelque chose en échange", a aussi estimé auprès de l'AFP l'expert colombien Alfredo Rangel, directeur de la fondation Sécurité et Démocratie.
Fondées en 1964, les Farc, encore fortes de 9.200 combattants repliés dans les régions rurales, continuent d'alterner les appels à la paix et les offensives sur le terrain, abattant encore 12 militaires il y a une semaine.
De son côté, le gouvernement colombien, qui s'oppose régulièrement avec la rébellion sur les modalités d'un dialogue de paix, l'a appelée à relâcher le journaliste "sans faire de show", soucieux que l'affaire ne prenne pas une "tournure politique" avec les autorités françaises.
Source : http://actu.orange.fr/france/colombie-u ... 16342.html
La disparition du correspondant de la chaîne de télévision France 24 remonte au 28 avril, quand une brigade militaire qu'il accompagnait pour filmer le démantèlement d'un laboratoire de drogue dans le département de Caqueta, un fief des insurgés marxistes, a été attaquée.
Principal groupe rebelle de ce pays en proie à un conflit depuis un demi-siècle, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) l'ont qualifié de "prisonnier de guerre" et réclamé un débat sur le rôle des médias avant de s'engager à le relâcher, dans un message diffusé mi-mai.
Faute de nouvelles, l'ambassadeur de France à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne, a espéré que cette capture, unanimement dénoncée par la communauté internationale et les associations de défense des droits de l'homme, ne "se transforme pas en véritable enlèvement".
Des déclarations qui ravivent le souvenir de l'ancienne otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, séquestrée entre 2002 et 2008 dans cette même région située à la lisière de la forêt amazonienne.
Un tel scénario demeure toutefois très improbable, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ayant même manifesté son "optimisme".
Sur place, l'organisme humanitaire international, auquel les Farc ont remis une trentaine d'otages en quatre ans, n'attend plus que leur signal pour partir chercher le journaliste, qui a été blessé au bras par un tir.
Les autres médiateurs réclamés par la guérilla sont également sur le qui-vive : l'ex sénatrice d'opposition Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix", ainsi qu'un émissaire spécial du président français François Hollande, prêt à quitter Paris à tout moment.
"Si les Farc ont dit qu'elles le relâcheraient, a priori c'est ce qu'elles vont faire", a confié à l'AFP un diplomate européen en poste à Bogota.
Mais les desseins de la plus vieille guérilla d'Amérique latine, qui s'est engagée en février à renoncer aux enlèvements contre rançon avant de libérer en avril les derniers policiers et militaires retenus en otage, sont difficiles à déchiffrer.
"Le discrédit que leur vaut l'enlèvement de Langlois est moins important pour eux (les guérilleros des Farc, ndlr) que la possibilité de retrouver une place sur la scène internationale", a affirmé Roman Ortiz, spécialiste de la guérilla, professeur à l'Université des Andes de Bogota, dans un entretien avec l'AFP.
Depuis la libération de Mme Betancourt, les Farc "avaient disparu de la scène à l'étranger", poursuit M. Ortiz, selon lequel les rebelles se livrent à des "manipulations" autour de "l'enlèvement" de Roméo Langlois et risquent de "retarder sa libération afin d'attirer au maximum l'attention, notamment en Europe et en France".
"Il n'est pas sûr qu'ils le relâchent gratuitement, sans demander quelque chose en échange", a aussi estimé auprès de l'AFP l'expert colombien Alfredo Rangel, directeur de la fondation Sécurité et Démocratie.
Fondées en 1964, les Farc, encore fortes de 9.200 combattants repliés dans les régions rurales, continuent d'alterner les appels à la paix et les offensives sur le terrain, abattant encore 12 militaires il y a une semaine.
De son côté, le gouvernement colombien, qui s'oppose régulièrement avec la rébellion sur les modalités d'un dialogue de paix, l'a appelée à relâcher le journaliste "sans faire de show", soucieux que l'affaire ne prenne pas une "tournure politique" avec les autorités françaises.
Source : http://actu.orange.fr/france/colombie-u ... 16342.html
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Colombie: les Farc vont libérer mercredi le journaliste français Roméo Langlois
La guérilla des Farc s'est engagée, dans un message publié dimanche, à remettre mercredi à une mission humanitaire le journaliste français Roméo Langlois, enlevé il y a un mois dans le sud de la Colombie lors d'un reportage avec l'armée.
La libération du journaliste français Roméo Langlois aura lieu mercredi prochain, le 30 mai", a annoncé le "Front 15" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'unité régionale de la rébellion marxiste ayant revendiqué sa capture.
Correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, ce reporter de 35 ans a été enlevé le 28 avril par les Farc lors de l'attaque d'une brigade militaire dont il filmait une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, fief des Farc situé à la lisière de la forêt amazonienne.
Après l'avoir qualifié de "prisonnier de guerre", la guérilla s'était dite prête, à la mi-mai, à le remettre à une délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix" dirigé par l'ex-sénatrice d'opposition Piedad Cordoba et un émissaire de la France.
"Les coordonnées du site où sera libéré M. Langlois seront remises en temps opportun à la mission humanitaire intégrée par le CICR, Piedad Cordoba et le délégué français", précise le message des Farc, daté de samedi et publié sur un site internet proche des insurgés.
L'organisme humanitaire, auquel les Farc ont déjà remis ainsi qu'à Mme Cordoba une trentaine d'otages en quatre ans, avait affiché son "optimisme" depuis plusieurs jours, soulignant qu'il n'attendait plus qu'un signal de la guérilla.
L'antenne du CICR à Florencia, la capitale du Caqueta, dispose de voitures et d'embarcations, prêts à partir à tout moment à la recherche du journaliste français, même si les dernières libérations se sont déroulées à bord d'hélicoptère.
La venue en Colombie d'un émissaire de la France ne devrait pas non plus prendre beaucoup de temps, le président François Hollande ayant désigné un représentant spécial au ministère des Affaires étrangères.
"Nous attendons que les Farc mettent en oeuvre leur engagement de libérer notre compatriote", a réagi dimanche à Paris le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero, en rappelant que la France restait "pleinement" mobilisée.
Dans un entretien à la chaîne latino-américaine Telesur, Mme Cordoba a pour sa part "remercié l'action du gouvernement français, ainsi que le geste des Farc".
"Nous exprimons notre satisfaction et notre joie à l'annonce de cette bonne nouvelle. Le journaliste pourra être avec sa famille et ses amis", a ajouté l'ex-sénatrice, qui se trouvait au Mexique pour un enregistrement avec Telesur.
Elle a précisé son intention de regagner dès lundi la Colombie pour "se mettre à la disposition du Comité international de la Croix-Rouge et des Farc".
Dans leur message, les Farc soulignent attendre désormais la définition d'un "protocole de sécurité" lors de cette libération, afin de recevoir des "garanties sûres pour leur intégrité physique".
Lors des précédentes libérations d'otages, ce type de protocole prévoyait notamment la suspension totale des opérations militaires de l'armée colombienne dans la zone, condition à laquelle ne devrait pas s'opposer Bogota.
Le président colombien Juan Manuel Santos a d'ailleurs récemment précisé qu'il avait assuré Paris de sa "disposition pour faciliter la libération" de M. Langlois.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale du pays, compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon, avant de libérer en avril les derniers policiers et militaires retenus en otage.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-le ... 17132.html
La libération du journaliste français Roméo Langlois aura lieu mercredi prochain, le 30 mai", a annoncé le "Front 15" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l'unité régionale de la rébellion marxiste ayant revendiqué sa capture.
Correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, ce reporter de 35 ans a été enlevé le 28 avril par les Farc lors de l'attaque d'une brigade militaire dont il filmait une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, fief des Farc situé à la lisière de la forêt amazonienne.
Après l'avoir qualifié de "prisonnier de guerre", la guérilla s'était dite prête, à la mi-mai, à le remettre à une délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix" dirigé par l'ex-sénatrice d'opposition Piedad Cordoba et un émissaire de la France.
"Les coordonnées du site où sera libéré M. Langlois seront remises en temps opportun à la mission humanitaire intégrée par le CICR, Piedad Cordoba et le délégué français", précise le message des Farc, daté de samedi et publié sur un site internet proche des insurgés.
L'organisme humanitaire, auquel les Farc ont déjà remis ainsi qu'à Mme Cordoba une trentaine d'otages en quatre ans, avait affiché son "optimisme" depuis plusieurs jours, soulignant qu'il n'attendait plus qu'un signal de la guérilla.
L'antenne du CICR à Florencia, la capitale du Caqueta, dispose de voitures et d'embarcations, prêts à partir à tout moment à la recherche du journaliste français, même si les dernières libérations se sont déroulées à bord d'hélicoptère.
La venue en Colombie d'un émissaire de la France ne devrait pas non plus prendre beaucoup de temps, le président François Hollande ayant désigné un représentant spécial au ministère des Affaires étrangères.
"Nous attendons que les Farc mettent en oeuvre leur engagement de libérer notre compatriote", a réagi dimanche à Paris le porte-parole du quai d'Orsay, Bernard Valero, en rappelant que la France restait "pleinement" mobilisée.
Dans un entretien à la chaîne latino-américaine Telesur, Mme Cordoba a pour sa part "remercié l'action du gouvernement français, ainsi que le geste des Farc".
"Nous exprimons notre satisfaction et notre joie à l'annonce de cette bonne nouvelle. Le journaliste pourra être avec sa famille et ses amis", a ajouté l'ex-sénatrice, qui se trouvait au Mexique pour un enregistrement avec Telesur.
Elle a précisé son intention de regagner dès lundi la Colombie pour "se mettre à la disposition du Comité international de la Croix-Rouge et des Farc".
Dans leur message, les Farc soulignent attendre désormais la définition d'un "protocole de sécurité" lors de cette libération, afin de recevoir des "garanties sûres pour leur intégrité physique".
Lors des précédentes libérations d'otages, ce type de protocole prévoyait notamment la suspension totale des opérations militaires de l'armée colombienne dans la zone, condition à laquelle ne devrait pas s'opposer Bogota.
Le président colombien Juan Manuel Santos a d'ailleurs récemment précisé qu'il avait assuré Paris de sa "disposition pour faciliter la libération" de M. Langlois.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale du pays, compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon, avant de libérer en avril les derniers policiers et militaires retenus en otage.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-le ... 17132.html
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¡Liberté!
A un mes exacto del secuestro del periodista francés Roméo Langlois en la Unión Peneya, Caquetá, el mundo entero exige su liberación pues su forzada ausencia se ha convertido en un verdadero atentado contra la libertad de prensa.
Como se recuerda Langlois fue plagiado el pasado 28 de abril durante un enfrentamiento entre efectivos del batallón antinarcóticos colombiano, a quien acompañaba, y el frente 15 de las Farc. Al ser herido en su brazo izquierdo el corresponsal de France 14 se despojó del chaleco protector y de un casco blindado que poseía y se entregó a la guerrilla aduciendo su condición de civil.
No obstante el grupo subversivo ha insistido oficialmente que Langlois es “un prisionero de guerra” ya que fue capturado utilizando prendas militares y en pleno combate. Es por esto que ha condicionado su entrega a la apertura de un amplio debate nacional e internacional sobre la libertad de información. Las Farc tiene el convencimiento de que los comunicadores que suelen acompañar al ejército nunca son objetivos sino que manipulan la verdad y es por eso que exigen tal debate el cual a no dudarlo se convertiría en un espectáculo mediático que le daría renovadas luces a nivel internacional al grupo insurgente.
La cúpula del movimiento subversivo ha expresado su voluntad de liberar al periodista francés posiblemente para este miércoles 30 entregándolo a una comisión conformada por la Cruz Roja, un delegado del nuevo presidente galo Francois Hollande y la ex senadora Piedad Córdoba. Colombianos y Colombianas por la Paz por su parte han solicitado al mandatario Juan Manuel Santos evitar el rescate militar, clarificar la situación en la que se encuentra el periodista y buscar una respuesta que se ajuste las normas establecidas en el Derecho Internacional Humanitario, como una forma de contribuir a la humanización del conflicto armado colombiano.
Este secuestro ha trascendido las fronteras internacionales y el gobierno francés anunció que la percepción de seguridad que tiene esa nación respecto a Colombia no cambiará y que no emitirá una alerta de viaje ya que no hay amenazas específicas contra ciudadanos franceses.
Como es bien sabido no hay país del mundo que valore más la libertad que Francia. Este preciado valor está representado en sus símbolos patrios a través de su escudo y de su himno. Está encarnado en el célebre cuadro de Delacroix, “la Libertad guiando al pueblo” y hasta en la majestuosa estatua de La Libertad, monumento nacional de los Estados Unidos, diseñada y construida por los franceses Frédéric Bartholdi y Gustave Eiffel y regalada por el pueblo galo a los americanos con motivo del centenario de la Declaración de su Independencia.
El valor de la libertad históricamente fue consagrado en la Declaración de los Derechos del Hombre aprobada por la Asamblea Nacional Constituyente francesa en 1789 y que además de haber inspirado la Declaración Universal de los Derechos Humanos tuvo influencia en la construcción de nuestra Constitución Colombiana.
Es por esto que todos los colombianos nos unimos hoy al clamor mundial en la exigencia por la pronta liberación del periodista Langlois, quien lleva muchos años viviendo en nuestro país, y que, todo indica, actuó por cuenta y riesgo propio, asumiendo las condiciones de vestuario que el ejército le exigió para hacer su trabajo periodístico.
También es un hecho que esta violación de los derechos fundamentales de este reportero franco es incongruente con el compromiso adoptado por esa guerrilla de no volver a secuestrar y afecta enormemente la imagen de sinceridad de las Farc en su posición dentro del marco legal para la Paz impulsado por el actual gobierno. Por lo tanto exigimos la pronta liberación del descendiente del país de la Libertad.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/editorial/liberte-68924
Como se recuerda Langlois fue plagiado el pasado 28 de abril durante un enfrentamiento entre efectivos del batallón antinarcóticos colombiano, a quien acompañaba, y el frente 15 de las Farc. Al ser herido en su brazo izquierdo el corresponsal de France 14 se despojó del chaleco protector y de un casco blindado que poseía y se entregó a la guerrilla aduciendo su condición de civil.
No obstante el grupo subversivo ha insistido oficialmente que Langlois es “un prisionero de guerra” ya que fue capturado utilizando prendas militares y en pleno combate. Es por esto que ha condicionado su entrega a la apertura de un amplio debate nacional e internacional sobre la libertad de información. Las Farc tiene el convencimiento de que los comunicadores que suelen acompañar al ejército nunca son objetivos sino que manipulan la verdad y es por eso que exigen tal debate el cual a no dudarlo se convertiría en un espectáculo mediático que le daría renovadas luces a nivel internacional al grupo insurgente.
La cúpula del movimiento subversivo ha expresado su voluntad de liberar al periodista francés posiblemente para este miércoles 30 entregándolo a una comisión conformada por la Cruz Roja, un delegado del nuevo presidente galo Francois Hollande y la ex senadora Piedad Córdoba. Colombianos y Colombianas por la Paz por su parte han solicitado al mandatario Juan Manuel Santos evitar el rescate militar, clarificar la situación en la que se encuentra el periodista y buscar una respuesta que se ajuste las normas establecidas en el Derecho Internacional Humanitario, como una forma de contribuir a la humanización del conflicto armado colombiano.
Este secuestro ha trascendido las fronteras internacionales y el gobierno francés anunció que la percepción de seguridad que tiene esa nación respecto a Colombia no cambiará y que no emitirá una alerta de viaje ya que no hay amenazas específicas contra ciudadanos franceses.
Como es bien sabido no hay país del mundo que valore más la libertad que Francia. Este preciado valor está representado en sus símbolos patrios a través de su escudo y de su himno. Está encarnado en el célebre cuadro de Delacroix, “la Libertad guiando al pueblo” y hasta en la majestuosa estatua de La Libertad, monumento nacional de los Estados Unidos, diseñada y construida por los franceses Frédéric Bartholdi y Gustave Eiffel y regalada por el pueblo galo a los americanos con motivo del centenario de la Declaración de su Independencia.
El valor de la libertad históricamente fue consagrado en la Declaración de los Derechos del Hombre aprobada por la Asamblea Nacional Constituyente francesa en 1789 y que además de haber inspirado la Declaración Universal de los Derechos Humanos tuvo influencia en la construcción de nuestra Constitución Colombiana.
Es por esto que todos los colombianos nos unimos hoy al clamor mundial en la exigencia por la pronta liberación del periodista Langlois, quien lleva muchos años viviendo en nuestro país, y que, todo indica, actuó por cuenta y riesgo propio, asumiendo las condiciones de vestuario que el ejército le exigió para hacer su trabajo periodístico.
También es un hecho que esta violación de los derechos fundamentales de este reportero franco es incongruente con el compromiso adoptado por esa guerrilla de no volver a secuestrar y afecta enormemente la imagen de sinceridad de las Farc en su posición dentro del marco legal para la Paz impulsado por el actual gobierno. Por lo tanto exigimos la pronta liberación del descendiente del país de la Libertad.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/editorial/liberte-68924
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Colombie: opérations militaires suspendues en vue de la libération du journaliste français
Colombie: opérations militaires suspendues en vue de la libération du journaliste français
L'armée suspendra ses opérations dans le sud de la Colombie pour permettre aux Farc de relâcher mercredi le journaliste français Roméo Langlois, enlevé il y a un mois par la guérilla marxiste, a annoncé dimanche à Bogota le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"La suspension des opérations militaires commencera dès mardi 29 mai à 18H00 (23H00 GMT) et devrait se prolonger juqu'au (jeudi) 31 mai à 06H00 (11H00 GMT)", a indiqué Jordi Raich, porte-parole du CICR en Colombie, à l'issue d'une réunion avec des représentants du gouvernement colombien.
Les Farc ont annoncé dimanche leur intention de remettre mercredi le journaliste à une délégation conduite par le CICR. La suspension des opérations militaires est une condition réclamée par la guérilla afin d'assurer la sécurité de ses propres combattants.
Les rebelles devront communiquer les coordonnées du journaliste "au plus tard mercredi à 7H00 du matin (12H00 GMT)", a précisé M. Raich, à l'issue de la réunion à laquelle ont assisté le vice-ministre colombien de la Défense, Jorge Bedoya, et l'ambassadeur de France à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne.
elé à Toulouse
Le CICR devra être informé du "lieu précis et exact où se déroulera la libération de M. Langlois afin que la mission humanitaire puisse le rechercher", a-t-il souligné.
Correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, M. Langlois, âgé de 35 ans a été enlevé le 28 avril par les Farc lors de l'attaque d'une brigade militaire dont il filmait une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, fief des Farc situé à la lisière de la forêt amazonienne.
Fondée en 1964, la principale guérilla du pays compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
Source : http://actu.orange.fr/france/colombie-o ... 17416.html
L'armée suspendra ses opérations dans le sud de la Colombie pour permettre aux Farc de relâcher mercredi le journaliste français Roméo Langlois, enlevé il y a un mois par la guérilla marxiste, a annoncé dimanche à Bogota le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"La suspension des opérations militaires commencera dès mardi 29 mai à 18H00 (23H00 GMT) et devrait se prolonger juqu'au (jeudi) 31 mai à 06H00 (11H00 GMT)", a indiqué Jordi Raich, porte-parole du CICR en Colombie, à l'issue d'une réunion avec des représentants du gouvernement colombien.
Les Farc ont annoncé dimanche leur intention de remettre mercredi le journaliste à une délégation conduite par le CICR. La suspension des opérations militaires est une condition réclamée par la guérilla afin d'assurer la sécurité de ses propres combattants.
Les rebelles devront communiquer les coordonnées du journaliste "au plus tard mercredi à 7H00 du matin (12H00 GMT)", a précisé M. Raich, à l'issue de la réunion à laquelle ont assisté le vice-ministre colombien de la Défense, Jorge Bedoya, et l'ambassadeur de France à Bogota, Pierre-Jean Vandoorne.
elé à Toulouse
Le CICR devra être informé du "lieu précis et exact où se déroulera la libération de M. Langlois afin que la mission humanitaire puisse le rechercher", a-t-il souligné.
Correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, M. Langlois, âgé de 35 ans a été enlevé le 28 avril par les Farc lors de l'attaque d'une brigade militaire dont il filmait une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, fief des Farc situé à la lisière de la forêt amazonienne.
Fondée en 1964, la principale guérilla du pays compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
Source : http://actu.orange.fr/france/colombie-o ... 17416.html
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Colombie: une "preuve de vie" du journaliste français avant sa libération
La guérilla des Farc a transmis lundi en tant que "preuve de vie" des images du journaliste français Roméo Langlois, enlevé il y a un mois dans le sud de la Colombie, deux jours avant sa libération prévue en pleine jungle.
La vidéo du correspondant de la chaîne France 24, apparemment en bonne santé, a été envoyée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) à la chaîne latino-américaine Telesur qui l'a diffusée sur son antenne.
Le journaliste, capturé le 28 avril par la rébellion marxiste lors d'un reportage sur une opération anti-drogue de l'armée dans le département de Caqueta, apparaît torse nu et souriant dans un camp de la guérilla installé dans la forêt.
"Je suis civil, journaliste international français", déclare Roméo Langlois, en réponse à une femme qui l'interroge. "On sait à quoi on s'expose quand ont fait ce type d'activités. En vérité, je ne pensais pas que cela allait devenir si terrible", ajoute le reporter, qui porte également un bandage au bras gauche.
Enlevé lors de l'attaque de la brigade militaire qu'il accompagnait, M. Langlois, âgé de 35 ans, avait été blessé par un tir mais la guérilla avait assuré que ce dernier avait reçu des soins et que sa santé n'était pas en danger.
Un guérillero, présenté comme Colacho Mendoza, un chef du "front 15" des Farc, l'unité ayant capturé M. Langlois, raconte aussi dans la vidéo que l'armée était venue détruire un laboratoire de drogue, lors de l'attaque.
"Vous pourrez le vérifier avec le prisonnier lui-même quand vous lui parlerez", indique le rebelle, ajoutant que "ce n'est un secret pour personne que dans la région le paysan n'a pas d'autre choix que de vivre de la coca".
Cette vidéo est diffusée au lendemain de l'annonce par les Farc de leur intention de remettre mercredi le journaliste à une délégation conduite sous la direction du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Pendant ce temps, la mission humanitaire, chargée par la guérilla de récupérer le journaliste dans la forêt amazonienne, mettait au point lundi à Bogota les derniers préparatifs.
A la demande des Farc, la délégation du CICR inclura l'ex-sénatrice Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens pour la paix" et un émissaire du président français François Hollande.
L'émissaire spécial de M. Hollande est attendu dès lundi en Colombie, a annoncé l'ambassadeur de la France dans le pays latino-américain, Pierre-Jean Vandoorne.
"Logiquement, nous devrions avoir une réunion cet après-midi avec les autres membres de la commission tripartite, le délégué du Comité international de la Croix-Rouge et Mme Piedad Cordoba, afin de voir ensemble les derniers détails", a précisé l'ambassadeur français.
M. Vandoorne s'est en outre montré rassurant sur l'état de santé du journaliste. "Sa blessure a été bien soignée et nous n'avons pas d'inquiétudes particulières", a-t-il dit.
Le diplomate a aussi laissé entendre que le journaliste français serait transféré à Bogota puis en France pour y retrouver sa famille: "Son plus cher désir, une fois qu'il aura embrassé ses amis à Bogota (...), c'est de retourner en France pour embrasser ses parents, qui l'attendent".
Le porte-parole du CICR en Colombie, Jordi Raich, a précisé lundi que la libération se ferait "par voie terrestre" et non par hélicoptère comme les précédentes libérations d'otage. "C'est une zone que nous avons déjà parcourue de nombreuses fois, en voiture comme en embarcation", a-t-il expliqué à Caracol.
L'armée colombienne s'est de son côté engagée à suspendre ses opérations militaires durant 36 heures, dès mardi soir, une condition posée par les rebelles pour garantir leur sécurité.
Fondée en 1964, la principale guérilla du pays compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-un ... 18014.html
La vidéo du correspondant de la chaîne France 24, apparemment en bonne santé, a été envoyée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) à la chaîne latino-américaine Telesur qui l'a diffusée sur son antenne.
Le journaliste, capturé le 28 avril par la rébellion marxiste lors d'un reportage sur une opération anti-drogue de l'armée dans le département de Caqueta, apparaît torse nu et souriant dans un camp de la guérilla installé dans la forêt.
"Je suis civil, journaliste international français", déclare Roméo Langlois, en réponse à une femme qui l'interroge. "On sait à quoi on s'expose quand ont fait ce type d'activités. En vérité, je ne pensais pas que cela allait devenir si terrible", ajoute le reporter, qui porte également un bandage au bras gauche.
Enlevé lors de l'attaque de la brigade militaire qu'il accompagnait, M. Langlois, âgé de 35 ans, avait été blessé par un tir mais la guérilla avait assuré que ce dernier avait reçu des soins et que sa santé n'était pas en danger.
Un guérillero, présenté comme Colacho Mendoza, un chef du "front 15" des Farc, l'unité ayant capturé M. Langlois, raconte aussi dans la vidéo que l'armée était venue détruire un laboratoire de drogue, lors de l'attaque.
"Vous pourrez le vérifier avec le prisonnier lui-même quand vous lui parlerez", indique le rebelle, ajoutant que "ce n'est un secret pour personne que dans la région le paysan n'a pas d'autre choix que de vivre de la coca".
Cette vidéo est diffusée au lendemain de l'annonce par les Farc de leur intention de remettre mercredi le journaliste à une délégation conduite sous la direction du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Pendant ce temps, la mission humanitaire, chargée par la guérilla de récupérer le journaliste dans la forêt amazonienne, mettait au point lundi à Bogota les derniers préparatifs.
A la demande des Farc, la délégation du CICR inclura l'ex-sénatrice Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens pour la paix" et un émissaire du président français François Hollande.
L'émissaire spécial de M. Hollande est attendu dès lundi en Colombie, a annoncé l'ambassadeur de la France dans le pays latino-américain, Pierre-Jean Vandoorne.
"Logiquement, nous devrions avoir une réunion cet après-midi avec les autres membres de la commission tripartite, le délégué du Comité international de la Croix-Rouge et Mme Piedad Cordoba, afin de voir ensemble les derniers détails", a précisé l'ambassadeur français.
M. Vandoorne s'est en outre montré rassurant sur l'état de santé du journaliste. "Sa blessure a été bien soignée et nous n'avons pas d'inquiétudes particulières", a-t-il dit.
Le diplomate a aussi laissé entendre que le journaliste français serait transféré à Bogota puis en France pour y retrouver sa famille: "Son plus cher désir, une fois qu'il aura embrassé ses amis à Bogota (...), c'est de retourner en France pour embrasser ses parents, qui l'attendent".
Le porte-parole du CICR en Colombie, Jordi Raich, a précisé lundi que la libération se ferait "par voie terrestre" et non par hélicoptère comme les précédentes libérations d'otage. "C'est une zone que nous avons déjà parcourue de nombreuses fois, en voiture comme en embarcation", a-t-il expliqué à Caracol.
L'armée colombienne s'est de son côté engagée à suspendre ses opérations militaires durant 36 heures, dès mardi soir, une condition posée par les rebelles pour garantir leur sécurité.
Fondée en 1964, la principale guérilla du pays compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-un ... 18014.html
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Colombie: derniers préparatifs avant la libération du journaliste français
La mission humanitaire envoyée à la recherche du journaliste français Roméo Langlois, enlevé il y a un mois par les Farc dans le sud de la Colombie, mettait au point mardi les derniers préparatifs, à la veille de sa libération promise par la guérilla marxiste.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) coordonne les opérations depuis la localité de Florencia, capitale du département de Caqueta, à la lisière de la forêt amazonienne, où le correspondant de France 24 a été capturé par le groupe rebelle le 28 avril lors d'un reportage sur une opération de l'armée.
La guérilla s'est engagée à remettre mercredi M. Langlois à une mission comprenant le CICR, l'ex-sénatrice Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix" et médiatrice de longue date auprès des Farc, ainsi qu'un émissaire dépêché par la France.
Arrivé la veille à Bogota, le diplomate français Jean-Baptiste Chauvin, haut fonctionnaire à la direction Amérique latine du Quai d'Orsay, s'est rendu mardi avec Mme Cordoba et des représentants du CICR à bord d'un avion privé à Florencia.
"Ce mardi nous aurons des réunions préparatoires en vue de la libération", a déclaré à l'AFP Daniel Muñoz, délégué du CICR dans la région.
L'organisme humanitaire international attend désormais que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) lui fournissent les coordonnées géographiques du lieu où se déroulera la libération du journaliste, afin d'aller le chercher en voiture ou en embarcation.
"Nous allons peaufiner les détails, attendre les coordonnées", a indiqué Mme Cordoba à la chaîne latino-américaine Telesur.
"Nous connaissons déjà la localité mais, par sécurité, nous n'allons pas la révéler", a-t-elle ajouté, en soulignant qu'il était prévu que l'opération se déroule "en voiture ou en bateau".
Afin de garantir la sécurité de cette libération, l'armée colombienne doit suspendre de son côté à partir de mardi après-midi toutes les opérations militaires dans la zone pendant 36 heures.
Cette condition est habituellement exigée par les rebelles lors des libérations d'otage. Depuis 2008, les Farc ont relâché, grâce à la médiation du CICR et de Mme Cordoba, une trentaine de personnes séquestrées, principalement des policiers et des militaires colombiens capturés au cours de combats.
Correspondant en Colombie de la chaîne d'information française France 24, Roméo Langlois, 35 ans, a été enlevé lors de l'embuscade d'une brigade qu'il accompagnait pour filmer une opération de démantèlement d'un laboratoire de drogue dans la région, fief de la guérilla marxiste.
Quatre militaires ont été tués dans cette attaque et le journaliste a été blessé au bras par un tir, avant de se rendre à la guérilla en se présentant comme civil.
Les Farc ont fourni lundi une "preuve de vie" de M. Langlois, filmé pendant sa captivité en pleine forêt. Le journaliste apparaît, apparemment en bonne santé, un bandage au bras gauche, sur cette vidéo diffusée par Telesur.
http://www.youtube.com/watch?v=Ix4jGAMAfl4[/video]
Fondée en 1964, la principale guérilla du pays compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon, avant de libérer en avril les derniers policiers et militaires retenus en otage.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-de ... 18294.html
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) coordonne les opérations depuis la localité de Florencia, capitale du département de Caqueta, à la lisière de la forêt amazonienne, où le correspondant de France 24 a été capturé par le groupe rebelle le 28 avril lors d'un reportage sur une opération de l'armée.
La guérilla s'est engagée à remettre mercredi M. Langlois à une mission comprenant le CICR, l'ex-sénatrice Piedad Cordoba, directrice de l'ONG "Colombiens et Colombiennes pour la paix" et médiatrice de longue date auprès des Farc, ainsi qu'un émissaire dépêché par la France.
Arrivé la veille à Bogota, le diplomate français Jean-Baptiste Chauvin, haut fonctionnaire à la direction Amérique latine du Quai d'Orsay, s'est rendu mardi avec Mme Cordoba et des représentants du CICR à bord d'un avion privé à Florencia.
"Ce mardi nous aurons des réunions préparatoires en vue de la libération", a déclaré à l'AFP Daniel Muñoz, délégué du CICR dans la région.
L'organisme humanitaire international attend désormais que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) lui fournissent les coordonnées géographiques du lieu où se déroulera la libération du journaliste, afin d'aller le chercher en voiture ou en embarcation.
"Nous allons peaufiner les détails, attendre les coordonnées", a indiqué Mme Cordoba à la chaîne latino-américaine Telesur.
"Nous connaissons déjà la localité mais, par sécurité, nous n'allons pas la révéler", a-t-elle ajouté, en soulignant qu'il était prévu que l'opération se déroule "en voiture ou en bateau".
Afin de garantir la sécurité de cette libération, l'armée colombienne doit suspendre de son côté à partir de mardi après-midi toutes les opérations militaires dans la zone pendant 36 heures.
Cette condition est habituellement exigée par les rebelles lors des libérations d'otage. Depuis 2008, les Farc ont relâché, grâce à la médiation du CICR et de Mme Cordoba, une trentaine de personnes séquestrées, principalement des policiers et des militaires colombiens capturés au cours de combats.
Correspondant en Colombie de la chaîne d'information française France 24, Roméo Langlois, 35 ans, a été enlevé lors de l'embuscade d'une brigade qu'il accompagnait pour filmer une opération de démantèlement d'un laboratoire de drogue dans la région, fief de la guérilla marxiste.
Quatre militaires ont été tués dans cette attaque et le journaliste a été blessé au bras par un tir, avant de se rendre à la guérilla en se présentant comme civil.
Les Farc ont fourni lundi une "preuve de vie" de M. Langlois, filmé pendant sa captivité en pleine forêt. Le journaliste apparaît, apparemment en bonne santé, un bandage au bras gauche, sur cette vidéo diffusée par Telesur.
Fondée en 1964, la principale guérilla du pays compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagne et de forêt. Elle s'est engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon, avant de libérer en avril les derniers policiers et militaires retenus en otage.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-de ... 18294.html
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
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Langlois, a pocas horas de la libertad

Roméo Langlois, en el video que difundió Telesur.
Justo cuando ayer se cumplió un mes del secuestro del francés Roméo Langlois y Telesur difundía un video en el que se le ve sonriente y conversando con una guerrillera sobre su trabajo como periodista en Colombia, comenzó la cuenta regresiva para su liberación, este miércoles, tal y como se ha comprometido el frente 15 las Farc.
“Está todo listo”, confirmó a Efe el delegado del Comité Internacional de la Cruz Roja, CICR, Jordi Raich, quien encabezará la misión que lo recogerá en un lugar desconocido de la selva del departamento del Caquetá.
La misión estará además integrada por la exsenadora Piedad Córdoba y un emisario del presidente François Hollande, cuya identidad se desconoce pero que, según el embajador de Francia, Pierre-Jean Vandoorne, llegará en las próximas horas.
El protocolo para recibir al corresponsable galo contempla, recordó Raich, obligaciones para todas las partes, ya que el ministerio de Defensa debe suspender las acciones militares en la zona donde va a ser liberado, mientras que la guerrilla tiene que cumplir “fechas y plazos para la entrega”.
“Ahora lo que esperamos es que haya una confirmación de conformidad por parte de las Farc y esperamos que sí se cumplan los plazos”, adelantó Raich.
Según el protocolo, el operativo humanitario se llevará a cabo con medios logísticos del CICR, con carros y/o lanchas identificados con el emblema de la Cruz Roja.
Y para que sea posible la liberación se suspenderán las acciones militares desde las 6 p.m. de hoy hasta las 6 a.m. del jueves, pero antes la guerrilla debe entregar las coordenadas, agrega el documento.
“La primera obligación de las Farc es que mañana, antes de la una de la tarde, debemos conocer el Municipio o área general donde se tienen que suspender las operaciones militares”, insistió Raich.
En ese sentido, el ministro de Defensa, Juan Carlos Pinzón, garantizó que respetarán el protocolo. “Hemos coordinado, de manera muy efectiva, tanto con el Gobierno de Francia como con el CICR para contribuir a que se facilite la rápida liberación”, dijo.
Video de supervivencia
Telesur, con sede en Caracas, difundió ayer un video de Langlois en cautiverio. El periodista aparece sin camisa y con una herida protegida por una gasa en su antebrazo izquierdo. Dialoga con una guerrillera que lo graba y comenta, sonriente, que se siente extraño porque normalmente él está acostumbrado a hacer las preguntas. El francés dice que conocía los riesgos que corría y que pensaba que todo iba a ser rápido en el cubrimiento del documental que preparaba con los militares. “No pensaba que esto se iba a poner tan tremendo”, dice sobre lo sucedido.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... rtad-69058
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Periodista Romeo Langlois ya se encuentra en libertad

Romeo Langlois es escoltado por miembros de las Farc a su llegada a San Isidro, Caquetá.
El periodista francés Roméo Langlois ya se encuentra junto a la misión humanitaria que lo devolverá a la libertad tras llegar hoy, rodeado de guerrilleros de las Farc, a San Isidro, Caquetá, donde el grupo lo esperaba, según reveló Telesur.
Langlois se dirigió a la tarima instalada en la remota aldea de San Isidro, donde le esperaba la misión, conformada por el emisario del Gobierno francés, Jean-Baptiste Chauvin; la exsenadora colombiana Piedad Córdoba; y el delegado del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR), Jordi Raich.
En sus primeras palabras a Telesur, el reportero francés, quien fue hecho cautivo el pasado 28 de abril, dijo que había sido bien tratado por las Farc durante este tiempo.
"Nunca me han amarrado, me han tratado como un invitado, me han dado buena comida con lo que tenían, han sido muy respetuosos", afirmó el corresponsal de France 24 y Le Figaro y quien ha trabajado como periodista doce años en Colombia.
Langlois justificó su presencia con el Ejército en el momento de su secuestro en que "el trabajo de uno, como periodista, es cubrir todas las partes del conflicto".
Y despejó las dudas sobre el operativo policial y militar en el que se vio involucrado, al detallar que el laboratorio de drogas destruido en aquella acción era "pequeño y modesto", lo que contradijo la versión del Ejército que aseguraba que se trataba de una operación antidroga importante.
"Era un pequeño laboratorio que la gente utiliza acá para sobrevivir", detalló.
Langlois también aseveró que "no necesitaba esta experiencia para conocer bien el conflicto ni la guerrilla", y agregó: "lo que me queda es que hay que seguir cubriendo el conflicto".
Asimismo, censuró que "se haya hecho mucha política" con su caso y expresó el deseo que tanto el Ejército como las Farc sigan llevando periodistas a las zonas de conflicto, ya que es la única forma de que se conozca la realidad que vive Colombia.
El reportero apareció sonriente, aparentemente con buen estado de salud y sin pensarlo dos veces habló antes con Telesur que con la misión humanitaria que lo esperaba en una tarima, donde en este momento están todos encaramados escuchando el discurso de un jefe guerrillero.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-69246
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Colombie: Langlois revient avec un souvenir "terrifiant" et une pensée pour Betancourt

Avant de regagner la France vendredi, le journaliste Roméo Langlois, libéré mercredi par les Farc dans le sud de la Colombie, a raconté le souvenir "terrifiant" de sa capture, avouant avoir redouté le même "drame" qu'Ingrid Betancourt.
Relâché par la guérilla après un mois de captivité, il a confié avoir "pensé et beaucoup" à l'ex-candidate à la présidentielle colombienne, également de nationalité française, otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) pendant six ans avant d'être libérée par l'armée.
"Comment n'aurais-je pu penser au drame d'Ingrid dans ces moments difficiles ?", a répondu M. Langlois interrogé à ce sujet par l'AFP, à l'ambassade de France à Bogota où il a donné une conférence de presse dans la matinée, assailli de questions sur son enlèvement.
Le correspondant de la chaîne de télévision France 24 avait été capturé le 28 avril au milieu d'un "échange de tirs dans tous les sens" entre les insurgés et l'armée dont il filmait une opération anti-drogue dans le département de Caqueta, même fief des Farc où Mme Betancourt fut détenue entre 2002 et 2008.
Blessé au bras, le journaliste, qui a vu "mourir sous ses yeux" le soldat chargé de sa protection, a dû ramper jusqu'à un buisson où des guérilleros l'ont découvert.
"C'est terrifiant quand on les voit arriver. Je me suis dit : pourvu qu'ils ne me tuent pas sur le coup", se souvient M. Langlois qui leur a aussitôt lancé : "Je ne suis pas militaire, je suis un civil, je n'ai pas d'arme. Ne tirez pas".
Pour ce journaliste aguerri, en poste depuis une dizaine d'années en Colombie, un pays en proie à un demi-siècle de conflit armé avec des guérillas et des groupes criminels, cette expérience est un "accident professionnel".
Quant au choix d'avoir porté un casque et un gilet pare-balle prêté par l'armée, une tenue qualifiée de "militaire" et critiquée par les Farc, il a été "mûrement réfléchi". "Les balles, quand elles arrivent, ne savent pas si tu es un civil ou non".
Alors que cette opération militaire a soulevé une polémique en Colombie, M. Langlois a tenu à écarter toute responsabilité de l'armée. "Elle n'est en aucune manière responsable de ce qui m'est arrivé", a-t-il martelé.
Avant de s'envoler dans l'après-midi, à bord d'une ligne régulière, pour Paris où ses parents pourront l'accueillir vendredi matin, le journaliste, qui n'exclut pas de rentrer travailler en France, a annoncé avoir reçu de la guérilla une lettre destinée au président François Hollande.
La missive, qui lance un appel à des "pays amis" afin d'aider à une "sortie négociée" du conflit colombien, contient aussi des "excuses publiques" des Farc pour avoir qualifié le journaliste de "prisonnier de guerre".
"C'est la première fois qu'ils font des excuses et c'est très important qu'ils précisent que la presse n'est pas une ennemie", a commenté M. Langlois, qui a exhorté ses confrères à "continuer de couvrir un conflit de plus en plus oublié" avec des Farc, encore fortes de 9.200 combattants.
Accusé par des secteurs de la droite colombienne de "sympathie" avec la guérilla, il a rétorqué en évoquant des "relations professionnelles", jugeant aussi important de comprendre le soutien apporté par les guérilleros dans les régions reculées "où il n'y a ni routes, ni hôpitaux, ni de quoi manger".
"J'ai l'impression que les Farc veulent la paix mais pas n'importe laquelle. Ils peuvent continuer à lancer du plomb pendant encore 50 ans", a-t-il averti.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-la ... 21984.html
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L'ex-otage Roméo Langlois de retour à Paris: "j'ai été très bien traité"
Le journaliste Roméo Langlois, ex-otage libéré mercredi par les Farc en Colombie après un mois de captivité, a affirmé avoir été "très bien traité" pendant sa détention, à son retour en France vendredi, en provenance de Bogota.
"J'ai dit que j'étais un otage VIP, c'est peut-être un peu exagéré, mais je ne me plains pas trop" et "j'ai été très, très bien traité", a déclaré Roméo Langlois, lors d'une conférence de presse après son arrivée à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à bord d'un vol régulier d'Air France en provenance de Bogota.
Avant sa descente d'avion, le correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, vêtu d'une chemise claire, des lunettes relevées sur la tête, a serré ses parents dans ses bras. Il a ensuite été accueilli par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, qui représentait le président de la République, et le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin.
Blessé au bras lorsqu'il a été capturé, "vraisemblablement par une balle de AK 47" qui n'a "pas touché l'os directement", selon lui, Roméo Langlois, a été libéré mercredi par la guérilla des Farc dans le sud de la Colombie.
Le journaliste est porteur d'une lettre de la guérilla pour le président français, François Hollande, qui doit le recevoir à l'Elysée vendredi à 16H00.
Il n'y a "pas de grande révélation" dans cette lettre, a-t-il expliqué. "En gros, les Farc demandent à la France de continuer à jouer son rôle de pays ami pour aider à trouver une solution négociée" à la guérilla en Colombie, a-t-il dit.
Il a souligné que sa détention avait pu être prolongée par l'échéance électorale en France : "l'histoire s'est un peu politisée rapidement", a-t-il dit, en expliquant que les Farc lui avait dit qu'il serait vite relâché.
"Farce de mauvais goût"
Le journaliste, qui a rendu hommage à ses proches, à la chaîne France 24 et au gouvernement français, a qualifié de "farce de mauvais goût" les accusations par des secteurs de la droite colombienne de "sympathie" avec la guérilla.
Jeudi, à Bogota, il avait déjà répondu à ces attaques en évoquant des "relations professionnelles", jugeant aussi important de comprendre le soutien apporté par les guérilleros dans les régions reculées "où il n'y a ni routes, ni hôpitaux, ni de quoi manger".
Refusant le terme de "porte-parole de la guérilla", Roméo Langlois préfère celui de "messager". "Il y a un blocus sur l'information", en Colombie, a-t-il déclaré. "Les Farc se sentent obligées d'enlever des personnes pour attirer l'attention pas seulement sur eux, mais aussi sur le conflit", a-t-il ajouté.
Le journaliste a aussi parlé d'une "crise humanitaire qu'on ne voit pas".
Aurélie Filippetti a rendu hommage à la liberté de la presse avant "d'avoir une pensée pour Gilles Jacquier et Rémi Ochlik, deux photographes tués à Homs en Syrie", auquel Roméo Langlois a dit avoir pensé, comme "à plein d'autres qui avaient été otages dans des conditions plus difficiles".
Avant de quitter le pavillon de réception il a cependant avoué "penser retourner très prochainement en Colombie".
Pour ce journaliste aguerri, en poste depuis une dizaine d'années en Colombie, un pays en proie à un demi-siècle de conflit armé avec des guérillas et des groupes criminels, cette expérience est un "accident professionnel".
Il avait été capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade de l'armée qu'il accompagnait pour filmer une opération anti-drogue, embuscade durant laquelle quatre militaires ont été tués.
Fondée en 1964, la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagnes et de forêts. Elle s'était engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon
Source : http://actu.orange.fr/monde/l-ex-otage- ... 23828.html
"J'ai dit que j'étais un otage VIP, c'est peut-être un peu exagéré, mais je ne me plains pas trop" et "j'ai été très, très bien traité", a déclaré Roméo Langlois, lors d'une conférence de presse après son arrivée à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à bord d'un vol régulier d'Air France en provenance de Bogota.
Avant sa descente d'avion, le correspondant de la chaîne France 24 en Colombie, vêtu d'une chemise claire, des lunettes relevées sur la tête, a serré ses parents dans ses bras. Il a ensuite été accueilli par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, qui représentait le président de la République, et le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin.
Blessé au bras lorsqu'il a été capturé, "vraisemblablement par une balle de AK 47" qui n'a "pas touché l'os directement", selon lui, Roméo Langlois, a été libéré mercredi par la guérilla des Farc dans le sud de la Colombie.
Le journaliste est porteur d'une lettre de la guérilla pour le président français, François Hollande, qui doit le recevoir à l'Elysée vendredi à 16H00.
Il n'y a "pas de grande révélation" dans cette lettre, a-t-il expliqué. "En gros, les Farc demandent à la France de continuer à jouer son rôle de pays ami pour aider à trouver une solution négociée" à la guérilla en Colombie, a-t-il dit.
Il a souligné que sa détention avait pu être prolongée par l'échéance électorale en France : "l'histoire s'est un peu politisée rapidement", a-t-il dit, en expliquant que les Farc lui avait dit qu'il serait vite relâché.
"Farce de mauvais goût"
Le journaliste, qui a rendu hommage à ses proches, à la chaîne France 24 et au gouvernement français, a qualifié de "farce de mauvais goût" les accusations par des secteurs de la droite colombienne de "sympathie" avec la guérilla.
Jeudi, à Bogota, il avait déjà répondu à ces attaques en évoquant des "relations professionnelles", jugeant aussi important de comprendre le soutien apporté par les guérilleros dans les régions reculées "où il n'y a ni routes, ni hôpitaux, ni de quoi manger".
Refusant le terme de "porte-parole de la guérilla", Roméo Langlois préfère celui de "messager". "Il y a un blocus sur l'information", en Colombie, a-t-il déclaré. "Les Farc se sentent obligées d'enlever des personnes pour attirer l'attention pas seulement sur eux, mais aussi sur le conflit", a-t-il ajouté.
Le journaliste a aussi parlé d'une "crise humanitaire qu'on ne voit pas".
Aurélie Filippetti a rendu hommage à la liberté de la presse avant "d'avoir une pensée pour Gilles Jacquier et Rémi Ochlik, deux photographes tués à Homs en Syrie", auquel Roméo Langlois a dit avoir pensé, comme "à plein d'autres qui avaient été otages dans des conditions plus difficiles".
Avant de quitter le pavillon de réception il a cependant avoué "penser retourner très prochainement en Colombie".
Pour ce journaliste aguerri, en poste depuis une dizaine d'années en Colombie, un pays en proie à un demi-siècle de conflit armé avec des guérillas et des groupes criminels, cette expérience est un "accident professionnel".
Il avait été capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade de l'armée qu'il accompagnait pour filmer une opération anti-drogue, embuscade durant laquelle quatre militaires ont été tués.
Fondée en 1964, la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) compte encore 9.200 combattants, repliés dans des régions de montagnes et de forêts. Elle s'était engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon
Source : http://actu.orange.fr/monde/l-ex-otage- ... 23828.html
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Preguntas para Langlois
Por Óscar Montes
La liberación del periodista francés Roméo Langlois, luego de permanecer 33 días en poder de las Farc, genera varias reflexiones, no solo acerca del papel de los medios de comunicación y la forma como están cubriendo el conflicto armado interno, sino sobre el rol de los periodistas en el mismo. El propio Langlois se encargó de avivar la controversia con sus primeras declaraciones, algunas de las cuales tuvieron muy mal recibo en un país que, como Colombia, ha tenido que soportar la inclemencia de una guerrilla que ha encontrado en la población civil su principal blanco de ataque.
Al decir Langlois que nunca se sintió secuestrado por las Farc, sino que recibió tratamiento de “invitado” ofende a miles de familias colombianas que han sido víctimas de secuestro por parte de las Farc y que jamás recibieron tratamiento de ‘invitados’. La condición de secuestrado es la más degradante que pueda sufrir el ser humano en cualquier lugar del mundo. De manera que nadie puede considerar un secuestro como una ‘invitación’.
Por eso extraña que Langlois, ya liberado y en medio de un show mediático que no se veía desde la época del Caguán, haya guardado silencio sobre el rótulo de secuestradores que tiene ese grupo guerrillero. Imposible que en esos 33 días, Langlois no haya indagado ante los jefes guerrilleros por el fenómeno del secuestro en nuestro país. ¿Les preguntó cuántas personas tienen en su poder? ¿Indagó por los millones que reciben por ese delito?
Pero hay más. La razón por la cual Langlois cayó en poder de las Farc fue por encontrarse haciendo parte de una compañía del Ejército que estaba destruyendo laboratorios para procesar cocaína en el Caquetá. ¿Qué averiguó sobre esos laboratorios? Mejores fuentes no pudo tener: nada más y nada menos que las propias Farc, que son las que se lucran del multimillonario negocio. ¿Quién es el nuevo Negro Acacio, el jefe guerrillero muerto por el Ejército y el comandante que le abrió las puertas del mercado mexicano a las Farc? ¡Señor Langlois, cuéntele a Francia quién es el nuevo Negro Acacio!
Si Langlois no habló con las Farc ni de los secuestrados ni del negocio del narcotráfico, dos de sus principales actividades, es probable que haya tocado otros asuntos. Por ejemplo, el reclutamiento de menores. De hecho, durante su secuestro las Farc se llevaron por la fuerza a 13 menores en el Putumayo, hecho denunciado por la ONU. ¿Cuántos menores armados vio Langlois en los campamentos de las Farc? ¿El abuso por parte de los jefes guerrilleros a los menores no merece un reproche por parte de Langlois?
Una vez en libertad, Langlois cuestionó el papel de los medios de comunicación en el conflicto armado. No ahorró palabras para criticar a quienes cubren la guerra desde la orilla de las Fuerzas Armadas –que curiosamente era lo mismo que él estaba haciendo cuando fue secuestrado– sin ver la otra orilla, la de las Farc. Y puede que tenga razón: la guerra hay que cubrirla desde todos los frentes. El periodista no puede ponerse una camiseta distinta a la de la búsqueda de la verdad. Esa es, de hecho, la razón de ser de este oficio.
Pero las duras críticas que Langlois lanza a los medios nacionales las adoba a la hora de referirse al papel de otros, como es el caso de Telesur de Venezuela, el primer canal que llega al sitio de las liberaciones y el primero que emite al mundo imágenes de los secuestrados. ¿Cree Langlois que los medios de comunicación nacionales cubren muy mal el conflicto pero Telesur lo hace muy bien?
Por supuesto que el secuestro de Langlois merece todo el repudio de la sociedad. Ningún acto de esos tiene justificación. Por eso hubiera sido preferible que Langlois mostrara con las Farc la misma distancia que reclama a sus colegas nacionales con otros actores del conflicto. Ese comportamiento tampoco contribuye a entender las razones de la guerra y, por el contrario, distorsiona la realidad al pretender desconocer que las Farc secuestran, son narcotraficantes y reclutan menores, entre otros actos delictivos.
Ojalá que en el documental que seguramente hará sobre su secuestro nos cuente esa parte de la historia.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... lois-69562
La liberación del periodista francés Roméo Langlois, luego de permanecer 33 días en poder de las Farc, genera varias reflexiones, no solo acerca del papel de los medios de comunicación y la forma como están cubriendo el conflicto armado interno, sino sobre el rol de los periodistas en el mismo. El propio Langlois se encargó de avivar la controversia con sus primeras declaraciones, algunas de las cuales tuvieron muy mal recibo en un país que, como Colombia, ha tenido que soportar la inclemencia de una guerrilla que ha encontrado en la población civil su principal blanco de ataque.
Al decir Langlois que nunca se sintió secuestrado por las Farc, sino que recibió tratamiento de “invitado” ofende a miles de familias colombianas que han sido víctimas de secuestro por parte de las Farc y que jamás recibieron tratamiento de ‘invitados’. La condición de secuestrado es la más degradante que pueda sufrir el ser humano en cualquier lugar del mundo. De manera que nadie puede considerar un secuestro como una ‘invitación’.
Por eso extraña que Langlois, ya liberado y en medio de un show mediático que no se veía desde la época del Caguán, haya guardado silencio sobre el rótulo de secuestradores que tiene ese grupo guerrillero. Imposible que en esos 33 días, Langlois no haya indagado ante los jefes guerrilleros por el fenómeno del secuestro en nuestro país. ¿Les preguntó cuántas personas tienen en su poder? ¿Indagó por los millones que reciben por ese delito?
Pero hay más. La razón por la cual Langlois cayó en poder de las Farc fue por encontrarse haciendo parte de una compañía del Ejército que estaba destruyendo laboratorios para procesar cocaína en el Caquetá. ¿Qué averiguó sobre esos laboratorios? Mejores fuentes no pudo tener: nada más y nada menos que las propias Farc, que son las que se lucran del multimillonario negocio. ¿Quién es el nuevo Negro Acacio, el jefe guerrillero muerto por el Ejército y el comandante que le abrió las puertas del mercado mexicano a las Farc? ¡Señor Langlois, cuéntele a Francia quién es el nuevo Negro Acacio!
Si Langlois no habló con las Farc ni de los secuestrados ni del negocio del narcotráfico, dos de sus principales actividades, es probable que haya tocado otros asuntos. Por ejemplo, el reclutamiento de menores. De hecho, durante su secuestro las Farc se llevaron por la fuerza a 13 menores en el Putumayo, hecho denunciado por la ONU. ¿Cuántos menores armados vio Langlois en los campamentos de las Farc? ¿El abuso por parte de los jefes guerrilleros a los menores no merece un reproche por parte de Langlois?
Una vez en libertad, Langlois cuestionó el papel de los medios de comunicación en el conflicto armado. No ahorró palabras para criticar a quienes cubren la guerra desde la orilla de las Fuerzas Armadas –que curiosamente era lo mismo que él estaba haciendo cuando fue secuestrado– sin ver la otra orilla, la de las Farc. Y puede que tenga razón: la guerra hay que cubrirla desde todos los frentes. El periodista no puede ponerse una camiseta distinta a la de la búsqueda de la verdad. Esa es, de hecho, la razón de ser de este oficio.
Pero las duras críticas que Langlois lanza a los medios nacionales las adoba a la hora de referirse al papel de otros, como es el caso de Telesur de Venezuela, el primer canal que llega al sitio de las liberaciones y el primero que emite al mundo imágenes de los secuestrados. ¿Cree Langlois que los medios de comunicación nacionales cubren muy mal el conflicto pero Telesur lo hace muy bien?
Por supuesto que el secuestro de Langlois merece todo el repudio de la sociedad. Ningún acto de esos tiene justificación. Por eso hubiera sido preferible que Langlois mostrara con las Farc la misma distancia que reclama a sus colegas nacionales con otros actores del conflicto. Ese comportamiento tampoco contribuye a entender las razones de la guerra y, por el contrario, distorsiona la realidad al pretender desconocer que las Farc secuestran, son narcotraficantes y reclutan menores, entre otros actos delictivos.
Ojalá que en el documental que seguramente hará sobre su secuestro nos cuente esa parte de la historia.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... lois-69562
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El síndrome de París
Por Thierry Ways
Al escucharlo describir el buen trato que le dieron sus secuestradores de las Farc, algunos han sugerido que el periodista francés liberado esta semana, Roméo Langlois, sufre del llamado ‘síndrome de Estocolmo’, aquel que aqueja a los rehenes que forman sentimientos de afinidad o incluso de cariño hacia sus captores.
No me parece que aplique en su caso esa condición, ya que existe una explicación más sencilla. A juzgar por sus tibias, por no decir frías, condenas a la guerrilla y, sobre todo, por su insistencia dañina —“Para mí no hay buenos ni malos en este conflicto”, ha salido a decir— en poner a los dos actores de la guerra, Farc y Estado, en el mismo plano moral, como si ambos tuvieran la misma legitimidad, de lo que parece sufrir el francés es de otra ilusión, que yo llamaría ‘síndrome de París’, si no fuera porque ese nombre ya se usa para las arritmias, sudoraciones y desmayos que se dice que sufren algunos japoneses al conocer la Ciudad Luz.
Los parisinos —mucho más que el resto de los franceses— se vanaglorian de pertenecer a una sociedad elegante, mundana y sofisticada, y en parte es justificado ese orgullo. Pero el visitante que logre adentrarse un poco más allá del circuito turístico se encontrará con que esa sofisticación es apenas superficial. Consiste en una serie de códigos de comportamiento aprendidos desde la infancia, que cubren desde cómo utilizar correctamente los cubiertos y en qué orden se deben servir los platos en la mesa, hasta la manera correcta de vestirse, de conversar y —es aquí donde deja de ser encantadora la ciudad y se torna frustrante y hasta decepcionante— de pensar.
Pocas sociedades cuestionan tan poco el lugar común y la verdad revelada como la francesa. Lo que nos afecta a nosotros, pues el poco tiempo que le dedican a pensar en nuestro conflicto y nuestra realidad carece de análisis e incluso de interés por conocer bien las circunstancias. Todo queda resumido en manidos extremos que sirven para dividir nuestra realidad entre héroes y villanos, pobres y ricos, rebeldes y opresores. Se repiten de conversación en conversación unas cuantas memeces robinhoodianas acerca de una guerrilla que lucha por redimir a los pobres y salvar al país; en ese imaginario simplista, maniqueo y perverso del síndrome de París los malos somos nosotros y, las Farc, los buenos. Esas cosas se dicen y se escuchan y se asienten, y todos se consideran educados e inteligentes por pensar así y por opinar lo mismo que todos. Y disentir de esas nociones, en el país de la Ilustración y los Derechos del Hombre, se considera una grosería, un faux pas del calibre de poner el pan en el plato en vez del mantel, o de aplastar el foie gras sobre la tostada.
Es cierto que hemos hecho muy poco por cambiar esa percepción, pero a lo mejor no valga la pena. Sería un camino cuesta arriba, en el que habría que luchar contra siglos de condicionamiento que prepararon el terreno para unos estereotipos sobre América Latina que ya están demasiado arraigados; y que quizá cumplan unas funciones importantes en la psique francesa. La de imbuirse de un sentimiento de superioridad moral a muy bajo costo, el de unas frases sueltas en una conversación mundana, por ejemplo. Y la de evitar tener que pensar demasiado.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... aris-69566
Al escucharlo describir el buen trato que le dieron sus secuestradores de las Farc, algunos han sugerido que el periodista francés liberado esta semana, Roméo Langlois, sufre del llamado ‘síndrome de Estocolmo’, aquel que aqueja a los rehenes que forman sentimientos de afinidad o incluso de cariño hacia sus captores.
No me parece que aplique en su caso esa condición, ya que existe una explicación más sencilla. A juzgar por sus tibias, por no decir frías, condenas a la guerrilla y, sobre todo, por su insistencia dañina —“Para mí no hay buenos ni malos en este conflicto”, ha salido a decir— en poner a los dos actores de la guerra, Farc y Estado, en el mismo plano moral, como si ambos tuvieran la misma legitimidad, de lo que parece sufrir el francés es de otra ilusión, que yo llamaría ‘síndrome de París’, si no fuera porque ese nombre ya se usa para las arritmias, sudoraciones y desmayos que se dice que sufren algunos japoneses al conocer la Ciudad Luz.
Los parisinos —mucho más que el resto de los franceses— se vanaglorian de pertenecer a una sociedad elegante, mundana y sofisticada, y en parte es justificado ese orgullo. Pero el visitante que logre adentrarse un poco más allá del circuito turístico se encontrará con que esa sofisticación es apenas superficial. Consiste en una serie de códigos de comportamiento aprendidos desde la infancia, que cubren desde cómo utilizar correctamente los cubiertos y en qué orden se deben servir los platos en la mesa, hasta la manera correcta de vestirse, de conversar y —es aquí donde deja de ser encantadora la ciudad y se torna frustrante y hasta decepcionante— de pensar.
Pocas sociedades cuestionan tan poco el lugar común y la verdad revelada como la francesa. Lo que nos afecta a nosotros, pues el poco tiempo que le dedican a pensar en nuestro conflicto y nuestra realidad carece de análisis e incluso de interés por conocer bien las circunstancias. Todo queda resumido en manidos extremos que sirven para dividir nuestra realidad entre héroes y villanos, pobres y ricos, rebeldes y opresores. Se repiten de conversación en conversación unas cuantas memeces robinhoodianas acerca de una guerrilla que lucha por redimir a los pobres y salvar al país; en ese imaginario simplista, maniqueo y perverso del síndrome de París los malos somos nosotros y, las Farc, los buenos. Esas cosas se dicen y se escuchan y se asienten, y todos se consideran educados e inteligentes por pensar así y por opinar lo mismo que todos. Y disentir de esas nociones, en el país de la Ilustración y los Derechos del Hombre, se considera una grosería, un faux pas del calibre de poner el pan en el plato en vez del mantel, o de aplastar el foie gras sobre la tostada.
Es cierto que hemos hecho muy poco por cambiar esa percepción, pero a lo mejor no valga la pena. Sería un camino cuesta arriba, en el que habría que luchar contra siglos de condicionamiento que prepararon el terreno para unos estereotipos sobre América Latina que ya están demasiado arraigados; y que quizá cumplan unas funciones importantes en la psique francesa. La de imbuirse de un sentimiento de superioridad moral a muy bajo costo, el de unas frases sueltas en una conversación mundana, por ejemplo. Y la de evitar tener que pensar demasiado.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... aris-69566
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
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Las FARC están cada vez más politizadas: Roméo Langlois
El periodista francés será intervenido quirúrgicamente de su brazo este lunes.
Roméo Langlois, liberado por las FARC el 31 de mayo, después de permanecer en manos de esta guerrilla por más de 30 días, habló con 'BBC Mundo' de cómo fue su cautiverio y de cómo ve el conflicto colombiano.
“Lo que pienso de las Farc no ha cambiado nada. Tengo la misma opinión de ellos”, dijo el periodista, quien sin embargo aseguró que en los días de cautiverio vio que la guerrilla está “aún más politizada que antes”.
Reconoció que tuvo miedo y que dedicó gran parte de su tiempo a hablar con los guerrilleros que lo custodiaban.
“Entonces, hablaba mucho con la gente de las Farc, averiguaba cosas con ellos sobre el combate (….) También tuve mucho tiempo para pensar en este conflicto, en mi familia… Y escribí todo lo que me pasaba por la cabeza, mis dudas, porque uno sabe que es una guerra, a veces me preguntaba si sí o no me iban a liberar, las historias de guerra que me contaban. En fin, escribí una mezcla entre un diario íntimo y algo muy periodístico”, dijo a 'BBC'.
Langlois habló también sobre su estado de salud. Anunció que este lunes será sometido a una operación en su brazo, que resultó afectado durante el combate en el que fue secuestrado. “El lunes me intervienen porque tengo varias fracturas en los huesos del codo, así que es posible que me quede acá en Francia un tiempo”.
Pero fue enfático en decir que volverá a Colombia. “Seguiré siendo periodista y haciendo mi trabajo”, dijo el Langlois.
Fuente: http://www.eltiempo.com/mundo/europa/la ... 11934066-4
Roméo Langlois, liberado por las FARC el 31 de mayo, después de permanecer en manos de esta guerrilla por más de 30 días, habló con 'BBC Mundo' de cómo fue su cautiverio y de cómo ve el conflicto colombiano.
“Lo que pienso de las Farc no ha cambiado nada. Tengo la misma opinión de ellos”, dijo el periodista, quien sin embargo aseguró que en los días de cautiverio vio que la guerrilla está “aún más politizada que antes”.
Reconoció que tuvo miedo y que dedicó gran parte de su tiempo a hablar con los guerrilleros que lo custodiaban.
“Entonces, hablaba mucho con la gente de las Farc, averiguaba cosas con ellos sobre el combate (….) También tuve mucho tiempo para pensar en este conflicto, en mi familia… Y escribí todo lo que me pasaba por la cabeza, mis dudas, porque uno sabe que es una guerra, a veces me preguntaba si sí o no me iban a liberar, las historias de guerra que me contaban. En fin, escribí una mezcla entre un diario íntimo y algo muy periodístico”, dijo a 'BBC'.
Langlois habló también sobre su estado de salud. Anunció que este lunes será sometido a una operación en su brazo, que resultó afectado durante el combate en el que fue secuestrado. “El lunes me intervienen porque tengo varias fracturas en los huesos del codo, así que es posible que me quede acá en Francia un tiempo”.
Pero fue enfático en decir que volverá a Colombia. “Seguiré siendo periodista y haciendo mi trabajo”, dijo el Langlois.
Fuente: http://www.eltiempo.com/mundo/europa/la ... 11934066-4
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