Espoir de paix en Colombie
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Espoir de paix en Colombie
Par Yves Bourdillon
C'est un des plus anciens conflits armés de la planète qui pourrait s'achever bientôt. La guérilla rurale marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), en guerre contre l'Etat colombien depuis 1964, s'est déclarée hier prête au dialogue avec le président colombien, Juan Manuel Santos. Ce dernier avait appelé, pour la énième fois, les FARC à des discussions de paix après que leur chef, Alfonso Cano, a été abattu lors d'un raid militaire le 5 novembre dernier. Son remplaçant, Timoleon « Timochenko » Jiménez, se dit donc prêt aujourd'hui à saisir la main tendue par un président colombien présenté comme moins intransigeant que son prédécesseur, Alvaro Uribe.
La circonspection s'impose toutefois. En effet, les FARC demandent de prendre pour base « l'ordre du jour d'El Caguán ». Une référence au dernier dialogue de paix mené avec l'Etat en 1998, dans lequel le président Andrés Pastrana s'était fait rouler dans la farine ; il avait concédé aux FARC une zone démilitarisée grande comme la Suisse qui avait permis à la guérilla de se renforcer pour mener raids meurtriers et enlèvements !
Juan Manuel Santos n'acceptera cependant certainement pas un tel simulacre de négociations, car le rapport de force a changé sous la présidence d'Uribe (2002-2010). Les coups de butoir de l'armée et un programme de réinsertion sociale des déserteurs des FARC ont contribué à ramener leurs effectifs de 40.000 combattants à 8 000. La guérilla a été décapitée, avec l'élimination des deux tiers des membres de son bureau politique. Elle ne serait plus financée par le régime vénézuélien d'Hugo Chavez et ne bénéficie que d'un tiers des ventes de coca d'il y a dix ans. Depuis la libération par l'armée d'Ingrid Betancourt en 2008, elle ne détient plus qu'une douzaine d'otages politiques (dont six pourraient être relâchés prochainement). Le président colombien maintient d'ailleurs ses exigences de libération des centaines de Colombiens kidnappés par les FARC pour une rançon, et la démobilisation des enfants guérilleros, avant d'entamer des discussions portant seulement sur le sort judiciaire des dirigeants de la guérilla après leur reddition, souligne un diplomate à Bogota. Le conflit entre les FARC et l'Etat colombien a fait de 100.000 à 200 000 morts, en majorité des civils.
Source: http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 273635.php
C'est un des plus anciens conflits armés de la planète qui pourrait s'achever bientôt. La guérilla rurale marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), en guerre contre l'Etat colombien depuis 1964, s'est déclarée hier prête au dialogue avec le président colombien, Juan Manuel Santos. Ce dernier avait appelé, pour la énième fois, les FARC à des discussions de paix après que leur chef, Alfonso Cano, a été abattu lors d'un raid militaire le 5 novembre dernier. Son remplaçant, Timoleon « Timochenko » Jiménez, se dit donc prêt aujourd'hui à saisir la main tendue par un président colombien présenté comme moins intransigeant que son prédécesseur, Alvaro Uribe.
La circonspection s'impose toutefois. En effet, les FARC demandent de prendre pour base « l'ordre du jour d'El Caguán ». Une référence au dernier dialogue de paix mené avec l'Etat en 1998, dans lequel le président Andrés Pastrana s'était fait rouler dans la farine ; il avait concédé aux FARC une zone démilitarisée grande comme la Suisse qui avait permis à la guérilla de se renforcer pour mener raids meurtriers et enlèvements !
Juan Manuel Santos n'acceptera cependant certainement pas un tel simulacre de négociations, car le rapport de force a changé sous la présidence d'Uribe (2002-2010). Les coups de butoir de l'armée et un programme de réinsertion sociale des déserteurs des FARC ont contribué à ramener leurs effectifs de 40.000 combattants à 8 000. La guérilla a été décapitée, avec l'élimination des deux tiers des membres de son bureau politique. Elle ne serait plus financée par le régime vénézuélien d'Hugo Chavez et ne bénéficie que d'un tiers des ventes de coca d'il y a dix ans. Depuis la libération par l'armée d'Ingrid Betancourt en 2008, elle ne détient plus qu'une douzaine d'otages politiques (dont six pourraient être relâchés prochainement). Le président colombien maintient d'ailleurs ses exigences de libération des centaines de Colombiens kidnappés par les FARC pour une rançon, et la démobilisation des enfants guérilleros, avant d'entamer des discussions portant seulement sur le sort judiciaire des dirigeants de la guérilla après leur reddition, souligne un diplomate à Bogota. Le conflit entre les FARC et l'Etat colombien a fait de 100.000 à 200 000 morts, en majorité des civils.
Source: http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 273635.php
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
Le risque est d'y vouloir rester ! Je le sais, parce que j'y suis resté !
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