Roméo Langlois : nouvel otage des FARC/ ultimo rehén de las FARC
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Roméo Langlois : nouvel otage des FARC/ ultimo rehén de las FARC
Colombie : le journaliste français disparu a été fait prisonnier, selon Juppé
Alain Juppé a indiqué dimanche que le journaliste français disparu samedi en Colombie après une attaque des Farc «a été fait prisonnier». Roméo Langlois, correspondant de la chaîne d'information France 24 en Colombie, «a été enlevé à l'occasion d'un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc», a confirmé le ministre des Affaires étrangères français en marge d'un meeting de l'UMP à Lyon.
Il a été blessé au bras gauche, pris sous les feux croisés des rebelles et de l'armée, a annoncé dimanche le ministre colombien de la Défense. D'après «ce que m'ont raconté les personnes qui étaient avec lui» avant sa disparition, «à un moment donné, il a été touché par une balle au bras gauche». Dans la «confusion» qui régnait alors sur le terrain, «il a certainement pris la décision d'enlever sa veste et son casque» pour signaler à la guérilla qu'il était un civil, a expliqué le ministre, Juan Carlos Pinzon.
Alors que Roméo Langlois accompagnait - pour les besoins d'un reportage - une brigade de l'armée dans le département de Caqueta, dans le sud du pays, la patrouille a été attaquée par les rebelles marxistes des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Une offensive qui a fait au moins 4 morts et 6 disparus.
Spécialiste des Farc
«Le journaliste était inséré dans une unité militaire qui réalisait une opération anti-drogue, lorsqu'ils ont été lourdement pris à partie par les Farc, a expliqué un diplomate de l'ambassade de France à Bogota. Les autorités recherchent actuellement plusieurs personnes disparues lors de l'attaque, dont le journaliste».
Spécialiste des Farc, Roméo Langlois, âgé d'une trentaine d'années, exerçait depuis environ dix ans en Colombie et plus particulièrement, ces six dernières années, pour le compte de France 24, indique-t-on auprès de la chaîne à Paris. Selon des médias colombiens, le journaliste suivait une patrouille de l'armée dans le cadre d'un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue et l'activité minière illégale dans ce pays latino-américain. L'opération anti-drogue de l'armée colombienne a permis de démanteler cinq laboratoires de fabrication de cocaïne, dotés d'une capacité de production de deux tonnes par semaine, et de saisir 400 kilos de pâte de coca.
La direction de France 24 «inquiète», fait «confiance» à l'expérience de son correspondant
«Nous savons que c'est une région dangereuse. Nous sommes bien sûr inquiets, mais nous faisons confiance à Roméo qui connaît bien le terrain et qui a beaucoup d'expérience», a réagi dans l'après-midi Nahida Nakad, directrice des rédactions de l'Audiovisuel Extérieur de la France. «Nous espérons qu'il est sain et sauf. Nous sommes en contact permanent avec sa famille. Toute la rédaction de France 24 se sent concernée et est de tout coeur avec elle» ajoute-t-elle dans un communiqué.
Le dialogue avec les Farc demeure difficile
Fondée en 1964, la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt. Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://www.leparisien.fr/international/ ... 976871.php
Alain Juppé a indiqué dimanche que le journaliste français disparu samedi en Colombie après une attaque des Farc «a été fait prisonnier». Roméo Langlois, correspondant de la chaîne d'information France 24 en Colombie, «a été enlevé à l'occasion d'un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc», a confirmé le ministre des Affaires étrangères français en marge d'un meeting de l'UMP à Lyon.
Il a été blessé au bras gauche, pris sous les feux croisés des rebelles et de l'armée, a annoncé dimanche le ministre colombien de la Défense. D'après «ce que m'ont raconté les personnes qui étaient avec lui» avant sa disparition, «à un moment donné, il a été touché par une balle au bras gauche». Dans la «confusion» qui régnait alors sur le terrain, «il a certainement pris la décision d'enlever sa veste et son casque» pour signaler à la guérilla qu'il était un civil, a expliqué le ministre, Juan Carlos Pinzon.
Alors que Roméo Langlois accompagnait - pour les besoins d'un reportage - une brigade de l'armée dans le département de Caqueta, dans le sud du pays, la patrouille a été attaquée par les rebelles marxistes des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Une offensive qui a fait au moins 4 morts et 6 disparus.
Spécialiste des Farc
«Le journaliste était inséré dans une unité militaire qui réalisait une opération anti-drogue, lorsqu'ils ont été lourdement pris à partie par les Farc, a expliqué un diplomate de l'ambassade de France à Bogota. Les autorités recherchent actuellement plusieurs personnes disparues lors de l'attaque, dont le journaliste».
Spécialiste des Farc, Roméo Langlois, âgé d'une trentaine d'années, exerçait depuis environ dix ans en Colombie et plus particulièrement, ces six dernières années, pour le compte de France 24, indique-t-on auprès de la chaîne à Paris. Selon des médias colombiens, le journaliste suivait une patrouille de l'armée dans le cadre d'un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue et l'activité minière illégale dans ce pays latino-américain. L'opération anti-drogue de l'armée colombienne a permis de démanteler cinq laboratoires de fabrication de cocaïne, dotés d'une capacité de production de deux tonnes par semaine, et de saisir 400 kilos de pâte de coca.
La direction de France 24 «inquiète», fait «confiance» à l'expérience de son correspondant
«Nous savons que c'est une région dangereuse. Nous sommes bien sûr inquiets, mais nous faisons confiance à Roméo qui connaît bien le terrain et qui a beaucoup d'expérience», a réagi dans l'après-midi Nahida Nakad, directrice des rédactions de l'Audiovisuel Extérieur de la France. «Nous espérons qu'il est sain et sauf. Nous sommes en contact permanent avec sa famille. Toute la rédaction de France 24 se sent concernée et est de tout coeur avec elle» ajoute-t-elle dans un communiqué.
Le dialogue avec les Farc demeure difficile
Fondée en 1964, la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt. Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://www.leparisien.fr/international/ ... 976871.php
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Colombie: un journaliste français disparu après une attaque des Farc

Capture d'écran du journaliste français Roméo Langlois sur le plateau de France 24, en octobre 2010. AFP
Un journaliste français, embarqué avec une patrouille militaire en Colombie, a été porté disparu samedi après une attaque de la guérilla des Farc qui a fait au moins quatre morts dans le sud du pays.
Roméo Langlois, correspondant de la chaîne d'information France 24 en Colombie, accompagnait une brigade de l'armée dans le département de Caqueta lors de cette offensive menée par les rebelles marxistes des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
"Le journaliste était inséré dans une unité militaire qui réalisait une opération anti-drogue lorsqu'ils ont été lourdement pris à partie par les Farc", a déclaré à l'AFP un diplomate de l'ambassade de France à Bogota.
"Les autorités recherchent actuellement plusieurs personnes disparues lors de l'attaque, dont le journaliste", a-t-il précisé.
Spécialiste des Farc, Roméo Langlois, âgé d'une trentaine d'année, exerçait depuis environ dix ans en Colombie et plus particulièrement, ces six dernières années, pour le compte de France 24, a-t-on indiqué auprès de la chaîne à Paris.
Le journaliste suivait une patrouille de l'armée dans le cadre d'un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue et l'activité minière illégale dans ce pays latino-américain, selon des médias colombiens.
Quatre membres des forces de l'ordre, trois militaires et un policier, ont été tués par la guérilla lors de cette offensive qui s'est déroulée dans la localité de la Union Peneya, a annoncé à l'AFP une source militaire.
"Il y a quatre morts, trois militaires et un policier, ainsi que six disparus, dont un journaliste, un policier et quatre soldats", a-t-elle précisé.
"Un sous-officier, deux soldats professionnels et un membre de la police nationale ont été abattus", ont précisé les autorités militaires dans un communiqué. Quatre soldats ont également été blessés lors des combats, a-t-on ajouté de même source.
"Pour le moment sont portés disparus quatre soldats professionnels, un membre de la police nationale et le correspondant de guerre Roméo Langlois, de nationalité française, qui réalisait un reportage", a indiqué un communiqué de l'armée.
Le ministre colombien de la Défense Juan Carlos Pinzon s'est rendu avec des responsables de l'armée dans la zone où se sont déroulés les combats.
Cette opération anti-drogue de l'armée colombienne a permis de démanteler cinq laboratoires de fabrication de cocaïne, doté d'une capacité de production de deux tonnes par semaine, ainsi que la saisie de 400 kilos de pâte de coca.
Dans un premier temps, des médias colombiens avaient fait état de quinze militaires tués.
Fondée en 1964, la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt.
L'attaque la plus meurtrière commise cette année remonte au mois dernier quand les rebelles avaient tué 11 militaires dans la localité d'Arauquita, dans l'est du pays, près de la frontière avec le Venezuela.
Plus récemment, le groupe rebelle avait abattu cinq militaires vendredi dernier à la frontière entre les provinces du Cauca et du Valle del Cauca, dans le sud-ouest du pays.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-un ... 84254.html
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Le journaliste français disparu en Colombie blessé à un bras

Photo prise en Colombie, en 2011, de Roméo Langlois, le journaliste de France 24 disparu. AFP
Le journaliste français Roméo Langlois, porté disparu en Colombie depuis une attaque de la guérilla des Farc, a été blessé au bras gauche en ayant été pris sous les feux croisés des rebelles et de l'armée, a annoncé dimanche le ministre colombien de la Défense.
D'après "ce que m'ont raconté les personnes qui étaient avec lui jusqu'au dernier moment" avant sa disparition, "à un moment donné il a été touché par une balle au bras gauche", et dans la "confusion" qui régnait alors sur le terrain, "il a certainement pris la décision d'enlever sa veste et son casque" pour signaler à la guérilla qu'il était un civil, a expliqué le ministre, Juan Carlos Pinzon.
"C'est toute l'information dont nous disposons" sur le journaliste qui travaille pour la chaîne de télévision France 24, a dit le ministre. "Nous ne savons pas de manière sûre actuellement ce qui a pu lui arriver" ensuite, a-t-il ajouté.
Auparavant, l'armée colombienne avait annoncé avoir retrouvé dimanche cinq militaires disparus en même temps que le journaliste, samedi au cours d'une attaque de la guérilla des Farc dans le sud du pays, mais n'avoir pas trace du correspondant de France 24.
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a de son côté annoncé dimanche que Roméo Langlois avait été "fait prisonnier".
Le journaliste "a été enlevé à l'occasion d'un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc" et il "a été fait prisonnier", a déclaré le ministre français en marge d'un meeting à Lyon (France).
"Le centre de crise (du ministère français des Affaires étrangères, ndlr) est mobilisé, on est en liaison avec les autorités colombiennes", a ajouté M. Juppé, en précisant qu'il ne disposait pas d'autres informations.
Le journaliste de 35 ans, grand spécialiste de la guérilla colombienne, réalisait un reportage aux côtés d'une unité des forces aéronavales colombiennes dans le cadre d'une opération contre le trafic de drogue.
Quatre militaires ont été tués dans cette attaque des Farc et huit autres blessés, selon l'armée colombienne.
Source : http://actu.orange.fr/une/le-journalist ... 84252.html
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Journaliste français disparu en Colombie: les autorités lancent un appel à la guérilla des Farc
Le ministre colombien de la Défense a lancé dimanche un appel à la guérilla des Farc, exigeant qu'elle n'attente pas à la vie du journaliste français Roméo Langlois, "si elle le détient", après sa disparition la veille pendant un accrochage entre une patrouille militaire et des rebelles.
"Nous devons exiger de l'organisation terroriste des Farc, si elle le détient, de préserver sa vie et elle sera tenue pour responsable de tout ce qui arrivera (à Roméo Langlois), s'il est en son pouvoir", a déclaré Juan Manuel Pinzon à la presse.
Le ministre a ajouté que, d'après des témoignages de militaires, M. Langlois avait été blessé par balle au bras gauche au cours de l'accrochage. "Au milieu de toute cette tension, il a sûrement pris la décision de retirer son gilet, son casque, et de s'identifier comme civil", a raconté M. Pizon.
"C'est toutes les informations que nous avons sur lui. Nous ne savons pas avec certitude, pour le moment, ce qui lui est arrivé", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé en marge d'une réunion politique à Lyon (centre-est de la France) que M. Langlois, qui travaille pour la chaîne de télévision France 24, avait "été enlevé à l'occasion d'un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc" (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et "fait prisonnier".
"Le centre de crise (du ministère des Affaires étrangères, ndlr) est mobilisé, on est en liaison avec les autorités colombiennes", a ajouté M. Juppé, précisant qu'il ne disposait pas d'autres informations.
Quatre militaires ont été tués et huit blessés dans un accrochage avec les Farc survenu samedi dans le département de Caqueta (sud), selon l'armée.
Cinq soldats ainsi que le journaliste français qui les accompagnait ont également été portés disparus à la suite de l'accrochage. Les soldats ont finalement été retrouvés vivants.
Roméo Langlois, 35 ans, réalisait un reportage aux côtés d'une unité des forces aéronavales colombiennes dans le cadre d'une opération antidrogue.
"Nous espérons qu'il est sain et sauf. Nous sommes en contact permanent avec sa famille. Toute la rédaction de France 24 se sent concernée et est de tout coeur avec elle", a indiqué dans un communiqué diffusé dimanche à Paris la directrice des rédactions de l'Audiovisuel Extérieur de la France, Nahida Nakad.
"Nous savons que c'est une région dangereuse. Nous sommes bien sûr inquiets, mais nous faisons confiance à Roméo qui connaît bien le terrain et qui a beaucoup d'expérience", dit Mme Nakad dans le communiqué.
Présent en Colombie depuis une dizaine d'années, Roméo Langlois "a réalisé de nombreux reportages d'investigation dans la région, et particulièrement sur la guérilla marxiste des Farc dont il est l'un des spécialistes", explique également le texte.
La patrouille avec laquelle il se trouvait a été attaquée dans une zone rurale appelée Union Peneya, dans la municipalité de Montañita, après que les militaires eurent détruit cinq laboratoires de production de cocaïne, a précisé le ministre de la Défense colombien.
M. Pinzon et des responsables militaires se sont rendus sur les lieux de l'accrochage.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale de Colombie, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains, après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/monde/journaliste ... 84254.html
"Nous devons exiger de l'organisation terroriste des Farc, si elle le détient, de préserver sa vie et elle sera tenue pour responsable de tout ce qui arrivera (à Roméo Langlois), s'il est en son pouvoir", a déclaré Juan Manuel Pinzon à la presse.
Le ministre a ajouté que, d'après des témoignages de militaires, M. Langlois avait été blessé par balle au bras gauche au cours de l'accrochage. "Au milieu de toute cette tension, il a sûrement pris la décision de retirer son gilet, son casque, et de s'identifier comme civil", a raconté M. Pizon.
"C'est toutes les informations que nous avons sur lui. Nous ne savons pas avec certitude, pour le moment, ce qui lui est arrivé", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé en marge d'une réunion politique à Lyon (centre-est de la France) que M. Langlois, qui travaille pour la chaîne de télévision France 24, avait "été enlevé à l'occasion d'un affrontement entre les troupes colombiennes et les Farc" (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et "fait prisonnier".
"Le centre de crise (du ministère des Affaires étrangères, ndlr) est mobilisé, on est en liaison avec les autorités colombiennes", a ajouté M. Juppé, précisant qu'il ne disposait pas d'autres informations.
Quatre militaires ont été tués et huit blessés dans un accrochage avec les Farc survenu samedi dans le département de Caqueta (sud), selon l'armée.
Cinq soldats ainsi que le journaliste français qui les accompagnait ont également été portés disparus à la suite de l'accrochage. Les soldats ont finalement été retrouvés vivants.
Roméo Langlois, 35 ans, réalisait un reportage aux côtés d'une unité des forces aéronavales colombiennes dans le cadre d'une opération antidrogue.
"Nous espérons qu'il est sain et sauf. Nous sommes en contact permanent avec sa famille. Toute la rédaction de France 24 se sent concernée et est de tout coeur avec elle", a indiqué dans un communiqué diffusé dimanche à Paris la directrice des rédactions de l'Audiovisuel Extérieur de la France, Nahida Nakad.
"Nous savons que c'est une région dangereuse. Nous sommes bien sûr inquiets, mais nous faisons confiance à Roméo qui connaît bien le terrain et qui a beaucoup d'expérience", dit Mme Nakad dans le communiqué.
Présent en Colombie depuis une dizaine d'années, Roméo Langlois "a réalisé de nombreux reportages d'investigation dans la région, et particulièrement sur la guérilla marxiste des Farc dont il est l'un des spécialistes", explique également le texte.
La patrouille avec laquelle il se trouvait a été attaquée dans une zone rurale appelée Union Peneya, dans la municipalité de Montañita, après que les militaires eurent détruit cinq laboratoires de production de cocaïne, a précisé le ministre de la Défense colombien.
M. Pinzon et des responsables militaires se sont rendus sur les lieux de l'accrochage.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale de Colombie, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains, après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/monde/journaliste ... 84254.html
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Colombie: incertitude sur le sort du journaliste français disparu depuis deux jours
L'incertitude demeurait lundi sur le sort du journaliste français Roméo Langlois, disparu samedi dans le sud de la Colombie lors d'un accrochage entre militaires et hommes armés, les autorités locales indiquant ne pas être en mesure d'affirmer qu'il est entre les mains des Farc.
"Si je savais qu'il est entre les mains (des Farc) et que j'avais la preuve pour l'affirmer, je le dirais immédiatement. Mais je n'ai pas l'information", a déclaré lundi le ministre de la Défense Juan Carlos Pinzon lors d'une conférence de presse à Bogota.
"Dans un certain sens, il serait plus commode de dire que ce monsieur a été séquestré, mais jusqu'à plus ample informé, c'est quelque chose que je ne peux pas dire", a-t-il insisté, ajoutant: "Je ne sais pas si en effet quelqu'un le détient. C'est une hypothèse très probable, je ne vais pas l'écarter".
Le journaliste de France 24, âgé de 35 ans, est porté disparu depuis samedi, alors que les militaires qu'il accompagnait pour un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta (sud) ont été pris sous le feu d'un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux Farc.
Quatre militaires sont morts et huit ont été blessés dans l'attaque alors que M. Langlois a été blessé au bras, avait précisé dimanche M. Pinzon. Le journaliste a disparu après avoir retiré son casque, son gilet pare-balles et s'être dirigé vers les assaillants en s'identifiant comme civil, selon le ministre.
"Ceux qui le détiennent doivent le libérer immédiatement", a exhorté M. Pinzon. "Quelle que soit l'organisation qui le détient, elle a le devoir de protéger sa vie", a-t-il poursuivi.
Lundi soir, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), impliqué dans une trentaine de libérations d'otages des Farc depuis 2008, a proposé d'apporter son concours dans l'éventuelle libération de Roméo Langlois.
"Nous sommes disposés et disponibles pour collaborer (...) s'il est confirmé que le journaliste a été enlevé par les Farc", a déclaré à l'AFP Maria Cristina Rivera, porte-parole du CICR en Colombie.
Plus tôt lundi, le vice-président colombien Angelino Garzon avait indiqué que son gouvernement "ne verrait pas d'inconvénient à solliciter la collaboration du CICR".
Dans la matinée, le général Tito Saul Pinilla, commandant des forces aériennes colombiennes, avait assuré que des "recherches" étaient menées "nuit et jour" dans le secteur où a eu lieu l'attaque pour tenter de localiser le groupe d'assaillants, qu'il a accusé d'évoluer en civil et de se cacher parmi la population locale, au mépris "du droit humanitaire international".
Mais "aucune opération en vue d'une intervention militaire" pour tenter de secourir le journaliste n'est en cours, a-t-il affirmé.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré à Bordeaux (sud-ouest) qu'"il est vraisemblable" que Roméo Langlois "a été enlevé par les Farc (...) même si nous n'en avons pas la certitude absolue".
A Paris, l'employeur de M. Langlois, France 24, a annoncé à l'AFP avoir dépêché deux journalistes en Colombie, "le responsable du service international Loïc Berrou et la journaliste Pascale Mariani (...) afin de recueillir le plus possible d'informations sur place".
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale de Colombie, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans des régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains, après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/une/colombie-ince ... 85256.html
"Si je savais qu'il est entre les mains (des Farc) et que j'avais la preuve pour l'affirmer, je le dirais immédiatement. Mais je n'ai pas l'information", a déclaré lundi le ministre de la Défense Juan Carlos Pinzon lors d'une conférence de presse à Bogota.
"Dans un certain sens, il serait plus commode de dire que ce monsieur a été séquestré, mais jusqu'à plus ample informé, c'est quelque chose que je ne peux pas dire", a-t-il insisté, ajoutant: "Je ne sais pas si en effet quelqu'un le détient. C'est une hypothèse très probable, je ne vais pas l'écarter".
Le journaliste de France 24, âgé de 35 ans, est porté disparu depuis samedi, alors que les militaires qu'il accompagnait pour un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta (sud) ont été pris sous le feu d'un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux Farc.
Quatre militaires sont morts et huit ont été blessés dans l'attaque alors que M. Langlois a été blessé au bras, avait précisé dimanche M. Pinzon. Le journaliste a disparu après avoir retiré son casque, son gilet pare-balles et s'être dirigé vers les assaillants en s'identifiant comme civil, selon le ministre.
"Ceux qui le détiennent doivent le libérer immédiatement", a exhorté M. Pinzon. "Quelle que soit l'organisation qui le détient, elle a le devoir de protéger sa vie", a-t-il poursuivi.
Lundi soir, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), impliqué dans une trentaine de libérations d'otages des Farc depuis 2008, a proposé d'apporter son concours dans l'éventuelle libération de Roméo Langlois.
"Nous sommes disposés et disponibles pour collaborer (...) s'il est confirmé que le journaliste a été enlevé par les Farc", a déclaré à l'AFP Maria Cristina Rivera, porte-parole du CICR en Colombie.
Plus tôt lundi, le vice-président colombien Angelino Garzon avait indiqué que son gouvernement "ne verrait pas d'inconvénient à solliciter la collaboration du CICR".
Dans la matinée, le général Tito Saul Pinilla, commandant des forces aériennes colombiennes, avait assuré que des "recherches" étaient menées "nuit et jour" dans le secteur où a eu lieu l'attaque pour tenter de localiser le groupe d'assaillants, qu'il a accusé d'évoluer en civil et de se cacher parmi la population locale, au mépris "du droit humanitaire international".
Mais "aucune opération en vue d'une intervention militaire" pour tenter de secourir le journaliste n'est en cours, a-t-il affirmé.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré à Bordeaux (sud-ouest) qu'"il est vraisemblable" que Roméo Langlois "a été enlevé par les Farc (...) même si nous n'en avons pas la certitude absolue".
A Paris, l'employeur de M. Langlois, France 24, a annoncé à l'AFP avoir dépêché deux journalistes en Colombie, "le responsable du service international Loïc Berrou et la journaliste Pascale Mariani (...) afin de recueillir le plus possible d'informations sur place".
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale de Colombie, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans des régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains, après avoir renoncé officiellement aux enlèvements contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/une/colombie-ince ... 85256.html
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Colombie: le journaliste français "prisonnier de guerre" selon une prétendue membre des Farc
L'armée cherchait toujours mardi à localiser le journaliste français disparu en Colombie alors qu'une femme se présentant comme membre des Farc a affirmé dans un appel non authentifié à des journalistes d'une radio locale qu'il était "prisonnier de guerre" de la guérilla.
Des journalistes se trouvant dans la zone du département de Caqueta (à environ 600 km au sud de Bogota), où Roméo Langlois a disparu samedi, ont indiqué avoir reçu un appel d'une femme "qui s'est présentée comme membre du Front-15" des Farc et a affirmé que le journaliste était "prisonnier de guerre du fait (...) qu'il portait une tenue militaire", selon la radio Caracol, citant cette correspondante.
Cette femme aurait également assuré que le journaliste, blessé au bras dans l'attaque au cours de laquelle il a disparu, avait reçu des soins médicaux.
Depuis samedi, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) n'ont toutefois publié aucun communiqué sur les sites internet qu'ils utilisent habituellement, ni pour confirmer ni pour démentir qu'elles détiennent effectivement le journaliste.
Toujours sur radio Caracol, un responsable de l'armée a répété qu'il n'y avait aucune certitude sur le sort de M. Langlois. "Nous n'avons à cette heure aucune certitude qu'ils (les Farc) le détiennent. Nous le supposons", a déclaré le général Javier Rey.
Lundi, le président colombien Juan Manuel Santos avait déclaré que des "indices très clairs" révélaient "que le journaliste français (était) détenu par les Farc".
Le général Rey a également accusé les "terroristes" de "mentir": "Quand ils l'ont séquestré, il ne portait aucune tenue militaire", a-t-il affirmé, répétant que dans l'attaque, le journaliste a quitté son casque et son gilet pare-balles et s'est dirigé vers les assaillants en s'identifiant comme civil, abandonnant son sac et sa caméra.
Roméo Langlois, journaliste à France 24 et âgé de 35 ans, a disparu alors que la patrouille qu'il accompagnait pour un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta a été prise sous le feu d'un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux Farc.
Trois militaires et un policier ont péri dans l'attaque et le journaliste français a été blessé au bras gauche, selon les autorités colombiennes.
Une source de l'armé de l'air a affirmé mardi que les recherches aériennes se poursuivaient.
Un porte-parole de la Croix-Rouge, qui a été impliquée dans la libération de plusieurs otages des Farc, a réitéré la disponibilité de son organisation pour aider à la libération de M. Langlois, s'il a effectivement été séquestré.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans des régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains. Elles se sont également engagées à renoncer aux enlèvements de civils contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-le ... 86530.html
Des journalistes se trouvant dans la zone du département de Caqueta (à environ 600 km au sud de Bogota), où Roméo Langlois a disparu samedi, ont indiqué avoir reçu un appel d'une femme "qui s'est présentée comme membre du Front-15" des Farc et a affirmé que le journaliste était "prisonnier de guerre du fait (...) qu'il portait une tenue militaire", selon la radio Caracol, citant cette correspondante.
Cette femme aurait également assuré que le journaliste, blessé au bras dans l'attaque au cours de laquelle il a disparu, avait reçu des soins médicaux.
Depuis samedi, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) n'ont toutefois publié aucun communiqué sur les sites internet qu'ils utilisent habituellement, ni pour confirmer ni pour démentir qu'elles détiennent effectivement le journaliste.
Toujours sur radio Caracol, un responsable de l'armée a répété qu'il n'y avait aucune certitude sur le sort de M. Langlois. "Nous n'avons à cette heure aucune certitude qu'ils (les Farc) le détiennent. Nous le supposons", a déclaré le général Javier Rey.
Lundi, le président colombien Juan Manuel Santos avait déclaré que des "indices très clairs" révélaient "que le journaliste français (était) détenu par les Farc".
Le général Rey a également accusé les "terroristes" de "mentir": "Quand ils l'ont séquestré, il ne portait aucune tenue militaire", a-t-il affirmé, répétant que dans l'attaque, le journaliste a quitté son casque et son gilet pare-balles et s'est dirigé vers les assaillants en s'identifiant comme civil, abandonnant son sac et sa caméra.
Roméo Langlois, journaliste à France 24 et âgé de 35 ans, a disparu alors que la patrouille qu'il accompagnait pour un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta a été prise sous le feu d'un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux Farc.
Trois militaires et un policier ont péri dans l'attaque et le journaliste français a été blessé au bras gauche, selon les autorités colombiennes.
Une source de l'armé de l'air a affirmé mardi que les recherches aériennes se poursuivaient.
Un porte-parole de la Croix-Rouge, qui a été impliquée dans la libération de plusieurs otages des Farc, a réitéré la disponibilité de son organisation pour aider à la libération de M. Langlois, s'il a effectivement été séquestré.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc, la principale du pays, compte encore 9.000 combattants, essentiellement repliés dans des régions de montagnes et de forêts.
Depuis le début de l'année, les Farc ont proposé d'ouvrir des négociations et libéré les derniers policiers et militaires qu'elles retenaient en otage depuis 12 ans pour certains. Elles se sont également engagées à renoncer aux enlèvements de civils contre rançon. Mais guérilla et gouvernement s'opposent régulièrement sur les modalités d'un dialogue.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-le ... 86530.html
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Colombie: les Farc revendiquent la capture du journaliste Langlois

En este sentido, el colectivo de Colombianos y Colombianas por la Paz pidió al grupo guerrillero mediante un comunicado, “confirmar por escrito” si tienen en su poder a Langlois.
“Ante las dudas y versiones que se han tejido sobre la situación del periodista, solicitamos a las Farc-Ep confirme si Langlois está en poder de alguno de sus frentes, en calidad de qué, e indique las condiciones físicas en las que se encuentra”, argumenta la comunicación del colectivo, la cual agrega que si es cierta esa versión “invitamos a que de pronta libertad” al corresponsal del canal de televisión France 24 y del diario Le Figaro.
Por su parte, el representante en Colombia de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos, Todd Howland, expresó su “preocupación” por la suerte del periodista.
El funcionario reconoció que “podría encontrarse en poder de las Farc” y por eso urgió a la guerrilla a darle al reportero un “trato digno y a dejarlo en libertad”, en el caso de que estuviera en su poder, “sin condiciones y de forma inmediata”.
Asimismo, desde Bruselas, la jefa de la diplomacia de la Unión Europea, Catherine Ashton, solicitó también la liberación “inmediata e incondicional” del francés e instó a las Farc a que “presten atención a la demanda del pueblo colombiano de una paz sostenible en el país”.
Por su lado, la organización no gubernamental Reporteros Sin Fronteras (RSF) informó en París que ha recibido “de forma directa” la confirmación de que Langlois fue secuestrado por las Farc, grupo armado al que exigió que lo libere.
Según RSF, “el pasado 26 de febrero las Farc declararon de forma oficial que ya no tomaría como rehenes a civiles. La guerrilla deberá entonces cumplir su palabra liberando de inmediato a Langlois. Esta exigencia también responde a la necesidad de que el periodista reciba la atención médica que requiere”.
En Francia, el caso Langlois se ha convertido en tema de debate electoral y el candidato presidencial socialista, François Hollande, se comprometió a hacer “todo lo posible” para lograr la liberación del periodista de 35 años si gana en las urnas el próximo domingo a Nicolás Sarkozy.
Hollande prometió no solo trabajar por la liberación de Langlois, sino por los nueve franceses que actualmente están secuestrados en el mundo, en partes como Colombia, Somalia, Yemen y el Sahel.
Nuevamente en el plano nacional, El director de la Fnpi, Jaime Abello, calificó de “insensatez” que las Farc puedan considerarlo un “prisionero de guerra” porque, recordó, “estaba ejerciendo una labor informativa”.
En la misma línea se expresó la Asociación Colombiana de Editores de Diarios y Medios Informativos (Andiarios), que exigió “respetar la vida e integridad del periodista” tras reclamar su liberación.
Langlois fue visto por última vez con vida el pasado 28 de abril, cuando acompañaba a policías y militares en una misión antinarcóticos que fue atacada por las Farc en el departamento del Caquetá.
Fuente : http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-66021

es avions militaires ont interrompu les vols au-dessus du département de Caqueta, à la lisière de la forêt amazonienne, où le correspondant de la chaîne France 24, âgé de 35 ans, a disparu samedi alors qu'il tournait un reportage au côté d'une brigade anti-drogue, prise à partie par le groupe rebelle.
"Les opérations sont suspendues afin de favoriser la libération de Roméo", a annoncé à l'AFP le général Javier Rey, commandant de l'armée de l'air, depuis Florencia, capitale de ce département considéré comme un fief des Farc qui y abriteraient ses principaux laboratoires de fabrication de cocaïne.
"Les survols ont été suspendus. Nous avons pris cette décision une fois que nous avons eu confirmation que la guérilla le détenait", a-t-il ajouté.
La guérilla, qui compte encore quelque 9.200 combattants repliés dans les régions de montagne et de forêt après un demi-siècle d'existence, a mis fin mercredi à une période d'incertitude en envoyant à des radios locales un message authentifié par l'armée.
"Le journaliste français Roméo Langlois, portant un uniforme militaire, a été capturé en plein combat. Il est entre nos mains", c'est un prisonnier de guerre", est-il écrit dans le message signé par le "Front 15".
Cette unité régionale serait composée de près de 300 rebelles et bénéficie aussi du soutien actif de quelque 2.000 civils acquis à la cause des Farc, selon l'armée qui dispose de son côté d'environ 7.000 soldats dans le département de Caqueta.
Le général colombien a assuré que la rébellion avait désormais "totale liberté" pour relâcher son "otage", rappelant qu'un journaliste est protégé en tant que civil par la convention internationale de Genève.
Venu à Florencia avec une délégation de diplomates et d'amis, Loïck Berrou, responsable du service international de France 24, a jugé important de "faire passer le message aux Farc que ce n'est pas dans leur intérêt de détenir un journaliste occidental".
La libération de M. Langlois, un reporter expérimenté et basé à Bogota depuis une dizaine d'année, a aussi été réclamée par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui s'est dit "très préoccupé" par sa santé.
Rappelant que le journaliste avait été blessé par un tir, Daniel Muñoz, délégué du CICR à Florencia, a souligné à l'AFP que ce dernier avait "besoin d'un traitement médical professionnel", rappelant que l'organisme était prêt à aller le recueillir.
Selon les autorités colombiennes, M. Langlois s'est livré aux assaillants après avoir été blessé par un tir au bras gauche, après des heures de combats.
Dans son message, la guérilla assure toutefois que le journaliste est "hors de danger" après avoir "reçu des soins médicaux", une version contestée par le général Rey.
"Dans cette forêt humide, une blessure comme celle-là peut s'infecter. Il doit être transporté immédiatement à un poste médical", a-t-il réagi.
En visite à Bogota, le ministre de la Défense du Brésil, Celso Amorim, a estimé "prématuré de parler du sauvetage" de M. Langlois même s'il a assuré que son pays était prêt à collaborer comme cela a été le cas lors de précédentes libérations d'otages.
En avril dernier, les Farc avaient ainsi relâché les derniers policiers et militaires retenus en captivité, deux mois après avoir officiellement renoncé à la pratique des enlèvements de civils contre rançon.
Une promesse que la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a de nouveau rappelé mercredi à Bruxelles en réclamant la "libération immédiate et sans condition" du journaliste.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-le ... 86530.html
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Santos: las Farc tienen al periodista
Tenemos muy claros indicios de que el periodista francés (Roméo Langlois) está en posesión de las Farc. Este periodista estaba cumpliendo una misión profesional, periodística, con nuestras Fuerzas Armadas. En un momento dado, tuvo la angustia que lo llevó hacia el lado donde estaba este grupo de las Farc. Y hoy nuevos indicios nos indican que está en su poder”.
La afirmación la hizo ayer el presidente Juan Manuel Santos quien le pidió al grupo guerrillero que libere al corresponsal de guerra, hecho prisionero —como lo dijo su país— el sábado en los cruentos combates en zona rural del municipio La Montañita, Caquetá.
Desde París, el gobierno de Nicolas Sarcozy manifestó que si algo le sucede al reportero de France 24 y Le Figaro la responsabilidad será del grupo guerrillero, y recordó que las Farc se comprometieron, semanas atrás, a no seguir secuestrando. “Les pedidos instantáneamente respeto a este compromiso y llamamos a liberar inmediatamente a Langlois”, dijo la Cancillería gala.
La emboscada a tropas del Batallón Contra el Narcotráfico fue ordenada por Fabián Ramírez, comandante del Bloque Sur de las Farc, quien reasumió el control del grupo luego de recuperarse de las graves heridas que sufrió en un bombardeo, en diciembre de 2010, en el que perdió un brazo y un ojo. Esta estructura está dedicada fuertemente a la producción de cocaína, que negocia con carteles de la droga de México, dijeron fuentes de las FF.MM.
Vestidos de civil. Con base en un video que hicieron aviones enviados a la zona de los combates el mismo sábado, el comandante de la Fuerza Aérea, general Tito Saúl Pinilla, denunció que para la emboscada los guerrilleros se camuflaron entre la población civil.
“Hubo una gran dificultad en la operación tanto para las unidades de superficie como para la Fuerza Aérea, puesto que los guerrilleros usaron a la población civil para camuflarse”, explicó. Como también lo hizo el ministro de Defensa, Juan Carlos Pinzón, detalló que los subversivos vestían camisetas blancas y se escondieron entre l os pobladores.
Pinzón recordó que esta practica es un delito prohibido por el Derecho Internacional Humanitario, que será denunciado ante la ONU, la OEA y la Corte Penal Internacional.
Anoche se informó que directivos de France 24 llegaran a Bogotá para ponerse al frente, junto a Simone Bruno responsable de la oficina en Colombia, del caso de Langlois. El Comité Internacional de la Cruz Roja adelanta contactos con las Farc para conocer en qué condiciones se encuentra el corresponsal.
Langlois, un activo corresponsal de guerra
Pese a sus 35 años, Roméo Langlois es un experimentado corresponsal de guerra que desde 2006 trabaja en Colombia. Su arrojo en busca de contar historias sobre lo que sucede en el conflicto interno, matizado con escenarios delictivos como el del narcotráfico, lo llevó, desde comienzos de la semana pasada, a Florencia, Caquetá.
Su misión: acompañar a militares en la Operación Aquimia contra el frente 15 de las Farc, dedicado a la producción de gran cantidad de cocaína en esa región.
Ya en la vereda Buena Vista comenzó la acción tras la que iba Langlois, pero él quedó en medio del fuego. Seguramente, su instinto de corresponsal de guerra lo llevó a quitarse el casco y el chaleco que le había facilitado el Ejército y se identificó ante guerrilleros como “población civil”. Después no se supo más de él.
El francés no es un desconocido para los actores del conflicto armado. En octubre de 2010 realizó para su canal France 24 un reportaje de 16 minutos con la columna Jacobo Arenas de las Farc, que opera en el Cauca, sobre lo que pensaban del gobierno de Juan Manuel Santos que recién comenzaba.
RSF pide prudencia
“El conflicto armado colombiano también implica, en sí, la guerra de palabras y de medias verdades que pueden tener consecuencias peligrosas para sus víctimas”, dijo ayer Reporteros Sin Fronteras, RSF, y advirtió sobre el riesgo que existe si se difunden “afirmaciones que puedan exponer a Roméo Langlois a más riesgos, mientras su situación real no haya sido confirmada”. En un comunicado, RSF exigió prudencia en el manejo de las informaciones sobre el periodista francés, su estado de salud y sus captores.
No a civiles en combates
El vicepresidente Angelino Garzón llamó la atención de las Fuerzas Armadas sobre lo inconveniente que resulta que civiles, aún siendo periodistas, estén en zonas de operaciones contra la guerrilla y el narcotráfico, por lo que pidió revisar esta conducta.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... ista-65674
La afirmación la hizo ayer el presidente Juan Manuel Santos quien le pidió al grupo guerrillero que libere al corresponsal de guerra, hecho prisionero —como lo dijo su país— el sábado en los cruentos combates en zona rural del municipio La Montañita, Caquetá.
Desde París, el gobierno de Nicolas Sarcozy manifestó que si algo le sucede al reportero de France 24 y Le Figaro la responsabilidad será del grupo guerrillero, y recordó que las Farc se comprometieron, semanas atrás, a no seguir secuestrando. “Les pedidos instantáneamente respeto a este compromiso y llamamos a liberar inmediatamente a Langlois”, dijo la Cancillería gala.
La emboscada a tropas del Batallón Contra el Narcotráfico fue ordenada por Fabián Ramírez, comandante del Bloque Sur de las Farc, quien reasumió el control del grupo luego de recuperarse de las graves heridas que sufrió en un bombardeo, en diciembre de 2010, en el que perdió un brazo y un ojo. Esta estructura está dedicada fuertemente a la producción de cocaína, que negocia con carteles de la droga de México, dijeron fuentes de las FF.MM.
Vestidos de civil. Con base en un video que hicieron aviones enviados a la zona de los combates el mismo sábado, el comandante de la Fuerza Aérea, general Tito Saúl Pinilla, denunció que para la emboscada los guerrilleros se camuflaron entre la población civil.
“Hubo una gran dificultad en la operación tanto para las unidades de superficie como para la Fuerza Aérea, puesto que los guerrilleros usaron a la población civil para camuflarse”, explicó. Como también lo hizo el ministro de Defensa, Juan Carlos Pinzón, detalló que los subversivos vestían camisetas blancas y se escondieron entre l os pobladores.
Pinzón recordó que esta practica es un delito prohibido por el Derecho Internacional Humanitario, que será denunciado ante la ONU, la OEA y la Corte Penal Internacional.
Anoche se informó que directivos de France 24 llegaran a Bogotá para ponerse al frente, junto a Simone Bruno responsable de la oficina en Colombia, del caso de Langlois. El Comité Internacional de la Cruz Roja adelanta contactos con las Farc para conocer en qué condiciones se encuentra el corresponsal.
Langlois, un activo corresponsal de guerra
Pese a sus 35 años, Roméo Langlois es un experimentado corresponsal de guerra que desde 2006 trabaja en Colombia. Su arrojo en busca de contar historias sobre lo que sucede en el conflicto interno, matizado con escenarios delictivos como el del narcotráfico, lo llevó, desde comienzos de la semana pasada, a Florencia, Caquetá.
Su misión: acompañar a militares en la Operación Aquimia contra el frente 15 de las Farc, dedicado a la producción de gran cantidad de cocaína en esa región.
Ya en la vereda Buena Vista comenzó la acción tras la que iba Langlois, pero él quedó en medio del fuego. Seguramente, su instinto de corresponsal de guerra lo llevó a quitarse el casco y el chaleco que le había facilitado el Ejército y se identificó ante guerrilleros como “población civil”. Después no se supo más de él.
El francés no es un desconocido para los actores del conflicto armado. En octubre de 2010 realizó para su canal France 24 un reportaje de 16 minutos con la columna Jacobo Arenas de las Farc, que opera en el Cauca, sobre lo que pensaban del gobierno de Juan Manuel Santos que recién comenzaba.
RSF pide prudencia
“El conflicto armado colombiano también implica, en sí, la guerra de palabras y de medias verdades que pueden tener consecuencias peligrosas para sus víctimas”, dijo ayer Reporteros Sin Fronteras, RSF, y advirtió sobre el riesgo que existe si se difunden “afirmaciones que puedan exponer a Roméo Langlois a más riesgos, mientras su situación real no haya sido confirmada”. En un comunicado, RSF exigió prudencia en el manejo de las informaciones sobre el periodista francés, su estado de salud y sus captores.
No a civiles en combates
El vicepresidente Angelino Garzón llamó la atención de las Fuerzas Armadas sobre lo inconveniente que resulta que civiles, aún siendo periodistas, estén en zonas de operaciones contra la guerrilla y el narcotráfico, por lo que pidió revisar esta conducta.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... ista-65674
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París responsabiliza a las Farc de la situación del periodista secuestrado

Roméo Langlois, corresponsal de la cadena francesa "France 24".
Francia consideró hoy a la guerrilla de las Farc responsables de la situación del periodista francés Roméo Langlois, secuestrado el pasado sábado cuando hacía un reportaje sobre una operación del Ejército colombiano, aunque no ha habido reivindicación sobre el mismo.
"Pese a que no ha habido reivindicación formal de su secuestro, consideramos, de acuerdo con las autoridades colombianas, que nuestro compatriota está muy probablemente en manos de las Farc", indicó un portavoz del Ministerio de Exteriores.
Agregó que Francia considera a las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (Farc) "responsables de la situación de Langlois" y recordó que la guerrilla "se ha comprometido públicamente a renunciar a los secuestros".
"Les pedidos instantáneamente respeto a este compromiso y llamamos a liberar inmediatamente a Langlois", indicó.
El portavoz indicó que el periodista, corresponsal en Colombia del canal de información "France 24" y del diario "Le Figaro", quedó atrapado en una emboscada cuando hacía un reportaje sobre una operación de lucha contra el tráfico de estupefacientes.
El reportero resultó herido y fue capturado junto con otros cinco soldados colombianos, que fueron posteriormente liberados.
El portavoz diplomático reiteró que las autoridades francesas trabajan en colaboración con las colombianas para lograr la liberación del periodista.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/intern ... estrado-65
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Colombie : la détention de Roméo Langlois par les Farc toujours pas confirmée
L'armée colombienne a précisé jeudi que la direction nationale des Farc n'avait pas encore validé le message signé par une unité régionale de la guérilla revendiquant la capture du journaliste français Roméo Langlois, disparu dans le sud de la Colombie.
Un message, signé du "Front 15" des Farc, une unité active dans le département de Caqueta (sud) où a disparu le 28 avril M. Langlois, affirme que ce dernier est son "prisonnier de guerre".
"Nous pensons que ce message est authentique, mais nous ne pouvons pas l'authentifier ou le valider nous-mêmes. C'est à la direction des Farc de le faire et pour l'instant elle ne l'a pas fait", a indiqué à l'AFP le général Javier Rey, commandant de l'armée de l'air à Florencia, capitale du département de Caqueta.
Le responsable militaire a réaffirmé qu'il ne voyait pas d'autres possibilités que la capture du correspondant de la chaîne de télévision France 24 par cette unité des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
"Cette version est la plus crédible. Si Roméo n'est pas avec nous, ni dans un hôpital et que nous n'avons pas retrouvé son corps, cela veut dire qu'ils (les guérilleros des Farc, ndlr) le détiennent", a-t-il affirmé.
De son côté, l'ONG Colombiens et Colombiennes pour la paix, dirigée par l'ex-sénatrice colombienne Piedad Cordoba, principale médiatrice dans plusieurs libérations d'otages des Farc, a lancé un appel à la guérilla pour qu'elle confirme ou infirme les informations selon lesquelles elle détient le journaliste.
"Devant les doutes et les différentes versions au sujet de la situation du journaliste, nous sollicitons une confirmation des Farc, si possible par écrit, du fait que Roméo Langlois est bien aux mains d'une de ses unité", et, le cas échéant, nous informe sur son état de santé", a annoncé l'ONG dans un communiqué.
M. Langlois a disparu après que la brigade militaire qu'il accompagnait pour un reportage eut été attaquée par des rebelles auxquels le journaliste s'est livré en se présentant comme un civil. Il a été blessé au bras dans l'échange de tirs, a fait savoir l'armée colombienne.
Selon le général Rey, les vols de reconnaissance de l'armée au-dessus de la région doivent continuer en "coordination avec la Croix-Rouge". Il a également précisé que la suspension des activités militaires, annoncée la veille, concernait les "opérations offensives".
"Il n'y a pas de missions aériennes offensives, ni d'opérations de sauvetage qui risqueraient de mettre en péril la vie de Roméo", a-t-il déclaré.
Le site internet des Farc (http://www.farc-ep.co), sur lequel la rébellion publie habituellement ses communiqués officiels, a été la cible d'un piratage et renvoie à un site d'amateurs de rock et de sorties nocturnes, a-t-on pu constater jeudi sur le site.
L'autre site parfois utilisé par la guérilla pour diffuser ses messages, celui de l'agence de presse Anncol (http://www.anncol.info" onclick="window.open(this.href);return false;) dont le siège est en Suède, s'est retrouvé désactivé jeudi. Un message en suédois indique que le site n'est plus habilité à fonctionner.
L'agence Anncol, un média sympathisant de la cause des Farc, avait pris position dans un éditorial sur l'affaire Langlois, affirmant que l'armée colombienne était "responsable" de son sort, sans confirmer ou infirmer la capture du journaliste par la guérilla.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-la ... 89378.html
Un message, signé du "Front 15" des Farc, une unité active dans le département de Caqueta (sud) où a disparu le 28 avril M. Langlois, affirme que ce dernier est son "prisonnier de guerre".
"Nous pensons que ce message est authentique, mais nous ne pouvons pas l'authentifier ou le valider nous-mêmes. C'est à la direction des Farc de le faire et pour l'instant elle ne l'a pas fait", a indiqué à l'AFP le général Javier Rey, commandant de l'armée de l'air à Florencia, capitale du département de Caqueta.
Le responsable militaire a réaffirmé qu'il ne voyait pas d'autres possibilités que la capture du correspondant de la chaîne de télévision France 24 par cette unité des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
"Cette version est la plus crédible. Si Roméo n'est pas avec nous, ni dans un hôpital et que nous n'avons pas retrouvé son corps, cela veut dire qu'ils (les guérilleros des Farc, ndlr) le détiennent", a-t-il affirmé.
De son côté, l'ONG Colombiens et Colombiennes pour la paix, dirigée par l'ex-sénatrice colombienne Piedad Cordoba, principale médiatrice dans plusieurs libérations d'otages des Farc, a lancé un appel à la guérilla pour qu'elle confirme ou infirme les informations selon lesquelles elle détient le journaliste.
"Devant les doutes et les différentes versions au sujet de la situation du journaliste, nous sollicitons une confirmation des Farc, si possible par écrit, du fait que Roméo Langlois est bien aux mains d'une de ses unité", et, le cas échéant, nous informe sur son état de santé", a annoncé l'ONG dans un communiqué.
M. Langlois a disparu après que la brigade militaire qu'il accompagnait pour un reportage eut été attaquée par des rebelles auxquels le journaliste s'est livré en se présentant comme un civil. Il a été blessé au bras dans l'échange de tirs, a fait savoir l'armée colombienne.
Selon le général Rey, les vols de reconnaissance de l'armée au-dessus de la région doivent continuer en "coordination avec la Croix-Rouge". Il a également précisé que la suspension des activités militaires, annoncée la veille, concernait les "opérations offensives".
"Il n'y a pas de missions aériennes offensives, ni d'opérations de sauvetage qui risqueraient de mettre en péril la vie de Roméo", a-t-il déclaré.
Le site internet des Farc (http://www.farc-ep.co), sur lequel la rébellion publie habituellement ses communiqués officiels, a été la cible d'un piratage et renvoie à un site d'amateurs de rock et de sorties nocturnes, a-t-on pu constater jeudi sur le site.
L'autre site parfois utilisé par la guérilla pour diffuser ses messages, celui de l'agence de presse Anncol (http://www.anncol.info" onclick="window.open(this.href);return false;) dont le siège est en Suède, s'est retrouvé désactivé jeudi. Un message en suédois indique que le site n'est plus habilité à fonctionner.
L'agence Anncol, un média sympathisant de la cause des Farc, avait pris position dans un éditorial sur l'affaire Langlois, affirmant que l'armée colombienne était "responsable" de son sort, sans confirmer ou infirmer la capture du journaliste par la guérilla.
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-la ... 89378.html
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Les Farc exigent l'ouverture d'un "débat" sur la presse pour libérer Roméo Langlois
La guérilla des Farc a posé comme condition pour libérer le journaliste français Roméo Langlois l'ouverture d'un "débat" sur le rôle de la presse en Colombie, dans un communiqué transmis lundi à plusieurs médias colombiens.
Nous pensons que le minimum que l'on puisse attendre pour qu'il puisse recouvrer pleinement sa liberté de mouvement est l'ouverture d'un large débat national et international sur la liberté d'informer", indique le texte signé par la direction centrale de la guérilla marxiste et daté du 3 mai.
Il s'agit de la première réaction des chefs de la rébellion marxiste depuis la disparition de M. Langlois, capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade militaire qu'il accompagnait pour un reportage dans le département de Caqueta (sud).
Dans son communiqué, la guérilla qualifie le journaliste de "prisonnier de guerre", en affirmant que ce dernier était vêtu d'"une tenue militaire de l'armée au milieu d'un combat".
Correspondant de la chaîne de télévision France 24, M. Langlois, 35 ans, portait au moment de l'offensive un casque et un gilet pare-balles de l'armée, qu'il a ôtés avant de se rendre aux assaillants en se présentant comme un civil, selon les autorités colombiennes.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), la principale du pays, compte encore 9.200 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt. En février, elle s'était engagée à renoncer aux enlèvements contre rançon.
Les Farc s'opposent avec virulence, dans leur communiqué, à la pratique des journalistes embarqués avec l'armée, estimant que le gouvernement "vise à s'assurer avec celle-ci le concours de tous pour la guerre, y compris la presse".
"Les journalistes que les forces armées colombiennes emmènent pendant leurs opérations militaires n'exercent pas leur mission qui est d'informer de façon impartiale sur la réalité, mais manipule cette dernière", affirme la direction de la guérilla.
Cette position des Farc constitue une surprise au lendemain de la diffusion d'une vidéo d'un guérillero qui avait évoqué la possibilité d'un dénouement "rapide" pour le journaliste français.
Source : http://actu.orange.fr/france/les-farc-e ... 93336.html
Nous pensons que le minimum que l'on puisse attendre pour qu'il puisse recouvrer pleinement sa liberté de mouvement est l'ouverture d'un large débat national et international sur la liberté d'informer", indique le texte signé par la direction centrale de la guérilla marxiste et daté du 3 mai.
Il s'agit de la première réaction des chefs de la rébellion marxiste depuis la disparition de M. Langlois, capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade militaire qu'il accompagnait pour un reportage dans le département de Caqueta (sud).
Dans son communiqué, la guérilla qualifie le journaliste de "prisonnier de guerre", en affirmant que ce dernier était vêtu d'"une tenue militaire de l'armée au milieu d'un combat".
Correspondant de la chaîne de télévision France 24, M. Langlois, 35 ans, portait au moment de l'offensive un casque et un gilet pare-balles de l'armée, qu'il a ôtés avant de se rendre aux assaillants en se présentant comme un civil, selon les autorités colombiennes.
Fondée en 1964, la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), la principale du pays, compte encore 9.200 combattants, essentiellement repliés dans les régions de montagne et de forêt. En février, elle s'était engagée à renoncer aux enlèvements contre rançon.
Les Farc s'opposent avec virulence, dans leur communiqué, à la pratique des journalistes embarqués avec l'armée, estimant que le gouvernement "vise à s'assurer avec celle-ci le concours de tous pour la guerre, y compris la presse".
"Les journalistes que les forces armées colombiennes emmènent pendant leurs opérations militaires n'exercent pas leur mission qui est d'informer de façon impartiale sur la réalité, mais manipule cette dernière", affirme la direction de la guérilla.
Cette position des Farc constitue une surprise au lendemain de la diffusion d'une vidéo d'un guérillero qui avait évoqué la possibilité d'un dénouement "rapide" pour le journaliste français.
Source : http://actu.orange.fr/france/les-farc-e ... 93336.html
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Colombie: message ambigu des Farc sur le sort du journaliste Langlois
La situation du journaliste français Roméo Langlois en Colombie a pris lundi un tour inquiétant après la diffusion d'un message ambigu de la guérilla des Farc qui semble lier sa libération à l'ouverture d'un "large débat" sur la presse.
Muette jusqu'à présent, la direction centrale de la rébellion marxiste a envoyé lundi son premier communiqué depuis la disparition de M. Langlois, capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade qu'il accompagnait pour un reportage dans le sud du pays, à la lisière de la forêt amazonienne.
"Nous pensons que le minimum que l'on peut attendre pour qu'il puisse récupérer pleinement sa liberté de mouvement est l'ouverture d'un large débat national et international sur la liberté d'informer", indique le texte reçu par plusieurs médias colombiens.
Le ministre colombien de la Défense, Juan Carlos Pinzon, a reproché lundi à la guérilla de se livrer à un "exercice médiatique" aux dépens de M. Langlois. "S'ils le détiennent, qu'ils le libèrent d'urgence, sans retard et sans incertitude", a-t-il réagi.
Mais les Farc persistent à considérer le journaliste comme un "prisonnier de guerre", au motif que ce dernier était vêtu d'"une tenue militaire de l'armée au milieu d'un combat".
Correspondant de la chaîne France 24, M. Langlois, 35 ans, portait au moment de l'offensive un casque et un gilet pare-balles de l'armée, qu'il a retirés avant de se rendre aux assaillants en se présentant comme civil, selon les autorités colombiennes.
Quatre militaires ont péri durant l'accrochage et le journaliste a lui-même été blessé au bras.
Plus généralement, les rebelles dénoncent avec virulence la pratique du journalisme embarqué avec l'armée, estimant que le gouvernement "vise à s'assurer le concours de tous pour la guerre, y compris la presse".
"Les journalistes que les forces armées colombiennes emmènent lors de leurs opérations militaires n'exercent pas leur mission impartiale qui est d'informer sur la réalité mais celle consistant à la manipuler", affirme le communiqué.
Fondées en 1964, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale guérilla du pays, comptent encore 9.200 combattants, repliés dans les régions de montagne et de forêt. En février, elles s'étaient engagées à renoncer aux enlèvements contre rançon.
Directeur de la Fondation pour la liberté de la presse (Flip) en Colombie, Andres Morales a aussitôt jugé "inacceptable" la nouvelle condition posée pour relâcher M. Langlois.
"Une chose est de poser un débat nécessaire. C'en est une autre de le lier à sa liberté", a-t-il déclaré à l'AFP.
Cette annonce des Farc constitue une surprise au lendemain de la diffusion de la vidéo d'un guérillero du "front 15", l'unité des Farc ayant capturé M. Langlois dans le département de Caqueta. Il y évoquait la possibilité d'un dénouement "rapide" pour le journaliste français.
A la suite de cette vidéo, le président colombien Juan Manuel Santos avait appelé les Farc à "le libérer le plus tôt possible", soulignant que les journalistes "n'ont jamais été prisonniers de guerre".
Le chef de l'Etat s'était aussi engagé à "faciliter une libération au plus tôt" dans la zone, où l'armée a suspendu les opérations à caractère offensif pour permettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'aller rechercher le journaliste.
Même l'ancienne sénatrice Piedad Cordoba, médiatrice de longue date auprès des Farc, s'était déclarée "confiante" sur le fait que la libération du journaliste serait "très rapide".
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-me ... 93338.html
Muette jusqu'à présent, la direction centrale de la rébellion marxiste a envoyé lundi son premier communiqué depuis la disparition de M. Langlois, capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade qu'il accompagnait pour un reportage dans le sud du pays, à la lisière de la forêt amazonienne.
"Nous pensons que le minimum que l'on peut attendre pour qu'il puisse récupérer pleinement sa liberté de mouvement est l'ouverture d'un large débat national et international sur la liberté d'informer", indique le texte reçu par plusieurs médias colombiens.
Le ministre colombien de la Défense, Juan Carlos Pinzon, a reproché lundi à la guérilla de se livrer à un "exercice médiatique" aux dépens de M. Langlois. "S'ils le détiennent, qu'ils le libèrent d'urgence, sans retard et sans incertitude", a-t-il réagi.
Mais les Farc persistent à considérer le journaliste comme un "prisonnier de guerre", au motif que ce dernier était vêtu d'"une tenue militaire de l'armée au milieu d'un combat".
Correspondant de la chaîne France 24, M. Langlois, 35 ans, portait au moment de l'offensive un casque et un gilet pare-balles de l'armée, qu'il a retirés avant de se rendre aux assaillants en se présentant comme civil, selon les autorités colombiennes.
Quatre militaires ont péri durant l'accrochage et le journaliste a lui-même été blessé au bras.
Plus généralement, les rebelles dénoncent avec virulence la pratique du journalisme embarqué avec l'armée, estimant que le gouvernement "vise à s'assurer le concours de tous pour la guerre, y compris la presse".
"Les journalistes que les forces armées colombiennes emmènent lors de leurs opérations militaires n'exercent pas leur mission impartiale qui est d'informer sur la réalité mais celle consistant à la manipuler", affirme le communiqué.
Fondées en 1964, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale guérilla du pays, comptent encore 9.200 combattants, repliés dans les régions de montagne et de forêt. En février, elles s'étaient engagées à renoncer aux enlèvements contre rançon.
Directeur de la Fondation pour la liberté de la presse (Flip) en Colombie, Andres Morales a aussitôt jugé "inacceptable" la nouvelle condition posée pour relâcher M. Langlois.
"Une chose est de poser un débat nécessaire. C'en est une autre de le lier à sa liberté", a-t-il déclaré à l'AFP.
Cette annonce des Farc constitue une surprise au lendemain de la diffusion de la vidéo d'un guérillero du "front 15", l'unité des Farc ayant capturé M. Langlois dans le département de Caqueta. Il y évoquait la possibilité d'un dénouement "rapide" pour le journaliste français.
A la suite de cette vidéo, le président colombien Juan Manuel Santos avait appelé les Farc à "le libérer le plus tôt possible", soulignant que les journalistes "n'ont jamais été prisonniers de guerre".
Le chef de l'Etat s'était aussi engagé à "faciliter une libération au plus tôt" dans la zone, où l'armée a suspendu les opérations à caractère offensif pour permettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'aller rechercher le journaliste.
Même l'ancienne sénatrice Piedad Cordoba, médiatrice de longue date auprès des Farc, s'était déclarée "confiante" sur le fait que la libération du journaliste serait "très rapide".
Source : http://actu.orange.fr/monde/colombie-me ... 93338.html
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¡Ya basta de tantas mentiras...!
Por Óscar Montes
La doble moral y el cinismo de las Farc no tienen límites. Y lo que sucede con el periodista Roméo Langlois, corresponsal de varios medios de comunicación de Francia, es la más fehaciente demostración de que ese grupo guerrillero no respeta las más elementales normas del Derecho Internacional Humanitario (DIH), ni tampoco sus propios compromisos, puesto que hace tan solo algunas semanas anunció que no volvería a secuestrar.
Ahora pretenden hacernos creer que el corresponsal de guerra no está en su poder, en su afán por bajarle la presión internacional a una más de sus acciones criminales. Así ha sido siempre. De hecho, las Farc niegan que secuestran y que son narcotraficantes. De manera que no hay que llamarse a engaños: Roméo Langlois está en poder de las Farc y está secuestrado, así ellas digan que se trata de un “prisionero de guerra”.
Calificar al periodista Langlois como “prisionero de guerra” es ignorar los postulados del DIH, que, se supone, deben conocer para poder respetarlos. Veamos: Langlois no hace parte del Ejército de Colombia, así se haya puesto por cualquier circunstancia un casco y una camiseta de las que usan soldados regulares. Nunca ha pertenecido al Ejército, jamás ha portado un arma de uso privativo de las Fuerzas Militares de Colombia. No es, pues, un soldado colombiano. Sus únicas “armas” son una cámara filmadora y una grabadora.
Pero, además, las Farc tampoco tienen la condición de “ejército beligerante”, o de contraparte del Ejército de Colombia. De hecho, a juzgar por sus actos, se trata de una organización terrorista que tiene en el secuestro de civiles y el narcotráfico la mayor fuente de sus ingresos. Cualquier grupo que realiza actos de terror es terrorista. Así de simple.
El estatus de beligerancia que ahora pregonan es el mismo que han echado por la borda con sus acciones. Siempre que se han sentado a una mesa de negociación –llámese Tlaxcala, México, o El Caguán, en la llamada zona de distensión- sus actuaciones demenciales, como el secuestro masivo y el asesinato no solo de nacionales sino de extranjeros, han obligado al Gobierno a levantarse, ante la imposibilidad de continuar conversando. En Tlaxcala fue el asesinato del ministro Argelino Durán Quintero -que siempre negaron- y en el del Caguán fue la retención y posterior asesinato de varios indigenistas norteamericanos que fueron secuestrados en la frontera con Venezuela, así como de la ministra Consuelo Araujonoguera. Ambos actos criminales fueron negados por las Farc, hasta que las evidencias demostraron lo contrario.
Pero, además, las Farc son de doble moral y cínicas en el caso del periodista Roméo Langlois, porque en varias oportunidades el periodista las ha contactado para hacer reportajes televisivos que han sido transmitidos en Francia y en otros países de Europa, en las que ellas han podido mostrar la “otra cara de la guerra”, esa que tanto les gusta vender a la comunidad internacional y donde aparecen como los Robin Hood de América Latina.
De modo que cuando Roméo Langlois les sirvió para mostrar su “faceta humana” no era un infiltrado, o un vendido al enemigo. Ahí sí era un periodista profesional que cubría el conflicto desde todos sus ángulos. Pero cuando se encontraba haciendo exactamente lo mismo, pero desde las filas del Ejército de Colombia y tuvo la mala suerte de verse envuelto en un combate y ser secuestrado por ese grupo guerrillero, entonces Roméo Langlois adquiere la condición de “prisionero de guerra”.
Que quede claro: Roméo Langlois cayó en poder de las Farc en su condición de periodista. Punto. Esa ha sido, es y seguirá siendo su profesión. Cubrir la guerra desde todos los frentes y no solo desde uno de ellos es exactamente lo que debe hacer un buen periodista. Para acercarse a la verdad, que es la razón de ser del oficio, todo periodista tiene la obligación de hablar con las partes involucradas, mucho más si se trata de un conflicto armado.
Ahora bien, si las Farc lo que quieren es que los periodistas colombianos y extranjeros mostremos la guerra desde sus trincheras, entonces que nos secuestren a todos y nos declaren “prisioneros de guerra”. Si lo que quieren es que cuando hablemos de las Farc no digamos que secuestran, asesinan personas inocentes y son una organización narcotraficante, entonces bien pueden proceder contra todos aquellos que aún creemos en la libertad de expresión y en la búsqueda de la verdad como bien supremo y razón de ser del periodismo. Pero que sepan muy bien que son ellas las únicas responsables de lo que le suceda al periodista Roméo Langlois, a quien tienen en calidad de secuestrado. ¡Ya basta de tantas mentiras! ¡No más cinismo!
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... iras-66129
La doble moral y el cinismo de las Farc no tienen límites. Y lo que sucede con el periodista Roméo Langlois, corresponsal de varios medios de comunicación de Francia, es la más fehaciente demostración de que ese grupo guerrillero no respeta las más elementales normas del Derecho Internacional Humanitario (DIH), ni tampoco sus propios compromisos, puesto que hace tan solo algunas semanas anunció que no volvería a secuestrar.
Ahora pretenden hacernos creer que el corresponsal de guerra no está en su poder, en su afán por bajarle la presión internacional a una más de sus acciones criminales. Así ha sido siempre. De hecho, las Farc niegan que secuestran y que son narcotraficantes. De manera que no hay que llamarse a engaños: Roméo Langlois está en poder de las Farc y está secuestrado, así ellas digan que se trata de un “prisionero de guerra”.
Calificar al periodista Langlois como “prisionero de guerra” es ignorar los postulados del DIH, que, se supone, deben conocer para poder respetarlos. Veamos: Langlois no hace parte del Ejército de Colombia, así se haya puesto por cualquier circunstancia un casco y una camiseta de las que usan soldados regulares. Nunca ha pertenecido al Ejército, jamás ha portado un arma de uso privativo de las Fuerzas Militares de Colombia. No es, pues, un soldado colombiano. Sus únicas “armas” son una cámara filmadora y una grabadora.
Pero, además, las Farc tampoco tienen la condición de “ejército beligerante”, o de contraparte del Ejército de Colombia. De hecho, a juzgar por sus actos, se trata de una organización terrorista que tiene en el secuestro de civiles y el narcotráfico la mayor fuente de sus ingresos. Cualquier grupo que realiza actos de terror es terrorista. Así de simple.
El estatus de beligerancia que ahora pregonan es el mismo que han echado por la borda con sus acciones. Siempre que se han sentado a una mesa de negociación –llámese Tlaxcala, México, o El Caguán, en la llamada zona de distensión- sus actuaciones demenciales, como el secuestro masivo y el asesinato no solo de nacionales sino de extranjeros, han obligado al Gobierno a levantarse, ante la imposibilidad de continuar conversando. En Tlaxcala fue el asesinato del ministro Argelino Durán Quintero -que siempre negaron- y en el del Caguán fue la retención y posterior asesinato de varios indigenistas norteamericanos que fueron secuestrados en la frontera con Venezuela, así como de la ministra Consuelo Araujonoguera. Ambos actos criminales fueron negados por las Farc, hasta que las evidencias demostraron lo contrario.
Pero, además, las Farc son de doble moral y cínicas en el caso del periodista Roméo Langlois, porque en varias oportunidades el periodista las ha contactado para hacer reportajes televisivos que han sido transmitidos en Francia y en otros países de Europa, en las que ellas han podido mostrar la “otra cara de la guerra”, esa que tanto les gusta vender a la comunidad internacional y donde aparecen como los Robin Hood de América Latina.
De modo que cuando Roméo Langlois les sirvió para mostrar su “faceta humana” no era un infiltrado, o un vendido al enemigo. Ahí sí era un periodista profesional que cubría el conflicto desde todos sus ángulos. Pero cuando se encontraba haciendo exactamente lo mismo, pero desde las filas del Ejército de Colombia y tuvo la mala suerte de verse envuelto en un combate y ser secuestrado por ese grupo guerrillero, entonces Roméo Langlois adquiere la condición de “prisionero de guerra”.
Que quede claro: Roméo Langlois cayó en poder de las Farc en su condición de periodista. Punto. Esa ha sido, es y seguirá siendo su profesión. Cubrir la guerra desde todos los frentes y no solo desde uno de ellos es exactamente lo que debe hacer un buen periodista. Para acercarse a la verdad, que es la razón de ser del oficio, todo periodista tiene la obligación de hablar con las partes involucradas, mucho más si se trata de un conflicto armado.
Ahora bien, si las Farc lo que quieren es que los periodistas colombianos y extranjeros mostremos la guerra desde sus trincheras, entonces que nos secuestren a todos y nos declaren “prisioneros de guerra”. Si lo que quieren es que cuando hablemos de las Farc no digamos que secuestran, asesinan personas inocentes y son una organización narcotraficante, entonces bien pueden proceder contra todos aquellos que aún creemos en la libertad de expresión y en la búsqueda de la verdad como bien supremo y razón de ser del periodismo. Pero que sepan muy bien que son ellas las únicas responsables de lo que le suceda al periodista Roméo Langlois, a quien tienen en calidad de secuestrado. ¡Ya basta de tantas mentiras! ¡No más cinismo!
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... iras-66129
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Farc anuncian pronta liberación de periodista Roméo Langlois

Fotografía tomada del vídeo en el que alias Ancízar reitera que el grupo guerrillero tiene en su poder al periodista francés.
El periodista francés Roméo Langlois será liberado “pronto”, anunciaron anoche las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (Farc), a través de su cuenta en la red social Twitter poco después de admitir que el corresponsal estaba en su poder.
“Informamos que el prisionero de guerra: Roméo Langlois, periodista francés, pronto será liberado sano y salvo”, señala uno de varios mensajes que envió esa guerrilla a través de la cuenta @Farc_Colombia tras admitir, en un vídeo difundido horas antes, que el corresponsal estaba en su poder.
Un guerrillero, que se identifica como ‘Ancízar’ o ‘Monazo’ y asegura ser “jefe de escuadra del frente 15”, admite que esa facción rebelde tiene en su poder al corresponsal de la cadena France 24 y el diario Le Figaro en Colombia.
‘Ancízar’ añadió en el vídeo que Langlois fue capturado cuando vestía prendas militares, recibió una herida en un brazo, fue atendido y “está bien de salud”.
En la cuenta de Twitter las Farc señalan también que tras “aclarar esta situación, acusamos al Ejército colombiano por poner en peligro la vida de este periodista francés”.
Por otra parte, las Fuerzas Militares de Colombia ofrecieron todas las garantías para que la guerrilla de las Farc deje en libertad al periodista.
El general Alejandro Navas, comandante de las Fuerzas Militares, aseguró que existen todas las garantías de seguridad para una eventual operación humanitaria que permita la liberación de Langlois.
Navas afirmó en declaraciones al noticiero de televisión RCN que “las fuerzas militares darán las condiciones para que el periodista regrese a la libertad”.
Indicó también que no hay operaciones en la región del departamento sureño y selvático del Caquetá, donde se supone que se encuentra el corresponsal.
Para el alto oficial, la situación de Langlois es un “atentado contra la libertad de prensa”.
Mientras, la Iglesia colombiana consideró que ese reconocimiento de las Farc termina con la incertidumbre de no saber cuál era su paradero.
Tras la voz de las víctimas
Constanza Vieira, amiga y colega del periodista francés Roméo Langlois, asegura que es un “corresponsal íntegro” que “busca siempre llevar la voz de las víctimas” del conflicto. “Es un hombre consciente, inteligente, que tiene muchas fuentes de información y nada de lo que hace es liviano o ligero”, por el contrario, una persona “que cuando le cuenta a uno un proyecto, lo ha estudiado cabalmente”, señala.
Algo que describe perfectamente a Langlois, hoy de 35 años, es un titular de un comunicado de los pueblos indígenas del departamento del Cauca, a raíz de su desaparición, recordó la colega. “Roméo Langlois ha caminado la palabra de los pueblos”, el mejor homenaje “a sus convicciones”, según la también periodista Vieira.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-66329
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Polémica por el debate que piden las Farc para liberar al periodista

El periodismo en Colombia se ha convertido en una profesión de muy alto riesgo.
A través de un comunicado de siete puntos, divulgado ayer en el blog de la agencia Anncol y fechado el 3 de mayo, las Farc condicionaron la entrega del periodista francés Roméo Langlois, en poder de esa guerrilla desde el pasado 28 de abril, a la apertura de un debate sobre el rol que debe cumplir la prensa al informar sobre el conflicto armado en el país.
En el mensaje, la guerrilla señala que “Roméo Langlois vestía prendas militares del Ejército regular en medio de un combate. Creemos que lo mínimo que puede esperarse para la recuperación de su plena movilidad es la apertura de un amplio debate nacional e internacional sobre la libertad de informar”.
Añaden las Farc que “los periodistas que llevan las Fuerzas Armadas en sus operaciones militares no cumplen el propósito imparcial de informar sobre la realidad, sino el de manipular” y se preguntan “si un periodista que con sano criterio informativo acompañara unidades guerrilleras, resultara capturado por el Ejército regular tras un combate”.
En respuesta, el ministro del Interior, Germán Vargas Lleras, dijo que “las Farc borran con el codo lo que hacen con las manos (...). Deben poner en libertad, inmediatamente, al periodista. No se compadece el anuncio que hicieron de que no continuarían secuestrando, pero ahora mantienen plagiado a este periodista y buscan pretextos para retenerlo”.
El fiscal Eduardo Montealegre indicó que “es un despropósito” de las Farc y rechazó que cataloguen al periodista como prisionero de guerra. “El país espera gestos de paz”, dijo.
Los guerrilleros serán investigados por secuestro agravado, homicidio agravado, terrorismo y rebelión.
Firmó un documento
El Ejército suspendió operaciones contra el frente 15 de las Farc, facilitando la liberación del periodista y, así mismo, se ha hablado con el CICR, buscando sus buenos oficios y permitir la puesta en libertad. El comandante de las Fuerzas Militares, general Alejandro Navas, explicó que Langlois “firmó un documento en donde exonera al Ejército de cualquier responsabilidad por haber tripulado un helicóptero y por haber estado en esa operación. (...) No estaba uniformado, simplemente tenía un casco y un chaleco antibalas”.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... ista-66452
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El doble discurso de las Farc
Nada más cierto que lo que dijo el fotógrafo y corresponsal norteamericano Stephen Ferry a María Jimena Duzán en la revista Semana, al referirse al periodista francés Romeo Langlois, su amigo, en manos de las Farc: “Nadie entendería que una guerrilla que libera hace un mes a los últimos soldados y policías que tenía secuestrados y que anunció que iba a dejar la práctica abominable del secuestro, podría volver tan rápidamente a hacerlo”.
Pero sí es entendible. Esa es la historia de las Farc. Decir una cosa y hacer otra diametralmente distinta. Así ha sido la fatídica trayectoria de esta sinuosa organización. Se denominan el ejército del pueblo, pero se convirtieron en los principales matarifes de las gentes humildes del país cuando han volado decenas de poblados con sus cilindros-bombas, dejando regueros de víctimas.
Y cuando pusieron en práctica las famosas ‘pescas milagrosas’ no les importó hacerlas de manera indiscriminada, lo que les generó el repudio de las clases medias del país que sufrieron el azote guerrillero en las carreteras colombianas hasta que el presidente Uribe puso en marcha la Seguridad Democrática. Y convirtieron en héroe a este aguerrido líder antioqueño.
En los tiempos de los diálogos con Belisario Betancur hablaban de paz, pero seguían afinando sus estructuras armadas al tiempo que buscaban espacios políticos a través de la Unión Patriótica en desarrollo de la combinación de las formas de lucha. Más maquiavélica y tramposa no podía ser esta estrategia.
Durante los diálogos del Caguán montaron con el gobierno de Andrés Pastrana la parafernalia de las mesas de diálogos por las que desfilaron ilusionados miles de colombianos, y viajaron varios de sus principales comandantes a la Europa escandinava dizque a ver cómo funcionaba la verdadera democracia, a la vez que avanzaban en el engrosamiento de sus tropas, en su robustecimiento financiero, armamentístico y logístico, y ejercían sin rubor alguno el secuestro.
Y la última perla de esa doble moral fue el anuncio flamante de que le pondrían fin a la era del secuestro. No lo habían dicho y ya estaban incumpliendo la palabra. Por eso, es que el país se volvió incrédulo frente a las Farc, y por eso ha seguido teniendo vigencia un discurso de mano dura como el que encarnan Uribe y los uribistas más recalcitrantes.
Sin embargo, el gobierno de Santos quiere apostarle a que el país se dote de un marco jurídico para la paz, si es ella es posible en el futuro por las buenas, por las vías de la negociación, que es a lo que han venido tendiendo grandes segmentos del país, como lo revelan recientes encuestas.
Retener a Langlois para lograr ventajas mediáticas y eventualmente un escenario probable de mediación internacional, es políticamente estúpido. En cambio, prolongar la retención del periodista francés sólo puede conducir a profundizar la desconfianza frente a las Farc. Y más cuando los argumentos insensatos para no liberarlo se fundamentan en que se trata de un prisionero de guerra como si estuviéramos frente a un conflicto binacional y no de orden doméstico. Y como si este periodista no fuese lo que es en realidad: un corresponsal intrépido e independiente que ha consagrado su vida a cubrir profesionalmente escenarios de guerra. Navarro Wolff ha dicho que el jefe del Frente 15 de la Farc, que tiene a Langlois, “vive en otro planeta. No entiende nada de nada sobre la Colombia de hoy”.
Lo más racional e inteligente que pueden hacer las Farc es devolverle la libertad a Langlois. Y ojalá de aquí en adelante trataran de que el país empiece a verles algo de coherencia entre el discurso y la práctica. Es la única manera de que los colombianos aceptemos de buena gana una negociación para hacer la paz.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/editori ... farc-66566
Pero sí es entendible. Esa es la historia de las Farc. Decir una cosa y hacer otra diametralmente distinta. Así ha sido la fatídica trayectoria de esta sinuosa organización. Se denominan el ejército del pueblo, pero se convirtieron en los principales matarifes de las gentes humildes del país cuando han volado decenas de poblados con sus cilindros-bombas, dejando regueros de víctimas.
Y cuando pusieron en práctica las famosas ‘pescas milagrosas’ no les importó hacerlas de manera indiscriminada, lo que les generó el repudio de las clases medias del país que sufrieron el azote guerrillero en las carreteras colombianas hasta que el presidente Uribe puso en marcha la Seguridad Democrática. Y convirtieron en héroe a este aguerrido líder antioqueño.
En los tiempos de los diálogos con Belisario Betancur hablaban de paz, pero seguían afinando sus estructuras armadas al tiempo que buscaban espacios políticos a través de la Unión Patriótica en desarrollo de la combinación de las formas de lucha. Más maquiavélica y tramposa no podía ser esta estrategia.
Durante los diálogos del Caguán montaron con el gobierno de Andrés Pastrana la parafernalia de las mesas de diálogos por las que desfilaron ilusionados miles de colombianos, y viajaron varios de sus principales comandantes a la Europa escandinava dizque a ver cómo funcionaba la verdadera democracia, a la vez que avanzaban en el engrosamiento de sus tropas, en su robustecimiento financiero, armamentístico y logístico, y ejercían sin rubor alguno el secuestro.
Y la última perla de esa doble moral fue el anuncio flamante de que le pondrían fin a la era del secuestro. No lo habían dicho y ya estaban incumpliendo la palabra. Por eso, es que el país se volvió incrédulo frente a las Farc, y por eso ha seguido teniendo vigencia un discurso de mano dura como el que encarnan Uribe y los uribistas más recalcitrantes.
Sin embargo, el gobierno de Santos quiere apostarle a que el país se dote de un marco jurídico para la paz, si es ella es posible en el futuro por las buenas, por las vías de la negociación, que es a lo que han venido tendiendo grandes segmentos del país, como lo revelan recientes encuestas.
Retener a Langlois para lograr ventajas mediáticas y eventualmente un escenario probable de mediación internacional, es políticamente estúpido. En cambio, prolongar la retención del periodista francés sólo puede conducir a profundizar la desconfianza frente a las Farc. Y más cuando los argumentos insensatos para no liberarlo se fundamentan en que se trata de un prisionero de guerra como si estuviéramos frente a un conflicto binacional y no de orden doméstico. Y como si este periodista no fuese lo que es en realidad: un corresponsal intrépido e independiente que ha consagrado su vida a cubrir profesionalmente escenarios de guerra. Navarro Wolff ha dicho que el jefe del Frente 15 de la Farc, que tiene a Langlois, “vive en otro planeta. No entiende nada de nada sobre la Colombia de hoy”.
Lo más racional e inteligente que pueden hacer las Farc es devolverle la libertad a Langlois. Y ojalá de aquí en adelante trataran de que el país empiece a verles algo de coherencia entre el discurso y la práctica. Es la única manera de que los colombianos aceptemos de buena gana una negociación para hacer la paz.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/editori ... farc-66566
¡El riesgo es que te quieras quedar! ¡Lo sé, porque me quedé!
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Ahora los secuestradores son los buenos
Por Tatiana Cabello Flórez
Increíble, solo pasa en Colombia. Ahora resulta que el secuestro del periodista francés, Roméo Langlois -a quien las FARC declararon como prisionero de guerra- es culpa de nuestro Ejército. Ni más faltaba. ¡Que horror! Vergüenza debería darle a quienes ponen en duda la culpabilidad de un episodio que terminó en un secuestro. Si señores. En secuestro. Y los únicos culpables son las FARC.
Y como si fuera poco –FARC- condicionaron la liberación de Langlois a la apertura de un debate sobre “la libertad de informar” sobre el conflicto armado, al considerar que los reporteros que lo cubren del lado de los militares están sometidos a la manipulación del Gobierno. Esto ya se pasa de la raya. ¡Que insulto! El gobierno y nuestro ejército están en la legalidad. ¡Ni más faltaba! ¿Que se creen las FARC? ¿Que credibilidad tienen? Ninguna.
El ministro de Defensa Juan Carlos Pinzón rechazó cualquier condición impuesta por la guerrilla para la liberación del periodista. “Esta organización criminal no puede de ninguna manera venir a imponer condiciones de ningún tipo, el Gobierno no puede polemizar con criminales, no se puede aceptar discusión alguna sobre esta situación”, declaraciones que comparto al 100 por ciento.
Como también creo que el ex presidente Álvaro Uribe Vélez acierta cuando dice que “no solo son ladronas sino bufonas, al exigir un debate sobre libertad de prensa cuando tiene atemorizados a los periodistas (…) este es un acto de cinismo” y que – refiriéndose a las FARC - “Se comprometieron a no volver a secuestrar, pero saben engañar. No secuestran pero extorsionan y exigen cantidades de dinero”.
Ahora, ¿por qué el periodista se rinde y se entrega a las FARC? ¿Por supervivencia? Nada justifica el actuar de la guerrilla, que por años ha matado, asesinado, secuestrado y violado los derechos humanos.
El General Alejandro Navas, Comandante de nuestras FFMM confirmó que Roméo Langlois firmó un documento que exonera al Ejército de cualquier responsabilidad”, al aclarar que “el trabajo del periodista fue voluntario”. El mismo caso de la ex candidata presidencial Ingrid Betancur, que asumió la responsabilidad de seguir adelante, y en este caso, la responsabilidad “por haber tripulado un helicóptero y haber estado en la operación que terminó con sus propios secuestros.
Obvio que el Ejército no tiene ninguna responsabilidad de lo sucedido. Me ha podido pasar a mí, o a cualquier otro periodista. Muchas veces he acompañado las tropas dentro de mis labores de periodista, y jamás dude de la capacidad de las mismas para cuidarme.
Pero, insisto ¿Qué hacía ese periodista ahí? El General Javier Enrique Rey, Comandante de la División de Asalto Aéreo del Ejercito explicó que “Él estaba acompañándonos en una interdicción y desapareció a raíz de los combates que tuvimos con las FARC en ese área de Caquetá. Desde un principio ha sido la disposición del Gobierno y del mando (militar) encontrar al periodista, y ahora más, para que sea liberado”.
En total desacuerdo con la decisión del Procurador General de la Nación – y en algunas cosas más – de investigar las razones por las cuales el Ejército transportó y permitió que el periodista francés hiciera parte de un operativo antidroga en la zona de Montañitas. ¿Los militares podrían enfrentarse a una sanción disciplinaria incluso la destitución de su cargo? Por decisiones como estas de la justicia colombiana, es que nuestras fuerzas militares desconfían de ella. Por decisiones como estas es que nuestras fuerzas militares tienen baja la moral. Insisto una vez más: ¿qué garantías tienen nuestras FFMM? Si terminan siempre siendo las malas, investigadas y en la cárcel.
¡Las FARC no tienen derecho a condicionar, mucho menos a exigir!
Por si acaso: ¿Cuál será el candidato Uribista a la presidencia de Colombia en 2014? ¿Juan Lozano, Angelino Garzón, Oscar Iván Zuluaga o Francisco Santos? Me apunto a que será el ex ministro Oscar Iván Zuluaga.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... enos-66569" onclick="window.open(this.href);return false;
Increíble, solo pasa en Colombia. Ahora resulta que el secuestro del periodista francés, Roméo Langlois -a quien las FARC declararon como prisionero de guerra- es culpa de nuestro Ejército. Ni más faltaba. ¡Que horror! Vergüenza debería darle a quienes ponen en duda la culpabilidad de un episodio que terminó en un secuestro. Si señores. En secuestro. Y los únicos culpables son las FARC.
Y como si fuera poco –FARC- condicionaron la liberación de Langlois a la apertura de un debate sobre “la libertad de informar” sobre el conflicto armado, al considerar que los reporteros que lo cubren del lado de los militares están sometidos a la manipulación del Gobierno. Esto ya se pasa de la raya. ¡Que insulto! El gobierno y nuestro ejército están en la legalidad. ¡Ni más faltaba! ¿Que se creen las FARC? ¿Que credibilidad tienen? Ninguna.
El ministro de Defensa Juan Carlos Pinzón rechazó cualquier condición impuesta por la guerrilla para la liberación del periodista. “Esta organización criminal no puede de ninguna manera venir a imponer condiciones de ningún tipo, el Gobierno no puede polemizar con criminales, no se puede aceptar discusión alguna sobre esta situación”, declaraciones que comparto al 100 por ciento.
Como también creo que el ex presidente Álvaro Uribe Vélez acierta cuando dice que “no solo son ladronas sino bufonas, al exigir un debate sobre libertad de prensa cuando tiene atemorizados a los periodistas (…) este es un acto de cinismo” y que – refiriéndose a las FARC - “Se comprometieron a no volver a secuestrar, pero saben engañar. No secuestran pero extorsionan y exigen cantidades de dinero”.
Ahora, ¿por qué el periodista se rinde y se entrega a las FARC? ¿Por supervivencia? Nada justifica el actuar de la guerrilla, que por años ha matado, asesinado, secuestrado y violado los derechos humanos.
El General Alejandro Navas, Comandante de nuestras FFMM confirmó que Roméo Langlois firmó un documento que exonera al Ejército de cualquier responsabilidad”, al aclarar que “el trabajo del periodista fue voluntario”. El mismo caso de la ex candidata presidencial Ingrid Betancur, que asumió la responsabilidad de seguir adelante, y en este caso, la responsabilidad “por haber tripulado un helicóptero y haber estado en la operación que terminó con sus propios secuestros.
Obvio que el Ejército no tiene ninguna responsabilidad de lo sucedido. Me ha podido pasar a mí, o a cualquier otro periodista. Muchas veces he acompañado las tropas dentro de mis labores de periodista, y jamás dude de la capacidad de las mismas para cuidarme.
Pero, insisto ¿Qué hacía ese periodista ahí? El General Javier Enrique Rey, Comandante de la División de Asalto Aéreo del Ejercito explicó que “Él estaba acompañándonos en una interdicción y desapareció a raíz de los combates que tuvimos con las FARC en ese área de Caquetá. Desde un principio ha sido la disposición del Gobierno y del mando (militar) encontrar al periodista, y ahora más, para que sea liberado”.
En total desacuerdo con la decisión del Procurador General de la Nación – y en algunas cosas más – de investigar las razones por las cuales el Ejército transportó y permitió que el periodista francés hiciera parte de un operativo antidroga en la zona de Montañitas. ¿Los militares podrían enfrentarse a una sanción disciplinaria incluso la destitución de su cargo? Por decisiones como estas de la justicia colombiana, es que nuestras fuerzas militares desconfían de ella. Por decisiones como estas es que nuestras fuerzas militares tienen baja la moral. Insisto una vez más: ¿qué garantías tienen nuestras FFMM? Si terminan siempre siendo las malas, investigadas y en la cárcel.
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Por si acaso: ¿Cuál será el candidato Uribista a la presidencia de Colombia en 2014? ¿Juan Lozano, Angelino Garzón, Oscar Iván Zuluaga o Francisco Santos? Me apunto a que será el ex ministro Oscar Iván Zuluaga.
Fuente: http://www.elheraldo.co/opinion/columni ... enos-66569" onclick="window.open(this.href);return false;
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Rechazan condicionamiento de Farc para liberar al francés Langlois
El undécimo día de secuestro del corresponsal francés Roméo Langlois transcurrió ayer en medio del rechazo al debate sobre la libertad de prensa que planteó las Farc para liberarlo, nuevas exigencia al grupo guerrillero para que lo entregue sin condicionamientos y una propuesta de canje.
“La retención por las Farc del periodista Langlois, a quien se tiene privado de todas sus libertades, incluyendo la de expresión e información, y condicionar su liberación a la realización de un debate en el país sobre la libertad de información, son actuaciones inadmisibles y contradictorias que han generado un evidente repudio de la prensa y de la sociedad”, dijo la Asociación de Editores de Diarios y Medios Informativos, Andiarios.
Al igual que esta agremiación, la Sociedad Interamericana de Prensa y Human Rights Watch le exigieron a los guerrilleros del frente 15 que dejen libre al periodista europeo.
Mientras desde Australia un comité en favor de la excarcelación de Joaquín Pérez, editor de la página web Anncol —afín a las Farc y quien fue extraditado desde Venezuela— sea canjeado por Langlois, el Gobierno Nacional, a través del vicepresidente Angelino Garzón, calificó como un atropello y una ofensa a la libertad de expresión el debate propuesto para liberar al periodista.
El ministro de Defensa, Juan Carlos Pinzón, dijo, a su turno, que los guerrilleros “no pueden establecer condiciones de ningún tipo y por eso el Gobierno Nacional no puede polemizar con criminales”.
Quien expresó críticas contra la administración Santos fue el expresidente Álvaro Uribe. Dijo, en Colmundo Radio, que se debe investigar a las personas que dieron el permiso para que el francés acompañara al batallón que fue emboscado en Caquetá y recordó a Langlois como un periodista “grosero”.
En medo de la incertidumbre, el Comité Internacional de la Cruz Roja dijo que está listo para cualquier liberación.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-66609
“La retención por las Farc del periodista Langlois, a quien se tiene privado de todas sus libertades, incluyendo la de expresión e información, y condicionar su liberación a la realización de un debate en el país sobre la libertad de información, son actuaciones inadmisibles y contradictorias que han generado un evidente repudio de la prensa y de la sociedad”, dijo la Asociación de Editores de Diarios y Medios Informativos, Andiarios.
Al igual que esta agremiación, la Sociedad Interamericana de Prensa y Human Rights Watch le exigieron a los guerrilleros del frente 15 que dejen libre al periodista europeo.
Mientras desde Australia un comité en favor de la excarcelación de Joaquín Pérez, editor de la página web Anncol —afín a las Farc y quien fue extraditado desde Venezuela— sea canjeado por Langlois, el Gobierno Nacional, a través del vicepresidente Angelino Garzón, calificó como un atropello y una ofensa a la libertad de expresión el debate propuesto para liberar al periodista.
El ministro de Defensa, Juan Carlos Pinzón, dijo, a su turno, que los guerrilleros “no pueden establecer condiciones de ningún tipo y por eso el Gobierno Nacional no puede polemizar con criminales”.
Quien expresó críticas contra la administración Santos fue el expresidente Álvaro Uribe. Dijo, en Colmundo Radio, que se debe investigar a las personas que dieron el permiso para que el francés acompañara al batallón que fue emboscado en Caquetá y recordó a Langlois como un periodista “grosero”.
En medo de la incertidumbre, el Comité Internacional de la Cruz Roja dijo que está listo para cualquier liberación.
Fuente: http://www.elheraldo.co/noticias/nacion ... lois-66609
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Colombie : l'armée sommée de s'expliquer sur l'enlèvement de Roméo Langlois
Enlevé par les Farc le 28 avril dernier, le correspondant de France 24 Roméo Langlois pourrait faire l'objet d'un échange. Dans le même temps, les circonstances de sa capture suscitent un débat dans le pays.
Le sort du journaliste Roméo Langlois, détenu par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) depuis le 28 avril, reste incertain. Mardi 8 mai, un journaliste colombien de l'agence Anncol (Agence d'information nouvelle Colombie), considérée comme proche des Farc, a proposé d'échanger le jeune Français contre un autre "prisonnier de guerre" : Joaquin Perez, le fondateur d'Anncol, emprisonné à Bogota depuis avril 2011. "Nous voulons proposer un échange de prisonniers de guerre et aussi un débat sur le journalisme en Colombie", a annoncé Luis Ernesto Almario, journaliste vivant actuellement en exil en Australie, dans une déclaration à la radio W de Bogota.
Les défaillances de l'armée à l'étude
Roméo Langlois a été enlevé lors de l'attaque d'une brigade, qu'il accompagnait afin de filmer le démantèlement de laboratoires de drogues des Farc, dans le département de Caqueta, au sud du pays. Les guérilleros l'ont par la suite déclaré "prisonnier de guerre", au motif qu'il portait un gilet pare-balles et un casque. Depuis, l'opinion colombienne s'interroge sur la présence de journalistes aux côtés d'unités anti-narcotique, et sur la responsabilité de l'armée dans cette affaire. Le procureur général de Colombie, Alejandro Ordoñez, a ouvert en début de semaine une enquête préliminaire afin de déterminer d'éventuelles défaillances de la part de l'armée: "Il a été décidé d'enquêter afin de savoir qui a autorisé (l'opération) et s'il est vrai qu'il portait une tenue militaire", a-t-il déclaré.
Certains remettent en question l'organisation même de la mission anti-drogue du 28 avril et le niveau de précaution pris par l'armée, l'opération ayant eu lieu dans le fief de la guérilla. Le "Caqueta est un département plein de risques pour la sécurité. Les militaires auraient du s'attendre à une résistance armée", a affirmé Jorge Restrepo, directeur du Centre d'analyse du conflit, cité par le quotidien colombien El Espectador. De l'aveu du général Javier Rey, commandant de l'aviation de l'armée colombienne, l'équipe d'une trentaine de militaires qu'accompagnait le journaliste, a été prise à partie sous le feu de quelque 200 guérilleros. Les deux militaires chargés d'assurer la sécurité du journaliste ont été tués, tandis que le mauvais temps a empêché les renforts d'intervenir efficacement pendant plusieurs heures. Selon le responsable, 130 opérations anti-drogue similaires ont eu lieu en 2001 et 35 cette année dans cette même région sans incident.
Roméo Langlois aurait signé une décharge de responsabilité
De son côté, le général Alejandro Navas, commandant des forces armées colombiennes, a précisé que Roméo Langlois avait signé un document exonérant l'armée de toute responsabilité. "Nous devons prendre en compte le fait qu'il s'agissait d'un acte volontaire de la part du journaliste français. Il faisait un travail sur l'interdicion du narcotrafic en Colombie, il ne travaillait pas pour l'armée", a-t-il souligné. D'après une autre source militaire, le fameux document aurait été signé le 25 avril, soit trois jours avant l'enlèvement.
Pour la journaliste du quotidien El Tiempo, Jineth Bedoya, les reporters n'ont souvent pas d'autre choix que d'accompagner une unité militaire, d'autant que la guérilla s'est repliée dans des zones rurales difficiles d'accès. Et il n'est pas rare de devoir signer une décharge de responsabilité. "J'ai moi même signé plusieurs fois ce document. On reconnaît assumer la responsabilité de prendre un véhicule militaire dans des situations où l'on pense qu'il pourrait y avoir un affrontement", explique la journaliste à l'AFP. Selon elle, "il n'y a pas d'autre façon de couvrir le conflit en Colombie".
Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... tor=AL-839
Le sort du journaliste Roméo Langlois, détenu par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) depuis le 28 avril, reste incertain. Mardi 8 mai, un journaliste colombien de l'agence Anncol (Agence d'information nouvelle Colombie), considérée comme proche des Farc, a proposé d'échanger le jeune Français contre un autre "prisonnier de guerre" : Joaquin Perez, le fondateur d'Anncol, emprisonné à Bogota depuis avril 2011. "Nous voulons proposer un échange de prisonniers de guerre et aussi un débat sur le journalisme en Colombie", a annoncé Luis Ernesto Almario, journaliste vivant actuellement en exil en Australie, dans une déclaration à la radio W de Bogota.
Les défaillances de l'armée à l'étude
Roméo Langlois a été enlevé lors de l'attaque d'une brigade, qu'il accompagnait afin de filmer le démantèlement de laboratoires de drogues des Farc, dans le département de Caqueta, au sud du pays. Les guérilleros l'ont par la suite déclaré "prisonnier de guerre", au motif qu'il portait un gilet pare-balles et un casque. Depuis, l'opinion colombienne s'interroge sur la présence de journalistes aux côtés d'unités anti-narcotique, et sur la responsabilité de l'armée dans cette affaire. Le procureur général de Colombie, Alejandro Ordoñez, a ouvert en début de semaine une enquête préliminaire afin de déterminer d'éventuelles défaillances de la part de l'armée: "Il a été décidé d'enquêter afin de savoir qui a autorisé (l'opération) et s'il est vrai qu'il portait une tenue militaire", a-t-il déclaré.
Certains remettent en question l'organisation même de la mission anti-drogue du 28 avril et le niveau de précaution pris par l'armée, l'opération ayant eu lieu dans le fief de la guérilla. Le "Caqueta est un département plein de risques pour la sécurité. Les militaires auraient du s'attendre à une résistance armée", a affirmé Jorge Restrepo, directeur du Centre d'analyse du conflit, cité par le quotidien colombien El Espectador. De l'aveu du général Javier Rey, commandant de l'aviation de l'armée colombienne, l'équipe d'une trentaine de militaires qu'accompagnait le journaliste, a été prise à partie sous le feu de quelque 200 guérilleros. Les deux militaires chargés d'assurer la sécurité du journaliste ont été tués, tandis que le mauvais temps a empêché les renforts d'intervenir efficacement pendant plusieurs heures. Selon le responsable, 130 opérations anti-drogue similaires ont eu lieu en 2001 et 35 cette année dans cette même région sans incident.
Roméo Langlois aurait signé une décharge de responsabilité
De son côté, le général Alejandro Navas, commandant des forces armées colombiennes, a précisé que Roméo Langlois avait signé un document exonérant l'armée de toute responsabilité. "Nous devons prendre en compte le fait qu'il s'agissait d'un acte volontaire de la part du journaliste français. Il faisait un travail sur l'interdicion du narcotrafic en Colombie, il ne travaillait pas pour l'armée", a-t-il souligné. D'après une autre source militaire, le fameux document aurait été signé le 25 avril, soit trois jours avant l'enlèvement.
Pour la journaliste du quotidien El Tiempo, Jineth Bedoya, les reporters n'ont souvent pas d'autre choix que d'accompagner une unité militaire, d'autant que la guérilla s'est repliée dans des zones rurales difficiles d'accès. Et il n'est pas rare de devoir signer une décharge de responsabilité. "J'ai moi même signé plusieurs fois ce document. On reconnaît assumer la responsabilité de prendre un véhicule militaire dans des situations où l'on pense qu'il pourrait y avoir un affrontement", explique la journaliste à l'AFP. Selon elle, "il n'y a pas d'autre façon de couvrir le conflit en Colombie".
Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... tor=AL-839
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Les Farc se disent prêtes à libérer Roméo Langlois
La guérilla colombienne a diffusé dimanche un message dans lequel elle se dit disposée à relâcher le journaliste français capturé il y a deux semaines.
En Colombie, la Croix-Rouge confirme avoir reçu le message. La guérilla colombienne des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) s'est déclarée dimanche prête à libérer le journaliste français Roméo Langlois, enlevé le 28 avril.
Les guérilleros «ont fait part de leur disposition à libérer Roméo Langlois», en proposant «de le remettre dans un lieu sûr à une commission comprenant la Croix-Rouge internationale, l'ex-sénatrice (colombienne) Piedad Cordoba et un représentant personnel du nouveau président français, François Hollande», détaille l'agence cubaine Prensa latina. «Nous avons reçu nous aussi le communiqué directement du groupe», a déclaré le délégué de la Croix-Rouge en Colombie, Jordi Raich.
Roméo Langlois, correspondant de France 24 en Colombie et correspondant pigiste du Figaro depuis dix ans, était tombé aux mains des Farc alors qu'il accompagnait une patrouille des forces antidrogue de l'armée colombienne dans la région de Caqueta, dans le sud du pays. Dans une vidéo rendue publique dimanche dernier, un guérillero affirmait que, blessé au bras, le reporter avait «reçu les soins médicaux nécessaires et (était) hors de danger». Il qualifiait néanmoins le journaliste de «prisonnier de guerre».
Dans un communiqué daté du 26 février dernier, les Farc s'étaient engagées à ne plus séquestrer de civils, libérant dans la foulée la dizaine de militaires et policiers qu'ils retenaient en otages, parfois depuis plus de dix ans.
Source : http://www.lefigaro.fr/international/20 ... nglois.php
En Colombie, la Croix-Rouge confirme avoir reçu le message. La guérilla colombienne des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) s'est déclarée dimanche prête à libérer le journaliste français Roméo Langlois, enlevé le 28 avril.
Les guérilleros «ont fait part de leur disposition à libérer Roméo Langlois», en proposant «de le remettre dans un lieu sûr à une commission comprenant la Croix-Rouge internationale, l'ex-sénatrice (colombienne) Piedad Cordoba et un représentant personnel du nouveau président français, François Hollande», détaille l'agence cubaine Prensa latina. «Nous avons reçu nous aussi le communiqué directement du groupe», a déclaré le délégué de la Croix-Rouge en Colombie, Jordi Raich.
Roméo Langlois, correspondant de France 24 en Colombie et correspondant pigiste du Figaro depuis dix ans, était tombé aux mains des Farc alors qu'il accompagnait une patrouille des forces antidrogue de l'armée colombienne dans la région de Caqueta, dans le sud du pays. Dans une vidéo rendue publique dimanche dernier, un guérillero affirmait que, blessé au bras, le reporter avait «reçu les soins médicaux nécessaires et (était) hors de danger». Il qualifiait néanmoins le journaliste de «prisonnier de guerre».
Dans un communiqué daté du 26 février dernier, les Farc s'étaient engagées à ne plus séquestrer de civils, libérant dans la foulée la dizaine de militaires et policiers qu'ils retenaient en otages, parfois depuis plus de dix ans.
Source : http://www.lefigaro.fr/international/20 ... nglois.php
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