Uruguay legaliza producción y venta de marihuana/Le cannabis légalisé en Uruguay

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L'Uruguay adopte la loi sur la légalisation du cannabis

Message : # 5270Message Darloup »

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A l'issue de douze heures de débats, la loi a été approuvée par le Sénat uruguayen par 16 voix sur 29.


Le Sénat uruguayen a approuvé, mardi 10 décembre, le texte régulant la production et la vente de cannabis sous autorité de l'Etat, expérience sans précédent dans le monde. Une initiative qui va bien plus loin que celles lancées notamment aux Pays-Bas ou en Espagne. Mais l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), dépendant des Nations unies, n'a pas tardé à dénoncer l'adoption de cette législation, indiquant qu'elle enfreint la convention unique sur les stupéfiants de 1961, dont l'Uruguay est signataire.

A l'issue de douze heures de débats, la loi a été approuvée par 16 voix sur 29, grâce aux seuls suffrages des sénateurs membres du Frente amplio – le parti de gauche au pouvoir –, dans la foulée des députés ayant déjà voté le texte en juillet. La mise en œuvre de ce texte sera suivie de près par d'autres pays où la légalisation fait débat, comme le Guatemala par exemple, ou la ville de Mexico.

Des partisans du projet munis de ballons verts, de drapeaux jamaïcains et parfois de joints s'étaient rassemblés aux abords du Parlement. Les pouvoirs publics ont cent vingt jours pour établir un conseil de contrôle de la drogue chargé d'édicter les règles en matière de culture, de fixation des prix et de suivi de la consommation.

Les consommateurs de cannabis seront autorisés à acheter au maximum 40 grammes par mois dans des pharmacies homologuées par l'Etat. Il devront avoir 18 ans et être enregistrés dans une base de données publique qui suivra leurs achats mensuels. Les Uruguayens seront également autorisés à cultiver six plants de cannabis à domicile par an, ou l'équivalent de 480 grammes. Ils pourront, en outre, créer des clubs de 15 à 45 membres qui seront autorisés à faire pousser 99 plants par an.

ALTERNATIVE À LA GUERRE CONTRE LA DROGUE

Les efforts de l'Uruguay pour mettre fin au trafic de drogue sont suivis de près en Amérique latine où la légalisation de certaines substances psychotropes suscite un intérêt croissant des autorités qui y voient un moyen de mettre fin aux violences liées au commerce de la cocaïne.

Les pays riches, où la légalisation du cannabis fait débat, s'intéressent aussi au projet uruguayen, qui a le soutien du spéculateur philanthrope George Soros en tant qu'« expérience » susceptible d'offrir une alternative à la politique américaine de « guerre contre la drogue » qui a largement échoué.

L'an dernier, les Etats du Colorado et de Washington aux Etats-Unis ont approuvé un usage récréatif du cannabis dans certaines circonstances. D'autres pays ont dépénalisé la possession de cannabis. Les Pays-Bas autorisent ainsi sa vente dans des cafés, mais l'Uruguay sera le premier pays à légaliser toute la chaîne de production, de la culture de la plante jusqu'au commerce de ses feuilles.

Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
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Le cannabis légalisé en Uruguay

Message : # 5271Message Darloup »

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Manifestation en faveur de la légalisation du cannabis devant le Parlement, le 10 décembre 2013 à Montevideo, en Uruguay.


La loi permettant de réguler la production et la vente de marijuana a été définitivement votée. L'opposition promet déjà de l'abroger si elle reprend le pouvoir en 2015.

La loi régulant la production et la vente de cannabis en Uruguay sous autorité de l’Etat a été définitivement approuvée par le Parlement mardi soir, une initiative sans précédent dans le monde portée par le président de gauche Jose Mujica. «C’est un jour historique», s’est immédiatement réjoui dans un communiqué l’organisation Régulation responsable, qui avait lancé plusieurs campagnes en faveur de cette initiative.

A l’issue de 12 heures de débats au Sénat, la loi a été approuvée par 16 voix sur 29, grâce aux seuls suffrages des sénateurs membres du Frente amplio (gauche, au pouvoir), dans la foulée des députés ayant déjà voté le texte en juillet. Si la constitutionnalité de la loi est confirmée, et après signatures des décrets d’application, sa mise en œuvre n’interviendra au plus tôt qu’en avril 2014.

Cette loi pionnière confère à l’Etat la mainmise sur la culture et la vente du cannabis à des fins récréatives, repoussant les limites des expériences menées dans les Etats américains du Colorado et de Washington, aux Pays-Bas ou en Espagne, qui autorisent ou tolèrent la production de cannabis dans un cadre privé. L’annonce du vote a été accueillie par une salve d’applaudissements provenant des rangs du public alors que plusieurs centaines de partisans en liesse étaient rassemblés aux abords du Palais législatif à Montevideo pour célébrer «le grand jour», dans une forte odeur de cannabis et de feux d’artifices.

Un avis partagé par le sénateur du Frente amplio Alberto Couriel, qui a jugé dans l’hémicycle que l'«Uruguay se plaçait à l’avant-garde mondiale sur ce sujet». «L’Uruguay vote cette loi dans la cadre d’une série (de textes) en faveur de la défense des droits» individuels, a-t-il ajouté, évoquant l’approbation ces derniers mois de la légalisation de l’intervention volontaire de grossesse ou du mariage homosexuel.

«Encore un coup contre l’hypocrisie sociale», s’est félicitée parmi les manifestants Valeria Rubino, une assistante sociale de 37 ans, arborant un immense sourire. Présenté comme une alternative aux politiques répressives pour lutter contre le narcotrafic, la dépendance aux drogues dures et comme un impératif de santé publique, ce texte vise également à en terminer avec une «grotesque incongruité juridique», selon les termes d’un sénateur : en Uruguay, l’usage de cannabis n’est pas puni, à l’inverse de sa culture et de sa vente.

«Il existe beaucoup de doutes. Et le doute est légitime, mais le doute ne doit pas nous paralyser pour emprunter de nouvelles voies face à un problème qui nous affecte», avait déclaré plus tôt le président Mujica, à une télévision locale. Plus de 60% de la population rejette ce projet, critiqué par l’opposition, certains professionnels de santé et des pharmaciens.

«PAS QUESTION QUE JE M’INSCRIVE»

La loi prévoit trois modes d’accès au produit : l’auto-culture, la culture dans des clubs de consommateurs et la vente en pharmacie, sous contrôle public (40 grammes maximum par mois). Toute publicité sera interdite et les cultivateurs ou consommateurs - des résidents obligatoirement majeurs - devront s’inscrire sur un registre national.

«C’est bien que l’on puisse acheter plus facilement (du cannabis), mais il est hors de question que je m’inscrive, on ne sait jamais où peuvent finir ces données» , avait déclaré au cours de la journée à l’AFP Juan Lopéz, 19 ans, interrogé dans le quartier du Parlement, résumant le sentiment d’une partie des consommateurs. Le gouvernement, qui a lancé la semaine dernière une campagne sur les dangers de «toutes» les drogues, présente la loi comme un moyen de réduire les risques liés à la consommation de stupéfiants.

«La marijuana est la drogue illégale la plus consommée, majoritairement par des jeunes, qui ont une faible perception des risques et un accès facile» au produit, a ainsi justifié au cours des débats le sénateur Roberto Conde. Le cannabis représente 70% de la consommation de drogues en Uruguay, et son usage s’est largement répandu ces dix dernières années. Les autorités évoquent le chiffre de 128 000 usagers, contre 200 000 selon les associations de consommateurs.

«Ni notre gouvernement ni le reste du monde ne devraient faire des expériences sur les Uruguayens», a estimé le sénateur Alfredo Solari, du parti Colorado (opposition). Son homologue du Parti national Jorge Larrañaga a quant à lui promis de travailler à «l’abrogation» du texte lors de la prochaine mandature, en 2015.

L’idée de cette première mondiale a été lancée il y a un an et demi par le président Mujica, 78 ans, ex-guérillero torturé sous la dictature (1973-1985) élu fin 2009 à la tête de ce pays de 3,3 millions d’habitants et connu pour son pragmatisme et son style de vie modeste. Assurant mener une «expérience pour le monde», le chef de l’Etat avait appelé ce week-end la communauté internationale à appuyer l’initiative, étant déjà soutenu par un groupe d’ex-présidents latino-américains.

http://video.liberation.fr/video/f28b0d76492s.html
(vidéo en français)


Source : http://www.liberation.fr/monde/2013/12/ ... uay_965678
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L'Uruguay légalise la culture, le commerce et la consommation de cannabis

Message : # 5272Message Darloup »

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L'Uruguay devient le premier pays à contrôler toute la chaîne de production et de consommation du cannabis. La vente en pharmacie est autorisée, ainsi que la production à domicile.

C'est une première mondiale. En Uruguay, il sera bientôt possible de cultiver, de vendre et de consommer du cannabis en toute légalité, sous le contrôle de l'Etat. Après le feu vert des députés, obtenu en juillet, le texte de loi a été approuvé d'une courte tête par les sénateurs ce mardi. Seuls les élus du Frente amplio (le parti de gauche au pouvoir) ont voté oui, soit 16 votes sur les 29 membres du Sénat.

Entre le passage au conseil constitutionnel et la signature des décrets d'application, la légalisation du cannabis ne sera pas mise en route avant au moins avril 2014. Les pouvoirs publics ont également 3 mois pour établir un comité de contrôle chargé d'édicter les règles en matière de culture, de fixation des prix et de suivi de la consommation.

40 grammes de cannabis par mois

Concrètement, les Uruguyens de plus de 18 ans auront le droit d'acheter en pharmacie 40 grammes de cannabis par mois. Ces achats seront consignés sur une base de données nationale, afin d'éviter les abus. Cette obligation fait peur à certains consommateurs, qui n'ont pas envie de se retrouver sur le fichier national des fumeurs de marijuana. «On ne sait pas où peuvent finir ces données dans le futur», explique à l'AFP un jeune fumeur de 19 ans.

Côté culture, il sera permis de cultiver six plants de cannabis à domicile par an, soit une production de 480 grammes. Les «cannabis social club» seront légalisés: ces associations de consommateurs pourront compter de 15 à 45 membres, et auront le droit de faire pousser 99 plants par an. Mais il sera interdit de faire de la publicité pour la vente de cannabis. Autre limite, la législation ne sera applicable qu'aux résidents du pays. Cette mesure devrait limiter le «tourisme de la drogue».

Des spectaculaires réformes de société

Le vote des sénateurs a été accueilli par des salves d'applaudissements du public présent dans l'hémicycle, tandis que des centaines de manifestants massés devant le Sénat, à Montevideo, faisaient éclater leur joie. La loi est pourtant loin d'être populaire dans l'opinion publique. Plus de 60% de la population rejette ce projet qui ne concerne que de 128.000 à 200.000 personnes, selon les sources, sur 3,4 millions d'habitants. Quant à l'opposition uruguyenne, elle promet de travailler à l'abrogation de la loi dès qu'elle reviendra au pouvoir.

Pour le gouvernement, cette loi concerne la santé, mais aussi la sécurité publique. En plaçant sous le contrôle de l'Etat la vente de cannabis, il espère mettre fin aux trafics et à la violence y attenant. Cette initiative est observée de près par les autres pays d'Amérique Latine, qui cherchent depuis des années le moyen de mettre fin à la guerre des drogues.

La légalisation du cannabis est une nouvelle pierre aux spectaculaires réformes de société portées par le président de gauche Jose Mujica. En quelques mois, ce chef d'Etat atypique, préférant vivre dans sa ferme plutôt que dans le palais présidentiel, a fait adopter le droit à l'avortement, et fait légaliser le mariage homosexuel.

Source : http://www.lefigaro.fr/international/20 ... nnabis.php
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Uruguay legaliza producción y venta de marihuana/Le cannabis légalisé en Uruguay

Message : # 5212Message Darloup »

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Manifestantes participan durante la denominada Última marcha con la marihuana ilegal, convocada por los colectivos que han promovido la legalización del consumo de cannabis en Uruguay.


Con 16 votos a favor por 13 en contra, en una sesión que duró unas doce horas.

Uruguay se convirtió este martes en el primer país del mundo en legalizar completamente la producción y la venta de marihuana, cuyo consumo ya era legal en la nación sudamericana, al ratificar el Senado un inédito proyecto de ley aprobado previamente en la Cámara de Diputados.

La norma fue aprobada bien entrada la noche con 16 votos a favor por 13 en contra en una sesión que duró unas doce horas y que estuvo marcada por el acalorado debate entre el oficialismo, que impuso su mayoría simple para dar luz verde al proyecto gubernamental, y la oposición, que rechazó la propuesta en bloque.

El Proyecto de Ley sobre Control y Regulación de la Marihuana y sus Derivados fue planteado originalmente en junio de 2012 por el presidente del país, el exguerrillero de 78 años José Mujica, como una revolucionaria forma de combatir al narcotráfico.

El plan, canalizado a través del bloque oficialista de izquierdas Frente Amplio (FA), establece la creación de un ente estatal regulador que se encargará de emitir licencias y controlar la producción y distribución de la droga en clubes y farmacias.

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Miles de manifestantes celebran la decisión.


El debate en el Senado fue seguido por defensores del libre consumo de esta droga, que celebraron jubilosos el resultado de la votación dentro y fuera del Legislativo, y fumando cigarrillos de marihuana en una colorida manifestación en las calles.

Durante la discusión parlamentaria los senadores oficialistas calificaron la jornada de "histórica" y consideraron el proyecto "un gran paso" para mejorar la situación de muchos jóvenes, la mayoría pobres, que padecen el flagelo de las drogas.

"La guerra contra las drogas es una guerra perdida", afirmó la senadora del FA Constanza Moreira, para quien la iniciativa pone a Uruguay "a la vanguardia".

Su colega en el FA Ernesto Agazzi reconoció que "la marihuana no es inocua" y que prefiere que en el futuro "no se consuma ninguna droga" en el país pero aclaró que la ley tiene la "intención mejorar la desastrosa situación" actual, en la que la represión ha fracasado como fórmula.

Por contra, los senadores opositores coincidieron en señalar que la iniciativa es un "experimento" que tendrá "efectos nefastos" para la salud pública y justamente para los jóvenes.

Algunos lamentaron que exista una "percepción" generalizada entre la gente joven de que la marihuana no es dañina, lo cual consideraron "falso", y alertaron sobre el peligro de que Uruguay se transforme en un destino de "narcoturismo", como apuntó el senador del Partido Colorado Alfredo Solari, médico de profesión.

También expresaron su preocupación por los efectos que la marihuana puede tener en el "potencial de aprendizaje de niños y adolescentes" en materia educativa.

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Otros opositores, como el excandidato presidencial Jorge Larrañaga, del Partido Nacional, consideraron una forma de "claudicación" el argumento principal esgrimido por Mujica para impulsar la ley: que hay que "legalizar la marihuana" porque "la lucha contra la droga ha fracasado".

También expresaron su sorpresa porque en Uruguay el gramo de marihuana se pretenda vender a un dólar (0,63 euros) cuando en los cafés especializados de Amsterdam el precio es superior a los 8 euros.

Las críticas se centraron también en la falta de definición de la ley, considerada muy generalista porque deja que casi todos sus aspectos prácticos para un reglamento posterior que deberá ser redactado en 120 días.

Antes de la votación, Mujica dijo que la nueva ley "no es bonita" y reconoció que los ciudadanos, dos tercios de los cuales la rechazan en las encuestas, no están "totalmente preparados" para ella, pero pidió una "oportunidad" para ver si funciona.

Fuente: http://www.elheraldo.co/internacional/u ... ana-135434
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Ley que despenaliza la marihuana en Uruguay crea polémica mundial

Message : # 5215Message Darloup »

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La ONU insiste en que la legislación viola tratados internacionales. EEUU dice que Uruguay debe cumplir con acuerdos firmados. Ningún país de la OEA plantea seguir la medida.

La gran mayoría de los países miembros de la Organización de Estados Americanos (OEA) descartan seguir los pasos de Uruguay, cuyo Parlamento aprobó la legalización de la producción y venta de la marihuana y sus derivados.

Entre ellos, el viceministro costarricense de Seguridad, Celso Gamboa, presidente saliente de la Comisión Interamericana para el Control del Abuso de Drogas (CICAD), quien declaró que “Uruguay se ha decantado por esa alternativa, sin embargo no es una posición regional”, afirmó al señalar que el resto de miembros de la CICAD no contempla la legalización de las drogas como “una alternativa viable”.

Según explicó, los otros 33 países miembros de la comisión están “buscando más alternativas, no la legalización, sino más y mejores opciones viendo esto como un problema de salud pública y con equipos interdisciplinarios.”

No obstante, Gamboa calificó como “respetable la forma como cada país aborda la lucha contra el narcotráfico”.

Por su parte, el jefe en Colombia de la Oficina de la ONU contra la Droga y el Delito (Unodc), Bo Mathiasen, quien ejerce como observador durante esta cita, defendió la postura del organismo multilateral de que esta ley uruguaya viola los tratados internacionales.

“Ahora tenemos que tener un debate con el Gobierno porque implementa esta política. Es una política que nosotros consideramos bastante preocupante porque está en contra de los principios del control de drogas”, anotó.

Por otro lado, tanto Mathiasen como el secretario ejecutivo de la CICAD, Paul Simons, hicieron hincapié en el reto que supone la proliferación de nuevas drogas sintéticas que no han sido clasificadas como ilícitas y que se venden con frecuencia desde Internet.

Sin embargo, el secretario general de la OEA, José Miguel Insulza, dijo que deseaba que Uruguay tuviera éxito en su política de legalizar la marihuana y confió en que esta medida sirva para impulsar el debate sobre alternativas a la política de lucha contra las drogas iniciado por el organismo continental en mayo pasado.

La polémica mundial surge luego de que el Senado uruguayo despenalizara el martes la producción y venta de marihuana, que pasará a estar controlada por el Estado.

Impulsada por el presidente de Uruguay, José Mujica, como una alternativa a las formas tradicionales de lucha contra el narcotráfico, el proyecto de ley obtuvo el visto bueno de la Cámara de Diputados en julio.

Hasta ahora, el consumo de marihuana no está penado por ley en Uruguay pero sí su venta y cultivo.

Con la nueva legislación, se legalizará la compraventa y el cultivo de marihuana, y se establece la creación de un ente estatal regulador de la droga.

La Junta Internacional de Fiscalización de Estupefacientes (JIFE) lamentó, en un comunicado emitido en Viena, la aprobación de esa ley por parte de un país que ha suscrito las convenciones internacionales sobre drogas y asegura que no se ha tenido en cuenta el impacto negativo de la legalización en la sociedad.

Finalmente el Departamento de Estado de EE.UU. dijo: “Depende del pueblo de Uruguay decidir qué políticas sobre las drogas son las más apropiadas para el país. Pero tiene la obligación de cumplir sus compromisos internacionales”.

Fuente: http://www.elheraldo.co/internacional/l ... ial-135603
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“Legalización de marihuana es una actitud de piratas”

Message : # 5217Message Darloup »

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Activistas en Uruguay posan afuera del edificio del Congreso para apoyar la nueva moción.


El presidente del organismo de la ONU, Raymond Yans, dice que Uruguay no está cumpliendo los convenios internacionales a los que está sometido.

El presidente del organismo de la ONU que vigila el cumplimiento de las normas internacionales sobre drogas, Raymond Yans, se mostró muy crítico con la ley que legaliza la marihuana en Uruguay y subrayó que no respetar los convenios internacionales de los que se forma parte es propio de “piratas”.

En entrevista exclusiva con Efe, Yans sostuvo que la aplicación de la ley, aprobada esta semana por el Senado uruguayo, viola la Convención sobre drogas de 1961, de la que forman parte 186 Estados, incluido Uruguay, y lamentó la falta de diálogo con las autoridades de Montevideo.

“Este es un tipo de visión propia de piratas, que un país decida no retirarse de la Convención y tampoco respetarla”, recalcó Yans, presidente de la Junta Internacional de Fiscalización de Estupefacientes (Jife). “Esperamos que las altas autoridades de Uruguay entiendan que esto es un error, que no es el camino correcto para tratar con asuntos relacionados con el control de drogas”, dijo Yans.

A su vez, lamentó que el representante uruguayo en una reunión de la JIFE en noviembre ni siquiera asistió para explicar la situación.

“Les invitaremos de nuevo para que nos expliquen cómo consideran que pueden estar dentro de una Convención cuando parece que el país no está respetándola”, subrayó.
Además, las autoridades de Uruguay –aseguró– no les han permitido viajar para mantener un encuentro directo con el presidente del país, José Mujica.

“Hemos tratado de forma desesperada de reunirnos con las autoridades de Uruguay durante dos años. Es el único país del mundo, junto a Papua Nueva Guinea, Guinea Ecuatorial y Guinea Bissau, que ha prohibido a la Jife un diálogo (con las autoridades)”, destaca.

“¿Se puede imaginar en qué nivel está Uruguay en sus relaciones internacionales?”, se preguntó.

“Estoy más frustrado aún por el hecho de que tengo un gran respeto por el presidente (Mujica). Y lamento que esté mal aconsejado. No sé por qué existe ese rechazo a reunirse con la Jife”, destacó Yans.

Yans recalcó que ese respeto proviene de una persona que se define como “muy progresista”, y explica que fue uno de los fundadores de la formación ecopacifista Los Verdes, en Bélgica, su país natal.

El presidente de la Jife lamenta que un encuentro con Mujica fue rechazado de forma “sorpresiva” por los consejeros presidenciales uruguayos el pasado marzo, cuando ya estaba cerrado.

“Todavía tenemos la esperanza de entrar en un diálogo con las autoridades de Uruguay”.

Fuente: http://www.elheraldo.co/internacional/l ... tas-135775
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Uruguay se adelantó con la marihuana

Message : # 5220Message Darloup »

Por Humberto Mendieta

Antes de que recibamos los primeros paquetes de marihuana estéticamente prensados y bien envueltos, en impecables cajetillas producidas por la Philip Morris, la empresa que fabrica el Marlboro, ya en Uruguay se nos adelantaron y dieron el paso que Colombia no se atrevió a dar nunca.

Por estos días de Obama y Castro en insólito y ejemplarizante estrechón de manos; del carismático y terco alcalde Petro disparado en popularidad por cuenta de un fallo excedido –con relación a la irregularidad que lo originó– y el de una pataleta del dueño de un equipo de fútbol que cree que el balón y el estadio son solo de él, el tema de la legalización de la cannabis complementa un delicioso menú para la opinión pública.

El particular presidente Pepe Mujica decidió asumir el riesgo y dio vía libre al cultivo controlado, pero no pueden hacerse mucha ilusión los consumidores permanentes, ya que solo podrán adquirir 40 gramos mensuales en las farmacias, por valor de un dólar cada uno.

Es esta una ley polémica que comenzará a regir en cuatro meses, luego de que sea aprobada su reglamentación, la cual incluye el cultivo de hasta seis plantas de marihuana por persona.

Uruguay es un país de tres millones de habitantes que se caracterizan por su tranquilidad, y lo más cerca que están de las yerbas santas y no santas es del mate. Que sepamos, su población no tiene un alto consumo de droga, pero una tribu de narcos decidió aprovechar esa paz uruguaya para realizar sus cultivos, lo que originó la decisión de Mujica.

Son muchos los estudiosos del tema que consideran la legalización como una forma de disminuir el narcotráfico, pero aun así, a Uruguay le están recordando lo establecido en 1961 en la Convención Única sobre Estupefacientes. Los uruguayos que han echado raíces aquí, como el distinguido profesor Carlos Ortega, están lejos de esos hábitos, así que la relación con fumar porro es muy lejana.

En Colombia, la legalización de la marihuana fue propuesta en 1980 por el entonces presidente de Anif Ernesto Samper Pizano, sin éxito alguno y con mucha controversia. Algunas voces se alzaron entonces, con olor a santidad, para criticar la propuesta, pero otras preveían que habría legalización y cultivo extensivo en otros países y que la guerra era un asunto de dinero y no de moral.

Aquí tuvimos la mejor del mundo, pero la producción de la yerba en Colombia decayó después de la fumigación con paraquat, un peligroso veneno que estaba prohibido en Estados Unidos, pero que aquí fue usado para rociar la Sierra Nevada. El veneno acabó con los cultivos de cannabis, pero también con los de café y naranja, y produjo afecciones a niños y ancianos de las tribus indígenas, que iniciaron una acción legal contra el ministro Parejo González, quien había autorizado la fumigación.

El procurador de la época sancionó al ministro con mucho menos de 15 años.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... ana-135770
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La lección del sur

Message : # 5225Message Darloup »

Por: Catalina Ruiz-Navarro

Legalización. De calidad. Y barato. Así es el cannabis hoy en Uruguay. Esta semana, el pequeño país del sur aprobó una ley sin precedentes que legaliza la producción, comercialización y consumo de marihuana y deja en manos del Estado la regulación de la sustancia. Un gramo de marihuana costará un dólar, y el precio se decidió para que fuera competitivo con los valores que se manejan en el mercado ilegal, de manera que la gente prefiera ser legal por las buenas.

Más que una postura ultra liberal, lo que tiene Uruguay es una tradición de pragmatismo y de nacionalización de mercados. El Estado controla las industrias de energía y telecomunicaciones y regula el precio de productos básicos de la canasta familiar como la leche y el agua. También ha tenido una de las estrategias para combatir el consumo de tabaco más exitosas del mundo: prohíbe su consumo en lugares públicos, prohíbe la publicidad, palabras como “light” o “suave” en las cajetillas, que deben ir cubiertas casi en su totalidad con imágenes escabrosas y para acabar de ajustar, lo venden carísimo. Las medidas fueron efectivas y el consumo de tabaco se redujo en un 7% en los últimos siete años y para ello no fue necesario prohibir el cigarrillo sino desincentivar su uso, una estrategia más efectiva, y más respetuosa con la capacidad de decisión de los consumidores.

Con la nueva ley que regula la marihuana, los consumidores podrán cultivarla en su casa y en comunidad, pues todas las medidas están orientadas a acabar con algo que, de lejos, causa mucho más daño que el consumo: el tráfico ilegal. Al respecto, el presidente José Mujica dice que la legalización “no es bonita” pero es mejor que “regalar a la gente al narcotráfico”. Tiene toda la razón. Una de las fallas tácticas de lo que se ha llamado “guerra contra las drogas” es que no se hacen distinciones claras en el daño que provocan producción, tráfico, y consumo. Se tiende a satanizar los tres procesos y se cae en falacias ridículas como echarle al consumidor la culpa de las muertes del narcotráfico cuando estas muertes no son resultado de la demanda de drogas sino de la ilegalidad del mercado.

Naciones Unidas acaba de decir que la medida uruguaya pondrá en peligro a los jóvenes y promoverá la adicción a la marihuana. También advierte que Uruguay viola tratados internacionales. Es sorprendente que un organismo como Naciones Unidas mantenga públicamente una visión tan anticuada y prejuiciosa del problema. Después de lo que se vivió en el siglo XX con el alcohol, debería ser claro que la prohibición, en ningún escenario reduce el consumo, que encima es imposible de controlar, vigilar o regular cuando se mantiene en la ilegalidad. La estigmatización de los consumidores de drogas no permite que se entienda el problema en sus claras dimensiones y llena el debate de hipocresía. Todos sabemos que las huestes prohibicionistas están llenas de consumidores de clóset.

Colombia es uno de los mejores ejemplos para ilustrar cuánta violencia trae la prohibición, por eso el narcotráfico es un tema clave en los diálogos de paz en La Habana. Para nosotros, las drogas han sido un tema moral y político y tendríamos que aprender del pragmatismo de Uruguay y sobre todo de su honestidad y valentía para entender que una política pública inteligente a un problema social real, no se plantea desde la moralina.

Fuente: http://www.elheraldo.co/columnas-de-opi ... sur-135954
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L’Uruguay est le pays de l’année pour « The Economist », à cause de la légalisation du cannabis

Message : # 5269Message Darloup »

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A Montevideo, devant le Parlement, le 10 décembre.


Pour la première fois, l'hebdomadaire britannique The Economist a choisi "le pays de l'année", comme d'autres désignent l'homme (ou la femme) de l'année. Alors que le magazine américain Time avait choisi récemment le pape François, Argentin, The Economist consacre l'Uruguay comme le pays de l'année 2013.

Dans un éditorial qui ne manque pas d'humour british, l'hebdomadaire argumente et justifie très sérieusement son choix. Il écarte d'abord d'autres options, tout en soulignant minutieusement les difficultés de l'exercice.

En fin de compte, l'Uruguay mérite le titre en raison de la légalisation du cannabis. La nouvelle loi uruguayenne confie à l'Etat le contrôle de la production et de la commercialisation de la marijuana.

"Si d'autres pays suivaient cet exemple, et si d'autres drogues étaient incluses dans la liste, les dommages qu'elles provoquent dans le monde seraient drastiquement réduits", écrit The Economist. Les autorités pourraient concentrer leurs efforts sur des faits plus graves que la consommation de cannabis.

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Le président uruguayen José Mujica, en août à Montevideo.


L'hebdomadaire libéral salue tout particulièrement la modestie du président uruguayen, José Mujica, qui a la franchise, rare pour un homme politique, de présenter la légalisation de la marijuana comme "une expérimentation". Et de conclure dans le meilleur espagnol de Londres : Felicitaciones !

Source : http://america-latina.blog.lemonde.fr/2 ... -cannabis/
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Darloup
 
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66 por ciento de los uruguayos está en contra de la legalización

Message : # 5297Message Darloup »

Tan solo el 24 por ciento está a favor de la ley que legaliza la producción y venta de marihuana.

El 66 por ciento de los uruguayos se opone a la ley que legaliza la producción y venta de marihuana en el país, recientemente aprobada por el Parlamento y promulgada hace tres días por el presidente José Mujica, según una encuesta difundida hoy.

Así, mientras el 66 por ciento de los consultados está en contra, solo el 24 % está de acuerdo con la ley que legaliza la producción y venta de marihuana en el país bajo estricto control del Estado y el 10 % restante no tiene opinión formada o prefiere mantenerla en reserva, según el resultado de la consulta de la empresa Equipos.

De acuerdo con este sondeo, realizado entre el 2 y el 10 de diciembre a 700 personas mayores de 18 años y que tiene un margen de error de alrededor de 3,7 %, el rechazo es alto entre los simpatizantes de los partidos políticos de oposición: 92 % de los votantes del Partido Colorado y 85 % del Partido Nacional o ‘Blanco’.

Pero también es rechazada por el 48 por ciento de quienes se declaran votantes de la gobernante coalición de izquierda Frente Amplio (FA), frente al 40 por ciento que respalda la iniciativa.

La ley, impulsada por el presidente Mujica, fue aprobada el pasado 10 de diciembre por el Parlamento uruguayo con los votos exclusivos de los legisladores del FA, que tiene la mayoría en ambas cámaras. La nueva legislación, que generó amplia polémica tanto a nivel internacional como local, establece taxativamente el ‘control y la regulación por parte del Estado de la importación, exportación, plantación, cultivo, cosecha, producción, adquisición, almacenamiento, comercialización, distribución y consumo de la marihuana y sus derivados’.

El presidente Mujica promulgó la ley el pasado martes y desde la aprobación del Parlamento corre un plazo de 120 días para su reglamentación, que está a cargo de la Junta Nacional de Drogas (JND) y varios ministerios, para que finalmente entre en vigor. La nueva legislación establece además la creación de un ente estatal regulador que se encargará de emitir licencias y controlar la producción y la distribución de la droga.

Los consumidores previamente registrados podrán comprar marihuana en farmacias especialmente habilitadas, hasta un máximo de 40 gramos por mes o cultivar en casa hasta seis plantas que produzcan no más de 480 gramos por cosecha. Mujica dijo en varias oportunidades que lo que busca es una ‘alternativa’ para luchar contra el narcotráfico a la vista de que por el lado de la represión ‘la batalla está perdida en todo el mundo y desde hace tiempo’.

Fuente: http://www.eltiempo.com/mundo/latinoame ... 13319474-4
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Uruguay legaliza producción y venta de marihuana/Le cannabis légalisé en Uruguay

Message : # 6061Message mellanie »

Je viens d'ailleurs de lire un article sur le sujet dans ce blog portant essentiellement sur le cannabis et son actualité : http://www.grainedecannabis.com/urugway ... horisante/" onclick="window.open(this.href);return false;
En voici un extrait :
"
Selon la loi urugayenne, il est désormais possible de cultiver soi-même son cannabis indoor ou outdoor, mais aussi de s’en procurer en pharmacies à des fins thérapeutiques ou dans l’un des quelques clubs du pays si l’on est adhérent. La plupart des interrogés ont autrefois acheté du cannabis sur le marché noir. Ils se félicitent aujourd’hui d’être devenus de véritables pionniers et de pouvoir en profiter en toute légalité. Pour d’autres, la culture cannabique chez soi est devenue une véritable passion.
“Il y a beaucoup de gens nouveaux qui cultivent à domicile. Nous le voyons dans l’association, en boutique, ils s’enregistrent d’abord et peu à peu acquièrent la connaissance nécessaire”. (Juan Vaz, porte-parole de l’Association d’études cannabiques d’Uruguay (AECU).
"

Vous en pensez quoi ?
Colombie mon amour
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