Où en sommes-nous avec le covid-19 en Colombie ?

Lorsque l´épidémie mondiale du covid-19 s’est installée à partir du mois d’avril 2020, les gouvernements mondiaux ont décidé de réagir selon deux grandes lignes directrices :

1) Ou bien privilégier la santé de leurs citoyens au dépend de leur économie. Je pense naturellement au Royaume-Uni ainsi qu’à la France – mais il y en a d’autres. De grands programmes de vaccinations ont été mis en place ainsi que des restrictions sur les déplacements et les réunions intra-familiales. Le travail à domicile a grandement été encouragé afin d’éviter que les gens ne se rencontrent. Logiquement, les économies de ces pays en ont grandement souffert.

2) Ou bien privilégier l’économie de leur pays en minimisant l’impact du covid-19. Je pense naturellement au Brésil ou bien aux États-Unis (sous Donald Trump) – mais il y en a d’autres. Dans ces pays, peu de programmes de vaccinations (ou bien des programmes très tardifs sans trop de publicité). L’important étant de minimiser l’impact du covid-19 sur l’économie de ces pays.

Chaque pays était naturellement libre d’établir et de de suivre sa propre politique. C’est pourquoi les dirigeants de ces pays sont élus. Sils ne sont pas d’accord avec les politiques qu’ils prescrivent, les citoyens auront toujours le choix de montrer leur accord, ou désaccord, en votant lors des prochaines élections…

Mais quelles conclusions concrètes pouvons-nous maintenant tirer des décisions (parfois contradictoires) qui ont été prises par ces gouvernements ?

Et, surtout, du gouvernement colombien ?

Le gouvernement colombien, dans un premier temps, a préféré suivre l’exemple du Royaume-Uni et de la France : une alerte au niveau national. Des publications quotidiennes sur l’état de la maladie en Colombie (nombre de cas avérés, occupation des lits en soins intensifs, législation sur le port obligatoire du masque et de la distance sociale de 2 mètres entre chaque personne, occupation de 50% maximale dans les transports en commun, recommandation de privilégier le télétravail, etc.).

Dans un second temps, le gouvernement colombien s’est aperçu que ces mesures ruinaient l’économie du pays (ceci était naturellement prévisible) et a donc décidé de ne plus rien communiquer.

La politique du « Ne rien dire, ne rien voir, ne rien écouter ».

Ne rien écouter/voir/dire
Ne rien écouter/voir/dire

Depuis le début de cette année 2021, tout le monde agit comme si l’épidémie du covid-19 avait totalement disparu de la Colombie. Les statistiques ne sont plus publiées (même s’il est possible de les trouver en cherchant sur le Web). Personne ne connait plus le taux d’infection, des nouveaux cas et des cas existants. Bien difficile de connaître actuellement le taux d’occupation des lits en soins intensifs en Colombie…

La vie est donc revenue à une certaine normalité : De moins en moins de personnes portent un masque, presque personne ne respecte plus la distance de 2 mètres, les transports en commun sont bondés et les gens ont repris leur travail présentiel.

Alors que seuls 37% des colombiens ont complètement été vaccinés (2 doses).

Je ne juge pas le gouvernement colombien sur ses décisions. Je désire simplement les partager.

Qu’en pensez-vous ?

Laisser un commentaire